Steph64 m’a invité à un jeu. Vous savez, ce n’est guère nouveau, il tourne depuis longtemps sur la toile, mais en ce temps de confinement, j’en profite pour concentrer tout cela ici. Bref, il faut cibler 10 albums de musique qui ont eu un impact majeur sur qui vous êtes (enfin, je paraphrase, puis en principe il s’agit juste de poster 10 images de ces albums sans rien dire !
La tâche est difficile pour moi, car j’ai longtemps boudé les albums et préféré les singles et compilations. Après réflexion, sur ce TOP 10 à vous partager de manière chronologique, je commencerais donc avec ce 33 tours « Synthesizer Hits » qui date des années 70, 1973 plus exactement. Un disque parmi tant d’autres que je pouvais trouver enfant dans la collection familiale entre les disques pour enfants d’Anne Sylvestre ou Manique et Jo et les albums un peu plus rock des groupes préférés de mon paternel, les Shadows et les Beatles
De tous, c’est celui là qui m’aura marqué le plus car j’y ai découvert les premiers sons de synthétiseur, un instrument un peu magique, presque futuriste qui aura inévitablement un impact sur mes futures goûts musicaux. On y retrouve bien évidemment Pop Corn que j’aimais beaucoup à l’époque mais également d’autres arrangements du groupe Revolution System. L’un des attraits de ce disque était également d’y découvrir les premiers « Remixs », puisqu’en effet on pouvait y retrouver des versions Synthé Moog de Carmen, Lettre à Elise ou encore Apache du groupe Les Shadows, la boucle était bouclée.
Je n’avais aucune idée à l’époque de ce qu’était un synthétiseur Moog, avec tout ses câbles dans tous les sens, la couverture du disque présentant d’ailleurs des circuits électroniques bien propres ! Indéniablement, la découverte de ce disque aura une influence sur mon intérêt aux sonorités minimalistes des ordinateurs et aux arrangements Chiptunes !
Confinés, depuis deux mois. Voici en fin de quoi nous évader une fois le soir venu : Final Fantasy VII : Remake !
Voilà de quoi occuper les soirées déprimantes de (dé)confinement
Un petit peu d’histoire tout d’abord. Madame et moi avons découvert la série des Final Fantasy en septembre 2000 avec l’épisode VIII, second volet de la saga à sortir sur la console PlayStation un an plus tôt. A l’origine donc, Final Fantasy VII est le premier épisode de ce grand classique des jeux RPGs japonais de Squaresoft, sorti en exclusivité sur la console de Sony en 1997. Après une série d’épisodes conçus sur les consoles de Nintendo, cette nouvelle aventure troquait pour la toute première fois sa vue du dessus de la génération 16bits pour proposer des personnages animés en 3D vectorielle intégrés dans des décors fixes et des arènes de combat en 3D.
Pour une grande partie des amateurs de la série Final Fantasy, ce 7° opus était considéré comme le meilleur avec son univers Cyberpunk à la Blade Runner, ses mélodies envoutantes et près de 60 minutes de cinématiques le tout sur 3CDs !
Néanmoins, la découverte de cet épisode ne s’est jamais présentée. Finissant tout juste l’épisode VIII, arrivait l’épisode IX dans un univers Fantasy bien différent, puis l’arrivée de la PlayStation II avec Final Fantasy X, X-2 et plus tard XII. Le décevant épisode XIII sur la PlayStation 3 et un retour plutôt réussi avec Final Fantasy XV sur la PlayStation 4 il y a deux ans,… C’est donc avec un interêt marqué que j’attendais l’arrivée de ce Final Fantasy VII : Remake !
FFVII PS1 VS FFVII Remake PS4
FFX PS2 VS FFX HD Remaster PS3/PS4
D’autant qu’il ne s’agit pas ici d’un simple portage en HD comme Square Enix nous l’a proposé ces dernières années pour les épisodes sortis initialement sur la PlayStation 2.
