Gros coup de cœur BD de cette fin d’année… Oublié dans ma pile « nouveauté », je suis retombé sur cette BD et j’ai tout de suite été emporté du début à la fin par la magie et les mystère du métro parisien ! En plus d’un excellent scénario (visiblement établi depuis près de 10 ans), la patte graphique est plus qu’agréable, même si quelques fois un peu trop « Photoshop » à mon gout.
Ninn – La ligne noire
Le duo Darlot – Pilet m’était jusque là inconnu, autant que la maison d’édition, la pochette certes intriguantes, je vous avouerais que je ne me souviens plus trop pourquoi je l’ai choisie plutôt que des albums manquants de série que je lis actuellement,… Elle s’est ensuite égarée dans mon armoire à lire et fin 2015, j’ai commencé à m’y plonger allant de surprises en surprises.
Un dessin moderne et accueillant qui nous fait découvrir Ninn, une jeune fille abandonnée qui s’est éprise de passion du métro parisien. Elle en connait toutes les histoires, les légendes… ou presque car sa propre histoire semble elle-même liée à cette endroit. Une aventure passionnante qui rend ce monde sous-terrain franchement magique !
D’album en album, la profondeur des grand lointains devient de plus en plus complexe et je dois bien admettre qu’après deux bonnes années de pause, reprendre la plongée dans le Monde Ninn avec le 5° tome n’est pas si aisée même si, fort heureusement, les auteurs ont pensé à nous faire quelques petits rappels. Il me faut néanmoins avouer, que plus je poursuis le rêve, plus je suis perdu… un sentiment très similaire à la série « Seuls ».
Il n’empêche que l’univers est toujours aussi réussi, intriguant… un peu effrayant cette fois. Les croisement avec le vieux Paris et son reflet me plaisent cependant toujours beaucoup.
Un film sympathique, frais et gourmand. D’ailleurs, il m’a donné faim ! Le mélange de culture est agréable, on sent par contre que l’on est pas dans une production française et par moment, c’est dommage. Il y a aussi quelques erreurs d’anachronisme. Bon nombre d’élément donne t’a pensé que l’lhistoire se passe dans les années 60-70. D’anciennes voitures, et pas uniquement celle de la famille Kadam, d’anciennes bicyclettes, déco, coupe de cheveux, vêtements, vieux téléphones.. Pourtant, on y parle de salaire en € et le style visuelle du restaurant moléculaire, les coupures de presse donne l’impression d’être à notre époque !
Une nouvelle amie (2014) 7/10
Un nouveau film réussi signé François Ozon. J’avais particulièrement apprécié « Dans la Maison » ou encore Potiche et Swimming Pool. Si je suis moins friand du sujet traité dans ce nouveau film, la rythmique est efficace et les acteurs de qualité.
Enemy (2014) 6/10
Bon en soi, le concept me plaisait bien, alors je me suis dit que cela allait finir par démarrer. Mais je n’ai pas vraiment compris d’où on allait et vers où on allait… J’ai émis des suppositions, je me suis endormis, j’ai été distrait, j’ai envisagé la schizophrénie, puis le film s’est terminé. J’ai fait un retour en arrière… rien y fait. Je n’ai rien compris.
Pourtant, nous sommes resté jusqu’au bout, preuve que beaucoup d’éléments nous donnaient envie d’en savoir plus… Peut-être à l’image d’un Silent Hill est-il intéressant de revoir ce type de film une deuxième fois… Oui je crois que j’aurais aimé vivre ce film tel un jeu vidéo, prendre le temps de manière épisodique à me poser et tenter de comprendre ce que j’ai vu, ce que j’aurais dû comprendre. Peut-être est-ce pour cela que le film se pose si lentement ?
Les Boxtrolls (2014) 6/10
Bon, il y a un certain style visuelle, mais je n’ai que moyen accroché… En plus les « méchant » sont vraiment, vraiment moches : (
Petit tour d’horizon de l’actu JV qui m’a parlé durant ce mois d’octobre.
