Restrictions de nos libertés, un monde définitivement différent, tel est le sentiment vécu aujourd’hui depuis l’arrivée du virus de l’autre bout du monde.
Tous les mois passés m’ont fait vivre une palette d’émotions, de colère, de nervosité mais aussi d’espérance et de sérénité d’un retour à l’essentiel.
Si les “grands” artistes ont pu “profiter” des moments d’isolement du premier confinement pour créer à tout va, ce qui m’aura laissé par moment une certaine frustration, pour ma part, ce n’est qu’un peu plus tard que mes petites musiques auront été ces tentatives de partager et de faire sortir tout ce ressenti. Sans avoir de mon côté, des journées entières à ne rien faire d’autre, que nenni.
Le projet “Respire” a vraiment pris vie durant l’été 2020. On y croyait alors pourtant, cette folie de lockdown et de port de masque serait derrière nous, l’été revenu. On avait déjà commencé à reprendre une vie normale, partir en vacances, visiter Amsterdam, plonger dans les piscines de la France… mais à quelques jours de la rentrée de Septembre, déjà les média nous font la morale !! La seconde vague est proche !!!
Et pourtant, j’ai alors envie de m’arrêter sur ce petit moment où l’on retire son masque et où l’air frais se jette à nouveau sur notre visage, entre dans nos narines et nos poumons me donnant l’envie de crier :
Respire, respire, derrière ce masque on transpire…
Respire, respire, tant que tu es à l’air libre.
Ok, 3° vague, confiné… once again. A
Rien ne va plus, on en peut plus… il faut tenir… tenir. Pour tenir, il faut du son…
Bon, je vous avoue que les dernières semaines ont été difficiles. Entre la quarantaine puis le reconfinement… trop de stress, trop de stress.
Voilà des semaines que j’aurais voulu faire un truc pour la Revision 2021, la démo party “online”… j’étais trop court, pas bien et là… poum tout est sorti !
Je me suis dans un premier concentré à n’utiliser cette fois que le plugin VSTi 4KLang piloté sur Open Modplug Tracker. Puis j’ai eu envie de plus, pour toujours aller plus loin. En faisant quelques recherche sur des plugins gratuits, je suis tombé sur Alter Ego, un Vocoder gratuit produit par Plogue… j’ai très vite réussi à l’intégrer dans Open Modplug en écriant à la volée quelques paroles dans le sentiment du moment !
On ne sait sur quel pied danser. D’ailleurs, on danse seul. Rien ne va plus, ça s’améliore, mais on va attendre, mais on peut quand même partir mais pas se voir… puis on va attendre, il y le variant anglais, le sud-africain, le brésilien et même le liégeois… Un jour on y croit, hier aussi, mais aujourd’hui, c’est à nouveau le brol, mais ce n’est pas encore répercuté dans les courbes… chez les voisins, l’annonce est imminente… Soyons direct, quelle misère que ce Coronavirus.
L’année a repris, welcome 2021, mais vous l’aurez compris, on ne lui mettra pas trop d’espoir non plus. Les vacances reportées au printemps semblent déjà peu probables. L’efficacité du vaccin, incertain… Mais janvier est là, avec même quelques flocons pour distraire les enfants ! Oh qu’ils en ont bien besoin, va-t-en savoir si demain les écoles ne fermeront pas à nouveau. C’est dans l’air.
Et en parlant d’école, le sujet est permanent ici ! Il nous faut faire le choix de l’école secondaire du grand, du premier,… Faire un choix “virtuel”, puis qu’évidemment, pas de Journées Portes Ouvertes dans les écoles ! Je me félicite d’avoir pris les devants l’année dernière en visitant l’école A et B, ce qui nous aura longuement permis de mettre sur la table l’option D, ou pas… pourquoi la C ne nous convient pas et s’il faudrait envisager une option E, F, G ! Oh joie du décret inscription belge…
La situation Code Rouge aura mis les établissements dans un flou total pour faire leur show.
Si l’on nous aura accueilli pendant les heures de classe chez l’un, l’autre nous propose des visites au compte goute en soirée avec un enseignant attitré. Stratégiquement, cette approche nous laisse dépendant de tomber sur une personne qui sera à même de faire la promo de son école et savoir répondre aux questions. Résultat moyennement concluant.
