Pendant qu’ils étaient au camp

Pendant qu’ils étaient au camp

Bon, on va le dire encore une toute dernière fois, sans toutes ces histoires de virus, nous serions sur les routes d’Ecosse pendant que les trois grands étaient au camp. Allé, on n’en parle plus maintenant ! Si un temps nous avions pu être inquiet d’un retour des enfants à l’école, nous l’étions un peu moins de l’organisation de leur camp début juillet. Plongé dans une bulle fermée pendant 10 jours, les risques nous semblaient moindre que l’école. Perdu dans les bois à quelques kilomètres des Ardennes françaises, ils allaient pouvoir vivre une semaine comme des louveteaux fous en oubliant un peu l’ambiance nerveuse du déconfinement.

Camp Louveteau, Louette Saint-Pierre, 2020
Camp Louveteau, Louette Saint-Pierre, 2020

Nous voici seuls avec notre petite Rose,.. assise devant la fenêtre dès le lendemain à attendre que les grands reviennent. « Ils me manquent ». Enfin seuls… Pas si seuls que cela, depuis le début juillet nous avons accueilli Padmé dans notre famille. J’étais probablement le moins enthousiaste de l’arrivée d’un chien à la maison, mais il faut bien admettre qu’en plus de cette bouille craquante, elle s’est très vite adaptée à ne pas nous rendre la vie compliquée.

Bienvenue Padmé
Bienvenue Padmé

Bien que j’ai pris quelques matinées à préparer des sorties en Belgique, la motivation n’y est pas tant. Rien à faire, prendre le risque d’aller dans une ville, d’éviter de m’assoir à une terrasse, la complexité pour réserver des activités tout en pouvant profiter de la ristourne famille nombreuse, payer ces dernières un prix important sans vraiment en profiter… Cela ne me donne guère l’envie de quitter mon jardin. Oh, j’en avais bien pour 3 heures A/R pour récupérer les enfants au camp, j’en ai profité pour papoter avec le frangin des Jeunes Mécanos. J’ai rempilé avec 2 heures pour partir en quête de Trones IKEA blanc aux Pays-Bas. De quoi me rendre compte que j’étais le seul avec un masque de ce coté de la frontière. Le mois de juillet nous a permis de revoir tout ceux qui nous manquaient, ou presque.

 

Et puis, il y avait ce premier matin de juin où Rose me dit :

– Papa, ils existent vraiment les moutons ?
– Oui, bien sur !
– En vrai ?
– Oui
– Alors pourquoi on ne les vois jamais ? Moi j’aimerais bien les toucher, les promener et couper leur cheveux. Parce quoi moi je suis une vraie madame des animaux de compagnie !

Bon, c’est que des moutons, Rose en avait déjà vu, mais elle était plus petite. Et le confinement a dû un peu jouer. Alors je lui ai répondu, « On ira en voir pendant les vacances »… Il ne s’est plus passé un jour sans qu’elle demande si on va aller voir les moutons. Après quelques recherches, nous avons finalement trouvé une belle manière de voir moutons, vaches, poules, cochons et ânes…

Rose voulait voir des moutons - La Ferme de Haya - Petite Snorkys Photography
Rose voulait voir des moutons – La Ferme de Haya – Petite Snorkys Photography

Nous prenions donc la route samedi dernier pour la Ferme du Haya, perdu dans les campagnes intemporelles du Condroz, à Ocquier. Là-bas, agriculteurs et cultivateurs veulent ont choisi de partager leur métier pour cultiver le lien entre consommateur et agriculteur. Favorisant le circuit court, la Ferme organise des visites pédagogiques de ses infrastructures et animaux pour renforcer encore un peu ce lien. Nous voici donc pour 2 heures de promenades en petite bulle. On prépare les biberons pour les veaux, on découvre comment on nourri les vaches et ce qu’elles mangent. On se promène dans le pré de cochon, on vérifie si les poules ont pondu… On cueille du trèfles, non pas pour les jeunes taureaux, mais pour quelques ânes… et aaah, voilà les moutons ! Une bien belle journée avec notre Rose qui se termine avec une bonne tartine de Pâté de la Ferme.

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Les Polly Pockets d’avant et celles d’aujourd’hui

Les Polly Pockets d’avant et celles d’aujourd’hui

Tiens, je m’étonne de ne vous avoir jamais parlé des jouets Polly Pocket ici. Vous le savez j’ai cette petite tendance à aimer les vieux jeux vidéo et jouets. Si bien évidemment en grand garçon que je suis, Playmobil et LEGO ont bercé ma jeunesse, j’aime aussi retrouvé d’autres jouets de cette époque dont les Micro Machines et MASK, mais du côté du rayon « filles », je suis sous le charme des Polly Pocket !

