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Chroniques vidéoludiques : Double Dragon sur Game Boy

Chroniques vidéoludiques : Double Dragon sur Game Boy

Double Dragon sur la Game Boy est l’un des tout premiers jeux auxquels j’ai joué sur la portable monochrome de Nintendo, peut-être même avant Tetris. En effet, un peu avant que la folie des Tetraminos n’envahisse les foyers, le rayon jouets de mon GB, un peu avant Saint Nicolas 1990, place une borne de présentation de la Game Boy avec non pas Tetris ou Super Mario Land, mais Double Dragon !?

Double Dragon (Technos Japan Corp. 1990)

Choix étrange, peut-être motivé par l’intérêt du responsable du magasin, mais à bien y réfléchir dans le line up de la console en France et en Belgique, le titre de Technos Japan propose des graphismes qui tirent les qualités de la console vers le haut, bien au dessus du premier Super Mario Land. De plus, le niveau de difficulté du jeu permet de plus facilement canaliser la file de gamins qui attendent leur tour !

À cette époque, je viens de découvrir la série avec Double Dragon II sur PC. Cette adaptation est loin de mettre à l’honneur le jeu de Beat’m all de la borne d’Arcade avec ses 4 couleurs CGA, le PC Speaker et un scrolling saccadé. En revanche, l’épisode Game Boy est porté par une musique énergique qui reste en tête, une prise en main assez simple. A pour les coups de poings, B pour les coups de pieds et les deux boutons en même temps pour sauter avec un coup de pied.

Double Dragon II : The revenge - PC CGA (Virgin - Technos Japan - Binary Design, 1989)
De grands sprites, mais des couleurs criardes. Double Dragon II sur PC manquait un peu de charisme. — Source : Mobygames, 2000

Avec un peu d’entrainement, on arrive rapidement à parcourir le premier niveau, à ramasser une batte de baseball, des cartons ou des bidons à les lancer sur nos adversaires ou à attraper ce dernier pour le rouer de coup tout en évitant avec aisance ceux des ennemis.

Oui, la prise en main de Double Dragon sur Game Boy n’est pas compliquée et laisse de bons souvenirs… En revanche, le tout premier Boss est beaucoup plus difficile à vaincre. Trop près, il vous attrape et votre jauge de vie s’épuisera très vite. Il faudra donc louvoyer et trouver une tactique pour le vaincre,… un bonne raison d’acheter la cartouche !

La cartouche Game Boy de Double Dragon
Double Dragon manquait depuis un moment dans ma collection Game Boy. Malheureusement, la cartouche récupérée est dans un mauvais état

 

Double Dragon - C64 (Melbourne House - Technos Japan, 1988)
Moins joli, mais particulièrement fun, la version Commodore 64 de Double Dragon restera ma préférée. — Source : Mobygames, 2003

Certes, la version Game Boy n’a pas de quoi rivaliser avec la version Arcade qui permet par exemple de jouer à deux en même temps. Les musiques reprennent les thèmes du jeu, sans la moindre rythmique, la piste étant réservée au bruitage. Découverte quelques années plus tard, je lui préférais nettement la version Commodore 64, même si les graphismes sont un peu moins précis que sur Game Boy, mais ce nouveau genre de jeu avait su m’intéresser et me mènera ensuite vers Golden Axe, Tortue Ninja – Arcade Coin Up, Street of Rage et bien d’autres…


Double Dragon version Game Boy
Double Dragon version Game Boy
Recyclage sur Game Boy Color

Recyclage sur Game Boy Color

Le printemps s’est poursuivi à la recherche et la découverte d’autres jeux issus de la ludothèque de la Game Boy Color avec parfois la surprise de constater que si l’on retrouve plus de recyclage de jeux des années 80 que je ne l’imaginais.

En effet, je gardais à l’oeil deux titres qui m’avaient marqué à la fin des eighties. Paperboy, titre que mes filles aiment beaucoup, ainsi que Wings of Fury, un jeu découvert sur le PC de mon voisin et qui m’avait laissé un très bon souvenir à cet époque. Je les imaginais tous deux retravaillé proprement et exploitant les spécificités de la portables de Nintendo, il n’en est rien, vous allez pouvoir le découvrir !

