Voilà donc déjà 7 ans que j’ai découvert les ouvrages de Pix n Love éditions. Il s’agissait d’ailleurs à l’époque de mon premier achat « en ligne », une série de 3 mooks dédiés au rétrogaming. Pendant plusieurs années, j’ai lu et acheté de nombreux ouvrage sur le sujet jusqu’en 2011 où j’ai fait le pas de commencer à avoir ma propre collection de jeux et consoles rétro.
Compagnons de mes vacances, je lisais le Pix n Love #5 lors de mon voyage de noces au Canada ou encore le volume 3 de l’histoire de Nintendo durant l’été 2011 à Majorque. Pourtant j’avais depuis un moment un peu levé le pied, lisant quelques romans (Hunger Games, Le livre perdu des sortilèges). Ce ne sont pourtant pas les beaux ouvrages qui manquaient ! Je me suis lancé à découvrir les jeux Atari sur une vraie console et j’ai même adopté une Vectrex !
Depuis fin 2014, je me suis remis la tête dans mes bouquins de Playhistoire avec Zelda : Chronique d’une saga légendaire, L’histoire de Rayman, Pix n Love #16 et La Bible Game Boy.
4 livres dans une même vague, tous issus des éditions Pix n Love, même si celui lié à Zelda est maintenant édité par Third, éditeur concurrent, mais quatre livres bien différents que j’ai adorés pour certains et terminé péniblement pour d’autres, mais qui au final m’ont tous apporté le même sentiment d’évasion que j’avais presque oublié. Car oui, quelle belle manière de se replonger dans ces vieilleries que de revivre cette époque entre anecdotes et témoignages (illustrés ou non) pris avec le recul de notre génération ! Je me suis encore fait surprendre à déguster avec tant d’intérêt l’histoire de Macadam Bumper ou Spellsinger ou iRobot, titres dont je n’avais jamais entendu parler !
Je vous laisse découvrir mon avis sur les 3 ouvrages au contenu plus ciblé !
The Legend of Zelda : Link’s Awakening – GameBoy (Nintendo, 1993)
Il y a bientôt vingt ans, je découvrais pour la première fois les aventures de Link avec Legend of Zelda sur la Nintendo GameBoy de mon ami Alain. Ce n’était certes pas le premier épisode de la série, mais c’était pour moi une première rencontre, et même le premier jeu d’aventure que j’allais découvrir. L’épisode GameBoy était magnifique, probablement l’un des plus beaux jeux sur cette console, avec une ambiance toute particulière que je n’ai d’ailleurs jamais plus retrouvée dans les autres aventures de la série… Pour moi qui avait alors 16 ans, toutes ces mécaniques de jeux étaient nouvelles. Se promener dans les villages, la forêt, discuter avec les personnages comme j’avais à le faire dans un Monkey Island pour résoudre des énigmes… tout en devant trouver une épée pour combattre les ennemis, une plume pour sauter au dessus des trous, un gant pour porter des cailloux bloquant le chemin, un coquillage pour une petite sirène,… Legend of Zelda arrivait à mélanger tous les styles de jeux que je connaissais jusque là, de l’action, de la réflexion (avec des énigmes dignes du pousseur de caisse de Sokoban), de la recherche d’objet, de l’amélioration de pouvoir, une histoire enivrante et des personnages attachants.
Au printemps dernier, Nintendo annonçait un tout nouvel épisode des aventures de Link développé sur la console portable 3DS. Abandonnant le concept graphique des épisodes précédent Phantom Hourglass que je ne trouvais pas vraiment sympathique, le style ce veut être en hommage aux épisodes du début des années 90, plus spécialement l’épisode sur Super Nintendo : A Link to the past qui fut développé en parallèle de la version GameBoy.
The Legend of Zelda : Link between worlds – 3DS (Nintendo, 2013)
Bref, en début de semaine, j’allais pouvoir trouver un petit 1/4 d’heure pour enfin déballer Legend of Zelda – A link beetween worlds, la suite spirituelle de l’épisode Super Nintendo de 1992. Comme à mon habitude, j’avais essayé de ne pas trop suivre les actus sur le jeu, histoire de me réserver le plaisir de découvrir, d’ailleurs c’était même un peu surpris que j’avais vu qu’il sortait le 22 novembre, à un prix très compétitif de 32€ sur Amazon ! En quelques secondes, j’étais déjà sous le charme.
« Aufait Pitu, c’est quoi une sauvegarde ? Je suis petit, alors je ne sais pas ce que c’est… »
Rien que par cette petite phrase, je faisais un bon de vingt en arrière… pour me retrouver sur Cocolint, l’île où se déroule les aventures de Links sur GameBoy, où les petits enfants que je pouvais y rencontrer me donnaient des brides d’infos sur les commandes de base avec des expressions bien similaires. Le style graphiques des épisodes SNES et Gameboy étant très similaire, avec ou sans couleur, je replonge vraiment dans les moments magiques où je me calais dans mon lit à jouer à jouer tout l’après-midi à Zelda, jusqu’à ce que mes piles commencent à fléchir…. Mais bon, un petit coup de « girouette » pour sauvegarder, car j’ai des montages vidéos à finir !
