Le mystère des jumeaux et jumelles… nous voici confronté à la première « manifestation » de solidarité entre ces deux miss. Il y a deux jours, Juliette montrait des plaques rouges impressionnantes. Je penchais fortement pour une réaction allergique à l’antibiotique qu’elle prenait depuis une semaine et pour moi, nous pouvions patienter jusqu’à aujourd’hui mercredi avant de réellement s’inquiéter. Après discussion avec ma Snokrys, nous allions nous fixer sur cette décision… Je montais donc chercher après du Fénistil dans la pharmacie quand les deux miss me rejoignent à l’étage. Afin d’éviter un accident dans les escaliers, je prends Juliette et la mets dans son lit… au même instant madame Alice se jette dans le fauteuil de leur chambres… et PANG ! se prend le fauteuil. Je la replace dans son lit n’aillant rien constaté…. entendant les pleurs persisté je regarde avec plus d’attention et je vois la joue d’Alice en sang… un grosse coupure sous l’oeil… madame s’est pris l’arrête du fauteuil !
Et zoupla, nous voilà à monter aux urgences pour ces deux demoiselles…. Alice s’étant « sacrifiée » pour nous pousser à emmener sa sœur Juliette faire un checkup. Twins Powa !
Rassurez-vous tout va bien… Un peu de colle pour Alice et un antihistaminique pour Juliette,… mêmes les photos de Noël ne devraient pas être remises en cause !
Que tout cela me semble déjà bien loin, alors que j’ai repris cette semaine le chemin du boulot… Profitons donc de cette soirée pour refaire un plongeon quelques semaines en arrière lors de notre voyage en Italie dont je vous avais raconté les premières étapes. Après la visite de Riomaggiore, village des Cinqs Terres, j’étais un peu inquiet quand à notre projet de visiter Venise pour de nombreuses raisons.
Comment allait se comporter les troupes dans une ville entourée d’eau ? Certes nous avions bien visité Paris en poussette l’année dernière, mais Venise… n’était-ce pas un peu trop osé avec notre bonhomme de 4 ans et les miss de 21 mois ?
Cela valait-il vraiment la peine de faire 6 heures de routes alors que déjà nous avions l’impression que nous manquerions de journées pour profiter à 100% de nos vacances ?
En route donc pour la suite de nos péripéties avec aux programmes Venise, Bologne, Vérone, un retour au Lac de Garde et la découverte de deux autres petits villages médiévaux charmants.
Voir Venise… et s’enfuir !
Mercredi J4. Venise – Sirmione (586km)
Charly, fasciné par les canaux de Venise
Ceintures bouclées nous partions donc le plus tôt possible afin de parcourir les 3 heures de routes jusqu’à Venise. J’avais répertorié une série d’approches pour cette visite dont une proposant de se laisser sa voiture en périphérie, puis de prendre le Bus jusqu’au point de départ des Vaporetto, petits bateaux permettant de se déplacer tout autour de la ville. Cependant avec nos trois enfants, dont deux petits mistinguettes d’à peine 21 mois… nous avions pour finir choisi l’option de « »facilité » » rejoindre un parking à la Piazzale Roma, point névralgique des embarquements en Vaporetto.
Diable Venise allait couter cher ! 18€ de péage aller et 18€ de péage au retour. 28€ de parking au 10° étage et encore 14€ par adultes pour les Vaporetto… ajouter à cela un plein de Gazoline pour la Kangoo de 100€ (pas loin de 2€ le litre)…. prêt à embarquer pour 35 minutes de petits bateaux en motivant les troupes, sous un 37° de plomb. Madame et moi avec les miss en porte bébé, Charly à la main, 4 petites bouteilles d’eau en poche, mon gros D700 autour du coup, des langes, des lingettes, des petits bonbons… Oui, c’était bien pratique une poussette pour transporter tout ce bazar !
