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Tag: PlayStation 3

Playing 2022, une PlayStation 5 et beaucoup de rétro gaming

Playing 2022, une PlayStation 5 et beaucoup de rétro gaming

Après de longues recherches, je démarrais l’année 2022 prêt à me lancer dans la nouvelle génération vidéoludique, heureux propriétaires de la nouvelle PlayStation 5 de Sony. C’est donc sans surprise que mon petit TOP/FLOP de cette année mette en avant 2 titres liés à cette dernière. En effet, depuis la sortie de Horizon Zero : Forbidden West en février dernier, peu d’autres jeux n’auront réussi à occuper notre intérêt. En prenant donc un peu de recul, il me faut donc bien reconnaitre que mon année 2022 n’aura qu’assez peu explorer cette nouvelle génération, pas même dans le vivier des jeux Indépendant.

L’abonnement Playstation vendu avec la PS5 m’aura laissé prendre en main quelques jeux loin de mon scope d’intérêt, et j’ai finalement plutôt utilisé mes petits moments de détente à (re)découvrir quelques anciens jeux sur mes anciennes consoles ou via l’abonnement Nintendo. Bref, j’en suis bien conscient, je m’éloigne de plus en plus du « panel » !

Les TOPs

horizon forbidden west

Horizon : Forbidden West (PS5)

Loin du panel « des joueurs », et pourtant, nous étions là, fin prêt, précommande validée pour l’arrivée de Horizon : Forbidden West en février dernier, à mes yeux le premier must-have pour découvrir la nouvelle génération de jeu sur notre nouvelle PlayStation 5. Voilà déjà cinq année que la nouvelle série vidéoludique Horizon Zéro est arrivée en exclusivité sur la console de Sony, et les première aventures d’Aloy allaient se montrer comme une sacrée claque. Après de nombreuses années à suivre grosso modo toujours les mêmes séries de jeu vidéo, Horizon Zéro me proposait ma première expérience prenante dans un vaste monde ouvert. Certes, nous avions déjà essayé Skyrim, mais l’univers, trop Tolkien, n’était pas à notre goût.

Si je dis « nous », c’est qu’Horizon Zéro fait partie de ces aventures vidéoludiques que je partage avec madame, qui le plus souvent à la manette en main. Traverser les territoires, s’émerveiller des lieux, se lancer dans d’équipes combats dynamiques contre d’étranges machines et petit à petit en découvrir de l’univers dans lequel nous évoluons. En effet, Horizon Zéro, premier du nom, proposait une trame narrative particulièrement bien travaillée qui permet de comprendre petit à petit la décadence de notre monde jusqu’à son auto-extinction… ou presque.

Le mode "photographe" dans Forbidden West ;)
Le mode « photographe » dans Forbidden West ;)

Ce second volet implique donc idéalement d’avoir terminé la première aventure, car certains personnages emblématiques et surtout l’explication de la transition de notre monde suite à l’opération Aube Zéro et ses ratés sont évidemment la base de la poursuite des aventures d’Aloy qui s’aventurera cette fois dans les terres de l’Ouest prohibé.

Les mécaniques de jeu ne changent pas. Des missions à remplir, des combats à remporter, des énigmes à résoudre, des creusets à explorer permettant d’améliorer ses compétences, ses armes, ses tenues. On ne change pas une recette qui gagne ! On y ajoute une nouvelle intrique tout aussi intéressante et des environnements encore plus somptueux, relevés par la vitesse d’affichage et surtout d’accès disque de la PlayStation 5. Horizon : Forbidden West se montre incontestablement mon coup de cœur pour cette année, même si l’on pourrait lui reprocher de ne pas tant se démarquer du premier opus, ce qui m’aura parfois un peu décroché de l’aventure.

