Je ne cesse de vous en parler, en long et en large de ce remake de Legend of Zelda : Link’s Awakening sur la Nintendo Switch. J’ai eu l’occasion d’en écouter les bandes son ré-arrangées par Ryo Nagamatsu qui était déjà à la manoeuvre de Link between worlds sur 3DS.
Les musiques de la version originale sur Game Boy étaient déjà pour moi parmi les musiques de jeux vidéo les plus marquante, mais cette ré-orchestration mélangeant avec des doigts de fée orchestre et ambiance rétro est vraiment extraordinaire. Je la glisse sans surprise dans mon TOP 3 des 100 meilleurs musiques de jeux vidéo !
Après une semaine d’impatiente, je,… nous, avons entrepris de nous lancer dans la grande aventure de Link sur Cocolint Island, soit Legend of Zelda : Link’s Awakening sur Nintendo Switch. Si j’ai d’abord eu l’occasion de me faire un court aperçu sur la console du frangin, au bout d’une semaine et 3 courtes soirées de jeu, je suis personnellement arrivé aux portes du 4° donjon, derrière la cascade. Mais mon aventure serait probablement moins intéressante que celle des enfants. Car oui, pour la première fois, je peux vivre l’effervescence de l’attente, de l’achat et la découverte d’un tout nouveau jeu vidéo avec eux ! « Alors papa, tu l’as reçu le Zelda ? ». C’est d’autant plus amusant que jusqu’ici, ce genre de jeu dit « Action-RPG » qui implique de découvrir tout un petit monde en accédant à de nouvelles zone tout en rencontrant des personnages et combattre des ennemis épée à la main était inconnu pour eux. Ce qui me rappelle bien évidemment mon enfance, lorsque moi même je découvrais pour la première fois l’univers de Zelda sur la Gameboy de mon voisin. Ce sentiment de grande épopée, de monde à explorer et de donjons à parcourir.
Legend of Zelda – Link’s Awakening – Switch (War Legend)
Si à l’époque, j’avais longtemps trébuché sur ce qu’il fallait faire au début de l’aventure. Ici, Charly savait qu’une fois réveillé, Link devait partir sur la plage retrouver son épée, afin de commencer l’aventure. Au début de l’aventure, les enfants ont peu de chance de vraiment se perdre. Ils peuvent promener Link dans le village où ils découvrent un peu les mécaniques de jeu. Se rendre sur la plage pour retrouver son épée, mais également repérer l’entrée de la caverne Flagello, le premier donjon de l’aventure nécessitant une clé pour y entrer, ou se promener dans la forêt couverte de brume, forêt où se cachent des ennemis un peu plus agressif et un étrange raton laveur.
Héhé, tu vas te perdre dans la Forêt ! (War Legend)
Là aussi, Charly m’avait vu faire et il savait donc qu’un champignon était à trouver et qu’il fallait ensuite le donner à une sorcière pour faire une potion magique. Néanmoins, la tâche n’est pas si facile à résoudre pour mes jeunes joueurs, qui n’ont pas compris que le Raton Laveur les envoyait se perdre dans la forêt faussant donc leurs repères. Qu’importe c’est l’occasion d’apprendre à manier l’épée, se protéger avec son bouclier et surtout analyser les mouvements de son adversaire pour lui donner le coup fatidique ! Sans oublier de couper du buisson, histoire de trouver des coeurs et des émeraudes (De mon temps, c’était des diamants mais je jouais en monochrome… les filles ont bien évidemment constaté que, puisque ces pierres précieuses étaient vertes, c’était des émeraudes !)
Papa a donc donné un petit coup de main pour se repéré dans la forêt, et… nous avons pu récupérer la clé pour se rendre au donjon… On sauve, on va faire dodo… mais non, non ! Ce n’est pas moi qui vais traverser le donjon à ta place Charly !