C’est beau tout de même Venise…
Si j’étais encore optimiste et zen en montant à bord, je l’étais déjà moins en mettant le pied à terre. « Bon elle est où la Place Saint Marc ? » à gauche, à droite ? Même pas un panneau ! On se croirait à Ostende avec des petits ponts… Bon, aller chercher à manger, tout le monde à faim. C’est là que je vois un vigile faire circuler du magasin une dame venant d’acheter sa glace goutant sur le sol. Un peu plus loin, c’est une stewart qui vient demander de ne pas s’assoir sur les marches à l’ombre, mais de bien vouloir faire la queue pour s’assoir sur un banc en plein soleil ! Ajoutons à cela le nombre bien trop rare de poubelles, l’impression d’être balloter, tel un serpent dans un labyrinthe à la recherche d’une pomme, l’envie au point mort de faire des photos tant je me sens noyé de touristes et limité par mon objectif à focale fixe…. Il ne m’en faudra pas longtemps pour proposer de terminer la journée au Lac de Garde, au frais et plus au calme !
Pourtant quand je regarde les trop rares photos que nous avons prises à Venise, je trouve cela vraiment beau. Comme cela doit être agréable de pouvoir flâner à son aise, passant de petits ponts en petits ponts, osant se perdre dans les petites ruelles pleines de surprises… Je dois bien admettre que je ne m’attendais pas à ce que Venise soit une si grande ville ! J’avais pour objectif de trouver la place Saint Marc en sortant du Vaporetto, j’ai fini au bout près d’une heure par devoir acheter une carte pour m’y retrouver… et me rendre compte qu’il y avait moyen de s’y perdre pour des jours !
Difficile, arnaché de la sorte d’apprécier Venise !
Mes yeux ne pouvaient rien voir, j’étais dans mon énervement, dans le stress de voir Charly trop attiré par les canaux, arnaché avec l’une des miss au dos et un appareil photo inutilisable dans de telles conditions : Un amas, fatras, une nuée de touristes sous un soleil de plomb.
Avant de reprendre le vaporetto du retour… j’ai également fini par trouver « le beau grand pont de Venise »… avec une grosse publicité dessus ! Nous avons quitté Venise au bout de deux heures, avec des enfants en sueur et nos petites filles en crise dans un vaporetto étouffant de monde. Madame me disait, on y reviendra, juste nous deux… et je ne voulais rien entendre. Pourtant quand je regarde les photos, quand je vais rechercher les belles choses dont j’arrive à me souvenir. Je pense que dans de meilleures conditions, à une époque moins bondée de touristes, j’aimerais Venise !
La place Sirmione en début de soirée
Le temps de retrouver notre voiture, je prenais la décision d’emmener tout le monde trouver un peu de fraicheur au bord du Lac de Garde qui nous avait fait bonne impression quelques jours au par avant.
Bon alors, qui ne connait pas les Giana Sisters !? Non, il ne s’agit pas de mes deux petites jumelles, notez-que cela aurait été évidemment assez comique si je les avais appelées Giana et Maria. La série Giana Sisters doit évidemment parler à tous bons joueurs sur Micro Ordinateur de la fin des années 80. Imaginez donc, alors que depuis plusieurs mois, je rêvais moi aussi de pouvoir jouer à Super Mario Bros sur ma télévision, j’allais découvrir une disquette qui allait changer ma vie : The Greatest Giana Sister se présentant à l’époque comme un clone de Super Mario Bros pour Commodore 64. Pendant de longues années, Giana Sister est resté pour moi la référence en jeu de plate-forme et s’il fallait un jour m’annoncer une bonne nouvelle vidéo-ludique c’était bien le retour des sœurs Giana… Chose d’ailleurs qui fût faites en 2009 sur la petite Nintendo DS. Graphiquement réussi, l’épisode portable manquait toutefois de challenge pour un amateur de jeux de plate-forme. D’autant que les premières aventures étaient d’un niveau à mon avis plus corsé que le premier Mario.
Alors, vous me demanderez pourquoi diable le fan de Giana Sisters que je suis ne se met à jouer que maintenant au nouvel épisode Twisted Dream, alors que le jeu est disponible sur PC depuis près de 8 mois. C’est vrai, c’est une bonne question ! D’autant que j’ai suivi avec un intérêt extrême la réalisation du projet lancé sur KickStarter et que j’ai régulièrement envisagé d’y contribuer histoire de bénéficier de quelques goodies collector, comme par exemple le CD de la bande son ! La vérité est que c’est dans mon salon que je peux m’octroyer du temps pour jouer. Papa Gamer de 35 ans, je n’ai plus de PC pour jouer, j’ai donc attendu, prier et attendu l’arrivée des Frangines sur ma Playstation 3 !