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Récupérer les jeux PSOne achetés depuis la PlayStation 3, sur sa PlayStation 5

Récupérer les jeux PSOne achetés depuis la PlayStation 3, sur sa PlayStation 5

N’y allons pas par 4 chemins. En juillet dernier, Sony a modifié ses abonnements PlayStation en 3 déclinaisons. La plus couteuse, la Premium + permettant entre autre de joueur à une série de jeux rétro issus du catalogue PsOne, PS2 ou PS Vita. Sur le moment, j’étais plus en colère face à Sony qui propose un service Retro à prix très, très fort ! D’autant que j’étais déjà passé à la caisse pour acheter quelques versions « numériques » de certains classiques il y a 10 ans, sur ma PS3 !

Et Sony, m’a laissé faire mon râleur… Alors qu’en fait !?

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Pour mieux comprendre le jeu vidéo indépendant

Pour mieux comprendre le jeu vidéo indépendant


Je prends le temps de me poser dans un premier temps sur la première partie du sujet vendredi dernier se focalisantt sur les métiers du jeu vidéo et tout particulièrement le jeu vidéo indépendant dit “Indie”. Après la lecture de l’article de recherche “Le bonheur est dans l’Indé” coécrit par Vinciane ZABBAN qui animait la thématique.

Je vous livre dans un premier temps ce que j’ai appris de cette lecture.

Le bonheur est dans l’indé ? Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs

L’article croise une série de destin, anonymisé, d’acteurs français qui entrent dans ce courant de développeur indépendant. Un courant qui tranche aujourd’hui avec l’image du geek programmant tout seul des jeux vidéo dans son garage, comme on le présentait au début des années 80.

Le bonheur est dans l’indé ? Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs
Le bonheur est dans l’indé ?
Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo
Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs

Le créateur de jeux vidéo indépendants n’est donc pas un hobbyste ou un amateur, il s’agit bien d’un acteur professionnel. Néanmoins, comme nous le présente l’article, le terme jeu vidéo indépendant cible tant la production du jeu que sa distribution, hors du circuit des gros éditeurs. Mais c’est aussi un genre vidéoludique et dès lors un segment de marché. Enfin, on peut également aujourd’hui cible qu’il y a un manière de se revendiquer “Indie Game” avec une approche visuelle spécifique, une volonté d’être expérimental ou artistique.

Les acteurs français rencontrés dans le cadre du projet “TETRIS” dont découle l’article revendiquent cette appellation comme un positionnement alternatif de modalité de production. Ils vont créer leur “studio” à domicile, l’envie de faire leur propre projet, voir d’en concevoir l’ensemble des éléments plutôt que de manière morcelée comme c’est le cas de nos jours dans les gros studio de développement de jeux vidéo.

Ce nouveau statut est facilité d’une part par les nouveaux canaux de distribution propres aux jeux dématérialisés mais également grâce à l’accessibilité d’outils tels que Unity et des communautés d’utilisateurs.

Cette thématique sera remise sur la table dans la seconde partie de la journée, mais l’intérêt ensuite d’un bon éditeur sera d’apporter de la visibilité au produit finale car si la production est “locale” dans un petit studio, le produit lui est très souvent à destination mondiale, le plus souvent en anglais privilégiant parfois le chinois comme seconde langue plutôt que le français !

L’analyse de cette “nouvelle manière de faire des jeux” en s’émancipant des gros studios dans un nouveau courant, m’interpelle. 

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The Last of Us 2, le jeu de l’été

The Last of Us 2, le jeu de l’été

Confinés, déconfinés, masqués… et au fond dans ma bulle. L’été 2020 n’a eu que bien peu de chose pour nous laisser nous évader de nos semaines de travail et de nos journées de parents ! Resto, ciné ou même shopping semble être des activités d’un autre temps, dès lors, je suis plutôt content d’avoir finalement craqué assez vite sur l’achat du dernier « gros titre » sorti sur la PlayStation 4 en juin dernier : The Last of Us – Part 2.

