Rentré mercredi de notre petite escapade en amoureux, je découvre avec effroi la réalité de notre région de Liège entre la Meuse, l’Ourthe et l’Amblève. Alors que les chefs du camps des trois grands nous faisaient l’info que tout allait bien, et que les enfants avaient été déplacé en attendant que la situation se stabilise,… je découvrais effaré non plus une petite rivière des cantons de l’Est qui était sortie de son lit, mais toutes les villes aux bords de l’eau submergée… Tous ces endroits autour de chez moi : Esneux, Mery, Hony, Tilff, Chênée, Angleur… puis Trooz, Liège, Pepinster, Spa, Aywaille,… et j’en passe tant.
Les enfants vont bien, et c’est tant mieux ! Impossible de traverser le moindre ponts s’il avait fallu aller les récupérer. Si les quelques photos rassemblées ici pour me souvenir de ce tragique moment ne montre qu’une vision de haut de la situation, des maisons entière ont été laminée par un courant violent pendant plusieurs jours, les ponts martelés d’arbres, des bonbonnes de gaz, les voitures renversées… des milliers de personnes attendes sur leur toit l’arrivée de secours…
En Allemagne, où les dégâts sont également très important, un village s’est effacé de la carte, emporté par un glissement de terrain… Liège et son réseau minier est-elle mieux protégée après un tel cataclysme… C’est en mois qu’il faudra compter le temps qui nous séparera de retrouver un paysage urbanistique où les séquelles de tout ceci ne seront plus visibles.
Après plus d’une année rendue bien difficile par la pandémie, c’est le ciel qui s’effondre pour tant de personne ici…
Bon évidemment, chez les sorciers, tout semble plus simple. Il suffit d’attendre le hibou qui vous déposera la lettre d’invitation à l’école de Poudlard. Le Choixpeau magique s’occupera de vous trouver la bonne maison ! Aux parents de faire les achats de matériel dans le Chemin de Traverse et d’être à l’heure sur le quai 9 3/4. Mais pour nous Moldus, les choses sont un peu plus compliquées… ou pas ?
Si mon grand rentrait à l’école secondaire en septembre prochain, j’aurais dû avoir rentré mon document officiel complété dans l’école de mon choix avant aujourd’hui, vendredi 6 mars. Et je vous avoue que fort heureusement, il ne rentre pas en septembre prochain, mais en 2021 ! Néanmoins, j’ai déjà pu me plonger dans toutes les inquiétudes que nous, parents, pouvons avoir dans ce qui sera peut-être le dernier grand choix que nous poserons concernant l’avenir de nos enfants.
Depuis de longues années déjà, la Belgique a mis en place un “décret inscription” qui doit favoriser les chances de chaque famille d’accéder à l’école de son choix. Il est vrai que je me souviens qu’il y a plus de 10 ans, mon ami Jeff avait fait la queue toute la nuit pour obtenir une place dans une école très courtisée de la ville de Liège. Avec le nouveau décret, chacun doit maintenant rentrer le dossier d’inscription dans l’école de son premier choix, cette année avant le 6 mars. S’il n’y a pas plus d’inscrit que de places disponibles, alors Bingo, on vous informe rapidement que votre enfant est inscrit à l’école ! Sinon, c’est à l’indice composite et les algorithmes de déterminer l’inscription ou la mise en file d’attente. On choisira alors d’attendre au moins jusqu’au début des vacances, ou d’opter l’école placée en second choix sur le document, si celle-ci dispose de place.
Nouveau décret inscription ?
Lors des dernières élections, la Région Wallonne avait annoncé en finir du système actuel. Mais qu’aurons-nous à la place en 2021 ? Plus que probablement une version un peu remaniée des algorithmes actuels plutôt qu’un changement complet. Faudra-t-il encore que celui-ci soit réellement prêt pour 2021 ! Il est donc plus que probable que les indices composites actuels soient toujours de mise : l’école de préférence, fratrie déjà présente dans l’école, partenariat pédagogique avec l’école primaire, distance entre le domicile et l’école (primaire et secondaire), poursuite d’un programme d’immersion…
Tout ceci crée évidemment du stress pour les parents et l’enfant qui va déjà voir chambouler toutes ses habitudes, d’autant qu’il n’y a pas que sur Bruxelles que parfois, le choix espéré n’est pas retenu. Je suis donc plutôt content de nous être mis, avec notre fiston à aller visiter des écoles, s’informer et s’imaginer comment sera fait demain !
