Voilà bientôt 23 ans que mon ordinateur est devenu mon instrument de musique. Les outils ont évolué, les sons aussi… quoi que, mais la technique est resté fortement similaire. S’il y eu un temps où je composais pas loin de 20 titres par mois, une époque où j’ai tout mis de coté… depuis quelques années, je me suis construis une base simple et facile à lancer n’importe quand, qui me permet en 60 minutes chrono de composer un trucs intéressant. J’ai fini par me faire à l’austérité d’Open Modplug Tracker qui me permet de piloter essentiellement une instance d’instrument virtuel VSTi très léger issus du monde de la Demoscène : 4Klang. Ce dernier m’offre une palette sonore pure, nano, légère que j’aime tout particulièrement. Dans cette exemple, j’ai tenté d’y ajouter 64Klang2, qui pourrait être son grand frère et qui permet de créer des sons au départ de générateur plus complexe. Je manque encore de pratique, mais j’avais pu y créer un son plus moderne il y a quelques temps que j’ai intégré dans cette nouvelle composition : Lightboard – Oxygène.
Oki, we need a new audiotrack for our forcoming MOOC. So here is how i feel about this new lightboard technology ! I’m searching about… how sounds an O² molecule and i finally find a result ! Thats sounds more trance electro track still using OpenModplugTracker and 4KLang and some more modern sounds out of 64Klang2. Credits : Jeff,Ani,Olo,Sam,Thibault,Zavie,Virgill
Attention, ça va déménager ! Vous êtes prêt ? HEY LISTEN ! C’est parti pour le nouvel album d’Izioq, le compositeur français qui vous ressert de la musique de jeux-vidéo au dessert ! C’est dingue, tous les 6 mois, il a de quoi venir bousculer mes playlists… et dire que l’on aurait pu ne jamais découvrir cet album…
J’ai pourtant longtemps hésité à sortir cette album, me racontait-il ! J‘ai fais ces morceaux au fil des derniers mois mais, à un moment, j’avais l’impression de creuser la même veine, j’avais besoin de prendre l’air musicalement… du coup j’ai laissé passer un peu de temps, j’ai voulu repartir sur autre chose et puis, petit à petit, l’envie est revenue et je me suis dit que c’était album était bon, que je devais le sortir et donc voila.
Et il a bien fait ! Certes, ce nouvel album joue toujours autour d’un concept similaire au précédent, mais ce qui fait que j’aime sa musique. Il y a pourtant d’autres influences approchées, des sonorités retrouvées et un beat plus moderne et plus élaboré. Non ce n’est pas un album de titres oubliés, mais de l’excellent boulot !
Janvier 1998, pour mes vingts ans, mes amis s’étaient rassemblés pour une petite fête surprise à la maison. Cela me faisait vraiment plaisir de les revoir tous près de moi, car il y a 20 ans, j’étais parti découvrir le monde en kot à Louvain La Neuve. Etudiant, futur ingénieur du son à l’Institut des Arts de Diffusion (IAD), je m’étais envolé de la maison, j’avais quitté les pots du haut de Seraing pour apprendre un peu la vie !
Et à cette époque, ma vie c’était la musique ! Très vite j’allais faire de belles rencontres. Mon ami Didier Rombauts bien sur qui allait partager cette grande aventure avec moi. Une grande amitié allait se construire, remplie de grands projets. Sa culture musicale était bien différente de la mienne. Piano, Basse, Metal, symphonie… il allait m’ouvrir à d’autres choses que la musique carrée de mon soundtracker. Avec Damien Bruindonckx, Antoine Reekmans et Damien Deville allait naitre l’Expérimental Association From LLN entre deux parties de Worms.
Les études d’ingénieurs du son étaient passionnantes et allaient elles aussi faire évoluer ma manière de faire de la musique, expérimenter, utiliser d’autres outils avec notamment l’achat d’un Tascam Porta Studio II qui allait me permettre d’améliorer l’enregistrement des voix pour les morceaux chantés grâce à ce multipiste portable sur K7. Le concert de Luc Baïwir aux fêtes de la musique ou encore la découverte du magasine Future Music Magasine allaient également donner de nouvelles impulsions à mes créations sur mon nouvel ordinateur, un Cyrix 166mhz acheté à mon ami Cédric Vanrutten.
Cyborg Jeff en mode IAD – 1997
Fin de l’année 1997, je commençais à préparer mon nouvel album Esperanza, un titre porteur d’espoir de bien de choses et notamment celui de faire carrière dans la musique, que les nombreuses rencontres faites jusque là finissent par porter leur fruit, qu’un jour du Cyborg Jeff passe à la radio et s’achète dans les magasins… A l’époque, faire un album CD n’était pas encore si facile. Le premier album Divagation avait été réalisé sur le nouvel ordinateur de mon ami Vivien, mais avait nécessité une complexe organisation pour arriver stocker l’ensemble des pistes sur sa machine. Pour le second ‘Summer Island’, Valentin et moi avions fait appel à un ‘Piratedébrouillard’ à l’équipement dernier cri pour faire la gravure de la maquette. Ce troisième album fut une belle surprise que Val avait choisi de me faire… et pour la petite anecdote, il y manquait un titre que j’imaginais alors comme la pièce maitresse de mon futur album et qui n’apparaitra que dans l’album suivant.
Aujourd’hui ce 3° album fête ses 20 ans. Je lui avais déjà offert une nouvelle pochette il y a 10 pour sa ré-édition en ligne sur Jamendo, j’ai cette fois retravaillé l’ensemble des morceaux pour qu’ils soient en stéréo (ce qui n’était pas le cas à l’origine) et retravaillé un peu le mastering pour leur donner un peu plus de peps que le son original d’Impulse Tracker. J’ai également profité de l’occasion pour ajouter quelques morceaux bonus qui n’avaient pas trouvé place dans l’album CD original.
