Il ne faudrait pas croire que Saint Nicolas reste tranquillement dans son fauteuil pendant une longue année, harassé d’avoir fait son petit tour le 6 décembre avec son âne pour gâter les enfants. Il y a un livre que j’aime beaucoup qui racontent d’ailleurs l’histoire de l’âne de Saint Nicolas où le voit dépoussiérer sa mitre et coiffer sa barbe… Non, non, même si Saint Nicolas et son âne s’est partagé le travail avec le Père Noël, ses reines volants, son traineaux magiques et son armée de lutin, il a tout de même quelques maisons à visiter avec un peu moins d’équipement, mais il a fort heureusement l’aide d’un puissant réseau d’agent secret qui lui permettent de savoir où se rendre pour trouver tous ce qui fera plaisir à nos petits enfants !
Les lettres à Saint Nicolas
Bien évidemment, Saint Nicolas est connecté de nos jours. Il négocie les meilleures bon plans entre Amazon Allemagne, Dreamland ou encore les jouets Broze. Il repère les hypermarché Carrefour qui vident leurs stocks tout au long de l’année ainsi que les enfants qui… devenus grands troquent leurs anciens jouets contre des Smartphones, ordinateurs autres trucs de leur génération. Oui, pendant toute l’année Saint Nicolas prépare son stock afin d’être prêt, lorsque viendra de recevoir toutes ses lettres qui lui arriveront par millier !
Et chez nous, justement… l’anniversaire des miss à peine passer, il nous faut stratégiquement organiser l’après-midi « Lettres à Saint Nicolas » en famille, histoire que les 4 lettres de Charly, Alice, Juliette et Rose arrivent dans les temps… Mais l’occasion pour moi également de vous partager, qui sait, quelques idées à l’approche de toutes ces fêtes : LEGO, Playmobil, Jeux de société, livre, BD et tout une série d’autres idées pour sortir des habitudes…
Parfois faire un break devient nécessaire et je vous avoue que cette année, même si être à la maison (avec les 4) est épuisant, les journées au boulot m’épuisent bien plus que toutes celles passées les années précédentes. Même avec une petite Rose en mode Varicelle éclaire et athypique… (Probablement le Pitch de La Varicelle 2 : Le retour). Bref, cela m’a fait du bien de passer du temps à la maison, la tête ailleurs ! Comme toujours, il y a des tas de choses que j’aurais voulu faire, planter mes tulipes, faire des sorties en famille, mais il n’empêche que je reprends le travail avec le sentiment d’avoir profité des enfants !
Il y eu de belles soirées avec nos amis, la balade d’Halloween dans le quartier, des pâtisseries avec les enfants, jeux de société, câlins, la découverte nombreux 33tours pour enfants, LEGO, Playmobil, Micro Machine… et le soir venu, de quoi continuer à avancer dans mon aventure de Legend of Zelda… Mais surtout, ranger, ranger et encore ranger tout ce bazar qui se forme à chaque fois qu’ils se posent dans un coin de la maison !
Leur dada pour l’instant, c’est de construire de grandes écoles en utilisant des Kapla pour délimiter les classes et faire des bancs qu’ils remplissent de personnages Playmobil. Saint Nicolas cela te donnera peut-être des idées !? Côté Micro Machine, je dois bien admettre que le fun semble s’être un peu atténué ces derniers mois. Alice était contente de faire découvrir cela à son ami Louis, mais j’ai fini d’ailleurs par faire un gros archivage de ce qu’il y avait dans la chambre de Charly, qui est maintenant un peu moins chargée. Idem, Pirates et Dinosaures Playmobil ont tiré leur révérence pour retrouver une nouvelle famille.. un peu comme dans l’histoire de Toys Story 4 que nous sommes allés voir au cinéma !
Miss Rose accroche à mon tourne disque, elle réclame souvent pour que je mette tourner de la musique, et j’ai justement récupéré tout un stock de disques pour enfants ! Henri Dès, Dorothée, Chantal Goya ou encore Manique et Jo !