Le Pacte d’excellence grave dans le marbre l’apprentissage du numérique (et par le numérique) à l’école. Le codage y trouvera aussi sa place parmi les nouvelles compétences à acquérir. “Il est essentiel que progressivement l’enseignement adapte ses pratiques et ne rate pas le tournant du numérique”, nous dit la ministre de l’Enseignement, Caroline Désir. (Un article à lire dans l’écho)
Faire le bon choix
Je me souviens que de mon temps, au début des années 90, le choix avait été très simple. J’habitais à 10 minutes à pied de mon école primaire et l’Athénée de l’Air Pur de Seraing était à 10 minutes à pied également. La majorité de mes camarades de classe allait également se rendre dans cette école qui avait par ailleurs excellente réputation. Pourquoi diable envisager d’aller prendre le bus pour me rendre dans une autre école ?
Ici, nous habitons dans un petit endroit un peu isolé ou aucun transport en commun ne passe. Le choix de l’école est d’autant plus important qu’il faudra alors continuer à conduire les filles à l’école primaire en même temps pendant encore 6 années. La distance et complexité du trajet seront donc des éléments primordiaux du choix de l’école. J’ai bien du mal à m’imaginer déposer mon garçon à la gare tous les matins pour qu’il prenne le train jusqu’à la grande ville de Liège pour se rendre à l’école…
La taille de l’école est pour moi également un élément important. L’Air Pur où j’ai fait mes études accueille maintenant près de 2000 élèves, là où il y en avait probablement moins de 1000 à mon époque. Je préférerais une école plus modeste, ou mes enfants ne seront pas un numéro. C’est un élément particulièrement subjectif, j’en conviens, certains d’ailleurs préféreront une grosse école où son enfant sera mieux préparé au vrai monde !
J’en parlais plus haut, le choix de l’école secondaire est peut-être le dernier choix que nous portons concernant l’avenir de notre enfant. J’aimerais donc pouvoir lui proposer la meilleure école, celle qui pourra lui ouvrir les portes aux meilleures études supérieures ! Il n’aura pourtant qu’une peu moins de 12 ans au moment de ce choix, impossible de savoir s’il sera architecte, ingénieur informaticien, imprimeur 3D, instituteur ou l’un de ces métiers qui n’existent pas encore. Néanmoins certaines écoles préparent mieux que d’autres à des études demandant des compétences très poussées en mathématiques ou chimies… Même si d’ici là, l’Université de Liège aura mis en place un package complet de MOOCs socles afin de se préparer à ces matières de manière autonome.
Enfin, j’ai envie de lui trouver une école où il rencontrera des enseignants motivés, qui lui donneront de pouvoir apprendre de manière innovante, avec le numérique comme le fait Laurent Di Pasquale à l’Air Pur ou Gaël Gilson à l’Athénée de Chênée, mais également un apprentissage où il pourra créer, expérimenter, découvrir…
“Les parents peuvent aussi éduquer aux jeux vidéo, ce qu’il nous manque, ce sont les outils bien comprendre le jeu vidéo et sa culture”. Travailler le français en jouant à Tower Assault en classe, une belle manière d’utiliser le jeu vidéo comme outil pédagogique, non ? Cette petite vidéo est en lien avec l’article que je suis justement en train de lire à la maison dans Le Ligueur des parents – Ligue des familles dont la thématique est actuellement “L’école numérique”.
C’était il y a 20 ans, l’été 1999, je terminais le 6° album de Cyborg Jeff : Together n I. A l’époque je parle encore anglais comme un moustique russe, mais l’idée de ce titre était mettre en avant cette forte sensation fantastique de travail musical collaboratif, force principale de cet album qui aurait pu tout autant s’appeler Creadream, le nouveau nom de notre rassemblement musicale “Creadream Sound Studio”.
Nous sommes en 1999, et Internet ne représente encore pas grand chose pour moi. Je viens de terminer avec brio ma première année de Marketing à l’ESEJ et je me sens entouré d’amis, d’ondes positives propices à faire exploser le potentiel de ce logiciel fantastique qu’est Impulse Tracker, un programme de musique à la sauce Demoscène issus du monde Amiga et tournant sur mon PC en mode MS-DOS !
Et parlons-en de Demoscène, depuis le début de l’année, j’ai cette idée qui me trotte en tête avec le frangin de faire des démos ! Enfin, qu’il fasse des démos, moi les musiques ! Voilà qui change des musiques d’EuroDance et de Pop à la gratte !
Je lui propose donc de nombreux projets sur le disque dur : Polycosmos, une parodie de Worms et de Titanic… Et nous voilà finalement en route avec Gino pour notre première Demoparty, la Inscene’99 où “Back to Paradise” et “El Ritmo Latino” entre autre, remporteront les 2 concours de la section musique et d’où je reviendrais avec un toute nouvelle carte son Sound Blaster Life qui à terme m’offrira encore plus de possibilité musicale.
Mais c’est bien sur aussi tous ses amis et nouvelles rencontres qui ont une importance capitale dans cet album !