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Tag: Pacman

PypeBros, codite chronique

PypeBros, codite chronique

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon P’tit frère ! C’est sa journée, et comme on est tous confiné, je lui dédie ce petit sujet. Il avait écrit il y a quelques mois une très sympathique petite histoire qui raconte son symptôme de codite chronique et tous ses petits projets de jeux vidéo amateurs… Je m’étais dit que je devais au moins partager cela avec mon fiston !

Bonjour docteur,

J’ai commencé ma codite tout petit. Je crois bien que c’est mon frangin qui me l’a ramenée de chez un copain. Quand je voulais jouer à un jeu vidéo ça se terminait toujours dans les pics ou dans les dents d’un monstre. C’était pas drôle. J’avais l’impression que le jeu ne m’aimait pas et en plus du coup, je devais toujours passer le joystick à un plus grand qui du coup jouais beaucoup plus que moi.

Calimero Against the Black Empire en EP Basic (1991-1994)
Calimero Against the Black Empire en EP Basic (1991-1994)

Alors pour se défendre, avec mon frère, on a imaginé une ruse diabolique: on allait fabriquer nous-même un jeu où on serait les seuls à arriver à la fin. Comme les jeux, c’est vraiment trop injuste, on a décidé d’y mettre Caliméro.

C’est là que j’ai fait ma première crise de codite. J’avais bien mis des faux picots partout et des bonus cachés pour pouvoir voler par-dessus la lave, je ne voyais pas que les sauts étaient impossible pour les autres et qu’entendre bipper le PC parce qu’on gardait la touche « droite » enfoncé trop longtemps, c’était pas du jeu.

Calimero against the black empire - Fire Zone 1-1
Calimero against the black empire – Fire Zone 1-1

Plus tard, on a rencontré un super-pote dans un centre de réinsertion sociale pour grands malades et il nous a proposé de bosser ensemble sur un nouveau personnage inspiré des p’tits jeux qu’il faisait sur son amstrad CPC. On l’a baptisé « Bilou ». Il devait avoir 7 mondes avec des pierres magiques à retrouver, une école géante, des pyramides, un ordinateur géant, un volcan, une usine chimique du Groënland et j’en passe.

Puis là, ma codite m’a repris: je venais de jouer à Link’s Awakening sur le gameboy d’un copain, et c’était trop chouette. Je voulais absolument avoir quelque-chose du même genre sur mon PC. Alors j’ai pris les personnages du jeu « Bilou » et j’ai commencé à en faire un RPG

Bilou's Quest - Quick Basic
Bilou’s Quest – Quick Basic

Sauf que je ne voyais pas que avoir son perso qui se coince dans tous les murs en essayant de suivre le curseur souris, c’est pas drôle, et que quand on veut faire un jeu de combat à l’épée, il ne faut pas partir avec comme personnage un explorateur de l’espace tout rond et tout bleu. Et surtout, surtout ne pas prévoir de trouver le bouclier après 40 minutes de jeu et attendre d’avoir traversé la mer pour trouver une épée…

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Playing 2015

Playing 2015

Hé bien je vous avouerais que cette année 2015 coté jeux-vidéo ne m’a pas vraiment enthousiasmée ! Certes, il y a bien eu en tout début d’année la découverte du fabuleux Tomb Raider (2013) sur la PS3 ou les excellents moments passés sur Rayman Legends (2013) et New Super Mario Bros. U (2012) mais bien loin des nouveautés. Pourtant comme chaque année je me suis penché sur le Top/Flop de l’année afin de participer au grand article de fin d’année de Press Start. Pour ma part, entre l’impasse sur la PS4 et un manque flagrant de jeux géniaux sur la WiiU qui s’encroutent déjà, mon gros coup de cœur de cette fin d’année sera… Monument Valley sur iPad que j’envoie se frotter à Fallout 4 et autre Rise of Tomb Raider.

Monument Valley (iPad)Oh, vous savez, des petits jeux à se gratter les méninges sur devices tactiles, ce n’est pas ça qui manque ! C’est d’ailleurs parfois bien difficile de se trouver quelque chose de sympa tant il y a de trucs sur les stores d’Apple et Google. Or, il y a quelques semaines, je suis tombé sur Monument Valley, passé « FREE » en ce mois de décembre. Le concept est très simple, diriger un petit personnage, la princesse Ida dans un décor labyrinthique jusqu’à la sortie.

