Avant qu’un chauve ne lui pique son pseudo, Elmobo sévissait sous le nom de Moby dans la scène musicale de l’Amiga… Et mon dieu que son « son » est drôlement bon : ) Il nous offre aujourd’hui son 3° receuil de compositions de l’époque remasterisées à découvrir sur son Bandcamp.
Il s’est également livré à une interview à découvrir dans GeekZone.
« Attention, post de week-end, avec du copinage, de la nostalgie et des sonorités agressives inside ! Enfin, je dis “agressives”, mais uniquement pour les oreilles qui n’ont pas été élevées au bon grain du bip 8 bit, pour ensuite apprécier les douces sonorités de l’Amiga à leur juste valeur ! Yep, on va parler de la meilleure machine de Commodore, de musique et surtout de talent ! » (A lire : Moby & Paula : une grande histoire d’amour, GeekZone)
Le fin du fin, les meilleurs MODs de l’univers, ce sont ceux de Moby (Frédéric Motte), l’un des plus funks demosceners français. Ce dernier vient de remasteriser dans ce superbe album disponible sur Bandcamp des titres tels que : Knulla Kuk, Kortouchka ou Elefunk tout conservant le style Amiga… Let it sounds !
Bonne année mes amis ! Enfin, enfin le voilà ce nouvel album de Cyborg Jeff ! Je sais, cela fait très très longtemps qu’il est dans les cartons et que je vous en parle… Il est loin d’être l’album que j’avais imaginé au départ et j’ai parfois pris plus de temps à penser à ce qu’il serait qu’à le faire avancer… c’est que mener de front la vie de Papa, de boulotS et de Cyborg Jeff est loin d’être facile ! C’est vous dire à l’origine, il devait s’agir d’un ChipDisk programmé par Steve ‘K93’ Kossouho et animé par Sylvain ‘Pype’ Martin. Ce qui remonte à 2004 !
Ce nouvel album de Cyborg Jeff se veut un retour aux sources. Sans être réellement un album de « Chiptunes », chaque musiques à ce petit goût de TinyDéfi de travailler avec des sons minimalistes tels que l’on pouvait les entendre dans les musiques de jeux des premiers micro-ordinateurs et consoles, mais également dans tous le courant Chiptunes Oldskool Demoscene Sound Tracker qui en a suivi. Ce style de musique m’a fortement inspiré dans ma jeunesse et tout au long de mes créations musicales avec des artistes tels que Rob Hubbard, Chris Huelsbeck, Jeroen Tel à l’époque où je jouais sur mon Commodore 64 puis Jake Kauffman (Virt), Allister Brimble ou Frédéric Motte (Moby/Elmobo).
Super CJ Land : Welcome to my TinyWorld n’est pas donc pas qu’un simple album de Chitpunes ni même un album uniquement composé avec un GameBoy par exemple, c’est un voyage plus large au pays de Cyborg Jeff autour de toutes ces sonorités simples et de défi de miniaturisation. Les moyens ont variés au cours des projets ! Vous retrouverez par exemple des musiques composées avec l’outil Farbrausch de son FM bien connu dans le monde de la Demoscène, vous retrouverez des sons rappelant bien entendu l’univers du mythique C64, mais également des sons plus « Jeux Vidéo » à la sauce Amiga et Nintendo… J’espère que cette variété saura donner une petite touche personnelle à ce nouvel album !
Bon alors, qui ne connait pas les Giana Sisters !? Non, il ne s’agit pas de mes deux petites jumelles, notez-que cela aurait été évidemment assez comique si je les avais appelées Giana et Maria. La série Giana Sisters doit évidemment parler à tous bons joueurs sur Micro Ordinateur de la fin des années 80. Imaginez donc, alors que depuis plusieurs mois, je rêvais moi aussi de pouvoir jouer à Super Mario Bros sur ma télévision, j’allais découvrir une disquette qui allait changer ma vie : The Greatest Giana Sister se présentant à l’époque comme un clone de Super Mario Bros pour Commodore 64. Pendant de longues années, Giana Sister est resté pour moi la référence en jeu de plate-forme et s’il fallait un jour m’annoncer une bonne nouvelle vidéo-ludique c’était bien le retour des sœurs Giana… Chose d’ailleurs qui fût faites en 2009 sur la petite Nintendo DS. Graphiquement réussi, l’épisode portable manquait toutefois de challenge pour un amateur de jeux de plate-forme. D’autant que les premières aventures étaient d’un niveau à mon avis plus corsé que le premier Mario.
