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Tag: Arcade

Pang Adventures, seul dans sa bulle !

Pang Adventures, seul dans sa bulle !

Voilà quelques années que les éditeurs de jeux jouent avec notre fibre nostalgique. Pas plus tard que cette année, on nous resservait un lifting de Day of the Tentacle, une version 3D de Shadow of the Beast ou encore le retour des Buster Brothers dans un nouvel épisode de la licence Pang que j’ai eu récemment l’occasion de tester sur Press-Start !

Cannon Ball – Hudson – 1983
Cannon Ball – Hudson – 1983

Pang est à l’origine un jeu d’action et de réflexes sorti en 1989 sur borne d’arcade. Vous y contrôlez un petit personnage armé d’un « pisto-grappin » avec lequel vous allez devoir détruire une série de balles rebondissantes dans un niveau figé. Lorsque vous en explosez une, celle-ci se sépare en deux autres plus petites. Pour l’époque, il n’y avait pas vraiment de grande révolution en la matière et le concept n’était au fond pas vraiment éloigné de ce bon vieux Astéroïds où les météores se scindent en deux morceaux plus petits lorsque votre vaisseau parvient à les atteindre d’un shoot bien senti ! Les plus anciens vous diront même que Kihaji Okamoto, concepteur de Pang, n’aura au fond que remis au gout du jour un titre de Hudson sorti en 1983, Cannon Ball, où là aussi votre petit personnage devait détruire des boules rebondissantes se coupant en deux une fois atteintes !

Pang - Mitchell - 1989
Pang – Mitchell – 1989

Pour ma part, je n’ai pour ainsi dire pas connu la version arcade et ses nombreux portages. Ce n’est dans un premier temps qu’avec la version Super Nintendo que j’ai découvert le concept et c’est surtout avec l’épisode Playstation plus de dix ans tard, que j’ai vraiment touché à l’essence même du jeu : Le bon timing ! Car en fait, tout est là. Si Pang n’innove pas réellement, il offre un jeu stressant où vous devrez anticiper les rebonds des différentes boules autour de vous pour vous positionner au meilleur endroit pour réduire la taille des obstacles. Lorsque vous scindez une balle en deux, son amplitude de rebond se réduit et il vous faudra donc rapidement changer de position.

Nous voici donc, 27 ans après la sortie de Pang dans les salles enfumées et c’est le duo français Pastagames et DotEmu qui s’attelle à remettre au gout du jour les aventures des deux frangins sur Smartphones, tablettes et consoles next-gen. L’un et l’autre nous ont offert jusqu’ici de chouettes réalisations. Le premier avait su nous surprendre avec Maestro Jump in Music sur Nintendo DS, Rayman Jungle sur iPad ou encore Pix the Cat sur PS4 alors que le second est essentiellement connu pour ses portages parfaitement au point de grands classiques tels que Another World, Gobliins ou encore Little Big Planet sur supports tactiles. Vous conviendrez donc qu’avec un tel bagage, j’étais plutôt enthousiaste à l’idée de tester Pang Adventures sur mon iPad.

La petite séquence d’introduction est réussie, les musiques sympathiques… voilà nos deux frangins rappelés de vacances pour sauver le monde d’une invasion extra-terrestre particulièrement bien préparée… à base de bulles ! Le prétexte est amusant, vous en conviendrez !

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Pacman Syndrome : du jeu-vidéo made in Belgium

Pacman Syndrome : du jeu-vidéo made in Belgium

Art & Magic
Art & Magic

Tiens, hasard du calendrier, je lisais justement la semaine dernière (mai 2015) un article au sujet d’Art & Magic dans le Pix n Love 16. Ils nous raconte l’histoire de Spellsinger, grand projet de cette entreprise qui n’est malheureusement pas sorti des sous-sols. Une épopée magique de notre bassin liégeois. Press-Start vient de publier un bel article dédié aux différents projets d’Art & Magic que je vous invite à découvrir… Et moi je demande, dans la mesure à la société était située à Embourg, s’ils avaient commandés leurs machines chez Automindus !

Présentation à Psygnosis sur un salon. La chouette (le logo de Psygnosis) était un hasard, « mais ça leur a bien plu chez Psygnosis ». La technique des scrollings parallaxes impressionne aussi l’éditeur, à tel point qu’il appelle les développeurs de Shadow of the Beast à la rescousse. Et il leur demande comment ces Belges ont fait ça. Les stars de Shadow of the Beast observent… réfléchissent… assènent « We don’t know ». Yves Grolet et Frank Sauer en retirent de l’assurance et quittent l’Angleterre plus forts, non sans avoir dévalisé les librairies locales pour leurs manuels de programmation. « On ne trouvait rien chez nous à l’époque. » (Un très bon dossier à lire sur Press-Start)

Détail amusant, je n’avais jamais fait attention à l’époque que le jeu Agony n’était pas un jeu de Psygnosis,… pour ma part j’ai fouillé sur Youtube pour tenter de savoir à quoi ressemblait de manière plus concrète le projet de jeu d’arcade Spellsinger.

