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Tag: Seraing

Au revoir Mamy des champs.

Au revoir Mamy des champs.

Je m’étonne chaque jour en grandissant du miracle des souvenirs. Des images, des sons, des odeurs que nous pouvons garder au fond de nous, gravés dans notre mémoire depuis notre plus jeune âge…

On m’a raconté que quand j’étais petit, vraiment petit, je t’appelais Mamy Co Bleu. Çà je ne m’en souviens pas, pour moi tu as toujours été Mamy des Champs !

J’étais toujours content de savoir que nous allions partir chez toi Mamy. On embarquait dans la Polo orange, on roulait le long de l’eau à coté des grand arbres, puis on prenait une petit rue de campagne jusqu’à ta maison et sa porte bleue. Tu venais nous ouvrir et nous faire plein, plein de bisous. Moi je savais bien que tu n’allais pas me manger, mais le petit frère n’en était pas toujours certain !

Parfois, j’allais loger chez toi, et ça c’était vraiment chouette ! On avait le temps d’aller  dans le jardin voir les poules et trouver les œufs, on pouvait jouer des heures à la bataille avec  4 ou 5 jeux de cartes mélangés ou parfois aux dames parfois. Puis c’était l’heure de manger. La cuisine chez Mamy était un endroit dont je garde encore aujourd’hui un souvenir fort. Un mélange d’odeur de campagne, d’épice, de poulet au four et le bois des meubles, quand je pense à toi, c’est l’une des première chose qui me revient !

La polo orange - 1981
Zoupla dans la Polo orange, 1981

Et J’ai plein de drôles de petits souvenirs comme cela qui me sont restés de mes journées avec toi… Les bonhommes que je trouvaient en regardant les carrelages, le son de l’autoroute au loin quand je me mettais dans le grand lit tout mou en regardant toutes les lumières par la fenêtre, nos promenade à travers les champs de Maïs pour aller faire les courses, les histoires que j’inventais avec les motifs du grand tapis,…

Un jour, on nous a dit que tu allais venir habiter près de chez nous ! Alors, on allait se promener pour te trouver une jolie maison, si possible avec au moins des barrières bleues… et pour finir, tu as trouvé un petit appartement.  Mamy était souvent avec nous. Elle venait faire les courses, nous garder à la maison quelques fois ou on partait tous en vacances, et on perdait même ton sac en faisant les photos !

Puis j’ai grandi, je suis devenu un grand qui a va la grande école ! Une grande école juste à coté de chez toi et j’ai rapidement pris tous les midi possibles pour venir manger chez toi ! J’aimais bien notre petit rituel.

« Bongiorno, come stai ? Oh va bene ! Que fachio oggi ? Mi fachio giographica, franchese… »

Il y avait de bonne pâtes aux courgettes, après le petit cours d’Italien,… et puis je restais encore pour regarder le Juste Prix ou Ma sorcière bien aimée avec toi… avant d’aller rejoindre mes amis.

« Oh, tene vai ? Si, vado a le muro, giungere mi amici ! Ciao ! Ciao ! »

Bien sur, j’étais un ado. Mais ado, qui aimait bien venir te voir ! Alors, c’est vrai, après je me suis envolé et j’ai eu une petite troupe qui a commencer à voler avec moi. Cela plus été aussi facile de te voir. De moins en moins facile même.

Maintenant que je suis « enfin » grand et que regarde ce que j’ai vécu et ce que toi tu as vécu, je trouve cela incroyable ! Tu n’as pas eu une vie facile, d’ailleurs je n’en connais pas tout. De tes histoires de petites filles, j’ai surtout retenu celles où tu jouais heureuses dans les campagnes que Seraing était encore et des grandes galeries que tu creusais dans la neige…  Les histoires du Congo qui semblaient plutôt amusantes, mais qui devaient être un sacré défi de plus pour toi… Tu en as vu des choses ici, tu as vu tes enfants grandir, voler, avoir une Laure, un Pierre, un Sylvain, une Claire et une Marie… puis eux même s’envoler et vu encore arriver un Rémy, un Thomas, un Charly, une Madeline, Une Alice, une Juliette, un Jolan et un Maxime…

Sacré Mamy, tu as vu des gens autour de toi pour qui tu avais de l’importance, et de cela je veux être heureux et me souvenir !

Au revoir pour ici ma Mamy des champs, mais je sais que tu restes près de nous tous.

Pierre, Sylvain et Mamy des Champs - 1983

100% e-Media : Tableau Blanc interactif

100% e-Media : Tableau Blanc interactif

Depuis quelques années, l’équipe eLearning de l’Université de Liège s’intéresse aux tableaux blanc interactifs. Nous nous sommes équipés en 2012 d’un modèle Smartboard permettant d’écrire avec deux « marqueurs » simultanément.

Un Tableau Blanc Interactif ou TBI c’est quoi, ça marche comment, combien ça coute, à quoi ça sert ? Pour répondre à toutes ces questions, il existe un site francophone assez complet que je vous invite à parcourir.