Certains se sont focalisés avec plus ou moins de succès dans une vidéo de promo. Si parfois cela en jette, avec l’utilisation de nouveaux mini-drones, montrer des classes vides est parfois déprimant. Difficile néanmoins de se faire une idée d’une école ainsi. J’aurais voulu voir plus d’élèves, l’ambiance, quelques mots de la direction, des profs, des cours… Mais évidemment en quelques jours pour préparer tout cela, pas simple.
Certaines écoles ont choisi de créer un site web de visite virtuelle avec Genial.Ly. J’ai trouvé cette approche la plus intéressante, et cela montre un vrai travail de scénarisation avec parfois une production impressionnante !
Ce que j’aurais aimé, c’est une présentation des autorités, la découvertes des profs, des matières, se promener virtuellement dans l’école… On est d’accord, c’est un travail de scénarisation et de production titanesque… Mais certains, sur la ligne d’arrivée parfois, y ont mis les moyens !!
Bref, s’enchaineront encore cette semaine les Vidéoconférences de questions/réponses… Mais dès lundi prochain il faudra se fixer sur notre choix de préférence et y déposer notre dossier ! En espérant d’ici là que les écoles ne ferment pas (Si, si,… je le vois bien venir). Il faudra ensuite valider en ligne les “autres choix”… Ou peut-être avant par ailleurs.
On nous en propose jusqu’à 10… Peut-on vraiment être certain que ces options n’auront aucun impact sur l’attribution du choix finale… faites confiance à la machine, faites confiance à la machine !
J’ai bien essayé de me faire un liste de critères, de penser plus large, de me projeter dans l’avenir, faire des ébauches de trajets du matin… Reste qu’il y a les options que l’on pourrait faire entrer dans la proximité ou celles qui impliquent de prendre le bus, voire le train pour se rendre vers des écoles dont l’approche pédagogique semblent plus proches de ce qui correspond à nos critères et nos valeurs… Mais comment imaginer mon premier enfant prendre le bus ou le train à 12 ans pour se rendre en ville chaque jour… Dur dur d’être parent !
Ici, nous sommes bien loin du “Choisir, c’est renoncer”. Dès lors, une fois le “premier choix” validé, les autres options ne seront pas vraiment des “autres préférences”, plus des solutions de replis tactiques…
Dernier weekend de l’été, c’est le moment pour démonter la piscine ! Je ne m’attendais pas à un moment agréable, le montage avait pris tout même un certain temps, mais je partais motivé à poursuivre ensuite avec d’autres rangements dans le jardin…
Installée pendant le confinement, nous avions cette année opté pour une grande piscine de 2mx4m tubulaire de la gamme INTEX après avoir usé très vite les saisons précédentes le système auto-portant. C’est qu’avec quatre jeunes enfants, il leur un peu de place et du solide ! Et sur ce point, nous étions plutôt satisfaits de cette nouvelle piscine. Clairement, le modèle se montrait être du solide. La pompe fournie dans le lot, est un peu trop basique pour les 7m3 à brasser et enfin, nous avions également investi dans un grand bac de rangement pour l’hiver !
Mais c’était sans compter le démontage de la piscine… Sacrebleu, plus de 4 heures d’effort et de prise de tête pour démonter cette dernière, ou plus exactement pour extraire les 10 éléments tubulaires qui la composent. Il m’aura fallu près de 180 minutes pour parvenir à enlever le premier tube. J’avais déjà les mains douloureuses…
Comment extraire les éléments tubulaires du liner ?
Car c’est bien là le problème ! Pendant toute la saison, la force du poids de l’eau appliquée sur le liner le fait coller aux éléments tubulaires. Et sacrément bien coller par ailleurs ! Or il faut arriver à retirer ces éléments de près de 1m chacun hors du liner, sans avoir de prises pour tirer ou pousser… Elements qui par ailleurs sont accrochés les uns au autres par un clips à pression très difficile à atteindre… Bref, un enfer ! J’ai bien tenté un levier, du liquide vaisselle, un câble électrique pour avoir plus de force… Rien à faire !