Ce n’était pourtant pas partie gagnée. Si je ne m’inquiète pas que le dernier jeu de Naughty Dog n’explose les ventes, pour ma part, bon nombre d’éléments n’en faisaient pas un achat vital. L’année 2020 avait vu pointer quelques grosses pointures en même temps. Resident Evil 3, The Last of Us – Part 2, Xenoblade Chronicle ou encore Final Fantasy VII Remake. C’est sur ce dernier que notre choix s’était porté en fin mars et c’est en général le genre de titre qui nous occupe pendant de très longs mois, années parfois même. Mais le confinement aidant, nous avons bouclé madame et moi la première partie de l’aventure avant même l’arrivée du déconfinement. J’imaginais alors embrayer sur le remaster HD de Xenoblade Chronicle sur la Nintendo Switch, un titre que je suis depuis sa sortie sur la Wii mais Amazon avait annulé ma commande.

Bref, un soir de juin, entre deux épisodes de Fear the Walking Dead, j’ai fini donc par commandé le second épisode de Last of Us… et aujourd’hui que les vacances se terminent, je suis particulièrement content de l’avoir fait !

Une balade à cheval dans un Seattle dévasté - The Last of US 2
Une balade à cheval dans un Seattle dévasté – The Last of us 2

Alors que ces dernières sont maintenant dernières nous, je garde en mémoire de très bons moments des soirées passées à jouer à ce nouvel épisode de The Last of Us sur ma PlayStation 4. Les débuts de notre relation étaient pourtant délicats. Sans avoir pu voir la fin du première épisode sorti il y a 7 ans sur la PlayStation 3, je craignais grandement d’être un peu perdu dans la trame de l’histoire principale et tout spécialement sur la conclusion de ce premier épisode. Ellie et Joël, les personnages principaux avaient-ils réussi à rejoindre les Lucioles pour tenter de sauver « le monde » du terrible virus ?

Cette suite se poursuivant sept années plus tard, dans un monde toujours post-apocalyptique, plus que probablement pas, mais pour entrer un peu plus dans tous ces détails, il me faudra faire quelques « spoilers » dans l’histoire. Cet article a pour but de vous parler de comment ce jeu s’est intégré dans la liste des jeux qui m’auront marqué. Si vous souhaitez vous laisser quelques surprises, revenez me lire d’ici quelques semaines ;)

The Last of Us PART II, loin de la ville
The Last of Us PART II, loin de la ville
4 millions de copies vendues en 3 jours seulement ! Un record décroché par The Last of Us : Part 2 - BeGames
4 millions de copies vendues en 3 jours seulement ! Un record décroché par The Last of Us : Part 2 – BeGames

Une sortie du tonnerre et des chiffres incroyables nous annonce Be-Games. Mwouaip… je l’avais commencé depuis seulement deux jours que je me disais… C’est très beau, mais je ne suis pas vraiment emballé par ma première heure de jeux. Trop de personnages … 3 différents en peu de temps dont un qui sort d’on ne sait où… On se croirait dans le casting d’une série teenage mature de Netflix en s’assurant qu’ils soient bien « représentatifs », peu d’émotion dans le jeu tant de l’animation des acteurs que de leurs dialogues… Alors oui, techniquement, wouaw,… Ma PS4 pasPro a d’ailleurs soufflé pendant tout ce premier début d’aventure… ce qu’elle n’avait jamais fait jusqu’ici…. mais pour moi, ça manque cruellement d’un truc pour l’instant…

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Final Fantasy VII, bienvenue à Midgar !

Final Fantasy VII, bienvenue à Midgar !

Confinés, depuis deux mois. Voici en fin de quoi nous évader une fois le soir venu : Final Fantasy VII : Remake !

Voilà de quoi occuper les soirées déprimantes de (dé)confinement
Voilà de quoi occuper les soirées déprimantes de (dé)confinement

Un petit peu d’histoire tout d’abord. Madame et moi avons découvert la série des Final Fantasy en septembre 2000 avec l’épisode VIII, second volet de la saga à sortir sur la console PlayStation un an plus tôt. A l’origine donc, Final Fantasy VII est le premier épisode de ce grand classique des jeux RPGs japonais de Squaresoft, sorti en exclusivité sur la console de Sony en 1997. Après une série d’épisodes conçus sur les consoles de Nintendo, cette nouvelle aventure troquait pour la toute première fois sa vue du dessus de la génération 16bits pour proposer des personnages animés en 3D vectorielle intégrés dans des décors fixes et des arènes de combat en 3D.