Coté Blockbuster
Nous sommes le 28 octobre 2015. Inspiré de l’univers de iRobot et Intelligence Artificiel, Quantic Dream (Heavy Rain, Beyond Two Soul) présente son nouveau titre « Detroit : Become Human » et son nouveau moteur 3D plus qu’époustouflant. En effet, toutes les scènes du trailer sont ont été calculées en temps réel sur la Playstation 4. A coup sur, un titre qui en vaudra la peine !
Difficile pour le reste de l’actu de se faire une place aux côtés de cela ! Néanmoins Papa Cube nous présente Un jeu de tir familiale tant pour les filles que les garçons, enfants ou parents… Avec Splatoon, l’air de rien, Nintendo a su faire mouche !
Splatoon est la dernière licence crée par Nintendo exclusivement pour sa merveilleuse console Wii U. Pour la petite histoire, Nintendo a le chic pour calmer un peu tout le monde dans le milieu du jeu vidéo en proposant systématiquement le meilleur titre de chaque grand style de jeu. Bien entendu, le fait que chaque titre soit le meilleur de sa catégorie reste toujours sujet à débat car le monde du jeu vidéo est un monde de passionnés prêts à tout pour défendre sa marque fétiche. Cependant il est indéniable que tous les titres Nintendo sont d’une grande qualité et d’une finition hors normes, que l’on aime ou pas. (Un billet à lire sur le Blog de Papa Cube)
Coté Indé
Je reste toujours très attiré par les « petits » jeux indés aux pixel et ou couleurs chatoyantes. Il y a tout d’abord Zombie Viking de Zoink Games dont nous parle Sitegeek.fr mais également Drift Stage, Shovel Knight et Statis mis en avant par l’équipe de Press-Start.
Shovel Knight : Premiers coups de pelle
Shovel Knight, enfin dispo sur WiiU et 3DS ! C’est franchement bien foutu, un petit air de gameplay à la Ducktales (lui même inspiré de Megaman d’ailleurs)… par contre, c’est loin d’être fastoche : ) Hier, je suis arrivé dans le eShop avec une musique chiptune et pétillante… je me suis dit « wouw, sympa chez Nintendo l’accueil », puis cela a écrit : vous écouter la musique de Shovel Knight… TILT donc, il est enfin dispo… donc clic, téléchargé : )
En l’espace de trois niveaux, Shovel Knight a déjà montré une réelle volonté de se diversifier. Les stages ont une architecture assez éclatée, et certains effets changent déjà les habitudes. Le joueur prend à peine ses marques qu’on lui met des bâtons dans les roues, comme une lumière qui s’éteint subitement en plein saut. La variété et la difficulté sont présents dès ces premiers instants, qui annoncent un jeu extrêmement amusant et exigeant. (Un test à lire sur Press-Start)
Zombie Vikings – PS4 – Avis sur un hack & slash pas comme les autres
Zombie Viking, le nouveau jeu de Zoink Games, petite boite que je suis depuis un moment et qui avait à l’époque en projet un chouette jeu basé sur une peluche dans laquelle on glissait une Wiimote et qui devenait interactive à l’écran, dans un style « Crash Bandicoot »… Resté longtemps muets, je suis content de voir ce jeu délirant sortir de leur studio… l’esprit graphique étant toujours aussi « cooool ». Pas de chance, je n’ai pas de PS4 et j’imagine qu’aucune version PS3 ne poindra le bout de son nez : (
Comme je le disais, Zombie Vikings ne serait rien sans son humour et certains passages sont vraiment hilarants. Les dialogues sont jouissifs, certaines scènes bien cocasses et les anachronismes présents tout au long de l’aventure. A titre d’exemple, lorsque vous aurez l’occasion d’acheter des items et que vous repartirez sans rien, le vendeur vous dira : « Merci d’avoir tout regardé et touché sans rien acheté » (Un test à lire sur Sitegeek.fr)
Lorsque j’ai vu les images du jeu Drift Stage, j’ai tout de suite été accroc. Un bon mélange entre Test Drive et Lotus Turbo Challenge le tout mélanger avec une bonne dose d’Indianapolis 500… Que de bons souvenirs ! J’ai hâte de mettre à l’épreuve les sensations de conduite. La conduite me rappelle beaucoup Ridge Racer Type 4 sur PSX. Dommage par contre que les collisions entre voitures ne semblent pas prévues, quand je regarde les vidéo sur le site.
