Archives de
Category: Mon boulot

Spécialiste eMedia, photographe et vidéaste… 100% Multimédiatisé !

Corriger un problème de vidéo saturée de l’iPhone sur FCPX.

Corriger un problème de vidéo saturée de l’iPhone sur FCPX.

Caramba, les vidéos issues du nouvel iPhone Pro 12 de madame m’auront mis quelques bâtons dans les roues. Ah, sur son téléphone, elles sont réussies, mais une fois importée sur mon vieux Mac Book Pro Mid2013 tournant encore sous OSX El Capitan, impossible de les ouvrir ou les prévisualiser ou même dans les importer dans ma vieil version de Final Cut Pro X 10.3

J’ai donc d’abord dû me décider à mettre à jour le MAC en choisissant High Sierra. C’est loin d’être la dernière version de l’OS, mais celle-ci devrait être adaptée à mon ancien ordinateur et me permettra de passer à FCPX 10.4.6 que j’ai l’habitude d’utiliser au quotidien. De fait, cela fait. Je peux maintenant prévisualiser les fichiers .MOV de son téléphone. Cependant, une fois importés dans FCPX , les images sont complètement brulées !

FCPX lors de l’import m’avait déjà donné un premier en m’annonçant que certains rushs étaient au format HRD. De fil en aiguille je constate donc que ces vidéos sont encodées en 1920p REC 2020 HLG. En quelques clics, j’ai donc la confirmation que FCPX par défaut, ne propose pas le bon profil colorimétrique pour ces vidéos, alors que nous sommes pourtant dans le petit écosystème d’Apple.

Dans sa vidéo en anglais, Mark Brown pour Editors Keys cible de fait le problème et comment le fixer. Comme pour les problèmes d’entrelacement, il faut entrer dans les réglages complémentaires du Rushs. Si la vidéo présente la manoeuvre sous FCPX 10.5, sur un FCPX 10.4, il faudra une fois avoir choisi les rushs à corriger sur la ligne du temps cliquer sur l’icone (i) de la fenêtre « inspecteur », puis en dans le petit menu discret du bas changer les métadonnées initialement sur « élémentaire » pour afficher le mode « réglages ». vous aurez alors accès à la possibilité de modifier les LUT et ce qui nous intéresse ici, la colorimétrie. Dans mon cas, elle était sur « Désactivé ». Nous aurions tendance à la mettre sur REC 2020 HLG, mais cela reste saturé, la bonne réponse sera : REC 2020 !

Merci, Mark.

Lire la suite Lire la suite

100% eMedia : Le Projet Ruffle à la rescousse du Flash Player

100% eMedia : Le Projet Ruffle à la rescousse du Flash Player

Aujourd’hui la technologie Flash d’Adobe est abandonnée depuis déjà plusieurs années. Cependant, depuis le 1° janvier 2021, le player Flash s’est auto-désinstallé de la plupart des ordinateurs pour des questions de sécurité. Il n’est donc plus possible de jouer ou découvrir en ligne tout ce patrimoine propre aux Serious Games de cette génération. J’ai donc utilisé l’outil en ligne Ruffle qui permet d’émuler un fichier .SWF afin de garder un souvenir sur Youtube de notre projet de Noël développé il y a 11 ans.

Je me garde la référence ici, elle me sera utile pour trouver des solutions aux nombreuses petites applications et animations eLearning développées au cours des ces 20 dernières années…

Serious Game, Serious Gaming, Gamification et expériences passées

Serious Game, Serious Gaming, Gamification et expériences passées

La 4° semaine du certificat en culture vidéoludique pose de nombreuses bases autour de l’approche du Serious Game et les nuances faites avec le Serious Gaming ou la Gamification. En préparation à cette séance, le Webinaire de Julian ALVAREZ m’aura permis de décomposer les différents éléments du “Play et du Game”. Ensuite Julien ANNART et Gaël GILSON nous mettrons face à une série de cas concrets pour encore approfondir le sujet avant la clôturer par un cas concret réalisé avec la Province de Liège : La Technosphère.

Cette journée de formation touche donc à de nombreux éléments théoriques particulièrement importants à bien maîtriser en autre lorsque l’on souhaite intégrer de manière générale le jeu vidéo dans un projet pédagogique. Je ne suis pas encore certain de pouvoir dresser toutes les nuances et variantes de ce que l’on fait rentrer dans le Jeu Sérieux, mais je vais tâcher dans un premier temps d’en préciser la théorie ici hors de mes 8 pages de notes. J’y reviendrai probablement par la suite.

