En mode Mega Drive : De Road Rash à Marsupilami

En mode Mega Drive : De Road Rash à Marsupilami

Les vacances se poursuivent et la Mega Drive s’est donc invitée à la maison. Je vous partageais hier ma critique de l’adaptation de Block Out, un Tetris en mode 3D et le trop ambitieux Batman Forever développé par l’équipe de Mortal Kombat !

Je m’arrêté aujourd’hui sur Marsupilami qui offre une rare place dans le monde vidéoludique au personnage de BD créé par Franquin, avant de me faire surprendre par Road Rash II !

Marsupilami Mega Drive (SEGA - Apache Software, 1995)
Marsupilami
Mega Drive (SEGA – Apache Software, 1995)

Marsupilami

Un jeu avec le Marsupilami, voilà qui m'intrigue !
Un jeu avec le Marsupilami, voilà qui m’intrigue !

Étonnamment, il n’y a pas eu beaucoup de jeux-vidéo mettant en avant l’étrange animal créé par Franquin, le Marsupilami !

Plus agile que Donkey Kong, rapide et malin comme Sonic et pouvant bénéficier de sa longue queue comme un ressort ou un poing, le Marsupilami n’avait pourtant pas à démériter face à la horde de nouveaux héros animaux de la génération 90s !

Et pourtant, avant son retour il y a quelques années sur Nintendo Switch et autres PS4, le Marsupilami n’aura eu droit qu’à une épisode, pour le moins discutable sorti sur Mega Drive en 1995 et réalisé par le studio britannique Apache Software qui est loin d’avoir beaucoup d’autres titres à son tableau !

Après un logo SEGA customisé plutôt réussi et une série de menus flashis, on retrouve notre Marsupilami qui semble s’évader d’évader d’un cirque. Le tout se présente comme un jeu de plateforme où l’on saute de caisse en caisse, on ramasse quelques bonus et l’on utilise la queue du Marsupilami comme un poing pour se débarrasser des ennemis ! C’est assez classique, il est même amusant de voir ce que les développeurs ont tenté de programmer pour animer la queue du Marsupilami afin de donner une sensation de mouvement, le petit défit technique de l’époque.

Mais rien n’y fait, pour terminer le 1° niveau, il y a un anneau de feu à traverser et je ne vois pas comment s’y prendre.

Le frangin venu en renfort aura constater que nous avons pris certains bonus qui nous permettent d’utiliser la queue du Marsupilami comme un escalier ou en visage… Il y a même un Piaf qui nous rappelle d’utiliser l’escalier… mais pour faire quoi ? Oui, il y a une bassine d’eau… et si, et si… et si en réalité le but du jeu était de faire un chemin pour l’éléphant qui se promène au début du niveau jusqu’à cette bassine pour qu’il puisse ensuite éteindre le feu ! Ah vindju, ce n’était pas intuitif.. mais peut-être qu’en lisant le manuel, j’aurais pu comprendre cela ??? Difficile à dire, je n’ai que la cartouche du jeu !

Quoi qu’il en soit, même en comprenant que nous sommes plus dans un Krusty Fun House / Eek the Cat où l’avatar doit guider un autre personnage que dans un Super Mario, cela ne rend pas la tâche plus aisée… et le Marsupilami sera venu au bout de notre patiente et de notre détermination.

marsupilami fait un retour en jeu vidéo dans "Le secret de la momie"
marsupilami fait un retour en jeu vidéo dans « Le secret de la momie »

Lire la suite Lire la suite

On a ressorti la Mega Drive pour les vacances !

On a ressorti la Mega Drive pour les vacances !

Enfin les vacances de Toussaint sont arrivées. Un grand besoin de souffler, mais vu la météo, l’idée de ressortir la SEGA Mega Drive m’a plus que traverser l’esprit. Il y a 5 ans, elle avait plutôt eu un certain succès, surtout auprès d’Alice et Juliette. « On va pouvoir jouer à Paperboy ! » Oui, c’était bien sur l’occasion de ressortir Paperboy II, de faire découvrir les deux premiers Sonic The Hedgehog à Rose, ainsi que Le Roi Lion. C’était pour moi aussi la possibilité de (re)découvrir toutes une série de jeux ramenés au fils des brocantes de ces dernières années !