Et puis moi, entre toutes les séries du soir que nous avons entamées, je poursuis mon aventure de Link sur l’île de Cocolint. J’ai bien tourner dans la baie avec mes palmes en écoutant les conseils de la sirène, mais… rien à faire, comment entrer dans gueule du poisson chat ! Pype, un petit conseil… Ah, je vois que tu bloques au même endroit qu’à l’époque me répond-il… et tu étais justement revenu avec un soluce du jeu… Allé, plonge un peu !
Je ne cesse de vous en parler, en long et en large de ce remake de Legend of Zelda : Link’s Awakening sur la Nintendo Switch. J’ai eu l’occasion d’en écouter les bandes son ré-arrangées par Ryo Nagamatsu qui était déjà à la manoeuvre de Link between worlds sur 3DS.
Les musiques de la version originale sur Game Boy étaient déjà pour moi parmi les musiques de jeux vidéo les plus marquante, mais cette ré-orchestration mélangeant avec des doigts de fée orchestre et ambiance rétro est vraiment extraordinaire. Je la glisse sans surprise dans mon TOP 3 des 100 meilleurs musiques de jeux vidéo !
Après une semaine d’impatiente, je,… nous, avons entrepris de nous lancer dans la grande aventure de Link sur Cocolint Island, soit Legend of Zelda : Link’s Awakening sur Nintendo Switch. Si j’ai d’abord eu l’occasion de me faire un court aperçu sur la console du frangin, au bout d’une semaine et 3 courtes soirées de jeu, je suis personnellement arrivé aux portes du 4° donjon, derrière la cascade. Mais mon aventure serait probablement moins intéressante que celle des enfants. Car oui, pour la première fois, je peux vivre l’effervescence de l’attente, de l’achat et la découverte d’un tout nouveau jeu vidéo avec eux ! « Alors papa, tu l’as reçu le Zelda ? ». C’est d’autant plus amusant que jusqu’ici, ce genre de jeu dit « Action-RPG » qui implique de découvrir tout un petit monde en accédant à de nouvelles zone tout en rencontrant des personnages et combattre des ennemis épée à la main était inconnu pour eux. Ce qui me rappelle bien évidemment mon enfance, lorsque moi même je découvrais pour la première fois l’univers de Zelda sur la Gameboy de mon voisin. Ce sentiment de grande épopée, de monde à explorer et de donjons à parcourir.
Legend of Zelda – Link’s Awakening – Switch (War Legend)
Si à l’époque, j’avais longtemps trébuché sur ce qu’il fallait faire au début de l’aventure. Ici, Charly savait qu’une fois réveillé, Link devait partir sur la plage retrouver son épée, afin de commencer l’aventure. Au début de l’aventure, les enfants ont peu de chance de vraiment se perdre. Ils peuvent promener Link dans le village où ils découvrent un peu les mécaniques de jeu. Se rendre sur la plage pour retrouver son épée, mais également repérer l’entrée de la caverne Flagello, le premier donjon de l’aventure nécessitant une clé pour y entrer, ou se promener dans la forêt couverte de brume, forêt où se cachent des ennemis un peu plus agressif et un étrange raton laveur.
Héhé, tu vas te perdre dans la Forêt ! (War Legend)
Là aussi, Charly m’avait vu faire et il savait donc qu’un champignon était à trouver et qu’il fallait ensuite le donner à une sorcière pour faire une potion magique. Néanmoins, la tâche n’est pas si facile à résoudre pour mes jeunes joueurs, qui n’ont pas compris que le Raton Laveur les envoyait se perdre dans la forêt faussant donc leurs repères. Qu’importe c’est l’occasion d’apprendre à manier l’épée, se protéger avec son bouclier et surtout analyser les mouvements de son adversaire pour lui donner le coup fatidique ! Sans oublier de couper du buisson, histoire de trouver des coeurs et des émeraudes (De mon temps, c’était des diamants mais je jouais en monochrome… les filles ont bien évidemment constaté que, puisque ces pierres précieuses étaient vertes, c’était des émeraudes !)
Papa a donc donné un petit coup de main pour se repéré dans la forêt, et… nous avons pu récupérer la clé pour se rendre au donjon… On sauve, on va faire dodo… mais non, non ! Ce n’est pas moi qui vais traverser le donjon à ta place Charly !