Historiquement, on peut dater le premier jeu sérieux dit “Serious Game” en 2002. Il s’agit du jeu America’s Army développé par l’US Army. Le jeu a en effet été conçu et massivement diffusé afin de donner goût à de jeunes joueurs à s’inscrire dans l’armée américaine et repérer des “bons éléments”. Les 3 éléments qui caractérisent un Serious Games s’y retrouvent chacun : Diffuser un message, dispenser un entraînement, collecter des données.

Le Labyrinthe d'Errare - PC (Retz, 1989)
Le Labyrinthe d’Errare – PC (Retz, 1989)

A bien y regarder, il y avait néanmoins de nombreux autres jeux “ludo-éducatifs” qui ont été développés dans le but d’apprendre une langue (Rayman Jeu d’action pour réviser), travailler son orthographe (Le Labyrinthe d’Errare) ou faire des mathématiques (MathCopter). Si l’on fait entrer l’AdvertiseGame dans le serious game (un jeu publicitaire), ont retrouvait déjà des jeux en liens avec des marques dans les années 90, notamment autour des mascottes de Nesquick ou Frosties. Enfin, des jeux comme Versailles ou Bible Adventure entrent également dans des titres précurseurs. Même si indéniablement, à partir d’American Army, un courant Serious Games va clairement se mettre en place, avec de nombreux opérateurs, y compris autour du multimédia pédagogique qui viendront proposer leur service, avec un succès mitigé.

J’ai moi-même entre 2004 et 2010 travaillé à la gestion et/ou le développement de projets de Serious Games au sein de l’Université de Liège, j’y reviendrais par la suite.

Micro Marché dans sa version PC MS-DOS
Micro Marché dans sa version PC MS-DOS

Au niveau “historique”, j’aimerais retrouver la trace du logiciel Micro Marché qui existait sur C64 et PC MS-DOS. Difficile d’en retrouver la trace sur la toile, ce qui confirme peut-être qu’il avait été développé en Belgique, voire dans la région liégeoise. Ce petit programme permettait de gérer une petite librairie et son stock. On choisissait avec une somme de départ chez son fournisseur divers articles et l’on choisissait ensuite le prix de vente que l’on voulait leur attribuer. Les clients venaient et en fin de journée, l’ordinateur faisait le bilan. Le joueur, en fonction de sa marge, pouvait alors acheter d’autres articles pour son magasin ou devait adapter ces prix pour le jour suivant.

Le jeu ne se présentait pas comme un outil purement dédié à être sérieux, mais son succès dans les écoles et clubs informatiques scolaires l’avait positionner comme un outil très efficace pour expliquer le PV, PA, Perte et Bénéfice en classe de primaire. Ce qui le positionnent parfaitement comme ma première expérience de Serious Gaming !

Lire la suite Lire la suite

Downgrade de Big Sur à Catalina !

Downgrade de Big Sur à Catalina !

Zut, pas de chance, vous venez d’installer votre nouveau Mac, vous avez bien précisé au vendeur de ne surtout pas faire la mise à jour sur le tout nouvel MacOS X « Big Sur » encore trop récent, abandonnant le 32 bits et non compatible avec les version 10.4.6 de Final Cut Pro X… mais pas de chance, les mises à jour automatisées étaient activées sur la machine, le système de backup Time Machine n’a pas eu le temps de faire un premier backup du système, et vous voilà donc sur l’infâme nouvelle version de Mac OSX.

Il va donc falloir se lancer dans une procédure de « Downgrade » de Big Sur vers Catalina, la précédente version de MacOS X et vous verrez qu’Apple a rendu la procédure encore plus compliquée que précédemment… Il faudra d’ailleurs se farcir les bugs d’accès aux mode boot Repair récalcitrant de la nouvelle version de l’OS ! Quoi qu’il en soit, cet article n’a pas la volonté d’être un tuto à suivre à la lettre ou la seule solution pour régler le problème, mais un aide mémoire qui reprend toutes les moments particulièrement problématiques de la procédure.

Lire la suite Lire la suite

Un iPhone après près de 10 ans d’Androïd ?

Un iPhone après près de 10 ans d’Androïd ?