C’est donc le cœur battant qu’après avoir téléchargé pas moins de 1,5go de données, je lance le jeu… Chargement un peu longuet pour arriver sur l’écran de démarrage du jeu,… sans musique. Une mini animation, puis enfin un peu de musique et zoupla me voilà déjà dans le premier niveau. Ce n’est pas que je ne sois pas pressé de découvrir enfin ce Giana Sisters, mais tout de même j’aurais voulu me sentir déjà dans l’ambiance dès le début… Avec l’adrénaline des premières notes. Sur ce coup-là Black Forest Games me laisse un peu sur ma faim. D’autant que coté mise en situation, l’histoire est bien maigre. D’accord, Giana c’est Giana… Elle doit retrouver sa sœur attrapée dans le vortex d’un diamant magique, c’est grosso modo le même topo que pour l’épisode sur la portable de Nintendo… mais tout de même, je n’aurais pas été contre une petite cinématique, un truc en animation ou que sais-je pour me faire vibrer… Je me retrouve juste au bout d’une prise en main rapide de mon personnage devant un gros monstre qui englouti ma sœur avant de continuer l’aventure. Mwoui… un peu déçu de la mise en bouche !
Giana Sisters Twisted Dreams – C’est beau !
D’un autre côté, graphiquement, c’est franchement beau ! L’animation visuelle de tout l’univers du jeu lorsque l’on passe du monde « cool » au monde « punk » est vraiment bien réussie et fluide. Dès le début de l’aventure Giana dispose de plusieurs compétences, sauter, casser des blocs, faire des dashs enflammés, double saut, ralentir sa chute… la prise en main de tout cela est assez rapide et surtout pas trop guidée. C’est vraiment intuitif et on s’amuse tout de suite…
Ceci dit, au bout d’un ou deux niveaux, je me pose tout de même la question suivante : Pourquoi avoir tous ces pouvoirs directement accessibles ? Cela n’aurait-il pas été plus intéressant d’en disposer petit à petit ? Évidemment, les niveaux sont construits pour devoir jongler avec tout cela,… mais la question mérite réflexion ? Quoi qu’il en soit, les niveaux sont très sympas à parcourir au début de l’aventure et l’on sent le niveau du jeu plus proche de l’épisode sur Commodore 64 et Amiga. Il faudra assez vite réfléchir un peu pour arriver au bout des niveaux.
4 ans, la pré-adolescence… C’est ce que disent les ouvrages spécialisés sur les enfants de 4 ans, ciblant même de période Fucking Four ! Tout un programme. C’est vrai qu’à la maison, à l’approche de son 4° anniversaire, Charly a pas mal changé. C’est d’ailleurs arrivé en pleine vacances à Montpellier ce qui n’a pas aidé Papa et Maman à trouver leurs repères.
Fini ce petit boutchou qui cherche à faire plaisir, à montrer qu’il a compris… A 4 ans, les enfants découvrent leur identité ! Qu’ils sont quelqu’un, qu’ils peuvent choisir, avoir envie, qu’ils ont des préférences et surtout, surtout… qu’il y a des choses qui vous mettent assez vite en rogne. Les parents peuvent donc se retrouver assez vite à se questionner sur les erreurs qu’ils ont commises, voir à perdre leurs moyens. Hors, c’est justement maintenant qu’il va falloir tenir bon, et construire une autorité juste et cohérente. En sachant cela, on se sent déjà moins démuni face aux attitudes inhabituelles de nos pré-ado d’à peine 4 ans !
Hé oui, après la grande vagues des Pourquoi, … c’est maintenant au tour des « Oui, MAIS ! » Va t’habiller ! Oui mais là je joue. Va te laver ! Oui, mais je ne suis pas sale. Va au lit ! Oui, mais le soleil est toujours là. Et évidemment, il y a des moments où nous ne sommes plus en état de se lancer dans de la négociation ! Surtout quand il y a le reste de la bande à gérer.
