De Nebulus sur C64 à Castelian sur la NES
Le Commodore 64 aura indéniablement marqué ma jeunesse. Il entre dans la famille en 1983 alors que je n’ai que six ans, et ne quittera ma chambre qu’une bonne dizaine d’années plus tard. C’est avec ce micro-ordinateur que je vais découvrir l’univers fantastique du jeu vidéo, et ce qui me fascine encore aujourd’hui, c’est qu’en dix ans de bons et loyaux services, les jeux que j’y découvrais n’ont cessé de me surprendre tant les geeks de l’époque parvenaient toujours à repousser les limites de la machine.
Pendant les premières années, notre ludothèque s’étoffait de temps à autre grâce à quelques disquettes que déposait notre Oncle Barballo. Mais petit à petit, les stages d’informatique allaient nous apprendre à copier nous-mêmes nos jeux, et les visites au club informatique de Seraing devenaient autant d’occasions de découvrir de nouveaux titres. C’est là, à la fin des années 80, que j’allais tomber sur Nebulus.

Un petit extraterrestre avec un look à la Qbert qui surgit de son sous-marin au pied d’une tour. Une tour qu’il faut gravir en évitant pièges et ennemis… mais surtout cet effet visuel incroyable qui donne l’impression de tourner autour de la tour. Pour le gamin de dix ans que j’étais : une claque. Wow, on peut faire ça sur un Commodore 64 ?! Si déjà les jeux avec scrolling étaient rares dans notre boîte à disquettes, un effet pareil faisait immédiatement de Nebulus un must-have. Et yes, je rentrerai ce jour-là avec ma copie !
Pas de quoi pavaner pourtant : je suis resté mauvais. Il m’a fallu beaucoup d’acharnement pour atteindre la deuxième tour et découvrir ce petit stage bonus dans le sous-marin qui relie les niveaux.
Aujourd’hui encore, Nebulus reste l’un de ces jeux qui m’ont offert un vrai effet Wow. Alors forcément, lorsque j’ai découvert au fil de mes recherches sur Vinted qu’une version NES et Game Boy avait existé, ma curiosité était piquée !