Je me souviens qu’enfant, je regardais avec beaucoup d’insistance ces « bijoux Transformers » dans lequel se cachait des petits personnages dans un leur univers, à l’image des Minipouces. Certes, c’était un jouet de fille, mais je trouvais le concept très chouette de pouvoir emporter n’importe où des petits univers à jouer dans son lit, dans la voiture, chez Mamy… Mais de ces Polly Pocket, je n’aurais l’occasion que d’en prendre en main de temps à autre dans la cours de récréation.

Lors d’un brocante il y a 4 ans, nous avons eu la chance de trouver un ensemble de Polly Pocket assez bien conservé que revendaient deux jeunes filles. C’était ce genre de brocante pas bien grande, perdue dans un petit quartier pourtant bien loin de chez nous. J’étais aussi excité à découvrir tout cela qu’Alice et Juliette, une fois rentré à la maison. On pouvait donc y retrouver deux générations de Polly Pocket. La première avec des petits personnages assez simple vivant dans des médaillons ou des petits maisons dont le toit s’ouvre. Puis la seconde génération en collaboration avec Disney qui propose de magnifiques châteaux de Princesse avec Cendrillon, La Belle au Bois Dormant, La Belle et la Bête, mais également des univers autour de Winnie L’ourson, Aladdin ou encore les 101 dalmatiens.

 

Depuis lors, je n’ai guère une l’occasion d’en trouver de nouvelles. Ce sont souvent ces grands châteaux de l’époque Disney que je retrouve sur ma route. Mais évidemment, la taille des petits personnages rend, comme pour les Micro Machines, le chinage difficile !

Il y a deux ans, la marque Polly Pocket avait fait son retour. Créée par Chris Wiggs pour sa fille dans un poudrier en 1983, le concept devient jouet en 1989 par Bluebirds Toys, très vite distribué par Mattel qui en fera l’acquisition quelques années plus tard. Les Polly Pocket tels que je les connais seront vendues jusqu’en 2002, Mattel continuant alors à vendre des personnages plus grands sous cette marque. Après plusieurs tentatives de relancer celle-ci, en 2018, le concept de petits personnages et leur univers dans une « petites boites » sera à nouveau proposé. J’ai fini par en trouvé une en promo afin de me faire idée plus précise. Sur catalogue, on pouvait clairement constaté que les nouveaux personnages étaient plus grand, que les détails étaient moins nombreux et que les couleurs étaient un peu moins poétiques. Une fois ouvert, il faut bien admettre que le personnage est bien plus grand que le petit univers… ce dernier dans un plastique assez moyen. Les normes de construction de jouets d’aujourd’hui font qu’ils seraient impossible de vendre des jouets avec d’aussi personnages de nos jours, bien évidemment…

Polly Pocket d'aujourd'hui
Polly Pocket d’aujourd’hui
Poly Pocket d'hier
Poly Pocket d’hier
Quelques clichés de plus de la NES

Quelques clichés de plus de la NES

Durant le confinement, souvenez-vous, j’avais mis en place dans le studio photo de madame tout une thématique autour de la première console de Nintendo dans nos contrées. Je vous avais déjà partagé une bonne partie de ces clichés, tout en prenant le temps de (re)découvrir Tortue Ninja, Batman, Duck Hunt, Al Unser Jr, Solomon’s Key et Legend of Zelda II. Mais il me restait encore quelques photos d’autres titres de ma collection que je pouvais appareiller avec les pages des magazines du Club Nintendo prêtés par mon ami Fred. Avec la reprise, je n’avais pas eu le temps de me lancer dans les retouches de ces dernières,… alors que la Master System avait été, elle, installée dans le salon.

Il me reste de fait, encore bien des jeux de ma collection NES à prendre le temps de découvrir. Robocop, World Cup, Paperboy ou Gremlins 2 n’auront droit qu’à un portrait. Je m’étais déjà essayé à Snakerattle n’ Roll et Bayou Billy il y a quelques années. Impossible évidemment de ne pas prendre quelques dizaines de minutes pour jouer à Ducktales, mais j’étais particulièrement curieux de voir à quoi ressemblait Little Nemo : Dream master. Avec les décors boisés du premier niveau, il y avait un petit air de Bilou, ce jeu que mon frère et moi ne cessons de faire vivre depuis près de 30 années. Si cette forêt est plutôt jolie, le gameplay reste pour ce rapide essai, encore assez rigide…

