J’en profite pour ré-insérer rétrospectivement cette excellente production de Patrick Severin pour le compte d’Instant Production et de la RTBF qui m’avait grandement marquée en octobre 2016.
Les nouveaux pauvres
Production originale et réussie proposée par la RTBF afin d’informer et sensibiliser à la problématique des « Nouveaux Pauvres ». Une production webinfo, vidéo interactive ou serious games intéressante à investiguer dans sa construction narrative.
Il y a tout d’abord le sujet de ce « reportage » interactif qui est particulièrement intéressant. On y suis un jeune couple qui aimerait devenir propriétaire à Bruxelles. Ils commencent dans la vie, dispose déjà d’un job… mais cela est loin d’être suffisant et ils vont nous raconter sous forme de ce que l’on appellera d’ici quelques années un VLog (pour blog vidéo) leur déboires. Nous sommes en 2016, et cela m’avait marqué. Je me souviens qu’en 2004, lors de l’achat de ma première maison, alors sous contrat à durée déterminée, les choses n’avaient pas été simples… aujourd’hui, elles le sont encore bien plus compliquées, et plus uniquement à Bruxelles.
Le webdocumentaire « Les Nouveaux Pauvres » mêle fiction, data, témoignages et interactivité pour conduire son audience vers un constat inéluctable : le déclassement de la classe moyenne à Bruxelles. Lancé il y a exactement un an à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, le projet est toujours d’actualité. Si Bruxelles est sur le podium au classement des régions les plus riches d’Europe, elle est pourtant devenue une véritable machine à produire de la précarité. Et ces nouveaux pauvres sont invisibles. Etudiants, mères célibataires, pensionnés, indépendants, c’est tout un pan de la classe moyenne qui frôle aujourd’hui le déclassement.
Les nouveaux pauvres
Découvrez l’histoire de ce couple attachant parti s’installer à la capitale pour de nouvelles aventures… qui ne se passent pas toujours comme prévu : Les Nouveaux Pauvres.
Récompensé 4 fois en festival, le webdocumentaire est une création HorsZone (Patrick Séverin), et produit par Instants Productions et la RTBF sur une initiative du Forum, Bruxelles contre les inégalités. (Une news de la RTBF)
A coté de cette thématique, c’est le format qui au fil des années m’intéresse : Un web reportage interactif où le spectateur peut proposer aux acteurs des actions. Il n’y aura pas vraiment de pénalisation, mais cela donne une liberté de penser… et de déconstruire des idées préconçues propres à chacun sur le sujet.
Le reportage se découpe en « journée » ponctuée de petite vidéo blog qui raconte l’arrivée et la recherche d’un logement dans Bruxelles pour le jeune couple. Chaque petite vidéo sera ensuite suivie d’une question à laquelle le spectateur devra répondre et qui induira la capsule suivante.
Techniquement, il s’agit là d’une application Web qui pouvoir structurer un scénario à embranchement, un peu comme un schémas de logique de programmation qui permet de construire les différentes options scénaristiques et donc les vidéos à réaliser.
Cette manière d’aborder internet est ce que j’appelle le Web 2.19 qui se rapproche petit à petit de ce que l’on appellera un jour le Web 3.0. Je m’étais donc intéresser à trouver un outil permettant de faire ce genre de production qui serait plus que probablement très intéressantes dans le cadre de production transmédia pédagogique. L’outil Klynt semblant être l’outil par excellence pour travailler autour de narration interactive.
Le temps me manque pour l’investiguer, mais clairement, j’aimerais travailler à un projet avec ce dernier !
Le site web de l’application Klynt.net
Parlons de culture vidéoludique et des histoires du jeu vidéo.
Faire se rejoindre ma passion de la culture du monde du jeu vidéo et mon travail de production de vidéos pédagogiques à l’Université de Liège, voilà plus que probablement un cas de figure auquel je ne m’attendais pas il y a encore quelques années. Et pourtant, ce 1er mars démarrait le nouveau MOOC réalisé par l’Université de Liège et le Liège Game Lab, un projet entamé il y a près de 2 ans avec Bjorn Olav Dozo avec qui nous venions de finaliser le MOOC « Il était une fois la littérature jeunesse » et l’équipe du Liège Game Lab.
