Quelques séances Skills Dev de Basket avec Fred pour être à 200% !
Chaud, chaud le jeudi fin de journée. Courir récupérer les filles au collège Sartay , repasser par Tilff et Méry pour jeter Juliette à la maison pendant que maman va rechercher le grand qui a fini à 17h dans sa nouvelle école. Foncer Dare Dare à Flémalle lâcher Alice Martin à la salle de Basket avant 17h pour arriver à l’entraînement de Rose de l’autre côté à Guy Lang !!
Et dire que la semaine prochaine, il faudra jeter Juliette à Neupré pour son cours de danse dans l’équation…
Parents, c’est un truc de fou !
Pfiuuh, comme chaque année, probablement toujours un peu plus, le mois de septembre s’est montré chargé, intense, comme ne laissant pas de place à autre chose que la course.
L’école a repris, bien évidemment. Les filles sont maintenant en 3° secondaire, et il faut bien l’admettre, les attentes de Collège sont fortes. Les devoirs, les contrôles ont rapidement démarré et occupent un bon moment les Miss. Rose n’est d’ailleurs pas en reste. La voici en 4° primaire, et à l’image de ce weekend, le journal de classe nous annonce des listes de mots de vocabulaire pour la dictée chaque semaine et des tables de multiplications…
Il y a pourtant du changement cette année. Une nouvelle aventure pour Charly qui démarre dans la section Art d’Expression de sa nouvelle école, une formule qui devrait bien convenir à Monsieur l’Artiste !
Il n’empêche que voilà qui vient évidemment redistribuer un peu plus les cartes de la logistique familiale. Il faut maintenant descendre vers la vallée pour qu’il attrape son Bus avant de rejoindre l’autoroute pour rejoindre le Sartay. Un itinéraire nettement moins fluide, mais qui tant qu’à présent tient la route, même si je vous avoue que je serais moins enthousiaste à descendre les routes étroites et escarpées de la vallée en hiver, plutôt que de les grimper.
Evidemment, après l’école. La journée est loin d’être terminée. Les entrainements de Basket ont repris, presque chaque jour. Alice en U16, Rose en U12. Les matchs aussi, avec ce weekend la qualification en Coupe provinciale pour notre grande.
Juliette poursuit la danse, mais à rejoint également Rose et Charly dans la troupe HonyPop. Quand au grand, c’est Théatre le lundi, guitare le mardi, chant le mercredi… Oui, oui… Il me faudrait un contrat ÜBer !
L’autonme s’est installée. Ses couleurs, mais encore un peu de soleil chaud agréable… De quoi terminer septembre par une promenade dans les Fagnes en famille.
Petit à petit la grisaille s’était retirée, laissant un vide à combler. « Courir », ce n’est pas que l’idée ne me soit jamais passée par la tête. Je m’y étais essayé dans le quartier il y a quelques années, en témoigne une bonne paire de chaussure dans l’armoire. Bien que jolies, les côtés à gravir du Côté de la Roche aux Faucons sont connues des cyclistes professionnels, alors en courant, il y avait de quoi rapidement se décourager.
« Allé Papa, tu vas courir avec moi ! », combien de fois le fiston ne me l’a-t-il pas servie… Et bien maintenant que je m’y suis mis, bizarrement, c’est plutôt seul que je m’y suis retrouvé, même s’il m’a accompagné une fois ou l’autre, ainsi que ma Basketteuse de Miss.
Non, il aura fallu un déclic… tant que pour faire le premier pas, un pas qui fait mal, qui fatigue… que celui de vouloir se dépasser… Puis très vite, ce sentiment de remettre les choses en place, de se vider la tête est devenu addictif.
Avec quelques bons conseils, un programme spécifique dans l’application Decathlon je me suis retrouvé à, enfin, découvrir la beauté du Ravel au bord de l’Ourthe entre Tilff et Esneux. De quoi transformer chacune de ces sorties en véritable bulle d’air plus qu’en simple objectif personnel.
Si lors de ma première sortie, j’étais au bout de ma vie, J’ai progressé de programme en programme et j’espère garder cette motivation et ce plaisir pour la suite.
Il parait que cette année, j’ai « beaucoup » parlé de Basket. C’est vrai qu’il n’y pas si longtemps, cet univers m’était complètement inconnu et je me suis laissé emporté dans celui-ci en voyant naître et grandir cette passion chez toi, mon Alice.
Aujourd’hui, c’est l’heure du bilan pour cette, seulement, deuxième saison. Rien n’était simple à l’amorce de cette dernière. L’obligation de trouver un nouveau club, s’y intégrer, se montrer à la hauteur, progresser et, déjà, se préparer à l’étape qui viendrait ensuite, monter en U16.
Voilà tout ce que moi, ton paternel, je n’ai eu de cesse de me passer dans la tête. Parce qu’évidemment, ce que je souhaite, c’est le meilleur pour mes enfants. Et t’avoir vu vivre ce rêve de faire partie d’une équipe de Basket et chercher à être la meilleure sur le terrain en chaque occasion, cela m’a poussé à sortir de ma zone de confort… ou peut-être à m’ouvrir à de nouvelles passions ?
Mais à tes yeux, chez cette jeune fille qui prend plaisir avec son ballon orange, c’était quoi l’objectif finalement cette année ?? « Le plus important, c’est d’avoir du temps de jeu », m’expliquait Thierry D. l’année dernière quand je me cassais le méninges à trouver un nouveau club. Et il avait en effet tout à fait raison.
3 entrainements semaines avec Jess et Laeti, de nombreux stages et les séances Skills de Frédéric Bemelmans, Ioann Iarochevitch ou encore les Liège Panthers, voilà qui t’a permis d’améliorer ta technique et gagner en confiance.