J’ai donc fini par chercher quelques infos sur Youtube. Ceux qui en parlent ont tenté bien des solutions et ce sont eux aussi écorchés les doigts ! Une personne parlait de faire glisser un élément pour décoller le liner et les tubes. Mais notre modèle repose sur de fameux tubes, pas les petits formats de piscines pour enfants. Si j’arrive un peu à décoller l’affaire avec une latte en métal de 30cm, il m’en faudrait une sacrément longue… Qu’ai-je en stock ? Un grande équerre utilisée par les carreleurs. Elle est un peu trop épaisse et dès lors, le risque d’abimer le liner n’était donc pas nul, mais avec cela, j’ai pu décoller le tout, petit à petit et ranger cette piscine !
— L’année prochaine, je vous ferais quelques photos/vidéo —
Bon courage les papas, pour ma part, c’est avec un peu moins d’enthousiasme que je remontrais la piscine l’année prochaine…
Bon, on va le dire encore une toute dernière fois, sans toutes ces histoires de virus, nous serions sur les routes d’Ecosse pendant que les trois grands étaient au camp. Allé, on n’en parle plus maintenant ! Si un temps nous avions pu être inquiet d’un retour des enfants à l’école, nous l’étions un peu moins de l’organisation de leur camp début juillet. Plongé dans une bulle fermée pendant 10 jours, les risques nous semblaient moindre que l’école. Perdu dans les bois à quelques kilomètres des Ardennes françaises, ils allaient pouvoir vivre une semaine comme des louveteaux fous en oubliant un peu l’ambiance nerveuse du déconfinement.
Nous voici seuls avec notre petite Rose,.. assise devant la fenêtre dès le lendemain à attendre que les grands reviennent. “Ils me manquent”. Enfin seuls… Pas si seuls que cela, depuis le début juillet nous avons accueilli Padmé dans notre famille. J’étais probablement le moins enthousiaste de l’arrivée d’un chien à la maison, mais il faut bien admettre qu’en plus de cette bouille craquante, elle s’est très vite adaptée à ne pas nous rendre la vie compliquée.
Bien que j’ai pris quelques matinées à préparer des sorties en Belgique, la motivation n’y est pas tant. Rien à faire, prendre le risque d’aller dans une ville, d’éviter de m’assoir à une terrasse, la complexité pour réserver des activités tout en pouvant profiter de la ristourne famille nombreuse, payer ces dernières un prix important sans vraiment en profiter… Cela ne me donne guère l’envie de quitter mon jardin. Oh, j’en avais bien pour 3 heures A/R pour récupérer les enfants au camp, j’en ai profité pour papoter avec le frangin des Jeunes Mécanos. J’ai rempilé avec 2 heures pour partir en quête de Trones IKEA blanc aux Pays-Bas. De quoi me rendre compte que j’étais le seul avec un masque de ce coté de la frontière. Le mois de juillet nous a permis de revoir tout ceux qui nous manquaient, ou presque.
Et puis, il y avait ce premier matin de juin où Rose me dit :
– Papa, ils existent vraiment les moutons ?
– Oui, bien sur !
– En vrai ?
– Oui
– Alors pourquoi on ne les vois jamais ? Moi j’aimerais bien les toucher, les promener et couper leur cheveux. Parce quoi moi je suis une vraie madame des animaux de compagnie !
Bon, c’est que des moutons, Rose en avait déjà vu, mais elle était plus petite. Et le confinement a dû un peu jouer. Alors je lui ai répondu, “On ira en voir pendant les vacances”… Il ne s’est plus passé un jour sans qu’elle demande si on va aller voir les moutons. Après quelques recherches, nous avons finalement trouvé une belle manière de voir moutons, vaches, poules, cochons et ânes…
Nous prenions donc la route samedi dernier pour la Ferme du Haya, perdu dans les campagnes intemporelles du Condroz, à Ocquier. Là-bas, agriculteurs et cultivateurs veulent ont choisi de partager leur métier pour cultiver le lien entre consommateur et agriculteur. Favorisant le circuit court, la Ferme organise des visites pédagogiques de ses infrastructures et animaux pour renforcer encore un peu ce lien. Nous voici donc pour 2 heures de promenades en petite bulle. On prépare les biberons pour les veaux, on découvre comment on nourri les vaches et ce qu’elles mangent. On se promène dans le pré de cochon, on vérifie si les poules ont pondu… On cueille du trèfles, non pas pour les jeunes taureaux, mais pour quelques ânes… et aaah, voilà les moutons ! Une bien belle journée avec notre Rose qui se termine avec une bonne tartine de Pâté de la Ferme.