Enfin les vacances de Toussaint sont arrivées. Un grand besoin de souffler, mais vu la météo, l’idée de ressortir la SEGA Mega Drive m’a plus que traverser l’esprit. Il y a 5 ans, elle avait plutôt eu un certain succès, surtout auprès d’Alice et Juliette. « On va pouvoir jouer à Paperboy ! » Oui, c’était bien sur l’occasion de ressortir Paperboy II, de faire découvrir les deux premiers Sonic The Hedgehog à Rose, ainsi que Le Roi Lion. C’était pour moi aussi la possibilité de (re)découvrir toutes une série de jeux ramenés au fils des brocantes de ces dernières années !
Tout d’abord, rebranché la console ne fut pas si aisé. Depuis lors, VOO ne diffuse plus sur le canal hertzien, ce qui a rendu plus difficile l’activation des chaines analogiques sur la télévision, et obtenir le signal de la télévision sur le canal C36. Avec la disparition de la prise antenne sur les prochaines télévisions, il faudra prochainement investir dans un boitier spécifique pour pouvoir brancher sa Mega Drive sur une télévision moderne.
Surprise également, ma Mega Drive II se comporte étrangement. Les musiques de plusieurs, dont les deux Sonic tournent au ralenti et sonnent faux. Les manettes répondent mal. Transistors vieillissants ? Mon modèle de secours a pu prendre le relais juste avant l’arrivée de Papy.
Rentré de vacances en Ardèche, je poursuis durant mes congés ma découverte de la ludothèque de la console portable Atari Lynx qui venait à l’époque tenter de se faire une place sur le tout récent secteur du jeu vidéo nomade.
Si la Lynx n’a pas réussi à convaincre, malgré un écran couleur assez réussi et lisible, c’est en autre par un manque flagrant de Hits qui lui aura mis du plomb dans l’aile. Si l’on y retrouve plusieurs portages de classiques de l’Arcade américain, ce sont souvent les exclusivités Atari et Epyx qui proposent des expériences intéressantes, puisque les deux sociétés ont collaboré à conception de cette console !
Il me restait quelques nouvelles cartouches à découvrir ajoutées ces derniers mois dans mon petit musée. Après Hard Drivin’ il y a quelques semaines déjà, je vous propose cette fois Blue Lightning, Turbo Sub et Checkered Flag.
C’est une boutade de vieux, Aladdin était-il meilleur sur la console Super Nintendo ou à la concurrence sur la SEGA Megadrive. En réalité, l’épisode « Nintendo » développé par Capcom est resté assez longtemps exclusif à la 16 bits de Nintendo avant un premier portage sur Game Boy Advance. En revanche, celui développé par Virgin a eu droit différentes adaptations sur Ordinateur mais également sur NES et sur Game Boy. Près de 7 ans plus tard, c’est encore cet épisode qui va être adapté sur la nouvelle portable en couleur de Nintendo et il faut bien reconnaitre que ce portage est particulièrement réussi, oh surprise !
S’il est probable que le portage s’inspire du code d’origine de la Game Boy Monochrome, on y retrouve d’ailleurs également les quelques ralentissements lorsqu’il y a un peu trop d’objets à l’écran, en revanche, visuellement, il ne s’agit pas d’une simple colorisation des sprites, c’est tout un travail d’orfèvre qui a été réalisé afin de retrouver l’ambiance de l’épisode originale de la 16 bits de SEGA. Wouw, c’est beau et il faut bien admettre que la jouabilité est au rendez-vous.
Le jeu est-il un peu plus facile ? Je me suis parfois demandé si l’on ne m’avait pas glissé quelques options de bonus et vie supplémentaires, mais je ne m’en plaindrais pas, histoire d’arriver jusqu’au niveau suivant !
Côté musique, ça colle… On s’étonnera évidemment de ne pas retrouver « Ce rêve bleu » en musique d’intro !? Conflit sur les droits d’auteur, c’est possible.
Si vous n’avez pas encore cette cartouche dans votre collection Game Boy Color, foncez !
Hotshot Racing, la course arcade sans les pièces de 20Fb
Découvert récemment grâce à la vidéo de Vega Mike, Hotshot Racing nous offre un retour aux sources des courses endiablées auxquels nous jouions sur bornes d’arcade de la fin du siècle dernier !
Car oui, visuellement, lorsque l’on se prépare à prendre le départ on se rappelle tout de suite au style SEGA, tout en polygone, appelé aujourd’hui dans le courant Indie : Low Poly. Mais ce sentiment particulièrement nostalgique, n’entache en rien le travail esthétique du jeu, les circuits ne manquent d’ailleurs pas de détails et sont par ailleurs bien plus nombreux que sur un Virtual Racing : )
Le Gameplay est nerveux, pure arcade et sans prise de tête, on accèlère, on drifte, on gagne du booste et on se bagarre. Voilà qui change enfin de Mario Kart ! S’il faut être très attentif au temps limité entre les checkpoints, et ce même pendant les courses, le plaisir de jeu s’impose rapidement et sans la frustration des bornes avaleurs de nos pièces de 20Fb, où seule l’élite pouvait prétendre à la « Next Racer ».