Soutenu d’une ambiance visuelle grandiose, le jeu repose sur les concepts d’objets géométriques impossibles de Maurits Cornelis Escher, de ce fait en modifiant la position de certains objets, de nouveaux chemins s’offrent à vous. L’un des points importants de Monument Valley qui lui permet de se démarquer des tas d’autres jeux auxquels j’ai joué cette année, c’est toute l’atmosphère, l’ambiance et la narration qui tournent autour des 10 niveaux à traverser. Dès le départ, le joueur est questionné. Que fait-il là ? Pourquoi poursuit-il son chemin, qui sont ces êtres étranges qu’ils rencontrent… Cela semble anodin, mais cela transporte le joueur dans une œuvre artistique qui semble être plus profonde qu’un simple jeu vidéo, probablement l’une des forces du courant « Indie ». Reste un regret. 10 niveaux, cela se parcourt vite lorsque l’on est accroc. Pourtant, l’histoire se termine et de ce fait, j’ai le sentiment que les add-ons payants offrants de nouveaux niveaux n’auront peut-être pas l’âme narrative de ce premier épisode.

Gageons que l’année 2016 redore le blason de Sony écorché dans mon coeur. Pour l’heure, la PS4 ne dispose d’aucun jeu grandiose qui me donne envie et s’aguiche de remake HD et d’un catalogue en ligne qui m’impose de tout racheter une 2° fois, ce qui a le don de me mettre en rogne à chaque fois que j’y pense !

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Les films du mois : Un été à Osage County

Les films du mois : Un été à Osage County

Un été à Osage CountyUn été à Osage County (2014) 8/10

Sacrée brochette d’acteur pour ce huis clos malsain et suant. Je ne m’étonne pas de découvrir qu’il s’agit d’une adaptation d’une pièce de théâtre, et l’adaptation est par ailleurs très réussie. Comme souvent au théâtre, les différents personnages ont des personnalités réussies, loin des clichés du cinéma américain. Avec Meryl Streep, Julia Roberts ou encore Erwan Mc Gregor, pas de quoi s’ennuyer.

Tristesse Club (2014) 7/10

Clochette et la fée pirate (2014) 7/10

Je l’ai plutôt trouvé rafraichissant ce film de Clochette et ses amies les fées. Bon évidemment je n’avais vu que le premier de longue série de films dédiées à ce spinoff de Peter Pan, peut-être ai-je donc éviter l’overdose ? Quoi qu’il en soit, cette manière de présenter la jeunesse du capitaine crochet était réussie et je suis resté captif à l’histoire jusqu’au bout !

Pixels (2015) 6/10

Un film sur les vieux jeux-vidéo. Difficile d’en faire l’impasse, Même si je suis loin d’apprécier l’humour lourd d’Adam Sandler. Dans lignée d’un Ghostbuster, voilà une bande de geek prêt à dégommer des aliens pour sauver la planète, difficile de faire très originale… et en même comment auriez-vous fait pour réaliser un scénario de film incluant Galaga, Arkanoid, Pacman, Centipede, QBert et Donkey Kong ? Je vous avouerais, je n’ai pas vraiment ri, ce n’est pas mon genre d’humour, mais j’ai bien apprécié les petites références et toute l’ambiance rétro-gaming du début du film… Coté effets spéciaux, le style 3D Pixels est assez amusant et coloré et rappelle bien sur un court métrage assez similaire diffusé il y a quelques années qui fut probablement l’inspiration de ce film. Peu de surprise dans l’histoire de ce fait, d’autant que la plupart des trucs originaux avaient déjà été utilisé dans les bandes annonces. En 92… j’ai absolument voulu voir Super Mario Bros au cinéma. C’était loin d’être un bon film, mais je me devais de l’avoir vu. Ici c’est un peu pareil. Quoi qu’il en soit, sur le même sujet, j’attends de pied ferme « Armada » d’Ernest Clyde qui devrait être bien plus mature comme approche d’envahisseur extraterrestre rétro-vidéo-ludique !

Nos pires voisins (2014) 3/10

ça ne me fait pas rire !

Le nouvel espion aux pattes de velours (1997) 2/10

Pitoyable remake d’un sympathique divertissement Disney.

Les coups de coeur à venir

Les coups de coeur à venir

Les vacances ont été bien remplies avec tous les travaux et consoles et ordinateurs sont plutôt restés discrets. Seule ma 3DS et Kirby m’ont accompagné durant le mois de juillet, j’en ai ensuite profité pour lire de nombreuses bande dessinées pendant mes moments de détentes. Terminant mes intégrales Spirou & Fantasio et commençant Le Ptit Spirou, poursuivant la relecture de Thorgal,… Bref tout cela pour vous dire que durant tout ce temps, je me suis contenté de mettre de coté toutes les annonces intéressantes de productions vidéo-ludiques à venir auquel nous avons eu droit lors de la E3 et plus récemment la GamCom. Je ferais l’impasse sur les titres Nintendo déjà ciblés il y a quelques mois pour la WiiU mais voici quelques titres à surveiller.