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Chronique vidéoludique artistique : Titus the Fox sur Game Boy

Chronique vidéoludique artistique : Titus the Fox sur Game Boy

Si le personnage de Lagaff pouvait difficilement trouver sa place dans un jeu vidéo hors France, l’idée du studio français Titus fut donc de simplement remplacer ce dernier par sa mascotte, un Renard devant dès lors retrouver sa dulcinée à Marrakech en traversant, les quartiers mal famés de Paris, les catacombes, les pyramides… Bien évidemment le « scénario » d’origine collait parfaitement au personnage de Moktar devant rejoindre sa Zoubida, à l’image du sketch à succès de l’humoriste français Vincent Lagaff !

D’abord disponibles sur Ordinateur PC, Amiga ou encore Atari, le jeu de plateforme offrait des graphismes colorés très réussis, dès sa sortie en 1991 pouvant rivaliser avec les premiers titres de la Megadrive et Super Nintendo. Le gameplay était plutôt original, tout en poursuivant l’idée proposée dans The Blues Brothers sorti 1 an plus tôt, notre héros peut ramasser des objets, caisses, fléchettes,… pour se débarrasser des ennemis, mais également transporter des trempolins et autres balles magiques pouvant également être utiliser pour accéder à des endroits en hauteurs. C’est dès lors tout la force de ce Titus The Fox, les niveaux sont remplis de passages secrets et autres raccourcis.

Très vite, la difficulté s’élève ! Il faudra évidemment trouver la sortie de chaque niveau, pas tellement linéaire, mais explorer celui-ci jusqu’à trouver le code secret, sésame permettant de reprendre l’aventure à un niveau précis lorsque nos vies sont perdues.

Finalement, le point négatif de ce jeu, comme une bonne partie des titres de Titus, c’est ce scrolling à écrans saccadés…

Titus The Fox Game Boy (Titus, 1993)
La cartouche de Titus The Fox sur Game Boy (Titus, 1993)


Alors, en 1993, lorsque je glisse la cartouche dans la console de mon ami, il faut bien admettre que la Game Boy a déjà eu l’occasion de nous offrir de belles réussites de jeux de plateforme : Astérix vient de sortir, mais nous avions droit durant l’été à l’incroyable Kirby’s Dreamland ! Un an plus tôt Nintendo élevait déjà le niveau de ce que la console monochrome pouvait proposer avec Super Mario Land 2 !

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Spirou, mission ennuie.

Spirou, mission ennuie.

Après un Astérix, plutôt réussi, sorti en 1993, Les Schtroumpfs et Les aventures de Tintin au Tibet, nettement plus controversées. Le studio espagnol BIT Managers sous la coupole d’Infogrames s’attaque en 1995 à l’adaptation sur Game Boy d’un autres héros de la Bande Dessinée : Spirou !

A cette époque, cet épisode Game Boy, autant que les versions 16 bits n’étaient pas passées entre mes mains, j’avais laissé les consoles de côté pour profiter de l’arrivée de la 3D sur mon PC, ce n’est qu’à l’approche de 2020 que je glisserais la cartouche de Spirou dans ma Game Boy.

La cartouche de Spirou sur Game Boy

Bref, alors que les équipes d’Infogrames s’occupe de la version 16 bits, particulièrement colorée sur Super Nintendo et Mega Drive, le portage sur la portable de Nintendo n’est pas en reste. Visuellement, BIT Managers fait un très beau travail pour rendre notre groom nationale à l’écran particulièrement reconnaissable et lui offre des animations dignes d’un dessin animé. Spirou court, saute, s’agrippe à des câbles par dessus le danger. Les visuels du premier niveau, dans la ville New York sont soignés, même s’il faut bien admettre qu’ils tranchent un peu à l’univers de notre aventurier,… d’autant que la jaquette semblait plutôt nous emmener en Palombie.

A l’instar des précédents titres du studio, le cadre de l’histoire nous est proposée dans un long défilé de texte. Lent, il faudra être bien courageux pour lire que le Comte de Champignac est en congrès scientifique, il se retrouve confronté aux plans machiavéliques de Cyanure qui a décidé de réduire les humains en escalavage.

