Là, je vous avoue, impossible de faire rapidement le point de quel jour sommes-nous, depuis combien de temps sommes-nous confinés… Au fond, nous avons fini par trouver un certain rythme et équilibre et le retour à la normal ne sera probablement pas si facile.
Lever le matin sans stress, petit déjeuner avec une tartine grillée nappée de confiture en regardant les oiseaux dans le jardin qui s’éveille. Je descends imprimer les devoirs des enfants, j’ai fait le plein de feuilles chez Colrhuyth lors d’une des sorties sous masque et je me félicite de cette super imprimante laser achetée chez Ordi.com dont je n’ai toujours pas changé les « cartouches » ! 8h30 la cloche virtuelle sonne, c’est l’heure de faire la classe !
Allé, la cloche a sonné !
Ce n’est pas le moment le plus agréable, ça rechigne, je ne fais pas comme madame, j’y droit tous les jours,… d’un œil je surveille en rangeant le lave-vaisselle avant que maman qui s’apprête ne vienne prendre le relais. Moi, je descends travailler dans mon bureau au calme avec mon café tout chaud, les enfants eux passeront à l’heure de lecture, toujours en râlant, cette fois, c’est maman qui doit faire la « maitresse » et ce n’est toujours pas le plus sympa du confinement.
Bon allé, MOD4, Seq4
Dans mon bureau, j’ai fait du rangement, enfin de l’espace pour y placer mon deuxième ordinateur, et mes papiers. J’alterne entre les montages vidéo, à cadence moins rapide, pour notre nouveau MOOC en logopédie, les montages de planifications d’équipe dans excel, le dossier d’appel d’offre européen, le support technique à Camtasia et les nombreuses vidéoconférences sur Zoom, LifeStyle ou simplement Messenger qui nous permettent de travailler en équipe. Le diner arrive plus tard. Avec du bon cuit au four hier par madame ou l’un des nombreux pains mis en attente dans le nouveau congélateur. On est au top pour éviter les sorties fréquentes, il n’y a jamais à se prendre la tête du « Qu’allons-nous manger ? ».
En mode #Stayhome depuis bientôt 4 semaines, je n’ai guère trop le temps de me rouler les pouces. Entre les devoirs, les enfants, le télétravail… j’ai surtout mis à profit les moments de temps libre pour occuper les p’tits monstres ou m’occuper du jardin baigné de soleil ! Ceci dit, je n’ai pas trop envie de lire trop d’actualité… COVID19, COVID19… j’ai besoin de penser à autre chose. Je me suis dit donc dit que ce serait le bon moment pour sortir de sa pochette la console portable de Sony, la PSP. Mon joli modèle fuchsia était venu s’ajouter à ma collection il y a déjà deux ans. A cette époque j’en avais juste fait un tour d’inspection avant de partir vers le sud avec en « poche » quelques jeux à faire découvrir à Charly.
Etonnement, je ne m’étais que très peu intéressé à cette console qui arrivait chez nous durant l’automne 2005, près d’un an après sa sortie au Japon. Cette première console portable du fabricant Sony fut donc la rude concurrente de la populaire Nintendo DS. Chez nous, c’est la portable de Nintendo qui avait eu nos faveurs dès sa découverte en 2006 et jusqu’à il y a peu encore avec les premières consoles des enfants. En main, la PSP est pourtant un bel objet qui rappelle l’élégance des téléphones de la marque ! On est loin du style « GameBoy », Sony a créé, comme il l’avait fait avec la console PlayStation, une portable mature et dont l’une des originalité est le stockage des jeux et films sur support UMD, une évolution des Minidiscs que la marque avait tenté d’imposer sur le marché HiFi à la fin des années 90.
A trouver, Ultimate Ghosts’n Goblins sorti 2006
Si la Nintendo DS lui avait été préférée, c’est essentiellement une question de ludothèque ! En effet, la majorité des jeux arrivant sur la PSP sont des adaptations de jeux présents sur la PlayStation 2 : Final Fantasy, Metal Gear Solid, Kingdom Hearts, GTA, Daxter, Ratchet & Klang,… Or, j’ai déjà tout l’équipement nécessaire pour jouer à ce type de jeux sur ma télévision !