La version complète du jeu proposera un mode carrière en solo, des courses classiques, du time attack et un mode drift. Il sera également jouable en multi local et en ligne, et proposera plusieurs véhicules inspirés de voitures mythiques des années 80 et début 90. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le jeu est financé à 55% et il reste 24 jours de campagne. Prévu sur PC et Mac, les développeurs envisagent l’éventualité d’une version console. (Un article à lire sur Press-Start)
Stasis: une expérience à lire
Le pitch de Statis… Il partait en vacances dans l’espace avec sa femme et sa fille, lorsque…. voilà un point clic qui donne envie !
Le huis clos fonctionne évidemment dans cet univers de science-fiction. On se retrouve dans le vaisseau d’Alien ou d’Event Horizon avec toutes les joyeusetés fournies de base et un supplément de relations humaines en option. La vie de l’équipage pourra même devenir la principale source de votre curiosité. Des problèmes de gens normaux ou pas, que vous lirez dans leurs journaux intimes éparpillés dans le Groomlake. OK, l’astuce de scénario a été vue et revue et le jeu s’en amuse lui-même. Mais quand le contenu est aussi intéressant, il serait sot de s’en plaindre. Vous apprenez les événements antérieurs en lisant les carnets de bord officiels ou personnels comme dans Bioshock, par exemple, et vous suivez les indications d’une personne extérieure par radio… comme dans Bioshock. (Un article à lire sur Press-Start)
Tiens, hasard du calendrier, je lisais justement la semaine dernière (mai 2015) un article au sujet d’Art & Magic dans le Pix n Love 16. Ils nous raconte l’histoire de Spellsinger, grand projet de cette entreprise qui n’est malheureusement pas sorti des sous-sols. Une épopée magique de notre bassin liégeois. Press-Start vient de publier un bel article dédié aux différents projets d’Art & Magic que je vous invite à découvrir… Et moi je demande, dans la mesure à la société était située à Embourg, s’ils avaient commandés leurs machines chez Automindus !
Présentation à Psygnosis sur un salon. La chouette (le logo de Psygnosis) était un hasard, « mais ça leur a bien plu chez Psygnosis ». La technique des scrollings parallaxes impressionne aussi l’éditeur, à tel point qu’il appelle les développeurs de Shadow of the Beast à la rescousse. Et il leur demande comment ces Belges ont fait ça. Les stars de Shadow of the Beast observent… réfléchissent… assènent « We don’t know ». Yves Grolet et Frank Sauer en retirent de l’assurance et quittent l’Angleterre plus forts, non sans avoir dévalisé les librairies locales pour leurs manuels de programmation. « On ne trouvait rien chez nous à l’époque. » (Un très bon dossier à lire sur Press-Start)
Détail amusant, je n’avais jamais fait attention à l’époque que le jeu Agony n’était pas un jeu de Psygnosis,… pour ma part j’ai fouillé sur Youtube pour tenter de savoir à quoi ressemblait de manière plus concrète le projet de jeu d’arcade Spellsinger.
Press-Start, le site du jeu-vidéo en Belgique, a d’ailleurs pris parti de mettre en avant les productions belges et c’était rendu à la GameCom, le salon du JV en Allemagne afin d’y rencontrer quelques uns de nos jeunes talents dont l’équipe de Pyralis Studio tenue par l’un de mes amis d’enfance Simon Boigelot, qui y présentait son projet de jeu « TheCorp ».