Illustration promotionnelle – ©Apple, 2020

Depuis quelques années, les smartphones de Google, la série Google Pixel avaient un petit (voire grand) cran d’avance côté photo face aux fleurons de chez Apple. Ici, nous avons donc enchainé des Google Nexus 5 et Nexus 5x au Google Pixel XL, Google Pixel 2 et Google Pixel 3a. L’année dernière, le Google Pixel 4 s’est montré plutôt discret, alors qu’Apple rattrapait son retard. Aujourd’hui, il semble interessant de pencher sur la question Google Pixel ou iPhone ?

Les deux photophones compacts sont de belles propositions. À moins d’être un fervent défenseur d’Android, l’iPhone 12 est dans la globalité un meilleur produit que le Pixel 5, mais cela s’explique facilement par la différence de prix entre les deux appareils : le Pixel 5, avec plus de stockage, est presque 300 euros moins cher, le tarif d’un bon milieu de gamme. Nous apprécions tout de même les efforts consentis par Google au niveau de l’autonomie. L’iPhone 12 lui, impressionne avec sa puce surpuissante A14 Bionic gravée en 5nm et ses capacités en vidéo. Si vous cherchez avant tout un photophone ou un appareil pour consommer du multimédia, le Pixel 5 fait très bien l’affaire pour son tarif grâce à son logiciel performant et à son écran OLED 90 Hz sans encoche. L’iPhone 12 conviendra à ceux qui cherchent la rapidité avant tout ou qui refusent de se séparer d’iOS. (Un comparatif à lire sur Phonadroid)

Tant que les performances photos des Googles Pixels étaient au dessus de la concurrence, la question ne se posaient pas. Pourquoi passer à iOS. Cependant, Google semble vouloir rester un peu en retrait et ne se montre pas aussi audacieux que les nouveaux iPhones avec son Google Pixel 5.

La bataille sur le terrain de la photo est vraiment intéressante. En effet, le Pixel 5 fait honneur à sa lignée et s’est déjà imposé comme l’une des références en la matière, mais il ne peut pas vraiment prétendre au titre de roi de la photo cette année tant la concurrence a su affiner ses armes. Et autant dire que l’iPhone 12 mini a de quoi lui opposer une belle compétition. (Un autre comparatif à lire sur Phonadroid)

Sans entrer trop dans les détails, l’iPhone 12 se présente sous 4 déclinaisons. Le Mini, le « normal », le Pro et le Pro Max. Chacun étant déjà un produit de haute qualité, les modèles pro offrant 3 objectifs photos.

Chez Google, le Pixel 5 se décline également en un Google Pixel 4a aux performances photo similaires dans une coque plus basique et ne proposant qu’un seul module photo contre 2 sur le Pixel 5.

Force est de constater que cette année, l’iPhone a pris un jeu d’avance sur Google… La question se posant alors,…

 

Peut-on facilement migrer d’un système Androïd vers Apple ?

Migrer les contenus
Migrer les contenus – © Apple

Apple propose la possibilité d’importer des données depuis un téléphone Android, il faudra alors télécharger une application sur le Google Store afin de mettre ne liaison les deux smartphones.

Le résultat se montre assez peu convaincant. Le nouvel iPhone a récupérer une grande partie des photos du précédent téléphone pour les importer dans l’App Photo d’Apple. Elles semblent cependant un peu mélangée… Quid de la possibilité maintenant de pouvoir synchroniser Google Photos avec l’iPhone, les photos vont-elles resynchronisées en double dans le sens inverses ?

Les agendas Google ou Contacts ne se sont pas importé par défaut, il aura fallu finalement que je m’attarde sur l’option manuelle.

Sur le terrain.

C’est madame qui a fait le grand saut, et elle s’est finalement très rapidement adaptée à l’usage de cet iPhone. Son utilisation étant moins complexe que la mienne. Sur le terrain, c’est essentiellement côté photo que l’attente était la plus importante et de fait la qualité des photos de l’iPhone 12 pro n’ont pas déçu comparativement à nos précédents Photophones connus pour être particulièrement efficaces : les Google Pixel 2 et 3a.

L’effet de profondeur, offrant un bokeh artistique s’active de manière automatique, il est parfois plus prononcé que sur Android, mais il peut être adouci au besoin en post-pro. En extérieur, le piqué est assez réussi, et lorsque l’on réalise une photo de type Marco, l’objectif offre naturellement une belle nuance sur le sujet.

J’ajouterais petit à petit quelques photos intéressantes.