Aujourd’hui, c’est avec un tout autre regard que je découvre la console et tout la série de jeu de ma collection. Il s’agit donc d’une PSP de série 3004, console de 3° génération qui débarque en 2008 avec notamment un écran amélioré, qui reste malgré tout un peu fade en pleine lumière. Aujourd’hui, il est assez facile de trouver pour quelques euros de nombreux jeux PSP qui est clairement dans le creux de sa vague d’intérêt, même si bien évidemment certains titres sont plus difficile à trouver, comme par exemple Castlevania : The Dracula X Chronicles ou Ultimate Ghosts’n Goblins.
Gratter le bitume.
Gratter le bitume sans me prendre la tête, sans parader dans les rues, sans tutos et sans leçons de freinage. C’était mieux avant quand mêm
Comparativement à la Nintendo DS et sa puissance 3D largement en retrait, la PSP de Sony propose un très large catalogue de jeux de course de voiture. Sega Rally, Burnout, Motorstorm et les épisodes annuelles de la série Need for Speed, le choix est vaste ! Si à l’époque on faisait évidemment mieux de la PlayStation 2 à la PlayStation 3, se caler dans son fauteuil avec sa PSP à gratter le bitume sans aucune prise de tête plutôt que de lire les statuts confinés sur Facebook est loin d’être déplaisant. Graphiquement, sur le petit écran de la PSP, les titres ne souffrent pas trop d’une 3D vieillissante, même les jeux de la première génération auquel j’ai joué (WRC et Need For Speed : Most Wanted) ne s’en sortent pas trop mal. Néanmoins, les titres réalisés en parallèle à la sortie d’un jeu sur la PlayStation 3 sont clairement un cran au dessus ! La folie des circuits de la série Motorstorm est parfaitement retranscrite dans l’épisode exclusif à la PSP Artic Edge. Burnout Dominator nous invite à des courses endiablées et cascades en tout genre avec autant de réussite que les épisodes auxquels je jouais en fin de vie de ma PlayStation 2. Enfin parmi les titres essayés, c’est clairement SEGA Rally EVO et Need For Speed Shift qui m’ont apporté le plus de satisfaction.
Ok, on approche des 2 semaines de confinement, et non pas que papa et maman aient du temps pour se rouler les pouces, je me dis… tiens on jouerait bien à quoi coté jeux-vidéo ? Ces derniers mois je jouais avec les enfants à Legend of Zelda : Link’s Awakening sur la Switch, Zelda que je viens de terminer. Avec madame, nous étions sur Horizon Zéro Dawn sur la PlayStation 4 depuis plus de 2 ans… lui aussi, nous venons de le terminer. Et là, on commence un peu avoir besoin de se changer les idées !
Pour Papa et Maman
Final Fantasy VII Remaster (PS4) – sortie le 10/4/2020 et déjà commandé.
Voilà de longues années que l’on parle d’une suite au 7° épisode de la Sage Final Fantasy. Je dois vous avouez que je ne la connais que très peu, bien que Final Fantasy VII soit considéré par un nombre important de joueurs comme le meilleur épisode de la série. Sorti initialement en 1997 sur la première PlayStation, FFVII était le premier épisode de la série phare de Squaresoft à quitter la génération 16bits de la Super Nintendo pour entrer dans la génération 3D, devenant une licence exclusive à Sony.
J’ai encore plein de magie dans la tête quand je pense aux moments passés avec madame, à dos de Chocobo dans Final Fantasy XV que nous n’avons pourtant pas réussi à finir. Maintenant que nous avons pu gouter à la démo, je me réjouis donc avec d’autant plus d’enthousiasme de rencontrer Cloud & Tida et vivre cette nouvelle aventure reposant sur des mécaniques de jeux que nous connaissons bien, le tout dans un remaster visiblement époustouflant ! Commandé à la fin de la démo… Nous verrons si la pandémie COVID-19 ne mettra pas trop de bâton dans les roues à la distribution du jeu un peu partout dans le monde….