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Moi, je préférais Google Play Music

Moi, je préférais Google Play Music

Encore une fois, je vais devoir m’adapter. En ce début d’été, Google m’a gentiment informé que d’ici quelques mois, son service Google Play Music fermerait ses portes passant le relais à Youtube Music. Voilà près de 5 ans que j’avais trouvé refuge sur le steamer de musique de Google depuis que Spofity m’avait pris en traitre. Je suis évidemment conscient que mon profil mélomane et mercantile est loin de représenter le quidam moyen. Je n’utilise que la version « gratuite » de Google Play Music, comme je le faisais au par avant avec Spotify et je suis resté conscient depuis ma migration qu’un jour, les choses finiraient par changer.

Pourquoi tant de haine ?

Google Play Music
Mes playlists Google Play Music

Tout d’abord, musicalement, j’ai des goûts très originaux ! Vous me direz que c’est justement la force des abonnement musicaux tels que Spotify de s’adapter au gout de chaque utilisateur pour pouvoir lui proposer les musiques qui lui correspondent. Mais dans mon cas, cela ne fonctionne pas ! Une partie non négligeable de ce que j’écoute est de la musique issue de la démoscène et du monde du jeu-vidéo. Si certains auteurs ont commencé petit à petit à proposer certaines de leurs oeuvres sur les catalogues de musique en ligne, cela reste encore fort marginale hors de ma collection de musique construite depuis 20 ans sur ce créneau. Il y a ensuite toutes les musiques de mes compilations électro/dance des années 90. Les grands classiques se retrouvent disponibles, mais là aussi cela représente un pourcentage assez maigre.

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Back on track

Back on track

Et voilà, le monde me semble avoir un peu recommencé à tourner. Depuis le second weekend de juillet, mes petites Formule 1 tournent en rond. Le calendrier n’est pas encore définitif, ce qui est un peu cocasse d’imaginer pilotes et équipes anticiper une saison au nombre de courses changeant. Mais de fait, les courses en Asie et Amérique semblent fortement compromises au vu de la situation encore très compliquées là-bas. Pour commencer cette étrange saison, les pilotes se sont donc retrouvé deux weekend de suite sur le même tracé, celui de Spielberg en Autriche. Il aurait été amusant de proposer le second weekend de Grand Prix en sens inverse, nous n’étions pas loin que celui-ci se déroule sous la pluie, mais finalement à la télévision, ces deux premières courses se sont montrées suffisament originales.

L’échiquier 2021 semble presque déjà formé depuis l’annonce la semaine dernière d’un retour de Fernando Alonso chez Renault pour palier au départ de Daniel Ricciardo chez Mc Laren. Dans tout ce petit manège, Sebastian Vettel, pourtant quadruple champion du monde se retrouve devant de nombreuses portes closes, comme je l’avais déjà imaginé lors de son annonce de retrait de la Scuderia il y a quelques semaines. Cette situation rend l’ambiance chez les rouges particulièrement fumantes, d’autant que leur SF1000 est bien loin d’offrir la puissance attendue. Je me suis même dit que Sebastian pourrait bien leur claquer la porte au nez.

Dimanche, nous aurons donc droit au Grand Prix de Hongrie avant deux courses à Silverstone. Entre temps, la saison de Formule E se clôturera avec 6 ePrix sur le tracé de Berlin…. Quelle place pour notre Stoffel dans tout cela. Ce dernier patiente dans sa chambre d’hôtel pour palier à toute indisponibilité de l’un des représentant de la marque Mercedes… Après le Royaume-Unis, les équipes s’envoleront pour l’Espagne dont le GP a pu être déplacé, puis la Belgique et l’Italie à Monza. Cette semaine, la FIA a officialisé que la saison se poursuivra avec une seconde course en Italie, course qui se déroulera pour la première fois sur le tracé du Mugello avant de se rendre en Russie où malgré une situation encore délicate, le GP de Sotchi semble confirmé. Cela nous emmènera jusqu’à la fin Septembre avec les 10 premiers GP de la Saison. Singapour, Chine, Japon ont préféré ne pas organiser de Grand Prix. Le Canada, un temps candidat est également écarté. Les Etats-Unis, le Mexique et le Brésil devraient être annulé et pour l’heure s’est un Grand Prix en Allemagne et un retour au Portugal qui serait parmi les candidats.

Reste que la fin de courses, les masques, pas de public et cet étrange podium donne un gout un peu différent aux courses.

F1 2020 Grand Prix d'Autriche
F1 2020 Grand Prix d’Autriche