Tout d’abord, rebranché la console ne fut pas si aisé. Depuis lors, VOO ne diffuse plus sur le canal hertzien, ce qui a rendu plus difficile l’activation des chaines analogiques sur la télévision, et obtenir le signal de la télévision sur le canal C36. Avec la disparition de la prise antenne sur les prochaines télévisions, il faudra prochainement investir dans un boitier spécifique pour pouvoir brancher sa Mega Drive sur une télévision moderne.

Surprise également, ma Mega Drive II se comporte étrangement. Les musiques de plusieurs, dont les deux Sonic tournent au ralenti et sonnent faux. Les manettes répondent mal. Transistors vieillissants ? Mon modèle de secours a pu prendre le relais juste avant l’arrivée de Papy.

Lire la suite Lire la suite

A la découverte de Croc sur la Game Boy Color

A la découverte de Croc sur la Game Boy Color

Sorti en 1997 sur la PlayStation première du nom et la SEGA Saturn, Croc est l’un des Super Héros de la nouvelle génération 3D amorcée par Mario 64 et Crash Bandicoot.

Le sujet est d’ailleurs assez sensible quand on creuse un tout petit peu, car bien que le titre d’Agonaut Software sorte plusieurs mois après Mario 64, il faut se rappeler que l’équipe britannique était un partenaire important de Nintendo lors de la précédente génération de console, ce sont eux qui ont poussé Nintendo au développement de la puce Super FX que l’on retrouve dans Starfox, une production d’Argonaut Software !

Super Mario 64 n'aurait jamais été aussi révolutionnaire sans ce jeu oublié de tous... selon ses développeurs -- JeuxVideo.com
Super Mario 64 n’aurait jamais été aussi révolutionnaire sans ce jeu oublié de tous… selon ses développeurs — JeuxVideo.com

Le studio avait déjà pour ambition de proposer un titre tout en 3D qui, comme le raconte le journaliste TheXSable dans son article pour JeuxVideo.com mettait en scène Yoshi, le dinosaure et ami de Mario ! Dès lors les bons termes entre les deux parties ont pris du plomb dans l’aile… et c’est finalement un Crocodile qui deviendra le héros de l’aventure…

Au début de l’année 1994, nous avons envisagé de créer un jeu de plateforme en 3D. Nous voulions être les premiers au monde à nous attaquer à ce genre. Nous avons montré nos premiers travaux à Nintendo, qui les a appréciés mais nous a dit qu’ils avaient déjà quelque chose de similaire en cours de développement. Un an et demi plus tard, ils ont lancé Mario 64. Il est possible que les images que nous leur avons montrées leur aient donné une idée de ce à quoi cela pourrait ressembler, mais d’un autre côté, il pourrait s’agir d’une coïncidence totale. – Jez San dans le numéro 24 de Sega Saturn Magazine datant d’octobre 1997. (Un article à lire sur JeuxVideo.com)

Lire la suite Lire la suite

On a ressorti Les Colons de Catane

On a ressorti Les Colons de Catane

Nous ne sommes plus très loin de pouvoir dire qu’il y a 20 ans, le frangin nous avait fait découvrir Les Colons de Catane !

Jusque là, madame et moi jouions plutôt rarement à des jeux de société. J’avais bien ramené mon Monopoly chez nous, mais hormis le Scrabble, Yahtzée voire Élixir, les jeux de société n’avaient pas encore pris une place très importante dans notre vie.

Avec son approche, gestion de ressources pour développer ses villes, Les Colons de Catane venait apporté sur la table des éléments de jeux qui allait nous réunir. Nous rappelant Age of Empire et Civilization et de manière générale les jeux vidéo de gestionPendant la seconde moitié de ce début des années 2000, nous sortirons régulièrement le jeu lors de soirée entre amis ou en famille, jusqu’à ce que petit à petit d’autres jeux viennent prendre le relais… Et je dois bien avouer que pendant près de 10 ans, Les Colons de Catane n’ont plus été sortis, hormis en 2018, lorsque j’avais voulu le faire découvrir aux enfants… encore trop tôt ! Le jeu fait partie de cette héritage allemand de jeu de gestion et stratégie dont Klaus Teuber, son auteur fait partie.