Il y a quelques choses de magique dans le jeu vidéo. Du haut de mes 42 ans et tout en sachant que je ne compte non plus en heures, mais en minutes les moments auxquels je pourrais y jouer. Ils continuent pourtant à me fasciner, me donner me envie, me faire rêver. Ils me permettent d’oublier tout ce qui me rend morose, ils me permettent de me défouler quand je me ronge d’énervement. Ils savent aussi nous rassembler entre amis, en famille… et parfois même encore juste tous les 2.
Le jeu vidéo, j’ai déjà eu l’occasion de le raconter de nombreuse fois, c’est maintenant pour moi bien plus qu’un simple divertissement numérique, c’est une culture, un univers, et même de très nombreux jalons mémoires de ma vie !
2020 se présente comme une année assez particulière. Tout d’abord, me voilà « full équipé », j’ai maintenant toute la ludothèque de la Nintendo Switch que je pourrais découvrir. Mais surtout, et cela n’arrive plus si souvent, une série de « gros » jeux sortent au printemps ! Enfin, Sony a annoncé la sortie de sa nouvelle PlayStation 5 pour la fin de l’année, ce qui devrait offrir à 2020 un lot de nouveaux rêves…
C’est dingue, on parle de plus de l’arrivée imminente de la prochaine PlayStation pour contrer la Xbox… tout cela en réalité pour la fin de cette année… Par contre, je n’ai encore vu passer aucune preview de jeux complètement dingue, ou même de jeux tout court prévus pour la nouvelle machine de Sony !
Alors, en 2020, j’affronte à nouveau le Nemesis ou je chevauche un Chocobo… et pourquoi pas les 2 ?
Les plus belles musiques de jeux vidéo, voilà un sujet qui me tient à coeur depuis de très nombreuses années ! Il existe bien sur déjà diverses playlists sur Youtube ou sites amateurs de clics qui se sont penchés à proposer ce genre de mega hit parade et au fond qui suis-je pour prétendre proposer un autre TOP 100 ?
J’en conviens, c’est le genre d’approche qui a une certaine part de subjectivité, parce qu’en matière d’art les gouts, les couleurs, les notes, les sons, chacun aura une oreille différente. Néanmoins je me lance malgré tout.
Tout d’abord, parce que la musique propre aux jeux vidéo a toujours été pour moi un élément important. J’ai découvert les jeux vidéo à 6 ans en 1983 avec les premières petites musiques du Commodore 64 et je suis devenu rapidement fasciné par les sons que cette machine pouvait offrir grâce aux prouesses de compositeurs vidéoludique de l’époque. J’ai ensuite basculé sur un PC où j’ai vu l’arrivé des premières cartes son aux sonorités FM faisant la transition vers l’arrivée des premières bande son sur CD-Rom qui se frottaient alors à la technologie du soundtracking issue du monde Amiga.
Piano Collections: Final Fantasy VIII
J’ai pris également du recul quand à ce que je trouvais étonnant dans les musiques des jeux de la Game Boy, de la NES, Super Nintendo et Megadrive avant le passage aux bandes sons plus orchestrées du nouveau millénaire et le retour de la vague plus « rétro » des jeux indépendants de ces 10 dernières années.
Ce bagage m’aide à prendre un certain recul autour de mes expériences personnelles de joueurs amateurs de musique vidéoludique mais également quant à la qualité technique d’oeuvres composées pour des jeux auxquels je n’ai pas joué. Ces démarches de reflexion font également partie de mon approche en tant que compositeur de musique pour une série de jeux vidéo indépendants et amateurs.
Enfin, la plupart des « tops » que j’ai eu l’occasion de découvrir était toujours à mon gout trop américain, trop import japonais voire trop franco-français.
Bien entendu, comme Bjorn Olav Dozo l’explique dans le MOOC « Introduction à la culture vidéoludique« , il y aura toujours de nombreuses approches pour écrire l’histoire du jeu vidéo, et à nouveau j’apprécie partager avec vous cette angle-ci.