Hotshot Racing – Les courses sont particulièrement nerveuses
Sans avoir fait le tour complet des circuits, les 4 coupes offrent déjà 16 parcours et plusieurs personnages disposant chacun de 4 voitures aux performances différentes. Voilà qui rappelle là encore l’approche de l’époque, plutôt accélération, vitesse de pointe ou glissade.
Tous les anciens y retrouveront donc leurs racines et si visuellement pour moi, c’est Virtua Racing qui me vient en tête spontanément, je retrouve des aspects de SEGA Rally, Outrun 2006 et Screamer dans les circuits et le challenge de Shox d’EA Sports !
Enfin, là où trop de jeux de voitures modernes ont totalement oublié les parties funs de 2 ou 4 entre amis devant la même télévision, Hotshot Racing ne nous a ici pas oublié ! Voilà qui permet donc se mesurer avec toute la famille et nos meilleurs amis JoyCon en main !
Si le titre est dispo sur PC et PlayStation 4 également, c’est bien sur la Nintendo Switch que je l’ai choisi, disposant sur cette dernière de deux paires de tout petits JoyCons. C’est évidemment une approche différente du volant et pédalier de Vega Mike mais le plaisir est bien là, malgré la taille rikiki du contrôleur entre nos doigts. Je n’ai pour ma part pas senti une image manquant de piqué sur la Switch en jouant sur la TV, mais il faut admettre que le framerate souffre par moment déjà en 2 joueurs.
Actuellement en promo pour moins de 10€. J’ai fini par me laisser tenter par le bundle Aladdin/Roi Lion sorti de manière très stratégique l’année dernière en même temps que le remake des deux films de Disney.
Vendu à l’origine pour plus de 35€, et encore possible à trouver entre 20 et 30€ en version physique comme en dématérialisée, la raison me forçait à attendre. Après une petite soirée passé sur le jeu, force m’est de constaté que j’ai bien fait d’attendre. 10€ est presqu’encore trop cher !
J’aime les vieux pixels ! Je ne suis donc pas frustré ou déçu par le visuel et le gameplay de ce bundle bien évidemment, mais il faut bien admettre que même pour 10€, le contenu est bien trop léger. Lorsque les concurrents proposes 4 à 7 jeux rétro dans une compilation vendue à 20€, comme Disney ose-t-il ne proposer que 2 jeux pour plus de 35€ !?
La version Megadrive d’Aladdin
Oh, bien évidemment, on annonce plus que cela. Mais les faits sont là ! Le bundle propose tout simplement la version Megadrive d’Aladdin et le jeu Le Roi Lion tant dans sa version Super Nintendo que Megadrive. Pour chacun d’eux, vous pourrez comparer la version européenne et japonaise (toujours un peu plus nerveuse), voir la version démo ou une version aux bugs corrigés. Wouw, merci !
Quand on sait qu’Aladdin à l’époque se déclinait en une version Megadrive et Super Nintendo totalement différentes, l’absence de l’une des deux est bien dommage. Pourquoi ne pas avoir envisagé également la version Game Gear qui était particulièrement réussie ou même la version Game Boy ? Le Roi Lion se décline propose les version Nintendo et SEGA, mais qui hormis la bande son sont particulièrement similaire. Là aussi, les versions 8bits ou GameBoy auraient été intéressantes à ajouter… Mais non !
On pourrait comprendre que les raisons à cela se glisse dans les gestions des droits d’auteurs. En effet les versions présentes dans la compilation sont toutes propriétés de Virgin Games, alors que par exemple la version Super Nintendo d’Aladdin était réalisée par Capcom… Quoi qu’il en soit, on peu resté déçu.
L’un des avantages de ces ré-éditions réside dans la possibilité de sauvegarder sa partie quand on veut ou de pouvoir retourner en arrière. Récemment, le store Nintendo s’est étoffé d’un catalogue rétro gaming qui permet de profiter de bons nombres de jeux de la NES ou SNES profitant de ces options. Ici, à nouveau, on nous offre le service minimum. L’interface est à peine intuitive. On ne peut réaliser qu’une sauvegarde par jeu, le retour en arrière est simpliste, et même les options permettant d’apporter un rendu vieille télévision aux pixels sur votre écran HD manque d’originalité.
C’est dommage, vraiment dommage. Un coup marketing loupé qui donne ce sentiment de vouloir plumer le passionné. Pourquoi diable dans ce cas ne pas se suffire d’une ROM téléchargée, on se le demanderait presque. D’autant que l’on trouve même les cartouches de ces jeux pour moins de 10€ en cherchant un peu…
Si l’on laisse tout cela de coté,… On pourra (re)découvrir deux grands classiques qui auront marqués une génération de jeune joueur. Aux cotés des Mario et Sonic, les héros de Disney ont eu droit durant les années 90 de magnifiques hommages vidéoludique. C’est au fond bien dommage de ne pas avoir imaginer une super compilation qui aurait pu rassembler Aladdin, Picsou, Mickey, Le Roi Lion, La Belle et la Bête, Donald et tous les autres…