Les enfants découvrent les Colons de Catane, 2018
Les enfants découvrent les Colons de Catane, mais c’était un peu tôt peut-être…

Depuis cet été, Alice et Juliette, bientôt 12 ans, ont commencé à accrocher et surtout construit, petit à petit, des stratégies de jeux, ce qui rend nos parties particulièrement agréables et équilibrées.

A la découverte des Colons de Catane
A la découverte des Colons de Catane

Dans Les Colons de Catane, chaque joueur va devoir faire grandir sa colonie sur l’île où tous sont arrivés. Celle-ci se compose de tuiles hexagonales permettant de récupérer de l’argile, du bois, de la pierre, du blé ou des moutons nécessaires en quantité définie pour créer de nouvelles routes, fondé de nouvelles colonies, les transformer en ville ou obtenir un bonus de développement. Ces différentes éléments sont représentés par des pièces en bois qui se placeront sur les contours des tuiles, de sorte que l’une colonie ou ville se trouvera donc à l’intersection de trois tuiles correspond alors aux ressources qu’elle pourra produire.

Chaque tuile reçoit en début de partie un jeton de valeur allant de 1 à 12, et à son tour, le joueur commencera par lancer deux dés, afin de connaitre ce qui aura été produit comme ressources.

Cette composante hasard est peut-être ce qui peut, au bout d’un moment, rendre le jeu moins amusant. En effet, il arrive parfois qu’un joueur passe plusieurs tours sans pouvoir obtenir de ressources nécessaires à son expansion alors que les autres ont beaucoup plus de chance, rendant alors l’espace restreint de l’île rapidement fermé pour lui.

Il existe quelques extension ajoutant une rivière sur l’île, du commerce maritime ou simplement la possibilité de jouer à six, mais il faut bien admettre que la version de base offre déjà une expérience de jeu très agréable et des stratégies différentes à chaque partie.

Lire la suite Lire la suite

Elles

Elles

Auteurs : Aveline Stokart – Kid Toussaint
Éditeur : Le Lombard
Année : 2021
Albums : 1-3 (3)


Le premier album de la BD Elles.
Le premier album de la BD Elles.

Elle, c’est une fille un peu comme tout le monde mais pas tout à fait comme les autres. Jeune fille pétillante et équilibrée, c’est tout naturellement qu’elle est intégrée dans une joyeuse bande d’amis dès son arrivée au collège Mercury. Mais se doutent-ils qu’Elle n’est pas seule ? Elle serait même plutôt cinq… Cinq personnalités hautes en couleurs et pas toujours amicales.

Régulièrement aperçue dans les rayons de librairies, les illustrations de la pochette du premier numéro de la BD Elles autant que le thème abordé me donnait envie à faire découvrir à mes filles, et tout particulière l’une des 3 à l’humeur parfois changeante. Des traits de personnage qui me rappellent d’ailleurs le projet City of Love d’Ubisoft.

Reçue pour son 11° anniversaire, cette dernière a adoré et déjà dévorée les 3 premiers tomes. Pour ma part,  ce n’est qu’à la fin de cet été que j’ai enfin pu me mettre dans ce premier album.

Dans un format plus petit qui rappelle, me semble-t-il la taille des albums BD à l’américaine, Elles cherche dès le départ à changer les codes peut-être vieillissants de la BD franco/belge traditionnelle pour séduire un nouveau public jeune, habitué à zapper et peut-être moins à lire ?

Pour l’amateur de BDs que je suis, j’ai apprécié le traits et couleurs chatoyantes. On se sent dans un univers américain, ce que j’aime un peu moins, mais qui colle à toutes les séries bombardées aux enfants. Les codes sont simples, « Elles » et ses multiples personnalités qui l’a font basculer. Tout cela questionne ces nouveaux amis, qui partiront avec elle à la recherche de réponse.

Des idées déjà vues à la télévision, qui me rappellent même un peu la série « United States of Tara » mais probablement pas en BD, quoi que cela ne soit pas tellement éloigné non plus de la BD Harmony à l’ambiance assez similaire.

Quoi qu’il en soit, je ne suis pas le public, même si je supporte le projet et que je suis bien heureux de voir ma fille « être fan ». Le tout est un poil trop simpliste pour moi ;)


Retour à ma Bédéthèque