C’est l’occasion donc de vous inviter à redécouvrir ces musiques et à nouveau remercier tout ceux qui avaient participé à cette belle aventure :
Simon Boigelot, Valentin Boigelot, Damien Bruindonckx, Damien Deville, Stéphanie Dricot, François Janssen, Pierrick Hansen, Delphine Jacqmard, Marie Martin Nadine Martin, Sylvain Martin, Bruno Quoidbach, Antoine Reekmans, Didier Rombauts, Jacques Siroul, La chorale Tétracorde et Cédric Vanrutten.
Et voilà, c’est parti ! J’entame donc le chapitre 40 de ma vie. Certes, je dois bien admettre que ma barbe grisonne, et que je prends un peu d’âge, mais cela me semble être tout de même un beau chapitre à écrire. Voir grandir les enfants, assoir de grands projets, s’entourer des personnes qui comptent…
Et quelle belle surprise ma Snorkys a encore réussi à me faire. J’étais heureux de faire la fête avec vous tous, retrouver la bande de Virtual Music et rejouer quelques morceaux… et partager cela avec ceux qui n’ont pas connus cette époque ! Cette soirée est passée tellement vite, j’ai à peine sorti le nez du Synthé de Xavier pour aller cherche un si bon Burger que l’on m’appelait pour ouvrir le bal sur « Ce Rêve Bleu », le slow de notre mariage dont nous fêterons les 10 ans cette année. Le temps de parler à l’un ou l’autre et déjà la soirée se terminait. Ah bien sur j’aurais aimer vous faire danser sur du Confetti’s, Technotronic, Haddaway et 2 Unlimited… mais on aura à peine eu le temps de mettre un pied dans les années 90 avec Benny B que déjà s’était l’heure des bons desserts d’Une Gaufrette Saperlipopette ! Quel beau souvenir, bon, ça manquait d’un Viens Au Soleil avec mon P’tit Val… Mais on ne devient pas papa 2x tous les jours non plus : )
La 40aine ne me changera pas, je ne vais pas moins vous ressortir les souvenirs d’antan ! Les musiques d’il y a 20 ans, les jouets de notre jeunesse,… J’en ai encore des choses à raconter, mais pour l’heure, profitons de ces quelques photos souvenirs !
40 anniversaire Pierre - Virtual Music - Sylvain Martin - Vivien Vanoirbeek - Laurent Mazzapicchi
40 anniversaire Pierre - Virtual Music - Sylvain Martin - Vivien Vanoirbeek - Laurent Mazzapicchi
40 ans Pierre - Les amis du bureau
40 ans Pierre - Ils sont bons les burgers de chez Burger Concept !
40 anniversaire Pierre - Virtual Music - Sylvain Martin - Vivien Vanoirbeek - Laurent Mazzapicchi
40 ans Pierre - Ils sont bons les burgers de chez Burger Concept !
40 ans de Pierre - Merci ma choupette !
40 ans - On se met dans l'ambiance !
Wouw - on va dégommer du fantôme !
40 ans - On se met dans l'ambiance !
40 ans Pierre - Les amis du bureau
40 ans Pierre - Ils sont bons les burgers de chez Burger Concept !
40 ans Pierre - Les amis du bureau
40 ans - On se met dans l'ambiance !
40 ans - On se met dans l'ambiance !
40 ans Pierre - Ils sont bons les burgers de chez Burger Concept !
40 ans - On se met dans l'ambiance !
40 ans - On se met dans l'ambiance !
40 ans - On se met dans l'ambiance !
40 ans - On se met dans l'ambiance !
40 ans - On se met dans l'ambiance !
40 ans - On se met dans l'ambiance !
40 ans - Succulents desserts de chez Une Gaufrette Saperliopette
Fin de l’année dernière, j’avais repris contact avec Lazycow, créateur de jeux-vidéo indépendants avec lequel j’ai travaillé ces dernières années au projet Powerglove sur Commodore 64 et Amiga 500. Il se lançait dans un nouveau défi, la réalisation d’un jeu destiné à la console NES de Nintendo. Une mission plus complexe puisque jusqu’ici je maitrisais assez bien les caractérises sonores des machines de Commodore, là où je devais un peu plus apprendre de ce que la première console à renommé mondiale de Big N était capable. Cette dernière dispose de 5 canaux sonores contre 3 pour le Commodore 64.
FamiTracker – Cyborg Jeff – Wolfling Zero
Cependant là où il est possible de définir à chaque fréquence ce que l’on veut utiliser comme modulateur d’ondes sur le Commodore, la NES fonctionne avec des générateurs fixes. 2 ondes de type ‘Pulse’ qui produisent des sons « Chiptunes » très spécifiques, un générateur d’ondes Triangle efficaces pour des séquences de basses et enfin un générateur de bruits plutôt orienté à la création des percussions ou effets spéciaux. Un 5° canal dit DPCM permet par exemple d’utiliser des samples, mais dans notre projet je n’y avais pas accès. Je pense que ce dernier pouvait être utilisé via des compétences plus poussées des cartouches. Bref, de nos jours pour composer des musiques pour la NES, l’outil le mieux adapté est donc FamiTracker un outil dans l’esprit des SoundTrackers que j’ai l’habitude d’utiliser depuis près de 25 ans.
Mon premier essai était plutôt concluant avec une séquence à l’ambiance « dans les tuyaux » un peu groovy. Cependant j’allais vite être confronté à une série de limitation technique à prendre en compte que l’outil FamiTracker, lui ne s’impose pas. Des limitations propres aux outils de développement sur NES.