L’économie dirige le monde, sad but true. Depuis sa base à Ans, le petit studio Pyralis l’a bien compris et vous propose une simulation pour vous former à devenir le maître de l’univers. TheCorp vous confiera le destin de l’humanité, à partir de ses balbutiements dans un lointain passé jusqu’à son apogée dans un futur rayonnant. Vers l’infini et au-delà, telle devra être votre devise lorsque vous gérerez les denrées, la chaîne de production, les ressources humaines et l’industrie. Un vrai cours d’économie ludique, il faut le faire ! Avec son jeu de stratégie en temps réel, Pyralis Studio fera de vous un winner. Une création d’utilité publique pour les futurs leaders du monde (libre ?). (Un article à lire sur Press-Start)
Et puis, il y a Epistory, ce projet du studio montois Fishing Cactus dont on parle de plus en plus et dont les graphismes sont vraiment, vraiment attirant ! Press-Start avait également été à leur rencontre il y a quelques mois avant le lancement officiel du jeu relayer aujourd’hui par la presse belge. Au coté d’un style visuel vraiment original, le jeu se démarque également par un gameplay novateur dit de « typing novel », un style épistolaire et une bande son réussie…
L’équipe de Fishing Cactus était fébrile à la veille du lancement de « Epistory, typing chronicles ». Ce jeu pour PC est la première grande production que la société montoise lance sur le marché sous son propre nom. « Après avoir lancé quelques petits jeux pour mobiles, nous avons beaucoup travaillé pour les autres et conçu des jeux qui sont sortis sous le label de grosses sociétés, explique Laurent Grumiaux, directeur commercial. Ça a permis à l’entreprise de grandir, d’engager du personnel, d’aller chercher du capital ». La société a ainsi pu se lancer dans le développement de ses propres produits. « Epistory » est le premier. Sa conception a été entièrement financée grâce aux revenus des productions de Fishing Cactus pour d’autres studios. (A lire sur le site de la RTBF)
Voilà près de 3 ou 4 ans que ma soeur m’a dit ! « Tu as vu le film L’Agence ? » J’avais répondu par la négative, puis ce fut mon paternel qui me confirma alors que le film était vraiment bien. J’ai donc longtemps attendu son passage sur BeTV, ai-je du louper quelques choses ? J’ai malgré tout gardé dans un coin de ma tête qu’il y avait un intérêt certain à un jour voir ce film dont j’avais vu la bande en son temps… J’ai acheté le film pendant les vacances, et je me suis enfin décidé à le regarder…. Waouw ! Voilà clairement un film qui mérite un 10/10 parvenant à prendre le bon de Matrix ou Inception tout en y mettant les sentiments et la dose de romantisme nécessaire, prenant bien le temps de découvrir les personnages, leur âme, posé, mystérieux avant que la course folle ne se mette en place ! Merci petit soeur pour le bon filon !
Les jardins du roi (2015) 8/10
J’aime assez bien me plonger dans ce genre d’ambiance, autour du château de Versaille, à la belle époque. On y suis ici Sabine de Barra qui a en charge la réalisation d’une partie des jardins du nouveau palais de Louis XIV. Le film est assez lent, et nous laisse un peu le temps de révasser et vivre les émotions des différents acteurs dont Kate Wisley et Alan Rickman qui y sont parfaits. Quoi qu’il en soit, une part du rêve s’évapore, quand on sait que tout ceci n’est que fiction et qu’il n’y a jamais eu de femmes en charge des jardins du palais…
Nos étoiles contraires (2014) 8/10
Il faut avouer, ce film est un superbe drame romantique. Je déteste les histoires de maladies, encore plus ce type de maladie… Mais nous n’avons aucune emprise sur celle-ci… A l’instar de la série The Big C, Nos histoires contraires, oblige un peu à ne pas vivre dans le déni. Bon, quand vous saurez qu’en plus de cela je travaille sur des capsules eLearning atour des soins palliatifs et de fin de vie en ce moment… voilà quoi.