Quelle histoire du jeu vidéo ?
Mais pour aujourd’hui, je change de chapeau en vous parlant de MOOC et je profite de l’occasion pour approfondir ma culture vidéoludique et partage avec vous mes réflexions liées au premier module de ce cours en ligne ouvert à tous, premier module centré autour de l’histoire du jeu-vidéo… ou plutôt des différentes histoires du jeu vidéo. Dans cette première capsule vidéo introductive du sujet, Bjorn Olav Dozo, enseignant-chercheur à l’Université de Liège, en charge des humanités numériques et des cultures populaires développe en effet qu’il y a bien des manières de raconter l’histoire du jeu-vidéo. Celle de jeux clés, de machines, de licences ou d’auteurs. Et pourquoi au fond pourquoi certaine et plutôt que d’autres.
Quelle(s) histoire(s) du jeu vidéo ?
Amateur de Playhistoire depuis déjà 10 ans, j’ai déjà engloutis de nombreux ouvrages racontant l’histoire du jeu vidéo. Si beaucoup d’éléments clés sont récurrents, chacun d’eux s’arrêtent sur des jeux, des machines, des licences ou des auteurs qui n’évoquent pas toujours avec autant d’intérêt l’histoire du jeu vidéo telle que je l’ai vécue.
L’année 2018 a tiré sa révérence et le monde vit déjà au rythme de 2019. C’est le moment pour moi de vous souhaiter, les fidèles lecteurs et amis de passage nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année pleine de défis. D’un rapide regard en arrière, je gardais une petite déception sur l’année qui vient de se terminer. En effet, j’attendais déjà beaucoup changement de cette année 2018 qui en n’en prenant le meilleur se sera montrée comme un tremplin à la décade à venir. Car oui, demain quoi qu’il arrive, en arrivant à mon bureau pour me remettre au travail, je déposerai sur mon bureau un petit calendrier qui me poussera à relever ces défis à venir !
De cette année 2018, je retiens ce magnifique projet artistique de ma Petite Snorkys d’épouse. Un reportage photo spontané et plein d’émotion d’une sélection d’athlètes qui participeront aux prochains jeux paralympiques de Tokyo. Un projet qui l’aura emmené à vivre sur les traces de mon passage au Japon une année au par avant. En changeant les rôles. C’est moi qui reste à la maison, c’est elle qui découvre, c’est elle l’artiste ! Et quelle artiste !
Je suis fier de ce dépassement de soi et de ce talent reconnu qui sont pour moi des exemples à suivre. Je suis heureux de cette belle rencontre avec Claire qui aura fait naître de beaux projets durant cette année 2018.
Et puis, qui sait, peut-être finirons-nous par marcher ensemble dans les rues de Tokyo ?
Quoi qu’il en soit, les défis de 2019 seront chez nous nombreux, que ce soit dans nos projets photos, dans la saison 3 de MOOC uLiège, dans le projet de Doula de Jessica ou dans les examens de fin d’années des enfants. 2019 posera les bases de ce que seront les années suivantes…
Le pouvoir des rêves ou Fais le ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai.
n4n0b34t (à décoder nanobeat) est d’après mes calculs le 35° album de Cyborg Jeff et peut se présenter comme un prolongement plus profond de l’album EP « Storytelling » publié au printemps 2017.
Cyborg Jeff – Nanobeat
Perdu dans la masse de plus en plus opaque ces réseaux sociaux qui ne partagent plus et qui rassemblent peu, mon nouveau album sorti pour cette fin d’année s’est peut-être déjà perdu entre les sapins 3D, les chats qui s’accrochent aux boules de Noël et ce genre de choses qui envahissent nos écrans, néanmoins voilà déjà des mois que les titres majeurs de cet album s’écoutent auprès de dizaine de milliers d’internautes… C’est la magie des MOOCs.
