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On regrettera plus tard – Agnès Ledig

On regrettera plus tard – Agnès Ledig

Les vacances d’automne sont là. Le vent souffle, la pluie bat sur les vitres, un contexte parfait pour replonger dans ma bulle lecture. Mais… pour lire quoi ? Ce roman entamé au printemps ? Celui qui traîne encore dans mon sac depuis septembre ? Ou bien ce petit format de poche qui attend patiemment son tour depuis l’été ?

Et puis finalement, ce que j’aime dorénavant avec la lecture, c’est que tout peu se bousculer au grès de mes envies. Plus besoin de plan, ni d’ordre précis : un roman peut se glisser entre deux autres sans prévenir.

Il y a quelques semaines, entre deux discussions,  j’avais été intrigué par le résumé de On regrettera plus tard d’Agnès Ledig.

Une institutrice du nom de Valentine, vivant dans un hameau du massif vosgien, voit sa vie bouleversée un soir d’orage par l’arrivée d’Éric et de sa fille Anna-Nina, brûlante de fièvre. Ce père cabossé par la vie, cette petite fille sur la route depuis des années, et cette femme bien ancrée dans son quotidien

Avec tendresse et franchise, Valentine va offrir à cet homme et à son enfant bien plus qu’un simple abri. Ce sera une rencontre qui chamboule tout, remet en question les certitudes et rouvre les portes qu’on croyait fermées.
Un roman où le désir, la bienveillance et la foi en la vie se font plus forts que les blessures et les regrets.

Voilà qui n’en dit pas trop, mais qui me donne envie , comme la promesse d’un roman sensible et humain.

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Nos vies sous le même ciel

Nos vies sous le même ciel

C’était l’été, et j’étais encore plongé dans cette douce bulle étrange qui me donnait envie de dévorer romans sur romans, avec cette touche de “romantisme moderne” que je commence à peine à définir. Difficile d’étiqueter le genre tant je me sens novice en la matière. Après avoir fait le tour des gentilles recommandations d’avant les vacances, je me suis aventuré “seul” dans les rayons de la librairie, à l’affût de ce livre qui me murmurerait : « Hé, je vais rentrer avec toi, et nous allons passer quelques semaines ensemble. »

Une petite sortie au thermes de Spa, le bon moment pour entamer Sous un même ciel de Jojo Moyes
Une petite sortie au thermes de Spa, le bon moment pour entamer Sous un même ciel de Jojo Moyes

Ce n’est pas vraiment la couverture de Nos vies sous un même ciel qui m’a arrêté, mais ce bandeau rouge annonçant le dernier roman de Jojo Moyes, connue pour Avant toi… Livre que je n’ai pas lu, autrice que je ne connais pas, mais dont j’avais apprécié l’adaptation ciné. Quant au résumé, il n’en disait pas trop, mais juste assez pour me souffler que j’étais pile dans ce que j’avais envie de lire.

Lila Kennedy, autrice reconnue pour avoir écrit sur les secrets d’un mariage qui dure, voit sa vie exploser lorsqu’elle découvre que son mari mène une double vie. À 42 ans, déjà éreintée par cette rupture, elle tente de jongler tant bien que mal entre ses deux filles qu’elle n’arrive plus à suivre, une vieille maison en travaux permanents qui menace de s’écrouler, et un beau-père un peu obsédé par ses plats de lentilles qui s’installe presque sans prévenir. Cerise sur le chaos : son père, disparu depuis trente-cinq ans pour tenter sa chance à Hollywood, refait soudain surface. Sa carrière part à vau-l’eau, sa vie amoureuse est un terrain miné, et pourtant, il va bien falloir affronter cette tempête et essayer d’y trouver un sens.

Ce n’est qu’au milieu du mois d’août que j’ai ouvert le roman, en parallèle de celui de Dark Romance — Captive — entamé quelques semaines plus tôt. Puis septembre est arrivé, avec ses folles semaines de rentrée, bousculant ma bulle lecture. Il m’aura fallu retrouver un rythme, caser quelques pages entre deux trajets et les entraînements de basket des filles. Et force m’a été de constater que lire deux romans en même temps devenait, alors compliqué.

Pourtant, j’ai très vite été happé par la plume fluide et libérée de Jojo Moyes, ponctuée de petites pointes d’humour british qui tombent juste. En quelques chapitres, j’étais embarqué dans l’univers de Lila, maman solo débordée mais que je ne peux m’empêcher de respecter. Évidemment, quelques moments croustillants viennent pimenter le tout. Quand on a écrit un livre sur « comment garder son couple » et qu’on se retrouve à gérer un divorce, ça ne manque pas de sel… et de poivre non plus !