Le scénario est similaire à celui des épisodes 16 bits. Il n’est pas lié à un album en particulier, mais reprend quelques personnages issus de l’univers récent que Tome & Janry ont mis en place dans les aventures de Spirou et Fantasio. Et il faut bien admettre que ce synopsis n’est pas des plus originals. Il aurait été plus amusant de retrouver Fantasio, Zorglub et cie… Mais à cet époque, la franchise de Spirou cherche à se ré-inventer et prendre ses distances de ce que Franquin avait magistralement apporté à l’univers.

Si la toute première impression une fois la console en main est positive, surtout après la déception qu’était Tintin au Tibet, on s’ennuie enfaite très vite, sans vraiment comprendre notre but dans la vie. Des pots de fleurs qui tombent, cela fait très Schtroumpfs. Des câbles électriques à traverser, cela fait très Tic & Tac. Des chiens qui mordent, des petits oiseaux qui picorent la tête, et clairement notre seule option est d’éviter les ennemis.

On ramasse des coiffes de groom qui trainent dans la ville. Pourquoi ? Faut-il les trouver toutes ? Par essai erreur, on tombe dans les trous, on tombe de haut, on meurt… et avec un peu de chance, d’un saut osé, on arrive à la fin du niveau. Mais déjà au bout de quelques minutes, le level design se montre répétitif et inintéressant. Les 4 obstacles rencontrés (pots de fleur, chien, oiseaux, courant électrique) font un peu faiblard. Même la musique, joyeuses et de qualité, rappelant la patte de Alberto José Gonzalez Pedraza qui avait magistralement mis en musique Astérix sur Game Boy, fini par être répétitive.

Une nouveau panneau nous explique que Cyanure, avec son Sèche Cheveux, réduit Spirou à la taille de 10cm. Le second niveau nous propose avec peu d’originalité un Spirou dans un monde de jouets… avec un level design toujours aussi peu inspiré… J’abdique, comme probablement d’autres joueurs à l’époque.

Dommage peut-être, visuellement, les niveaux suivants semblent très réussis !


Chroniques vidéoludiques artistiques : Batman – Return of the Joker

Chroniques vidéoludiques artistiques : Batman – Return of the Joker

Nouvelle Game Boy Advanced mise en beauté avec entre autre un nouvel écran au contraste impeccable réalisé par Lust Passion Rétro Modding, je peux m’attaquer à mon idée de Chroniques Vidéoludiques Artistiques. Une manière de raconter mes souvenirs retrouvés sur un jeu issus de la Game Boy, pour l’heure, accompagnés d’une ou deux photos artistiques. Commençons par Batman : Return of the Joker du studio japonais Sunsoft sortis en 1992 en Europe auquel je jouerais pour la première un peu plus tard, fin 1995.


Batman est probablement le seul super héros américain à avoir réussi à me parler durant ma jeunesse. Abreuver d’autres héros des dessins animés du Club Dorothée et autres Récré A2, Batman, c’était le juste justicier de mon paternel ! Le héros de sa jeunesse. Si je n’ai pas vraiment accroché aux films des années 90, c’est surtout la série télévisée et sa bande son signée Danny Elfmann qui marquera mes esprits et les soirées « spéciales » Batman avant d’aller dormir.

J’avais déjà eu l’occasion de découvrir l’improbable et génialissime premier Batman de Sunsoft sur la Game Boy début 1995. Ce dernier, sorti en 1990 proposait un jeu de plateforme aux graphismes minimalistes digne du premier Super Mario Land, mais avait réussi à m’emmener dans l’univers de Gotham City avec une petite couche de shoot’m up.

Pour ce second opus, annonçant le Retour du Joker, qui sortira 2 années plus tard en 1992, Sunsoft propose cette fois un jeu avec de grands sprites, des décors réussis, des musiques à couper le souffle, un grappin pour s’accrocher, des batrangs à récupérer, et surtout, des animations des déformations qui en jettent… mais parfois un peu abusive !

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