Prolongement donc des 6 titres qui rythmaient le mini-album Storytelling, l’approche en est en réalité la même. Concevoir sur 2x 1h de composition une bande son inspirée d’une thématique bien précise afin de rythmer un clip vidéo. Des thématiques tels que l’énergie solaire, la langue française, la rupture, la chimie, les jeux-vidéo, la politique, l’investigation, le recyclage et les fonds marins.
Et pourquoi ces thématiques, tout simplement parce que la plupart d’entre-elles sont liées aux MOOCs (Massive Open Online Courses) que j’ai produit avec notre équipe de l’ULiège durant la saison 2017-2018.
Pour atteindre ce défi, mon approche est de travailler sur une base technique et musicale récurrente qui ne me fera pas perdre trop de temps à m’égarer dans le choix des instruments de musiques. Comme pour l’EP « Storytelling » chacun des morceaux démarre autour des sons hyper minimalistes du plugin d’instrument virtuel (VSTi) 4Klang bien connu du monde de la démoscène et développé par Dominik ´Gopher´ RIES et Paul ´pOWL´ KRAUS.
Des sons certes minimalistes mais dont je suis tombé amoureux il y a déjà de longues années lorsque j’ai composé Love Potion pour le groupe CTRL+ALT+TEST en 2011.
Néanmoins aux fils des années, certaines sonorités ont fini par me manquer dans cette expérience et j’ai donc choisi d’ajouter dans ma valise des sons plus modernes issus du tout nouveau VSTi 64klang2 développé également par Gopher. Un outil sur lequel j’ai eu la chance de pouvoir faire mes premières expérimentations dès la fin de l’année 2015. Beaucoup plus complexe à maîtriser, il m’aura fallu de nombreuses tentatives et analyses du travail de P0wl et Jochen ‘VIRGILL’ FELDKÖTTER pour arriver à adapter et triturer l’approche granulaire de 64klang2 et apporter de nouvelles sonorités aux compositions de cet album.
Cyborg Jeff – Solar Panel in Kyocera City
Le soleil se lève sur Kyocera City… la ville se recharge et s’anime.. A la fin de l’hiver, je me replonge alors mon voyage au Japon, avec des images inoubliables de Tokyo et Kyoto. Mais également la visite du musée Kyocera et j’imagine alors une ville entière qui vivrait de manière autonome à la puissance du soleil… des images tels qu’on les retrouvent dans les productions de la Demoscène et qui évidemment se transforment en notes de musique dans ma tête. Solar Panel from Kyocera City viendra donc mettre en musique le MOOC « Gérer autrement » de Claire Ghyselen.
Pour en terminer sur les aspects sonores si spécifiques à cet album, dans un souci de rester dans mon concept de ne pas bruler mes 2×1 heure de composition, à la recherche de nappes pour donner plus de profondeur à mes nouvelles musiques, j’ai samplé quelques instruments de mon nouveau synthétiseur Mininova, sortant dès lors du 100% demoscène kit.
Enfin son court temps de composition aura pu être optimisé par les idées inséminée par mon Jeff Van de Poël.
« Tiens, je verrais bien la chanson de Jacques Brel sur cette thématique ».
Du Jacques Brel à la sauce Année 80 ou m’inspirer de Bénabar… voilà des références musicales qui n’était pas mes premiers choix et qui m’auront permis des approches novatrices.
Tiens, voici quelques demandes répétitives de conseils que l’on me demande pour l’achat d’un équipement autonome, simple, à bon prix, facile à utiliser pour faire des capsules vidéo. La réponse n’est pas simple, car ma réponse est souvent dans un premier temps « Pour quoi faire ? » et l’on me répond le plus souvent : « Un peu de tout ! »
Kit Micro Vidéo – Vlogging
Il n’y a évidemment pas de produit miracle et il faudra donc d’une certaine manière faire des concessions. Difficile de trouver une solution qui permet de filmer 3h de conférences, dans une salle très mal éclairée, avec un orateur éloigné, en son d’ambiance et pour un tout petit budget !