Press-Start, le site du jeu-vidéo en Belgique, a d’ailleurs pris parti de mettre en avant les productions belges et c’était rendu à la GameCom, le salon du JV en Allemagne afin d’y rencontrer quelques uns de nos jeunes talents dont l’équipe de Pyralis Studio tenue par l’un de mes amis d’enfance Simon Boigelot, qui y présentait son projet de jeu « TheCorp ».

L’économie dirige le monde, sad but true. Depuis sa base à Ans, le petit studio Pyralis l’a bien compris et vous propose une simulation pour vous former à devenir le maître de l’univers. TheCorp vous confiera le destin de l’humanité, à partir de ses balbutiements dans un lointain passé jusqu’à son apogée dans un futur rayonnant. Vers l’infini et au-delà, telle devra être votre devise lorsque vous gérerez les denrées, la chaîne de production, les ressources humaines et l’industrie. Un vrai cours d’économie ludique, il faut le faire ! Avec son jeu de stratégie en temps réel, Pyralis Studio fera de vous un winner. Une création d’utilité publique pour les futurs leaders du monde (libre ?). (Un article à lire sur Press-Start)

Et puis, il y a Epistory, ce projet du studio montois Fishing Cactus dont on parle de plus en plus et dont les graphismes sont vraiment, vraiment attirant ! Press-Start avait également été à leur rencontre il y a quelques mois avant le lancement officiel du jeu relayer aujourd’hui par la presse belge. Au coté d’un style visuel vraiment original, le jeu se démarque également par un gameplay novateur dit de « typing novel », un style épistolaire et une bande son réussie…

L’équipe de Fishing Cactus était fébrile à la veille du lancement de « Epistory, typing chronicles ». Ce jeu pour PC est la première grande production que la société montoise lance sur le marché sous son propre nom. « Après avoir lancé quelques petits jeux pour mobiles, nous avons beaucoup travaillé pour les autres et conçu des jeux qui sont sortis sous le label de grosses sociétés, explique Laurent Grumiaux, directeur commercial. Ça a permis à l’entreprise de grandir, d’engager du personnel, d’aller chercher du capital ». La société a ainsi pu se lancer dans le développement de ses propres produits. « Epistory » est le premier. Sa conception a été entièrement financée grâce aux revenus des productions de Fishing Cactus pour d’autres studios. (A lire sur le site de la RTBF)

Pacman Syndrome : A la sauce rétro

Pacman Syndrome : A la sauce rétro

Leikki Super nintendo
Leikki fait revivre la Super Nintendo

La sauce rétro commence à prendre. Si j’ai la chance d’avoir trouvé NES, Super Nintendo, Megadrive ou Game Boy juste avant que cela ne se transforme en mode, on commence à voir émerger divers projets dans cet esprit avec notamment la société Leikki, qui après avoir remis au gout du jour de vieux téléphone Nokia, propose des consoles Super Nintendo et Game Boy Color renettoyées et repeintes… mais à un tarif encore un peu salé, soit 140€ pour une SNES ou 80€ pour la GameBoy Color… Quand je pense que j’ai acheté la mienne 5€ il y a quelques mois !

En réalité, c’est Lekki qui sort une version remasterisée de la console culte de Nintendo. Après s’être attaqué aux téléphones, la firme passe maintenant aux consoles, avec cette SNES repensée et assez réussie. Lekki propose la console en 4 couleurs : jaune, vert, bleu et orange, pour un look vintage kitch à souhait. Vendue dès aujourd’hui au prix de 140 €, la Super Nintendo version Lekki est livrée avec une manette et le jeu culte Super Mario World. Elle est disponible sur le site officiel ou dans les boutiques partenaires. (A lire dans le Journal du Geek)


J’ai également constaté que la vague rétro vibrait toujours sur Commodore 64. En effet, l’entreprise RGDC encourage et édite la création de nouveaux jeux pour le mythique micro-ordinateur, sur port cartouche ! C’est le cas de Get’Em DX, un genre de Pacman like qui me fait grandement penser à notre projet de Slurp ‘n Burp que mon frangin et moi avions en tête à la fin des années 90.

 

D’ailleurs, c’est assez amusant, mais je suis également tombé sur Chompston qui dans le même esprit, lui dispo sur PC gratuitement. On cette fois dans un mélange entre Bomberman et Pacman !


