Rectangles à roulettes de luxe ou Kawaï

Rectangles à roulettes de luxe ou Kawaï

C’est bien ma veine. Alors que ma VW Caddy, comme chaque début d’hiver m’énerve avec son témoin « problème de catalyseur », voilà que la Dacia de madame que j’avais pris en renfort cette semaine grippe son barillet de contact ! Raah, rien de tel qu’une voiture japonaise ! Je n’ai jamais eu un seul soucis, ni une seule plainte à adresser à notre Suzuki Swift et notre Honda Jazz… Mon seul regret, un manque flagrant de modèles adaptés à mes besoins ! La Mistubishi ASX était trop petite pour nous 5 en, la Nissan Quashquaï avait alors perdu son « +2 » et la Toyota Sienna ne s’est jamais adaptée au marché européen !

Or quelle ne fut pas ma surprise lors de mon arrivée au Japon de découvrir dans les rues de Tokyo un nombre impressionnant de petites et grandes voitures aux traits anguleux qui m’étaient totalement inconnues ! Daihastu Cocoa, Toyota Vellfire, Suzuki Hustler, Daihastu Wake, Toyota Voxy, Suzuki Lapin, Daihastu Canbus ou Toyota Tank et tant d’autres modèles chez Nissan ou Honda…

De part chez nous, seul Nissan s’est osé à nous proposer la Cube et l’Evalia hors de cette gamme qui semble tout à fait optimisée pour prendre le moins de place possible sur les routes et dans les parkings. Il faut bien admettre qu’ici ce sont surtout les affreux chars d’assault agressifs (comprenez S.U.V.) qui ont le vent en poupe, voiture parfaite pour contourner les brises vitesse et dominer la route de son ego… VW d’ailleurs ne cessant d’étoffer sa gamme de la Touareg, Tiguan et maintenant T-Rock afin suivre le courant d’Audi, Porsche, Jaguar, BWW ou Volvo…

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Japon, droit devant !

Japon, droit devant !

Il y a des choses auxquels on ne s’attend pas toujours… Partir en reportage vidéo une semaine au Japon en faisait clairement partie. De retour depuis quelques jours maintenant, il ne fait aucun doute que ce voyage m’aura marqué, tant pour l’intensité du projet que nous y réalisions que pour la découverte de ce nouveau monde à l’autre bout de la planète.

Akihabara de nuit
Akihabara de nuit

Depuis bien longtemps le Japon me fascinait tant pour sa culture du Jeux-Vidéo que pour les mangas,… mais aussi son architecture, ses voitures, sa culture, sa musique, ses produits multimédia ! Le Japon m’a toujours donné l’impression d’être une destination de pèlerinage numérique !

Certes, avec des journées de travail de parfois près de 18h, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de flâner dans la ville. Néanmoins, travailler à 200 à l’heure m’a par contre permis de vivre à la même vitesse que la ville et mon esprit n’a cessé d’analyser et ramener des souvenirs, des mémos de cet univers quasi futuriste aux côtés de notre civilisation européenne encroûtée…

J-1 Let’s flight to Tokyo

12h de vols + 7h de décalage horaire, encore un train à prendre pour arriver à la gare de Tokyo et nous étions déjà à pied d’oeuvre pour tourner les capsules MOOC de la journée dédiées à « L’esprit Kyocera« . Nous le savions, la semaine serait intense pour boucler notre planning et ce rythme intense aidait aussi à ne pas succomber à la fatigue…  Bref, il était déjà tard lorsque nous arrivions ensuite à l’hôtel, nous laissant une fin de soirée pour découvrir la cuisine locale, les galeries souterraines de magasins improbables et rapporter les premières images d’Akihabara, le quartier historique du jeux-vidéo japonais. Je pensais y « perdre » des albums de musique made in Cyborg Jeff, mais force m’est de constater qu’il est impossible de perdre quelque chose au Japon,… On viendra toujours vous le rapporter !

Dès cette première journée, le choc était impressionnant. Nous avions la grande chance d’avoir Claire à nos cotés qui parle le japonais couramment et connait parfaitement la ville. Sans cela, il aurait été impossible d’être autant efficace dans l’organisation de nos déplacements… ou tout simplement choisir notre repas ! J’espérais partir sur place avec mon « Apprends le japonais » sur Nintendo DS, mais ce dernier s’est perdu dans un bureau de poste. Je n’avais donc en poche qu’un Moshi Moshi, Konishowa et Sayonara issu de mes lectures de Yoko Tsuno…  Et ce n’est guère très utile ! Si il y une phrase à retenir, ce serait plutôt : 有難うございます。(à prononcer : Arigatougozaimaaaas) qui veut dire qqch du genre : Un tout grand merci ou Au revoir et merci beaucoup…

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Playmobil Stories #3 : Sur la piste des champignons géants

Playmobil Stories #3 : Sur la piste des champignons géants

L’Automne s’est installé. A défaut de feuilles qui tombent dans le jardin, nous avons eu cette année de nombreux champignons qui ont poussé un peu partout… Cela m’a donné l’idée de raconter une petite histoire avec le T-Rex Playmobil que Charly a ramené de nos dernières balades en brocante…. avec peut-être un petit clin d’oeil au futur carton/navet de Nintendo : Mario Odyssey…

Playmobil Stories 3 - Champignons Géants
‘Vlà m’sieur Jones, c’est ici que commence la piste mystérieuse des champignons géants !