Oui, c’est fait, j’ai ramené une Nintendo Switch, nouvelle génération à la maison ! Il y a des offres à ne pas louper… c’était il y a une semaine et depuis lors j’attends qu’Amazon se bouge un peu pour m’apporter le nouvel épisode de Legend of Zelda – Link’s Awakening. Oui je sais je vous ai probablement assommé ces derniers temps à ce sujet. Mais bien mal m’en a pris, voulant profiter d’un prix avantageux, me voilà à attendre interminablement des délais de livraison repoussé à près d’une semaine. Espérons que rien de ne se perdent dans le Vortex de Charleroi X, que le mouvement de grève de BPost ne prenne trop d’ampleur, voire que la neige et le gel ne s’en mêlent. Oui déjà je me souviens des ces grands moments de désespoir à attendre les jeux de ma Wii il y a quelques années ; )
Rien à jouer sur ma Nintendo Switch
Si j’ai pu le premier jour prendre le temps de découvrir « l’objet », cela m’a confirmé que la Nintendo Switch n’est pas une console à mettre dans les mains d’enfants trop jeune, on loin de la construction du Gamepad de la WiiU où du monobloc de la 2DS. Tout ce système de clips, de switch et de différentes manières jouer implique d’être méticuleux. Non mais Charly, je n’ai jamais dit que tu pouvais me chiper ma Switch le premier jour, non je ne l’ai pas dit ! Bref, pour les plus jeunes, l’arrivée de la Switch Lite a vraiment tout son sens…
Sous les bons conseils du frangin Pype, je mettais en téléchargement quelques démos gratuites du store en ligne dont notamment l’excellent titres de Ori and the Blind Forest. La situation est cocasse, le premier titre tournant sur ma nouvelle console Nintendo est donc un jeu développé par Microsoft ! Probablement le plus beaux jeux « indés » de ces dernières années. Je pensais d’ailleurs n’avoir jamais l’occasion d’un jour y jouer. Mais je m’attarderais aujourd’hui sur Super Mario Odyssey que m’a gentiment laissé le petit frère ce weekend.
L’Odyssée de Mario
Ah, enfin un étalage dédié à Mario Odyssey – Denden Town Osaka
Je vous avoue qu’il y a deux ans, alors que je me promenais dans les rues d’Osaka, je n’étais guère enthousiasmé par ce nouvel épisode de mon ami plombier, premier gros titre venant supporter le lancement de la Nintendo Switch sortie chez nous début 2017.
Un Mario qui lance sa casquette pour éliminer ses ennemis… Un Mario qui se balade dans New York,… Un Bowser en haut de forme et même un Mario qui entre dans la peau d’un Tyrannosaure. Euh, vous êtes sérieux ? Rien que le nom de Super Mario Odyssey sonnait faut dans ma bouche, avec toujours cette arrière-goût d’un Nintendo Switch qui n’a rien pour me convaincre d’abandonner ma super-WiiU et tous ces super-jeux familiaux !
D’ailleurs c’est moi où même ce rare étale de nouveautés aux couleurs du nouvel épisode de Mario dans les rues d’Osaka donne le sentiment que ce Mario n’est pas celui que l’on espérait ?
Peut-être aurais-je été un peu plus enthousiaste à cette nouvelle aventure si j’avais en son temps apprécié l’épisode tant adulé de Mario 64 venant bouleverser le jeu de plate-forme en 1996 sur la Nintendo 64. Mais pour ma part, cet épisode de Mario était le signe claire que j’avais grandi et que Mario n’était plus ce héro qui me faisait rêver…
La semaine dernière, je m’étais promis d’emmener mon grand Charly au Digital Lab de Liège cet endroit à l’ambiance magique qui accueillait ce soir là un « Club Gaming » organisé par Les Interactifs Associés, dédié aux jeux de construction et notamment Mario Maker 2.
C’était l’occasion également de lui faire découvrir l’exposition XX Aout Minecraft mais aussi pour moi une option pour revoir quelques passionnés de l’équipe du MOOC « Jeux Vidéo ».