C’est l’histoire du jeune Fred qui, en voyage aux Etats Unis avec ses parents découvre dans un magasin toute une série de jeux vidéo pour sa console Nintendo qu’il n’avait jamais vu jusque là. Batman, Terminator, Robocop, Snoopy, Roger Rabbit avec des prix bien moindre de ce que l’on trouve alors chez nous en Belgique. Imaginez l’excitation que l’on peut ressentir quand on est gamin car bien sur c’est d’un alléchant. Le voilà donc de retour chez lui qui enfourne une première cartouche dans sa console,… ça clignote, rien ! Une deuxième, encore une autre. Rien à faire, tous ces jeux auxquels il a rêvé jouer tout au long de son séjour refusent de démarrer… Diable, il va lui falloir recommencer encore son Legend of Zelda.
Ce n’est pas la première fois que l’on me raconte cette histoire, je me souviens d’ailleurs que mon voisin avait également une cartouche Megaman, venue de l’autre coté de la planète qui ne fonctionnait… Et la raison à cela est que la console NES de Nintendo est zonée, c’est à dire qu’elle ne peut lire que des jeux européens chez nous ou américains outre-atlantique. Au Japon, la NES est une Famicom aux formes bien différentes de ce que nous connaissons et propose des petites cartouches qui physiquement ne rentreraient pas dans nos consoles.
Super Mario Bros, l’icone de la console NES
A la fin des années 80 et 90, bien évidemment. Nous n’avions aucune idée de cette problématique ou de comment résoudre le problème. J’étais pour ma part bien au courant qu’une console japonaise Super Nintendo tournait en 60hertz avec des titres donc plus nerveux, et qu’il était possible de la « switcher » mais, sans en comprendre plus la problématique.
Aujourd’hui, retrouver sa NES dans le grenier de chez ses parents, c’est, après ce sentiment joyeux qui rappelle tous les bons moments passés à jouer à Super Mario, Les Aventures de Picsou ou peut-être les premiers donjons de Zelda,… bien souvent une grande frustration de voir la LED rouge clignoter sans ne faire démarrer plus aucun jeu… En effet, la NES vieilli mal !
Tout d’abord, mécaniquement son système pour insérer la cartouche en mode dit « grille-pain » force sur le système de connections entre la cartouche et les connecteurs, ce qui rend difficile le passage des informations. De plus, avec le temps les pins de connexion ont tendance à s’oxyder et toutes ses petites usures ne sont pas aider par la puce « NES 10 » 3195A. En effet, c’est cette dernière qui est présente pour vérifier l’authenticité du jeu, s’il fait bien partie des jeux originaux de Nintendo et qui plus est qu’il s’agit d’une jeu adapté au zonage de la console. Historiquement là où le marché du jeu-vidéo s’était effondré à l’époque de la console Atari qui était envahie de mauvais jeux conçu par n’importe quel studio, Nintendo avait imposé un accès trié sur le volet d’éditeurs devant payer une licence d’exploitation afin de faire partie du catalogue de jeux pour sa console Famicom, dénommée NES dans nos contrées. Avec cette puce, Nintendo s’assurait qu’aucun jeux non-officiel ne soit mis en vente, pouvant ainsi réduire le prix de vente de la machine tout en s’assurant de juteux bénéfices sur la vente de jeux. L’empire Nintendo s’était en place pour de longues années !
Grâce à Internet, il est maintenant facile de savoir qu’il est possible de régler ses soucis de difficulté de lecture des cartouches dans sa console NES et de dézoner cette dernière en coupant l’une des patte de cette puce 3195A. Mais cela fonctionne-t-il vraiment, est-ce sans risque ? Je vous avoue que jusqu’ici, je n’avais pas eu trop besoin de me pencher sur le sujet, ma console NES avait reçu tout un nouveau système de pin de connexion et était déjà dézonée par le roi KingSteph. Par cette technique ou une autre, puisqu’il réside sur sa face avant un petit trou qui rappelle la présente d’un switch qui devait à l’époque permettre déjà la lecture de jeux américains.
Ce cher Fred, lui, a finalement retrouvé sa console, mais cette dernière restait muette. Même pas de LED rouge qui clignote. Démontée, rien d’anormal à l’horizon et pour cause, c’est son alimentation qui ne fonctionnait plus. Un petit test avec la mienne aura permis de faire démarrer quelques-uns de ces jeux !