1 février 2025 – Match amical U14 – Malmedy VS Alliance Flémalle
Mais cela aura également été, 33 matchs joués avant le dernier tournoi qui cloturera ce weekend la saison. !!! Tant en U14 qu’en U16, avec des temps de jeux parfois intensifs quand il manquait de joueuses ainsi que des expériences improbables comme ce tournoi Fluo l’hiver dernier et un premier essai avec la P3. A chaque fois ce fut l’occasion de te remettre en question, d’apprendre à connaitre tes atouts, à être toujours là où il faut. Petit à petit à oser, à trouver tes marques dans les différentes équipes, avec des nouvelles joueuses parfois d’un très bon niveau !
De « juste » l’envie de faire du Basket, s’est renforcé ton sentiment d’appartenance à une équipe, à une bande de copine animée de la même passion. Cela t’aura fait grandir. Apprivoiser ton coté Panda parfois un peu renfermé qui observe, à la copine qui motive et qui donne envie d’en faire plus ! Cette énergie a pu être galvanisée au fils de la saison par votre coach Jessica Manette qui su vous rassembler sur le terrain et exploiter cette envie de gagner ensemble.
Tu comprends vite les instructions et comment t’intégrer dans les tactiques, avec les entrainements de Laeti en parallèle tu as pu durant cette année poursuivre cet apprentissage précieux pour ta progression. Jouer en U16 t’aura pousser vers l’avant.
25 janvier 2025 – U16 – Spa vs Alliance Flémalle
Il va falloir maintenant apprendre à moins ruminer, à te lacher sur le terrain autant qu’à l’entrainement, et à te faire voir quand tu sens ton équipe le nez dans le ballon.
Vous l’aurez probablement senti depuis quelques temps, le Basket a pris un peu de place aussi sur mon Blog. Si ce n’est déjà fait, j’aurais l’occasion d’y revenir.
Mais il est vrai qu’en regardant les photos, prises par les filles, un petit doute a fini par se glisser, étais-je complètement R.I.D.I.C.U.L.E. ?
L’idée était pourtant bien chouette. Rassembler Parents et joueuses, le temps d’un match pour fêter l’année passée à supporter nos Miss. Sur le moment, Je n’ai pas trop réfléchi, quand Coach Laeti nous a proposé cela en février dernier.
Dès lors, Je « nous » voyais bien les Martins ainsi que les autres parents que j’avais appris à apprécier, essayer de nous mesurer à nos filles. Bah, au fond, à force de regarde Matchs et entrainements, régles, positions, mouvements, cela me paraissait bien claire à appliquer.
Puis les semaines ont passé. J’ai bien à l’occasion tenté de jouer un peu avec Alice, Rose et Juliette sur un terrain. Mais le doute s’est installé.
Côté condition physique, en 1 minute, je suis au bout de ma vie ! Et cela est venu s’ajouter à ce sentiment de plus en plus prégnant qu’il fallait que trouve une solution pour bouger. Oui, oui… « Agir pour sa santé », je peux regarder 10x la vignette du MOOC, il est bien difficile de vraiment faire le premier pas. Alors voilà peut-être un objectif de plus venant s’ajouter à beaucoup d’autres Signes m’invitant à faire du sport ces derniers temps.
Quelques dernières hésitations…
Et voilà que le jour du match est arrivé. Oh combien de fois aurais-je pu juste rester de sur le banc à regarder les autres, d’un coup, la team que j’avais imaginé n’était plus vraiment la même . Comme il aurait été plus facile de me cacher derrière mon appareil photo. Bon, Je n’ai tout de même pas eu droit à un « Gênaaant » de ma fille. Je pense que d’une certaine manière, Alice était contente que je monte sur le terrain partager avec moi sa passion. Mais entre les parents anciens joueurs et les boysfriends, tous une bonne tête de plus que moi. Je n’en menais pas large. Oh, qu’il aurait été bien plus facile de laisser juste Rosie, prendre ma place toute fière de se mesurer, sans complexe à des joueuses U16 !
Parfois, il faut un peu de motivation pour s’y remettre, même si l’on sait que cela fait du bien, que cela vide l’esprit… Alors, certes, 200 pages, ce n’était pas un grand défi, j’en conviens mais cela faisait si longtemps que je n’avais plus eu l’occasion de me plonger dans un roman.
J’ai piqué Double Faute à mes filles. On y parle d’un père qui pousse un peu trop loin ses deux fils à devenir des champions de Tennis. Je me suis dit que si l’on transposait le thème au Basket, je me devais peut être quand même approfondir le sujet.
« Depuis leur plus jeune âge, Ulysse et Ludovic sont entraînés par leur père pour devenir champions de tennis. À tout prix. Un jour, Ulysse craque et décide de tout arrêter. Dès lors, Ludo n’a plus le droit de perdre. Et tout vient séparer les deux frères. Jusqu’au drame… »
Si la première partie fait un peu le contre pied à « La méthode Williams » , on s’intéresse surtout, tout au long des pages aux sentiments d‘Ulysse, l’un des deux frères et sa quête d’identité comme le font les ados face aux aspirations de leur parents.
Cela nous emmène dans une seconde partie qui m’aura fait penser à l’excellent film « J’aime regarder les filles » avec un étrange rapprochement entre séduction et match de Tennis.
Le twist final démarrant plutôt bien, avant de prendre une direction un peu trop dans l’air du temps à mon goût.
Écriture fluide — c’est du roman ado — qui manque parfois un peu de profondeur. En revanche, il y a peu de chance que les nombreuses références à la grande littérature aient fait mouche chez mes lectrices trop peu expérimentées… voire même les clins d’œil au récit de la Grèce Antique que ne manque pas de proposer l’écrivain Isabelle Pandazopoulos.