Saint Nicolas est déjà passé à l’école ce weekend, et nous avons testé le nouveau jeu reçu plutôt sympa, « La revanche du Chaperon Rouge » chez Nathan.
C’est un concept de « bataille« , mais où l’enfant doit analyser les forces de son Chaperon (qui a des points de « Dents, Museau et Yeux ») comme dans un jeu de stratégie.
Bref celui qui a le plus de compétences pour attaquer le loup et remporter le trophée raffle la mise… sauf s’il y a égalité. Dans ce cas pendant que les chaperons se chamaillent, c’est le plus petit qui s’empare du loup
Charly a maintenant 6 ans et demi, et dans la liste de Saint Nicolas est apparu un ordinateur ! Pour l’instant, il joue de temps en temps avec un vieux clavier et invente que c’est un ordinateur d’internet… et c’est très chouette ! Il lui arrive de temps à autre de faire quelques activités sur l’iPad ou mon Smartphone, de jouer à Kirby sur la WiiU ou à des petits jeux simples sur la DS/3DS ou encore tout simplement utiliser l’ordinateur de Maman pour aller regarder des vidéos de Lindsey Stirling sur Youtube, mais dans l’ensemble ces moments sont assez rares (1x par mois par activité) et je crois que ce n’est pas une mauvaise chose. J’aime qu’il reste imaginatif et joue avec des jouets d’enfants, dessine, invente.
On bricole un ordinateur pour aller sur Internet (2014)
Il m’est arrivé plusieurs fois de m’inquiéter, pourquoi n’aime-t-il pas plus que cela les jeux vidéo, mais j’ai compris encore récemment que c’est le fait de jouer avec une manette qui le rebute. Là où les jeux tactiles lui plaisent beaucoup plus. Différence de génération ? Ceci dit, indépendamment des activités purement ludiques, je trouve qu’il y a beaucoup de choses à caractère pédagogique qui peuvent trouver leur place sur un ordinateur ou une tablette et je me suis donc penché sur le sujet… Puisqu’un ordinateur s’est donc glissé dans la liste à Saint Nicolas !
Premier verdict en écumant les catalogues de jouets 2015 :
Les ordinateurs n’ont plus la cote, là où l’on est noyé d’offres de tablettes en tout genre !
Et voilà, Saint Nicolas est sorti de sa maison en pain d’épice pour rendre visite aux enfants sages… Après avoir déposé quelques pommes de terre dans les pantoufles, histoire de les remettre dans le droit chemin. A-t-il bien suivi scrupuleusement la lettre reçue. C’est que Charly s’inquiète vraiment de savoir s’il va recevoir l’établis qu’il avait demandé….
Papa photographe, j’ai beaucoup de plaisir à donner un coup de main à Saint Nicolas pour mettre en scène tout cela, et réaliser des photos souvenirs des enfants dans le monde de jeu. Cette année, le grand patron des écoliers avaient choisi : La Ferme du Sarti et le Ranch d’Eva et Janny version Playmobil, un théâtre de marionnette, un télescope, des puzzles, un petit lit pour les poupées, un petit poney qui parle, un micro de star, une petite voiture de police LEGO, un service à thé en bois, des petites fées clochettes, de la plasticine, un Tiptoi sur le corps humain,… et l’établi arrivera lui aussi bientôt, encore un peu de patiente ! Aidé de ces 15.000 nouveaux robots dans son entrepôt, Saint Nicolas n’en est pas encore passé à l’aide de drones pour les livraisons.
Levé dès 5h30 du matin, Charly avait tout même été faire un petit tour pour voir ce qu’il avait reçu, avant de retourner attendre l’autorisation de sortir dans sa chambre. Bien évidemment, papa ne pouvait pas savoir que Saint Nicolas avait placé le télescope au milieu du salon et non devant la fenêtre hmmm…
Prêt à remonter le temps, à l’époque de Récré A2 et aux débuts de Dorothée à la télévision… Nous sommes alors au milieu des années ’80 et non, je n’étais pas encore fan de Super Mario que je ne découvrirais que bien plus tard. La Télé à la maison, c’était à petite dose, 1 heure le mercredi… Après Heidi, Vicky le Vicking ou Tom Sawyer, j’ai alors découvert Les Mystérieuses Cités d’Or…
Quelle magie ! Un super grand condor mécanique fonctionnant grâce à l’énergie solaire, 3 jeunes enfants – Esteban , Zia et Tao – traversant de palpitantes aventures à l’époque des conquistadors, rencontrant Mayas, Aztèques, Incas, Olmèques… et les vestiges du peuple de Mu, une civilisation très avancée alors disparue… Il n’en fallait pas plus pour continuer ensuite l’aventure dans les bois, le soir au lieu d’aller au lit, ou reconstruire les salles et passages secrets jusqu’au masque de Jade en LEGO…
À l’image des reportages de fin de séquences, j’ai d’ailleurs commencé à m’intéresser à tout ce qui touchait à l’Amérique Précolombienne, choisissant ce thème pour mes élocutions à l’école, mes choix de cadeaux de Noël, les musées à visiter… Ah ça oui, mon frère et moi, nous en étions tellement fous de ces Cités d’Or ! Il faut dire que de nombreux éléments avaient su faire sortir du lot cet anime mêlant les meilleurs studios japonnais au talent de narration européen. À l’époque présenté comme du Made in France, cet atout lui avait permis de facilement se faire accepter dans les foyers réfractaires à l’invasion de dessins animés japonais. Inspiré du roman The Kings fifth de Scott O’Dell, le projet de raconter l’histoire d’Esteban, le fils du soleil, a pris son temps avant de mélanger l’histoire des conquistadors en quête de cités d’or avec une série d’éléments plus science-fiction. Un point soutenu par l’équipe française coachée par Bernard Deyriès et Jean Chapolin qui venaient alors de terminer avec succès la série Ulysse 31.