=Retro is good !=

Ori & the blind forest

Ori & the blind forest (Xbox, 2015)

Probablement un jeu auquel je n’aurais jamais l’occasion de jouer puisque développé en exclusivité pour les consoles Microsoft, quoi qu’il en soit l’univers onirique d’Ori & the blind forest m’a tout de suite subjugué ! C’est d’une beauté incroyable et l’on a clairement envie d’aller s’y perdre. Le style semble dans le genre des plateformers oldskool de la nouvelle génération pimentant exploration et réflexion.

Très clairement, Ori ne bouscule pas nos habitudes de joueur, mais c’est un choix totalement assumé par Moon Studios puisque les développeurs avouent facilement avoir cherché à faire vibrer la fibre nostalgique des joueurs ayant traîné leurs manettes dans les jeux du siècle dernier. D’après la courte démo jouée (environ 15 minutes), ils sont sur la bonne voie. Du coup, si le titre parvient à maintenir le cap, nous pourrions obtenir un nouveau classique du genre. A surveiller de très, très près. (Jihem, JeuxVideo.com)


Pix the Cat

Pix the cat (PS4/PSVita, automne 2014)

Pix the cat, le nouveau bébé de Pastagames (Pix ‘n Love Rush, Rayman Jungle,…) devrait débouler d’ici peu, et c’est avec regret que j’ai appris qu’il serait limité aux « nouvelles » consoles de Sony, la PS4 et la Vita. Point donc de version prévue pour ma brave PS3. Le style très rétro est à nouveau mis à l’honneur dans en genre de Pacman moderne aux niveaux encapsulés ! Clairement un titre que j’aurais apprécié découvrir et qui aurait vraiment pu mériter une version compatible avec les anciennes générations de consoles.


a-n-n-e-A.N.N.E. (WiiU, fin 2014)

Dans un style tout aussi pixelisé, le projet indie A.N.N.E. déjà disponible sur PC débarquera prochainement sur la Wii U. Il s’agit d’un mélange de jeu d’exploration, de RPG et de shoot’m up dont l’ambiance me plait assez bien ! Un titre qui se rapproche assez de Knytt Stories me semble-t-il.

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Video Games, jusqu’à la dernière page.

Video Games, jusqu’à la dernière page.

Et voilà, je viens de terminer les dernières pages du roman Video Games, un livre présenté un peu avant Noël comme le « Twilight » pour Geek fan de jeux vidéo et mettant bien en avant sa paternité par le scénariste de la série en vogue : Game of Thrones.

Commencé il y a seulement 2 mois, j’ai été assez rapide pour venir à bout des 300 pages de ce roman. Il me faut bien admettre que le début m’avait plutôt bien attiré, et j’avais enfilé les chapitres rapidement pendant mes vacances à Montpellier. Mais rapidement l’ambiance qui me plaisait s’est évaporé et fil des chapitres la motivation à pour suivre la quête d’Adam Pennyman n’était plus là.

C’est vrai que j’avais pourtant bien accroché à l’approche métaphysique étonnante proposée sur Pacman ou Donkey Kong. A la relation ambiguë entre le singe, la princesse et le charpentier… à l’espace intemporel que parcours Pacman lorsqu’il traverse le tunnel,… mais hormis cela, de nombreux éléments ont commencé à me déranger.

Je pense que tout d’abord, le plus difficile est de pouvoir s’identifier à Adam. Ses réflexions entre sa quête aux motivations tordues et le monde autour de lui, son boulot, « les femmes » est tellement bizarre que l’on ne peut s’y retrouver. J’ai même eu de fil en aiguille un besoin de me désolidariser complètement de toute ressemblance éloignée à quelqu’un comme lui.

On sent également fortement une grosse différence de qualité et d’intérêt dans la narration entre certains chapitre. Et pour cause ! A l’origine, il s’agit d’une nouvelle « Lucky Wander Boy » écrite au début des années 2000. Elle raconte l’histoire d’Adam qui part à la recherche désespérée de la conceptrice d’un jeux-vidéo très rare qui l’avait marqué quand il était gamin… Autour de cette dernière, D.B. Weiss à broder une histoire un poil plus complexe,… juste un poil. Alors que je m’attendais à une histoire « moderne », on sent très vite des références à un univers « Geek » qui n’a existé qu’une fraction de seconde dans notre monde…

En effet en 2013, une histoire qui se place à l’époque de l’arrivée des d’Internet et des Start up à la Yahoo et Caramail, fait bien vieillotte.

Bref, très rapidement, le concept du catalogue de jeux obsolète, laisse place à des délires sur des jeux qui n’existe pas en réalité, tel que Eviscerator et Lucky Wander Boy… Et j’ai un peu de mal à vraiment accroché à tout cela.

Bref, Video Games reste pour moi une déception. Je dois bien dire que je préfère mille fois lire un bon Pix n Love pour rester dans le sujet. Mais au moins suis-je arrivé au bout !

Je passe donc maintenant au roman Les Âmes Vagabondes, qui vient d’être transposé au Cinéma.