Le tableau blanc interactif (TBI) est un écran blanc tactile associé à un ordinateur et un vidéoprojecteur. Jusqu’à 2010 c’était le seul dispositif « fixe » disponible, maintenant il existe d’autres matériels qui entrent en ligne de compte, (tous les dispositifs disponibles seront explicités dans la suite de cet article). L’utilisateur intervient sur l’écran avec un stylet électronique ou par simple toucher, selon les modèles. L’écran transmet les diverses informations à l’ordinateur. Le vidéoprojecteur se charge d’afficher l’écran de l’ordinateur sur le tableau blanc. Il est donc possible d’effectuer sur l’écran projeté au mur tout ce qu’on peut réaliser avec une souris. (A approfondir sur le site : tableauxinteractifs.fr)

SMART Notebook disponible sur iPad
SMART Notebook disponible sur iPad

Le point noir des tableaux blancs interactifs, c’est que tout autour est monétisé. En plus de l’investissement en matériel, les sociétés ont mis à disposition des outils pas toujours très ergonomiques d’ailleurs pour utiliser du contenu. La licence du logiciel « Smart » coutait à l’époque le prix du tableau, soit près de 2500€. Cet achat était unique, jusqu’à un changement de stratégie très en vogue… la licence annuelle… allant de paire évidemment avec la fin du support de la version précédente. Depuis lors, notre tableau « Smartboard » est devenu très instable…. alors que se développait en parallèle l’augmentation des devices tactiles. Smart proposant dès lors une version iPad permettant de lire et manipuler les présentations de son logiciel propriétaire…. mais impliquant l’achat d’une app à 10€ par tablette.

Petit à petit le marché des TBI s’est orienté sur deux segments, les entreprises et l’enseignement… et rapidement les écoles du primaire au supérieur se sont équipées, comme nous pouvons le voir dans ce reportage à l’Athénée Lucie de Jardin de Seraing.

Chez nous, plus possible de mettre à jour le logiciel Smart sur les nouveaux ordinateur Apple et les machines sous Windows 8 et 10… j’ai donc trouvé au besoin un petit logiciel gratuit qui permet d’exploiter un Smartboard ou un écran interactif. Le logiciel est en allemand, mais il est efficace pour faire des annotations en direct sur votre écran, logiciel ou navigateur avec une tablette graphique ou éventuellement votre souris. >>> Pointofix.

 

Seraing, quand j’étais petit…

Seraing, quand j’étais petit…

Notre petite famille est arrivée en 1983 à Seraing, dans l’une des dernières maisons à vendre du quartier du Bois de l’Abbaye près du tout nouvel Hôpital venu s’implanter sur les hauteurs de la ville. Mes parents me racontaient qu’à l’époque, annoncer que l’on allait emménager à Seraing inquiétait un peu la famille ! Car Seraing, c’était La Mine et les Usines ! Il est vrai que mon arrière grand-père avait quitté le nord de l’Italie durant l’entre-deux-guerres pour venir travailler à Seraing, dans les mines de Charbon. Ma grand-mère allait d’ailleurs assez rapidement le rejoindre avec le reste de la famille et restera toute sa jeunesse du coté de la rue de Fort.

J’ai quelques vagues souvenirs d’avoir été visiter quelques maisons dans les campagnes, mais je n’ai découvert notre nouvelle maison que pour y passer notre première nuit dans mon lit, quand tout était déjà emménagé ! Moi, du haut de mes 6 ans, j’avais dit à mes parents : « J’aimerais bien une maison avec un balcon ! » Parce qu’en fait, lorsque j’allais chez Henri et José, le long des quais de la Meuse, j’étais impressionné par le balcon de l’appartement qui donnait sur la ville. Mes parents avaient donc pu faire mon bonheur, la nouvelle maison avait son balcon, certes interdit aux enfants et pas très utile, mais il était bien là !

Nous habitions avant cela dans une maison que mes parents louaient à Rotheux, pas très loin de la route du Condroz. Il parait que la cheminée tombait en ruine, qu’il y avait plein d’araignées dans le garage dans lequel mon papa ne rangeait jamais notre Polo orange, on n’utilisait pas la moitié des pièces qui se chauffaient difficilement, il fallait bien attention de plus s’ouvrir le doigt dans les vieux carreaux de la serre et ne pas boire l’eau toute verte dans les tonneaux du voisin. J’y avais vécu un peu moins de 3 ans. J’en garde surtout de bons souvenirs du très grand jardin dans lequel mon frère d’un an plus jeune et moi allions jouer à tondre la pelouse et à la bonne saison regarder les moissonneuses batteuses couper le blé. Nous allions à l’école à pied, jusqu’au centre du village, ce qui maintenant que je suis grand me permet de constater qu’il y avait tout de même de quoi faire une sacrée balade.

Les Gillons et les Martins
Les Copains de la Rue Edison

Avec mon regard de Papa, je comprends maintenant le choix de mes parents d’avoir choisi cet endroit. Au printemps de mes 7 ans, j’avais l’autorisation de pédaler sur le trottoir du 41 jusqu’au 57 de notre rue, et après une petite négociation, j’allais même pouvoir rouler jusqu’au 59 où habitaient Alain et Annick nos premiers amis du quartier !