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Explorons la Dark Romance ?

Explorons la Dark Romance ?

Mes romans version papier presque terminé, je m’étais début août lancé dans une autre lecture parallèle au format numérique. Avec Captive de Sarah Rivens, mon 7ᵉ livre de cet été, j’avais envie d’élargir encore un peu plus mon horizon littéraire.

Après la romance, les récits familiaux et les émotions plus légères, je cherchais quelque chose de plus fort, d’intense, et piqué de curiosité que je me suis lancé dans un premier roman du rayon Dark Romance, sans trop vraiment savoir à quoi attendre. Dès les premières pages, j’ai compris que ce ne serait pas une lecture anodin. Me demandant même « Dans quoi me suis-je laissé embarquer là ! »

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Marathon lecture : La rue qui nous sépare

Marathon lecture : La rue qui nous sépare

Sixième roman de cet été, et je commence à me sentir un peu dans un marathon improvisé.

Cette fois, ma liste de recommandation épuisée, je n’ai pas pour autant craqué dans une librairie : c’est dans notre propre bibliothèque que je suis allé fouiller. Je suis tombé sur La rue qui nous sépare, un roman que j’avais acheté quelques années plus tôt pour Madame, à une époque où elle n’avait pas encore sa liseuse.

Je me revois encore traîner dans les rayons, prendre plaisir à choisir des livres pour elle, un peu au hasard, juste parce que la couverture ou le résumé me soufflait : « Tiens, ça pourrait lui plaire. »

Le résumé justement, relu sur le quatrième de couverture, m’avait d’abord fait sourire à l’époque : « Noémia est étudiante, Tristan est sans-abri… » Et je me rappelle m’être dit, avec une pointe d’ironie : « Après les amours impossibles avec des vampires, des zombies ou des bad boys torturés en nuance de gris, pourquoi pas avec un SDF ? »

C’est vrai que c’est sensible, presque tabou comme sujet pour une romance. Et finalement, c’est ce qui m’a donné envie, moi aussi de me lancer.

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Les heures fragiles

Les heures fragiles

Avec déjà trois romans engloutis en ce début d’été, je n’avais pas envie de sortir de cette bulle. J’avais trouvé un rythme, une ouverture nouvelle à des lectures plus fluides, plus modernes. Parmi les quelques titres qu’on m’avait soufflés, « Les heures fragiles » avait retenu mon attention. Le résumé m’était sorti de la tête, mais je savais qu’il y était question d’une mère et de sa fille ado, d’une première rupture,… Thèmes qui, au moment de l’achat, m’avaient fait penser à un roman que Madame aurait pu aimer… même si, pour l’instant, elle avait mis ses lectures de côté.

C’est finalement moi qui ai ouvert le livre en premier, découvrant ainsi mon premier Virginie Grimaldi. Et très vite, j’ai compris pourquoi on m’en avait parlé : une écriture incroyablement fluide, qui alterne les chapitres entre Diane, la mère et Lou, sa fille. Mais j’ai aussi compris tout aussi vite que le sujet ne serait pas aussi “léger” que je l’avais imaginé. Lou a seize ans, et derrière son sourire d’ado, Diane découvre des indices inquiétants dans son téléphone. Quelques chapitres plus loin, Lou est placée dans un centre spécialisé.

Je ne m’attendais pas à ça. Un roman qui parle d’idées noires, de mal-être adolescent, de suicide… j’avoue que je n’étais pas préparé. Moi qui ai tendance à rester dans mes lectures où tout va bien — si ce n’est la fin du monde, je me suis retrouvé à devoir accepter ce virage. Mais finalement, j’ai lâché prise. Je me suis laissé toucher, sincèrement, par ce que traversent Diane et Lou. L’angoisse d’une mère qui se sent impuissante. Le vertige d’une adolescente qui ne trouve plus sa place dans le monde. C’est fort, ça sonne vrai.

Et puis, il y a ce fil du passé, qui se glisse doucement et qui donne une autre profondeur à l’histoire et qui amène à cette fin que je n’avais pas vue venir. Peut-être ce genre de petit détail qui fait la renommée de l’auteure française.

En refermant le livre, j’avais l’envie de poursuivre, de me replonger, dès le lendemain, dans un nouveau roman.