Un bon film de science fiction qui fait cogiter et qui offre des angles d’approche intéressant. L’ensemble est parfois un peu tiré par les cheveux, mais porté par une Natalie Portman efficace. Laissé pour compte par la Paramount, car orienté pour un public trop restreint… La décision est triste mais me permet de pouvoir en profiter plus rapidement sur Netflix !
Wonder Woman (5/10)
Ma fois, les bandes annonces m’avaient donné l’impression qu’il y avait un petit qqch de spécial dans ce film « Wonder Woman ». J’ai plutôt bien apprécié le début du film et la mise en situation avec l’univers des dieux grecs et des amazones… même si j’ignore au fond si ce thème fait partie de l’histoire initiale du comics… quoi qu’il en soit, on finit par plonger assez vite dans une histoire à la Marvel DC tout ce qu’il y a de plus insipide et bing bang boung comme je les déteste…
Le crime de l’Orient Express (8/10)
Bon, je n’ai pas lu livre… je découvre donc l’énigme à élucider… ce qui évidemment aide à apprécier le film. En réalité de l’époque des grandes enquêtes d’Agatha Christie, je n’ai lu que Le mystère de la chambre Jaune de Leroux…. Et je me souviens que j’avais été assez déçu du retournement de situation pour résoudre l’énigme… alors qu’ici, le tout se montre bien ficelé et me rappelle au fond avec sourire l’album de Yoko Tsuno – L’or du Rhin
Ce mois de février n’aura pas été marqué par un grand nombre de films… nous avons surtout passé du temps à beancher la série Fais pas ci, Fais pas ça ; )
Le labyrinthe : remède mortel (8/10)
Sans être le film de l’année, le point final de la trilogie tirée du roman Labyrinthe s en sort plus qu’honorablement. Après un deuxième film pas vraiment réussi au scénario trop tranché face au début de l histoire. ce troisième film convainc tout particulièrement avec un ambiance très réussie.
La Confession (8/10)
Belle joute autour de l’amour et la foi entre un jeune prêtre et une jeune femme au tempérament fort durant la grande guerre.
Le monde autour de nous ne donne pas toujours envie de sourire ! Et il est bien même probable que pour certain plus que d’autre, chaque journée est un défi. Rencontrer Auggie et sa famille nous rappelle qu’il y a du bonheur à trouver autour de nous. C’est se donner l’espoir que l’on rencontrera de belles personnes et c’est se donner la volonté de faire de nos enfants de belles personnes. L’approche du film et probablement du roman également vient nous glisser dans la peau des différents autres personnages, offrant un regard différent et qui nous montre aussi que chacun de nous vit des moments de sa vie difficile…
Monsieur Bout-de-bois (9/10)
Un très joli court métrage d’animation pour les enfants avec son petit coté « compte de Noël ».
Cars 3 (8/10)
Après une 2° aventure loin d’être convaincante, notre ami Flash Mc Queen se replonge dans l’essence de la course et du dépassement de soi…. L’histoire est un poil prévisible, mais se montre très réussie. De plus les décors sont vraiment réussis !
The Tourist (8/10)
Je l’avais déjà vu, je lui avais mis 6/10 !? J’avais du m’endormir ce soir là, car ce gentil film d’action/romantique est plus que sympathique avec Johnny Depp dans un interprétation calme et réussie.
Downsizing (6/10)
Downsizing repose sur un concept génial de la découverte de la réduction humaine afin de contrer la surpopulation. Accompagné d’un bon teaser autour de Matt Damon, cela donne envie et laisse libre cours à de nombreuses hypothèse. Pourtant, une fois dans la salle, il ne faut pas bien longtemps pour sentir que le film sera mou. Malgré une mise en place de la situation principale bien ficelée, avec de nombreux détail, mais déjà un peu longue, une fois le pot au rose du teaser découvert. Le film s’enferme dans une série de « Ah ben oui… » aux scènes toutes plus longues les unes que les autres… Diable que cette soirée chez le voisin du dessus n’a vraiment aucun intérêt…
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100% e-Media : Pourquoi les films et séries quittent Netflix ?