Non, une version entièrement remaniée avec les performances du moment, on en parle depuis 2005, alors qu’un film d’animation autour de l’univers de Final Fantasy VII : Advent Children venait de sortir, un projet qui reposerait sur les performances de la nouvelle PlayStation 3. Le projet resta silencieux jusqu’en 2015, alors que l’on nous présentait le prochain Final Fantasy XV sur la PlayStation 4, l’info d’un portage sous un format épisodique de Final Fantasy VII était à nouveau évoqué.
La démo téléchargée fin février, un démo particulièrement bien fournie, ne laissait aucun doute quant à la qualité de ce Remake. Il allait donc falloir attendre jusqu’au début avril, pour la sortie du jeu, livré par Amazon quelques heures avant de passer eux aussi en lockdown… Et pourtant, ce n’est que depuis quelques jours que nous nous avons mis les pieds à Midgar !
Cloud entre dans le réacteur Mako, FFVII, 1997
Bienvenue à Midgar, FFVII Remake, 2020
Il ne faut guère y jouer longtemps pour être happé par cette nouvelle aventure. Tout d’abord, l’univers que je qualifierais de Néo-Tokyo plus que de Cyberpunk, peut-être un peu sombre au début, est vraiment réussi. Egalement parce qu’en quelques minutes, on se sent pris dans l’histoire de Cloud, un ancien soldat de la Shinra venu prêter main forte à une bande d’éco-terroristes dont la mission est de faire exploser l’un des réacteurs Mako de la mégalopole de Midgar.
Pourquoi êtes-vous là, quelles sont les motivations de tout ce petit monde, pourquoi tant d’animosité autour de la Shinra et son contrôle de la Mako. Ce sont évidemment les questions que l’on se pose, mais de manière parfaitement maitrisée tous ces éléments vont trouver des réponses au fil de l’aventure sans que cela ne perdre le joueur. C’est un aspect important, car il faut bien admettre que par moment les équipes en charge des scénarios de la série Final Fantasy avaient cette mauvaise manie de concevoir des univers politiques tellement tordus que l’on avait bien du mal à comprendre l’histoire !
Pour le coup, Cloud et son sale caractère énigmatique se retrouve entouré de différents autres personnages particulièrement charismatiques. De Barrett qui fera évidemment à penser à Mister T à Biggs et son air d’Obélix et bien évidemment les trois jeunes demoiselles, Tifa, Aerith et Jessie qui gravitent autour de notre héros. On prend plaisir à découvrir les liens entre tous. Bref, sans pouvoir comparer avec l’épisode originale, je ne peux que confirmer que Square Enix se reposer avec ce Remake sur un univers et une histoire qui vous scotcher dans votre canapé, manette à la main !
Cloud rencontre la vendeuse de fleurs au début de l'aventure, FFVII Remake, 2020
Cloud rencontre la vendeuse de fleurs au début de l'aventure, FFVII, 1997
L'impressionnant Barrett, FFVII Remake, 2020
L'impressionnant Barrett, FFVII, 1997
Jessie, fille ou garçon ? FFVII, 1997
Pas de doute, Jessie est bien une fille ! FFVII, 2020
Tifa, un style très Tomb Raider, FFVII, 1997
Tifa, peut-être le personnage auquel j'accroche le moins, FFVII 2020
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon P’tit frère ! C’est sa journée, et comme on est tous confiné, je lui dédie ce petit sujet. Il avait écrit il y a quelques mois une très sympathique petite histoire qui raconte son symptôme de codite chronique et tous ses petits projets de jeux vidéo amateurs… Je m’étais dit que je devais au moins partager cela avec mon fiston !
Bonjour docteur,
J’ai commencé ma codite tout petit. Je crois bien que c’est mon frangin qui me l’a ramenée de chez un copain. Quand je voulais jouer à un jeu vidéo ça se terminait toujours dans les pics ou dans les dents d’un monstre. C’était pas drôle. J’avais l’impression que le jeu ne m’aimait pas et en plus du coup, je devais toujours passer le joystick à un plus grand qui du coup jouais beaucoup plus que moi.
Calimero Against the Black Empire en EP Basic (1991-1994)
Alors pour se défendre, avec mon frère, on a imaginé une ruse diabolique: on allait fabriquer nous-même un jeu où on serait les seuls à arriver à la fin. Comme les jeux, c’est vraiment trop injuste, on a décidé d’y mettre Caliméro.