Pour une grande partie des amateurs de la série Final Fantasy, ce 7° opus était considéré comme le meilleur avec son univers Cyberpunk à la Blade Runner, ses mélodies envoutantes et près de 60 minutes de cinématiques le tout sur 3CDs !

Néanmoins, la découverte de cet épisode ne s’est jamais présentée. Finissant tout juste l’épisode VIII, arrivait l’épisode IX dans un univers Fantasy bien différent, puis l’arrivée de la PlayStation II avec Final Fantasy X, X-2 et plus tard XII. Le décevant épisode XIII sur la PlayStation 3 et un retour plutôt réussi avec Final Fantasy XV sur la PlayStation 4 il y a deux ans,… C’est donc avec un interêt marqué que j’attendais l’arrivée de ce Final Fantasy VII : Remake !

 

D’autant qu’il ne s’agit pas ici d’un simple portage en HD comme Square Enix nous l’a proposé ces dernières années pour les épisodes sortis initialement sur la PlayStation 2.

Non, une version entièrement remaniée avec les performances du moment, on en parle depuis 2005, alors qu’un film d’animation autour de l’univers de Final Fantasy VII :  Advent Children venait de sortir, un projet qui reposerait sur les performances de la nouvelle PlayStation 3. Le projet resta silencieux jusqu’en 2015, alors que l’on nous présentait le prochain Final Fantasy XV sur la PlayStation 4, l’info d’un portage sous un format épisodique de Final Fantasy VII était à nouveau évoqué.

La démo téléchargée fin février, un démo particulièrement bien fournie, ne laissait aucun doute quant à la qualité de ce Remake. Il allait donc falloir attendre jusqu’au début avril, pour la sortie du jeu, livré par Amazon quelques heures avant de passer eux aussi en lockdown… Et pourtant, ce n’est que depuis quelques jours que nous nous avons mis les pieds à Midgar !

 

Il ne faut guère y jouer longtemps pour être happé par cette nouvelle aventure. Tout d’abord, l’univers que je qualifierais de Néo-Tokyo plus que de Cyberpunk, peut-être un peu sombre au début, est vraiment réussi. Egalement parce qu’en quelques minutes, on se sent pris dans l’histoire de Cloud, un ancien soldat de la Shinra venu prêter main forte à une bande d’éco-terroristes dont la mission est de faire exploser l’un des réacteurs Mako de la mégalopole de Midgar.

Pourquoi êtes-vous là, quelles sont les motivations de tout ce petit monde, pourquoi tant d’animosité autour de la Shinra et son contrôle de la Mako. Ce sont évidemment les questions que l’on se pose, mais de manière parfaitement maitrisée tous ces éléments vont trouver des réponses au fil de l’aventure sans que cela ne perdre le joueur. C’est un aspect important, car il faut bien admettre que par moment les équipes en charge des scénarios de la série Final Fantasy avaient cette mauvaise manie de concevoir des univers politiques tellement tordus que l’on avait bien du mal à comprendre l’histoire !

Pour le coup, Cloud et son sale caractère énigmatique se retrouve entouré de différents autres personnages particulièrement charismatiques. De Barrett qui fera évidemment à penser à Mister T à Biggs et son air d’Obélix et bien évidemment les trois jeunes demoiselles, Tifa, Aerith et Jessie qui gravitent autour de notre héros. On prend plaisir à découvrir les liens entre tous. Bref, sans pouvoir comparer avec l’épisode originale, je ne peux que confirmer que Square Enix se reposer avec ce Remake sur un univers et une histoire qui vous scotcher dans votre canapé, manette à la main !

 

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