De fait, Pierre-Yves, Alexis et Fanny étaient déjà sur place… la tête dans le bouquin de BASIC d’un ZX Spectrum,… déjà tout une ambiance ! Charly, ne perdant pas le nord, demande « Tiens, on pourrait jouer à Minecraft avec les casques ? » Voilà qui lui permet une incroyable première expérience de réalité virtuelle !!
Je ne dirais pas que Mario Maker 2 aie vraiment marqué son intérêt. Je le sais, la « 2D » l’inspire moyennement, mais par contre Dragon Builder aura par contre piqué sa curiosité !
Pour ma part, j’ai tourné la tête dans tous les sens, au point d’avoir totalement zappé la présence de Mickael Blutch, mélomane passionné et auteur des excellentes chroniques du Blog « Musique de Jeu Vidéo » !! Nom d’un pixel, il faudra que j’y retourne pour discuter avec lui !
C’est tout de même amusant par moment de regarder un peu arrière. Je me souviens que lorsque Nintendo avait présenté sa nouvelle portable, la Nintendo 3DS, j’étais resté plus que sceptique quand à ce concept si cheap d’écran en 3D. Après quelques essais avec Mattéo, il me fallait bien admettre que, si l’effet était amusant, jouer en 3D me faisait très vite mal à la tête. Si mon premier « essai » datait du printemps 2011, j’avais fini par me laisser tenter à acheter une jolie 3DS XL aux couleurs de la série Animal Crossing un peu plus de 2 ans plus tard.
Mes jeux préférés sur Nintendo 3DS
A ses débuts, de nombreux titres ont misé fortement sur ces effets 3D, comme bien entendu Super Mario 3D Land, auquel j’ai à peine eu l’occasion de m’essayer, mais que je glisserais tout de même dans les 10 meilleurs titres auxquels j’ai joué sur cette console.
C’est évidemment l’arrivée de Legend of Zelda : A link between worlds qui m’avait fait craquer. Cette nouvelle aventure de Link dans univers rappelant l’épisode sur Super Nintendo m’avait grandement emballée, mais je dois bien admettre que petit à petit le concept 3D et peinture sur le mur avaient fini par me lasser à poursuivre l’aventure.
De 2013 à 2014, j’achèterais tout de même quelques titres qui me laisseront un excellent souvenir ou tout du moins passer de bons moments : Bravely Default, Kirby Triple Deluxe ou encore New Super Mario Bros. 2, néanmoins la 3DS n’aura pu me rendre autant accroc que sa petite sœur DS sur laquelle j’avais pu tester un grand nombre de jeux grâce à ma carte pirate « R4 ».
Linker 3DS – Gateway
Si un temps j’ai vu passer des cartes de ce genre pour la Nintendo 3DS, je n’ai jamais tenté l’expérience pour de nombreuses raisons. Là la Nintendo DS disposais d’un système fixe, la 3DS se connectant en ligne, elle demande une mise à jour son firmware régulièrement lors de la sortie de nouveaux jeux ou l’accès au store en ligne. Je n’ai donc pas été tenté par des linkers tels que le Gateway.
Les choses se compliquent ensuite quand Nintendo sort la Nintendo 2DS fin 2013, une console double écran monobloc, pas très jolie et sans écran 3D. Si cette dernière surprend elle se prête en réalité à merveille à venir concurrencer les console pour enfant, les plus jeunes qui parfois récupérait la ville Nintendo DS familiale mais à qui on n’envisageait pas offrir une console avoisinant les 250€, fragile et équipée de technologie 3D. Si cette 2DS ne propose plus la possibilité de jouer en activant la 3D, tous les jeux tournent encore sur celle-ci.
Chez nous d’ailleurs, les enfants finiront par recevoir une 2DS, solide comme un rock, histoire de pouvoir jouer aux « nouveaux jeux » sans chiper l’édition spéciale de papa.