C’est là que j’ai fait ma première crise de codite. J’avais bien mis des faux picots partout et des bonus cachés pour pouvoir voler par-dessus la lave, je ne voyais pas que les sauts étaient impossible pour les autres et qu’entendre bipper le PC parce qu’on gardait la touche « droite » enfoncé trop longtemps, c’était pas du jeu.
Calimero against the black empire – Fire Zone 1-1
Plus tard, on a rencontré un super-pote dans un centre de réinsertion sociale pour grands malades et il nous a proposé de bosser ensemble sur un nouveau personnage inspiré des p’tits jeux qu’il faisait sur son amstrad CPC. On l’a baptisé « Bilou ». Il devait avoir 7 mondes avec des pierres magiques à retrouver, une école géante, des pyramides, un ordinateur géant, un volcan, une usine chimique du Groënland et j’en passe.
Puis là, ma codite m’a repris: je venais de jouer à Link’s Awakening sur le gameboy d’un copain, et c’était trop chouette. Je voulais absolument avoir quelque-chose du même genre sur mon PC. Alors j’ai pris les personnages du jeu « Bilou » et j’ai commencé à en faire un RPG
Bilou’s Quest – Quick Basic
Sauf que je ne voyais pas que avoir son perso qui se coince dans tous les murs en essayant de suivre le curseur souris, c’est pas drôle, et que quand on veut faire un jeu de combat à l’épée, il ne faut pas partir avec comme personnage un explorateur de l’espace tout rond et tout bleu. Et surtout, surtout ne pas prévoir de trouver le bouclier après 40 minutes de jeu et attendre d’avoir traversé la mer pour trouver une épée…
Je travaille à la bande son du jeu de plateforme indépendant Wolfling depuis déjà quelques années. Après avoir réalisé les musiques de la version NES puis Commodore 64, je m’attaque depuis plusieurs mois à la version Amiga dont Matt (Lazycow) a lancé le développement en parallèle à la version finale sur le C64.
Si dans un premier temps, le thème de Pikaboo me semblait assez facile à ré-écrire dans le format .MOD cher à l’Amiga, le travail n’était en réalité pas si facile. Composé il y a bientôt 20 ans, ce thème était déjà un hommage aux sonorités de l’amiga, mais sans être contrain à la limitation technique des 4 pistes simultanées. Or arriver à lui donner suffisamment de prestance sur ce format n’était pas si facile. Coté son, le fichier .MOD est un format SoundTracker, il embarque donc des samples qui créeront les différents instruments. Là encore, mon Pikaboo composé en octobre 2000 tirait profit des samples de Olaf Gustafsson dans les différentes musiques composées pour la série Pinball Dreams. Mais de mon coté, je dois réfléchir à pouvoir composer l’ensemble des musiques du jeu avec la même banque de son embarqué. J’avais donc analysé divers autres compositions de l’Amiga dans un esprit transylvanien et épique. J’avais également été analyser les sons de la Super Nintendo dans les épisodes de Castlevania, notamment. Si ceux-ci apportent une couleur très intéressantes, c’est essentiellement car il est possible de les utiliser comme des instruments en jouant aisément sur l’attaque, le delay, le volume… en exploitant bien plus que les 4 pistes de l’Amiga.
C’est finalement lors d’une discussion avec le frangin que nous nous sommes rendus compte que l’un des titres rappelant Wolfling, Inner Worlds, étaient au format .MOD, j’y trouvais enfin le son de Bass adéquat et quelques nappes intéressantes à exploiter.
Enfin, j’avais trouvé la direction artistique à suivre !
Pendant toute l’année, j’aime à compléter mon tableau Pinterest « Xmas Gift for a Geek » où je glisse les nouvelles BDs, les jeux qui sortent du lot, les livres de playhistoire, les albums CD de musique originaux, les jeux de société qui m’intriguent, les vêtements Hypes et tout autres geekeries. Parfois même le Père Noël s’en inspire vraiment et bien évidemment j’aime à faire le point ici de toutes ces choses alléchantes !