Oui, difficile de coupler jeux-vidéo, enfants et boulots, boulots… quoi qu’il en soit, j’ai tout même pu me trouver d’autres petits moments détentes pendant la semaine… le temps de visiter le cimetière et constater que pour un début, les énigmes impliques déjà un peu de réflexion pour une personne ne connaissant pas du tout les mécaniques de Zelda… et de la logique sans s’encombrer d’un tutoriel pour les habitués… Je dois avoir grosso modo 40 minutes de jeux pour l’instant, et j’ai visité la carte d’est en ouest. J’ai déjà dû jongler entre épée, arc à flèche, soulever des cailloux, allumer des torches et me protéger avec mon bouclier. Difficile de comparer avec A Link to the past sur Super Nintendo, je n’ai jamais été très bon à cet épisode, mais comparativement à l’aventure GameBoy, il faut déjà pas mal jongler entre le A,B,Y et R.
Alors à vous dire également, je trouve la 3D vraiment bien utilisée. Elle donne vraiment un effet de profondeur réussi, lorsque l’on soulève des objets, lorsque les ennemis sautent par dessus notre petit héros. En contrepartie, Link n’a pas encore eu recours au fameux pouvoir de se transformer en peinture… ce qui est pour l’instant ma plus grande crainte quand aux modifications du gameplay que cela pourrait apporter.
Bon, vivement la prochaine session ! … et j’espère que j’arriverais à y donner goût à madame.
Vendredi, je rentrais du boulot… La soirée s’annonçait speede, je devais en vitesse charger valises et affaires de Charly dans l’auto dar-dar, monter à Fléron en pleine heure de pointe déposer notre bonhomme chez sa marraine où il allait passer son premier Weekend sans papa et maman… qui eux partaient pour Spa s’éloigner du Monde. Vous pouvez imaginer donc que je n’avais à la base pas trop le temps de m’attarder à la maison, ouvrant la porte, je vois sur la table deux cartouches Gameboy et une lettre. Mon sang ne fait qu’un tour, j’ai bien reconnu l’étiquette de Legend of Zelda : Link awakening, et la particularité d’une cartouche GameBoy Color transparente… celle d’Oracle of Season.
Salut, dans cette enveloppe, tu trouveras deux jeu de Zelda. Alors tu vas surement te demander pourquoi j’ai fais cela… Et bien en fait, j’ai été jeté un coup d’oeil sur ton profil Gamerz et je me suis rendu compte que tu étais vraiment un fan de Zelda et que tu recherchais ces jeux depuis longtemps !
Donc voilà, je t’offre les deux cassette pour te faire plaisir. Quant à la figurine, tu peux la laisser tu ta table : ) Amuse toi bien !
Ez0terik.
Wouaw, vindju, je peux vous dire que j’étais remplis d’émotion. En réalité, j’avais été en discussion avec Ezoterik début de cette semaine là, concernant la mise en vente d’un statuette Chobits que j’avais proposé en échange… avec comme proposition des jeux GameBoy. Vous le savez, je suis un grand enfant, et pour l’instant, mon souhait le plus cher était de retrouver quelques titres GameBoy de ma jeunesse, et tout particulièrement Zelda : Link’s Awakening qui fait partie de mes jeux préférés toutes machines confondues. Or justement Ezoterik me proposait cette échange. J’étais ravi… déjà je m’imaginais les plaisir d’avoir Zelda entre les mains… pas la version émulée, même sur DS, mais le vrai Zelda !! Et puis Oracle of Age, je n’y avais jamais gouté, n’aillant pas eu de Gameboy Color à l’époque, j’allais pouvoir découvrir ce que donne vraiment ce titre… Mais au fil des discussions, je voyais que lui aussi accordait beaucoup d’importance au fond à son jeu. J’étais un peu déçu… mais qui mieux que moi pouvait le comprendre. Si j’avais pu ne jamais avoir revendu mes trésors.
Vous comprenez évidemment encore mieux la surprise de ce courrier… Cher Ezoterik, merci de tout cœur. Comme je te l’ai dit, dans un monde tel que le nôtre, ce genre de cadeau est rare. Bien sur j’ai des amis proches ou un peu moins qui m’ont fait plaisir, qui m’ont offert un vieux Commodore 64 (Sandra, Daniel), Mario G&W (Didier)… Mais ton cadeau est d’autant plus fort que tu ne me connais presque pas, et que je sais que ces jeux te tenaient à cœur. Ces cartouches auront une histoire forte, qui marquera presque 20 ans plus tard pour moi encore le mythe Zelda, et je ferais en sorte que tu n’oublies pas où elles sont !