Alors, vous me demanderez pourquoi diable le fan de Giana Sisters que je suis ne se met à jouer que maintenant au nouvel épisode Twisted Dream, alors que le jeu est disponible sur PC depuis près de 8 mois. C’est vrai, c’est une bonne question ! D’autant que j’ai suivi avec un intérêt extrême la réalisation du projet lancé sur KickStarter et que j’ai régulièrement envisagé d’y contribuer histoire de bénéficier de quelques goodies collector, comme par exemple le CD de la bande son ! La vérité est que c’est dans mon salon que je peux m’octroyer du temps pour jouer. Papa Gamer de 35 ans, je n’ai plus de PC pour jouer, j’ai donc attendu, prier et attendu l’arrivée des Frangines sur ma Playstation 3 !
C’est donc le cœur battant qu’après avoir téléchargé pas moins de 1,5go de données, je lance le jeu… Chargement un peu longuet pour arriver sur l’écran de démarrage du jeu,… sans musique. Une mini animation, puis enfin un peu de musique et zoupla me voilà déjà dans le premier niveau. Ce n’est pas que je ne sois pas pressé de découvrir enfin ce Giana Sisters, mais tout de même j’aurais voulu me sentir déjà dans l’ambiance dès le début… Avec l’adrénaline des premières notes. Sur ce coup-là Black Forest Games me laisse un peu sur ma faim. D’autant que coté mise en situation, l’histoire est bien maigre. D’accord, Giana c’est Giana… Elle doit retrouver sa sœur attrapée dans le vortex d’un diamant magique, c’est grosso modo le même topo que pour l’épisode sur la portable de Nintendo… mais tout de même, je n’aurais pas été contre une petite cinématique, un truc en animation ou que sais-je pour me faire vibrer… Je me retrouve juste au bout d’une prise en main rapide de mon personnage devant un gros monstre qui englouti ma sœur avant de continuer l’aventure. Mwoui… un peu déçu de la mise en bouche !
Giana Sisters Twisted Dreams – C’est beau !
D’un autre côté, graphiquement, c’est franchement beau ! L’animation visuelle de tout l’univers du jeu lorsque l’on passe du monde « cool » au monde « punk » est vraiment bien réussie et fluide. Dès le début de l’aventure Giana dispose de plusieurs compétences, sauter, casser des blocs, faire des dashs enflammés, double saut, ralentir sa chute… la prise en main de tout cela est assez rapide et surtout pas trop guidée. C’est vraiment intuitif et on s’amuse tout de suite…
Ceci dit, au bout d’un ou deux niveaux, je me pose tout de même la question suivante : Pourquoi avoir tous ces pouvoirs directement accessibles ? Cela n’aurait-il pas été plus intéressant d’en disposer petit à petit ? Évidemment, les niveaux sont construits pour devoir jongler avec tout cela,… mais la question mérite réflexion ? Quoi qu’il en soit, les niveaux sont très sympas à parcourir au début de l’aventure et l’on sent le niveau du jeu plus proche de l’épisode sur Commodore 64 et Amiga. Il faudra assez vite réfléchir un peu pour arriver au bout des niveaux.
Depuis plusieurs mois, j’envisage de publier une ré-édition de mon album « Last trip on my ship » réalisé en 1999. Si jusqu’ici la plupart de mes anciens albums sont disponibles dans une qualité similaire à celle de l’époque, à savoir le rendu direct d’Impulse Tracker, j’aimerais comme pour l’album Gimme an Amiga, améliorer un tout petit peu la qualité du rendu sonore. Mais il me faut bien avouer que je n’ai pas toujours l’oreille et/ou le matériel qu’il faut pour ce travail… Ce qui fait que depuis l’été, j’ai déjà entrepris 3 ou 4 tentatives sans en être pleinement satisfait.
J’aimerais donc pouvoir recevoir l’avis de certains d’entre vous… quelle version des trois titres sélectionnés préférez-vous. La version originale, sortie brut de Schism Tracker ou du CD d’origine (à savoir donc issu d’Impulse Tracker)… la version « Ozone« , issue d’un talonnement complexe de l’outil de mastering du même nom… ou la version « T-racks » basée sur les presets de mastering que j’ai utilisé pour mes albums plus récents. Je ne vous livre pas mon avis ici, afin que vous puissiez être neutre dans votre choix.