« La plateforme de streaming est confrontée aux caprices des studios et à la nouvelle donne d’un marché de plus en plus concurrentiel. Les utilisateurs Netflix auront sans doute remarqué que certaines séries ou films disparaissent du catalogue. Mais ce mois-ci, la plateforme de streaming va vivre un véritable « bain de sang » évoque Vox, au regard de la liste des oeuvres amenées à être supprimées établie par Vulture. Une liste qui se base sur le catalogue américain, même si elle s’applique aussi à sa version belge déjà nettement moins fournie. Usual Suspects, les séries comme Buffy contre les Vampires ou Nashville ne sont déjà plus disponibles. Et d’autres franchises devraient suivre. » (A lire sur 7sur7)
Difficile de juger la pertinence de cette information en provenance de 7sur7, néanmoins, s’il est vrai que Netflix a signé ses premiers contrats en 1997, il est bien certains que depuis lors la vente de droit pour une plateforme VOD a bien changé 20 ans plus tard et que des sociétés comme Amazon ne manqueront pas d’aller engloutir ce qu’il y a à prendre pour contrer Netflix… Comme toujours, c’est le consommateur finale qui sera le dindon de la farce… ce qui malheureusement renforcera à nouveau le monde de la consommation obscure… A quand une app BeTV aussi performante que Netflix directement sur ma TV ? #BeTV #Netlfix
La semaine dernière, en zappant, je suis tombé sur la cérémonie des Oscars. Je n’avais jamais regardé ce genre d’évènement, mais cinéphiles, madame et moi nous sommes laissés mener à découvrir les films nominés et rencontrer les artistes hors contextes. Le film « La la land » y était sacrément mis en avant, et a fini par piquer ma curiosité !
Je dois bien admettre qu’avant cela, je pensais qu’il s’agissait d’une mauvaise parodie américaine autour du concept des Comédies Musicales, un genre cinématique de plus grandement tombé en désuétude depuis plusieurs années… et il faut bien l’admettre avec un titre tel que « La la land »… difficile de m’attendre à autre chose !?
Lors de ladite cérémonie, j’allais donc découvrir quelques extraits musicaux plutôt intéressants et constater que le duo d’acteur choisi, Ryan Gosling (vu dans Crazy Stupid Love et The Notebook) et Emma Stone (parfaitement mise à l’honneur dans les deux derniers films de Woody Allen) était loin de faire partie des acteurs bas de gamme des mauvais films américains… Bref, il fallait voir ce film au plus vite !
Dès la première scène, vous voilà embarqué, en technicolor dans une scène qui paraît alors tellement improbable pour le cinéma moderne… comédie musicale oblige, cela déboule dans tous les sens, on saute, on chante, on danse, on cabriole… puis tout revient à la normale… et il y a ce gars qui rebobine sa vieille K7 audio pour écouter un gimmick de piano… bizarre ou va-t-on en venir !
Très vite, on comprend donc que le film de Damien Chazelle ne cherche pas à pasticher les films de Comédie Musicale, mais plutôt à tenter de faire revivre ce courant cinématographique en lui rendant hommage et lui offrir ce petit plus des films modernes,… c’est coloré, cela chante, cela danse, et drôlement bien, on s’envole même, dans les nuages, on y fait des claquettes, on joue avec un chapeau,et l’on s’accroche au réverbère… Mais il y aussi cette histoire qu’il nous raconte.
La la land, technicolor
La la land, une histoire d'amour
La la land, en avant la musique
La la land, hommage au jazz
La la land, hommage aux comédies musicales
La la land, hommage aux comédies musicales
Damien Chazelle semble particulièrement aimé le Jazz, c’est une sujet récurrent dans ses œuvres précédentes et comme lui, son personnage Sebastian rêve de faire revivre le jazz, lui rendre sa noblesse… voilà qui se colle à merveille avec l’approche donnée du réalisateur et la comédie musicale… Il rencontrera donc Mia, qui rêve d’être actrice et qui enchaîne casting sur casting en travaillant dans une boutique de cookie à l’intérieur des studios d’Hollywood.
Tout cela semble donc très « clichés » mais colle à merveille avec l’univers du faste Hollywood d’il y a 60 ans, et au fond, n’est pas ainsi que l’on écrit les plus jolies histoires d’amour ? Il est vrai que la structure narrative semble assez classique, rencontre, premier fleurte, les projets, la distance, la rupture… le tout accompagné de nombreuses petites subtilités en image et en note de musique qui ont fait que je suis sorti de cette séance ébloui… un film sans fausse note ! Un allusion d’autant plus forte qu’en permanence ce sont les notes de piano qui nous transportent de sentiment en sentiment dans le film… tantôt rappelant les rêves de Seb, ceux de Mia… leur romance, leur silence…