Par exemple, dans l’idée de pouvoir faire un petit reportage, s’autofilmer et faire des interviews, là j’ai de quoi vous faire une proposition plutôt convaincante autour de d’un MicroKit vidéo nommé également kit de vlogging (contraction de vidéo et blogging), kit orienté pour être utilisé par un non-spécialiste qui aurait été coaché un minimum.
Après plusieurs réflexions sur le sujet ces derniers mois, je ne suis pas convaincu par exemple qu’une telle solution soit à faire reposer sur un Smartphone ou une tablette. Surtout si l’idée est de la faire reposer sur « celle de l’utilisateur » dont l’état, l’âge et la qualité sera aléatoire. Un bon smartphone peut certes tout à fait offrir une image de qualité, mais dans l’optique de disposer d’un kit dédié, le prix d’un bon smartphone sera à peine moins cher que la solution que je vais vous présenter avec une série d’avantages supplémentaires.
Après une série d’échanges avec d’autres spécialistes, je suis plutôt enthousiaste à faire reposer ce kit autour du Sony RX100 VI Sony RX100 VII(*), un petit appareil compact disposant d’un capteur 1′ plutôt grand pour ce genre d’appareil compact. Il dispose par ailleurs d’un écran amovible permettant de se filmer ainsi que d’un système de Eye Tracking permettant de faciliter les réglages et faciliter la captation vidéo.
Grâce à l’écran inclinable à 180 degrés, le vlogueur peut se suivre en continu, ce qui lui évite les mauvaises surprises par la suite. Le vlogging est encore facilité par la technologie de stabilisation d’image SteadyShot qui maintient les éventuels mouvements parfaitement sous contrôle. L’appareil est en outre doté d’un écran LCD avec mise au point tactile et mise au point automatique par pavé tactile pour indiquer les points focaux souhaités et utiliser l’appareil en toute simplicité. (…) L’appareil est équipé d’un système de mise au point automatique hybride rapide pour une mise au point en seulement 0,03 seconde. Ce modèle est en outre doté d’une mise au point à détection de phase de plan focal avec 315 points AF qui couvre 65 % de la zone de l’image. (Un article à lire en profondeur dans les chroniques de Photogalerie.com)
Le deuxième point crucial sera alors la captation du son, point trop souvent négligé car difficile à intégrer sur un petit appareil numérique ou un smartphone. L’idée serait alors ici d’utiliser un système de captation audio autonome centré sur le ZOOM F1LP. Equipé d’un micro cravate, l’orateur pour alors déclenché lui même l’enregistrement du son sur son recorder audio Zoom. La piste audio de qualité pourra alors être re-synchronisée avec la piste vidéo au montage. En fonction de l’orientation, il pourrait tout à fait être possible de prévoir deux kits en fonction du format d’interview à réaliser.
!! Un point important à peut-être tenir à l’oeil, l’entrée MICRO !!
(MAJ) Comme je le précise, la captation du son est importante. Une solution « Zoom » permet de pouvoir enregistrer le son de manière séparée, mais cette approche implique alors de pouvoir re-synchroniser image et son au montage, et cela pourrait être un point handicapant pour certain. Dès lors, il faudra brancher le son du micro sur l’entrée Micro de la caméra/appareil photo, et sur ce point, les nombreuses variations du Sony RX100 que l’on trouve sur le marché n’en sont pas toutes équipées. A ce jour, on retrouver encore les modèles III, IV, V, VI et VII, hors seul la dernière mouture du boitier de Sony dispose d’une entrée Micro !
Autour de ces éléments centraux, il vous faudra encore investir dans un pied pas trop lourd, voir un micro-pied tel que le VCT-SGR-1 ainsi que d’une valisette de transport pour votre kit. Néanmoins un autre élément me semble pertinent, adjoindre à votre équipement une solution de prompteur. Je trouve la solution développée par Autocue « Prof. Hornet » pour iPad assez efficace, nous l’utilisons régulièrement dans la production de nos MOOCs. Il vous restera alors à ajouter un bras articulé pour pouvoir accrocher votre tablette à côté de votre objectif, dans une configuration assez similaire à ce que j’avais fait pour notre reportage au Japon.
Jamais loin de ceux que j’aime… merci Jeff Van de Poël pour la photo