A coté de cela, un enfant de 4 ans, c’est aussi plein de bonheur ! Son imagination est incroyable et il mélange avec plaisir le réel et l’irréel ! Il raconte des histoires, chantes des chansons, se déguise, argumente,..
Quelques scènes de vie ?
Pause de midi chez Poivre&Sel entre Papa, Maman et Charly…
La serveuse passe et nous entendons Cha qui dit « Elle est jolie elle ! »
euh oui d’accord… nous continuons à discuter quand Charly nous arrête
« Elle vient de passer et elle est quand même jolie »
« Non papa, ce n’est pas moi qui ai fait tomber ton sac… il a eu peur et il a sauté du fauteuil ! »
Et nos miss alors !? Depuis début avril Alice et Juliette gambadent dans la maison. C’est bien différent ! J’étais un peu inquiet de cette étape, alors qu’au fond elles sont maintenant beaucoup plus autonomes. Il faut bien sur regarder à ce qu’elle ne filent pas dans l’escalier ou n’aient rechercher des Yaourts dans la poubelle, mais dans l’ensemble, c’est vraiment chouette.
Bref, je vous laisse quelques photos de notre petite famille de ce début de ce mois d’avril !
Et oui, il y a du neuf ici ! Voilà déjà que depuis de longs mois, je me pose la question : Un blog a-t-il toujours sa place à l’ère des réseaux sociaux et du Microblogging ? » (voir NanoBlogging !). A une époque où un Tweet se mange, se commente, se retweete et se perd dans les limbes d’Internet. Où une photo s’Instantgramme et fait le tour du monde sans plus trop savoir d’où et de qui elle provient. Oui, nous avons fait de Internet un FastFood de l’information, et j’ai contribué à cela répondant régulièrement à la question de Facebook : « Comment ça va Pierre ? »
Mais qu’adviendra-t-il dans quelques années de toutes ces données, lorsque Facebook sera mort, revendu, enterré, fusionné. Nul ne le sait. Le nouveau moteur de recherche made in Facebook nous en apprendra plus,… Alors mon blog a-t-il toujours sa place ?
L’autre visage de Cyborg Jeff fut lancé en 2007, après un essai un peu frustrant de la plateforme Skyblog en 2006. Surfant sur le concept nouveau des Blogs, je souhaitais y raconter le quotidien de ma vie de musicien un peu bizarre, en complément à mon site musical www.cyborgjeff.com qui lui existe déjà depuis l’an 2000. Mais ma vie a changé, ce que j’y ai raconté a changé… Les réseaux sociaux ont bien sur fait disparaitre bon nombre de lecteurs qui suivent maintenant mes réflexions sur Facebook ou mes bons plans sur Scoop.it.
Par contre, je me sens toujours a avoir des histoires à faire partager et à fixer dans le temps. Bien sur, il s’agit juste de l’histoire d’un Papa de 35 ans, de son petit garçon Charly de 3 ans et demi, de ses deux petites jumelles Alice et Juliette de 14 mois, de son épouse photographe talentueuse, de ses passions pour les BDs, de ses souvenirs de vieux jeux vidéo, de son regard sur les nouveautés, de ses coups de coeur ciné, ses coups de gueule de citoyen, sa pratique professionnelle de la photo, la vidéo, la création de musique toujours aussi bizarre et électrocutée et bien plus encore…
Alors voilà, vous entrez donc dans Mes Mondes qui s’entremêlent et s’entrecroisent… Plus qu’un simple blog, ce sera ici ma mémoire que je vous offre, avec certes ces fautes d’orthographe, mais aussi toute sa spontanéité… Parce qu’un jour Facebook ne sera plus, comme SkyBlog s’en est allé… Les Mondes de Cyborg Jeff seront toujours là pour raconter à qui aura envie de les lire la vie d’un papa presque comme les autres… ou pas !?
PS : Il reste encore de nombreux petits détails de CSS et de fonctionnalité à corriger… mais là aussi, cela reste un « monde parmi mes mondes » !