Aaah ces Cités d’Or, avec ce générique absolument inoubliable, comme chacun de ces épisodes, hormis bien sur celui que je n’ai jamais vu… par cause d’orage la première année et de Grand Prix de Formule Un l’année d’après (Raaah foutues F1). Alors vous étonnerais-je si je vous disais que pendant toutes ces années, j’ai rêvé qu’une bande de fous n’inventent un jeu vidéo d’aventure fidèle à la série pour la revivre de manière plus interactive ! Oui, les années passant, Les Cités d’Or sont restées pour moi le symbole le plus important de mon enfance, je n’ai cessé d’espéré leur retour d’une manière ou d’une autre… Puis ce jour arriva !
Durant l’année 2011, quelques bruits commencent à apparaitre sur la toile concernant une suite aux Cités D’or, près de 20 ans plus tard. S’ensuivront au milieu de l’année 2012 un petit teaser et oh comble de bonheur, grâce au soutien de la RTBF dans le projet, la diffusion du premier épisode de la nouvelle saison sur La Trois le 17 novembre 2012, en primeur mondiale ! En grand fan, je suis conquis. Bien entendu, le style a évolué, car le monde du dessin animé a évolué et qu’il faut que le produit colle aux attentes des enfants de maintenant. Mais les personnages restent fidèles, l’histoire continue à mélanger fait historique et science-fiction, le tout accompagné d’un petit sujet en fin d’épisode ; même le générique, certes un poil modernisé, est de la partie. Bref, pour moi qui suis devenu entre-temps papa, tous les ingrédients sont là pour vivre à nouveau les folles aventures des Cités d’Or !
Et oui, merci Saint Nicolas d’avoir encore une fois gâté cette bande de petits loulous ! Quelle organisation pour arriver à tout goupiller sur un weekend, palier aux retards de livraison Amazon, aux décisions de dernière minute, tout en gardant la surprise maximale ! Les miss (2 ans) étaient toutes contentes des surprise de « Colas »… Charly s’est montré plus mitigé. Entre ce petite air de « je suis content, mais je garde mes émotions en faisant le timide » et « c’est pas vraiment ce que j’avais envie »… Au final, les sourires sont quand même là sur les photos !
Playmobil – le bateau pirate 2013Playmobil – la cabane dans les arbres
Clairement, le petit monde de pirates a un vrai succès, même s’il occupe toute la table à manger ! Et papa s’amuse tous les soirs à le reconstruire et mettre en scène de nouvelles histoires de pirates (héhé, merci Saint Nicolas !). Je m’étais creuser longtemps la tête sur un jeu avec des cordes et des ficelles, ce dont Charly raffole ! Et l’on peut dire qu’il est servi !
Invité de dernière minute, un petit Furby bleu. Il faut bien admettre que les nouveaux modèles sont assez bien réussi. On peut même interagir avec eux depuis son smartphone ou sa tablette… et le nourrir de hamburger. Évidemment, cela reste un petit robot fragile et il faudra surveiller les séances de jeux pour ne pas qu’il tombe de trop !
Fisher Price – tourne disque vintage
Je reste par contre un peu déçu des ré-éditions « vintage » de Fisher Price. Alice et Juliette ont notamment reçu la ré-édition du tourne-disque, jouet incontournable à la fin des années 70. Si bien sur, le concept même d’un tourne disque parle peu à un enfant moderne, pouvoir changer de musique une grosse « boite à musique » me plaisait beaucoup. Malheureusement, comme pour la nouvelle caisse enregistreuse, ce jouet Fisher Price est construit dans un plastique bien moins noble qu’à l’époque. Et comble, nécessite des piles ! En effet, les musiques ne sont plus réellement stockée sur les disques de manière physique (avec des petites encoches), mais plus que probablement dans des puces électronique, puis rejouée et amplifiée par un haut parleur et non une vraie boite à musique ! Pour un produit élu jouet de l’année par Le Ligueur, c’est décevant !
Quoi qu’il en soit, même si papa est déçu de la fabrication, autant la caisse enregistreuse que le tourne disque sont très appréciés par les enfants !
Et dire que maintenant, il faut déjà faire le sapin de Noël et organiser les fêtes de fin d’année ;)