C’est que d’autres enfants de notre âge, le quartier ou même juste la rue en était rempli : Pierre, Sylvain, Marie, Alain, Annick, Gregory, Geoffrey, Laurent, Nathalie, Laetitia, Barbarra, Emilie, Florence, Christophe, Jessica, Natacha, Xavier, Vivien, Astrid,… Sur même pas 100m. A l’époque ni l’Hopital ni le cabinet du docteur ne transformaient le quartier en extension de parking et nous avions même « Le Petit Bois » à quelques mètres pour aller construire des cabanes !

Le jardin était plus petit qu’à Rotheux, mais le quartier était à nous ! Le mot d’ordre : « On ne traverse pas la route ». Assez rapidement, j’allais me rendre compte que je pouvais aller très loin sans traverser la route, jusque derrière la Piscine Olympique. Les petites places en cul-de-sac devenaient propices aux courses de vélo, les trous d’obus dans les bois pour faire du ramping, les petits piétonniers en pente parfaite pour du Skate Board,… et les nouvelles maisons qui poussent terrain de guerre entre nous et les Insoumis !

Bien entendu, c’était une autre époque… Il est probable que l’on laisse moins maintenant ses enfants jouer dehors avec quelques consignes d’horaire et de trottoir… Mais il est certain que j’aurais eu une enfance riche et heureuse d’avoir vécu là-bas.

 

Henri, Lili puis Léon

Henri, Lili puis Léon

Je vous l’accorde, la photo n’est pas mega-terrible, elle provient de mon smartphone (*), mais elle permet quand même de se rendre compte de l’ambiance du concert de Lili et les Déménageurs en décembre dernier. En effet depuis novembre j’ai eu l’occasion d’emmener notre Charly de 4 ans et demi voir trois spectacles : Henri Dès au Forum de Liège, Lili et les déménageurs au Centre Culturel de Chênée et ce weekend Léon Accordéon au Centre Culturel de Seraing. Trois expériences bien agréables, car il faut bien l’avouer, Charly adore les spectacles, les concerts, les stars,… dès qu’il rentre à la maison, il attrape sa guitare, son harmonica et il se lance dans de nouveaux spectacles ! Mon petit phénomène !

Je vous avais présenté une série de CD de musique pour enfants qui avait la cote chez nous, l’année dernière et j’avais envie cette fois de vous parler des performances sur scène !

Léon l'accordéon - janvier 2014 - Centre culturel de Seraing
Léon l’accordéon – janvier 2014 – Centre culturel de Seraing

Il faut bien l’admettre, en haut du tableau, je placerais Lili et les déménageurs ! Il faut dire que papa et maman connaissent maintenant toutes les chansons par cœur, que les CDs tournent en boucle et que l’on danse, danse, danse dessus en permanence. Mais il n’y a pas que cela. Sur scène, Lili danse, danse, saute et virevolte, les musiciens sont drôles et leurs instruments tellement magiques.

A coté de cela, le bon vieil Henri Des assis sur sa chaise avec sa guitare, son batteur et son pianiste a un peu de mal à tenir la comparaison. Certes il a un sacré répertoire qui fera chanter 3 générations, mais musicalement c’est un peu plus mou, et de plus, j’accroche assez moyennement à ces nouvelles chansons.

Enfin, Léon l’Accordéon me laisse sur un avis partagé. Réalisé par Yves Barbieux qui a écrit une série de chanson pour Lili et les déménageurs, je n’avais été accroc à la présentation du nouvel album au printemps dernier, trouvant les musiques trop compliquées et les voix peu accrochantes, reste que j’avais envie d’entendre l’histoire. Sur scène, c’est bien différent ! J’ai bien aimé la prestation des artistes et je trouvais les chansons interprétées à trois voix vraiment chouettes ! L’histoire passait à mon sens un peu trop en arrière-plan ! Du coup, je reste un peu déçu car sur le CD, il s’agit toujours des musiques beaucoup moins entrainantes que ce que l’on pouvait entendre sur scène… Et sur scène, je trouve qu’avoir les vraies instruments de musiques que Léon découvre aurait tout de même été un vrai plus !

Joyeuses Fêtes à vous tous !

Joyeuses Fêtes à vous tous !

 

Famille, amis et vous lecteurs débarqués dans un de mes mondes, NOUS vous souhaitons de passer de joyeuses fêtes en cette fin d’année 2013 ! Comme vous pouvez le voir : ça pousse ! Non, pas mes cheveux, les enfants bien sur ! Un grand merci à vous tous d’être là fidèle au rendez-vous. Une année 2013 pleines de projets ! En témoigne ce tout nouveau décors de Noël mis en place pour notre studio photo made in Petite Snorkys Photography.  (Et merci à Emma pour la photo d’ailleurs !) Certains seront reportés à 2014, dont le prochain album Cyborg Jeff et divers sites web en chantier. 2013, fut également pour moi un nouvelle route professionnelle, de nouveaux défis, collègues et synergies…

Bref, 2013 fut un bon cru qui mettra plus que probablement la pression à 2014 pour tenir la comparaison !

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