Dans mes vagabondages sur le net, je suis tombé sur l’un des jeux les plus beaux jeux GB, mais également très difficile à se procurer : Trip World. Le jeu est d’autant plus étonnant qu’il n’y a pas réellement d’ennemis…

Développé par Sunsoft en l’an de grâce 1992, Trip World est à première vue un petit jeu de plate-forme comme il y en a beaucoup (trop ?) sur game boy. Certes c’est super beau vu les limites du support, rien que le premier écran en jette un max je trouve, mais si on se contente des screenshots difficile de déceler le côté « expérimental », voire franchement culotté de ce qui semble être un petit jeu pour collégienne fan de Hello Kitty. (…) Contrairement à 99,9% des jeux de plate-forme depuis Mario, Trip World ne vous jette pas dans un environnement hostile : la plupart des animaux que vous croiserez ne sont tout simplement pas agressifs, et vous ne prendrez jamais de dégât par simple contact et ce même contre les boss. En fait tant que vous ne les attaquez pas la majorité se contenteront de se balader en vous poussant gentiment (ce qui peut toutefois être dangereux s’ils vous poussent dans une fosse remplie de piques…). Vous pouvez même les utiliser par exemple pour atteindre un bonus inaccessible. (Un article à lire ici)


Si difficile à se procurer, la solution pouvant alors nous orienter vers l’émulation ! Et justement Nikopik sur son blog nous présente RetroArch, une application Android qui permet d’émuler à peu près toutes les veilles consoles sur son smartphone !

Vous avez dépensé des sommes folles en piécettes sur les bornes d’arcade, passé des heures à vous user les pouces sur Nes, Master System, Megadrive, PC Engine, Super Nintendo, Playstation 1, et vous avez joué dans les transports sur Gameboy, Color et Advance, Neo Geo Pocket et Wonderswan ? Difficile de trimbaler une pareille collection de rétrogaming avec vous pour que vous puissiez y jouer n’importe où n’est-ce pas ? Et bien avec le multi-émulateur que je vais vous présenter, vous allez pouvoir bénéficier de toutes ses consoles et ses bornes d’arcade directement dans votre poche si vous avez un smartphone Android. ( A lire sur Nikopik)

 

Carnet de musique : 1998-1999

Carnet de musique : 1998-1999

Retranscription d’un courrier numérique écrit à Yota La Tanche qui reprend la seconde partie de mon histoire musicales en tant qu’ado.

En Septembre il me faut trouver une nouvelle ecole .. L’ISET, tout d’abord avec mon Cédric Vanrutten . Le temps de me rendre compte que
la soudure c’est pas mon truc et j’opte finalement pour l’ESEJ en Marketing ou je retrouve mes copains de secondaire. Cédric lui préfére se
faire engage chez Kiwi comme vendeur de frites.

Virtual Music doit encore une fois se réveiller car suite a un coup de fil, il nous faut organiser un concert en moins de 2 semaines et surtout
trouver une sono.. Qui sera WnM dirrigé par Gaetan Creunier avec qui nous travaillons maintenant encore.

en Octobre nouveau concert et premier CD du groupe Virtual. Coté CD la collection Cyborg Jeff s’est agrandie de l’album #ESPERENZA#
en Janvier 98 et #Eyes Dreams# en Septembre.

En Décembre Virtual a été inscrit a un concours mais prefere ne pas y prendre part vu le manque de qualité de celui-ci [peu etre une erreur de
notre part..]

Car en janvier 99 c’est avec beaucoup d’étonnement que nous recevons un coup de téléphone pour participer a une interview radio organisatrice de
ce dit concours….

Depuis le mois de septembre 1998 j’avais entrepris avec Didier Rombauts de QUENA SOUND de s’attaquer réelement et commercialement au marché Dance
Européen c’est pourquoi avec son appui technique se crée le groupe E-MOTION

CJ-Trapletti [P.Martin] auteur compositeur
DJ Emphasis [D.Rombauts] arrangement et mixage
Mano [M-N. Schumacher] Chant

Mano ne chante pas mal et manque un peu de sérieux et c’est pour finir Miranda Ummels une chanteuse professionnel allemande qui lui succédera. sur le
titre I Want.

L’histoire aurait pu s’arreter la si je n’avais pas rencontrer Patrice Graillet de X-Gravity, étudiant en Marketing. Patrice est manager musical et viens donc avec son directeur artistique jette un petit coup d’oreille a cette compos.. Il trouve le boulot exceptionnel pour du track, mais au niveau commercial il y a nécessité de retravailler l’ensemble [et surtout] cote son en studio. Malheureusement cela nécessite un budget.. Utilisé déjà dans des travaux d’agrandissement des locaux de CSS.

Bref je garde contact avec Patrice et un jour je lui présente d’autre compos. Qu’il fait parcourir jusque chez Arcade distribution et Byte Records, mais a chaque fois cela bloque question budget. Fin Janvier 99 Je sors mon dernier album en date #Last trip on my ship#

Et puis dernièrement Virtual a encore joué au centre Culturel de Seraing, le 7 et 8 mai avec un nouveau CD a la clef.

Pour les vacances énormément de choses encore. mais c’est TOP SECRET…..

Ah plus et salut a la bande de VGA-RECORDS.