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Univers alternatif

Univers alternatif

Il y a la vraie vie, et celle du paraitre. Dans la vraie vie, on peut parfois crier, envoyer tout valser, on peut dire non, on peut taper du point, mais pas dans celle du paraitre ! Dans celle du paraitre, il faut être aimer de tous, il faut gagner ses likes, il faut que l’on s’intéresse à nous, à nos idées, que l’on nous suive, sans nous jalouser. Dans le paraitre, on est jamais malade, on est toujours content, souriant… Nos enfants sont parfaits, il ne pleut jamais… ou s’il pleut, c’est pour chanter. On a pas de problème, on a que des solutions pour les autres….

Black Mirror, Saison 3, Episode 1…. Black Mirror, c’est une peu le Kiss Kiss de Roan Dahl version Netlfix… Et cela fait grandement réfléchir…

Tout cela me rapelle également cet intéressant dossier publié chez Press-Start autour du sujet : Quand le concept de gamification déborde… En Chine, ceci est devenu une affaire d’état, application mobile à l’appuie, vous pourrez gagner des entretiens d’embauche, un prêt bancaire facilité… si vous vous comportez en bon citoyen… Non, ceci n’est pas le scénario d’un film d’anticipation !

Durant l’année 2015, 8 compagnies chinoises lancent des applications en partenariat avec le gouvernement avec un but avoué: la gamification de la vie du peuple chinois. En d’autres termes : encourager les gens à être de “bons citoyens”. L’exemple d’application la plus connue est Sesame Credit, parce qu’elle a été développée par la société Tencent Holdings, structure tentaculaire détenant une multitude de sites internet et de jeux en Chine, ayant aussi des parts chez Epic Games ou encore ayant terminé le rachat de Riot Games en 2015. On peut donc dire que Tencent est ce qui se rapproche le plus d’un Google/Amazon/Facebook/Steam chinois. L’application mobile est d’abord liée au compte du site d’e-commerce Alibaba (oui, on repassera pour la subtilité des noms) de l’utilisateur. Ce qui représente déjà une sacrée base de données vu que le site est le principal concurrent d’Amazon dans ce pays. Cependant, Sesame semble aussi pouvoir vérifier les posts et media partagés sur les réseaux sociaux détenus par la compagnie, eux aussi très populaires. (Un article à lire sur Press-Start)

Avant que Nintendo ne sorte une Game Boy Classics

Avant que Nintendo ne sorte une Game Boy Classics

Alors que la Mini Super NES Classics est venue envahir les magasins cet automne et que les Mini NES Classics de Nintendo s’arrachent encore à prix d’or sur 2emain… J’avais choisi de faire découvrir aux enfants ma collection de Game Boy un peu avant les vacances d’été, alors que nous étions en pleine GameBoyMania avec mes amis Thibault et Jeff.

 

1990, l'arrivée de la GameBoy en Belgique
1990, l’arrivée de la GameBoy en Belgique

C’est à la fin de l’année 1990 que débarque dans notre supermarché GB ce qui allait devenir un véritable phénomène de société ! Alors que la Master System, la NES et la nouvelle Megadrive sont rangées au rayon Maxitec aux cotés des micro-ordinateurs, la Game Boy est-elle rangée dans le rayon jouet du magasin dans un grand stand lumineux… Dans ce bloc gris rappellant le design des manettes de la console NES de Nintendo, on peut y découvrir le jeu Tetris qui demande de faire pivoter des formes géométriques pour compléter des lignes. Les fêtes de fin d’année aidant, la première réussite de console de jeux portable trouvera sa place dans bons nombres de foyers, comme chez mes amis Alain et Vivien. L’occasion de découvrir plus en profondeur les premiers titres qui feront un carton dans nos contrées : Super Mario Land, Ducktales ou encore Double Dragon. Avec son écran monochrome, la Game Boy n’a au fond pas à pâlir face aux alternatives du moment. Si les plus fortunés disposent de consoles en 16 couleurs, de mon coté, je joue toujours sur mon Commodore 64 avec un écran monochrome et les premiers jeux PCs que nous commençons à découvrir sont encore souvent limités aux 4 couleurs criardes du mode CGA. La fluidité et la lisibilité réussie des premiers jeux de la Game Boy font que ces derniers sont tout aussi réussis que les versions NES le tout déjà de jolies musiques en bliip bliip.

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