Archives de
Category: Mes passions

BDs, RétroGaming, DemoScène, Musique, Photographie, Montage vidéo,…
et bien plus encore !

Bilou retourne sur les bancs de l’école

Bilou retourne sur les bancs de l’école

Bilou : School Rush - Aftermath
Bilou : School Rush – Aftermath

Automne 1993, il y a 25 ans, mon frère Pype, Pierrick et moi donnions naissance à Bilou, un petit personnage tout rond, tout bleu à l’animation techniquement originale qui allait devenir notre héros de jeu-vidéo.

Aujourd’hui, le développement de School Rush prend fin. Ce fut long, parfois fastidieux, mais je voulais l’amener jusqu’au bout. Comme dans tout jeu, il y a des choses qui ont été abandonnées en cours de route. Soit qu’elles ne convenaient pas, soit qu’elles m’écartaient du but premier du jeu… soit qu’elles promettaient de devenir un gouffre de développement rendant irréaliste toute sortie tant que je serais en solo sur le développement. Que ce jeu soit mon cadeau à tous ceux qui ont écrit du code free software que j’utilise tous les jours, les musiques que j’écoute en codant, les vidéos sympa qui m’ont donné envie de continuer. Merci à tous pour votre travail. (Un article à lire sur le Blog de Bilou)

S’il aura une sacrée concurrence lorsque débarquera Rayman un peu plus tard, il est resté « notre héros » et prendra vie dans diverses aventures derrière les lignes et les lignes de codes du frangin : Jeu d’aventure et de plateforme en Quick Basic, Shoot’m up sur le constructor kit du Commodore 64 pour finalement poursuivre ses aventures sur Nintendo DS depuis 2006.


Voilà déjà maintenant 5 ans, que Bilou a repris le chemin de l’école. Un univers que nous avions créé à l’époque où nous étions nous même sur les bancs de l’Athénée Royal de L’Air Pur et qui avait également été déjà largement étoffé au début de ce millénaire lorsque Bilou prenait vie en WebStrip plutôt qu’en jeu vidéo.

Nous y sommes donc, Bilou souffle donc aujourd’hui ses 25 bougies et pour l’occasion l’épisode School Rush : Aftermath vous est proposé autour de 5 niveaux à la sauce « Rush ». Il faudra éviter les crayons, s’accrocher aux éponges, sauter sur les encriers et lancer des tailles crayons tout en ne traînant guère… Le niveau d’encre monte, monte…


Il faut bien le dire, je ne donne pas assez de place à Bilou par ici. Il en fait pourtant un sacré boulot le frangin à développer notre Bilou. Alors que je tardais un peu à lui proposer les bandes sons du jeu ces dernières années… Je dois bien avouer d’ailleurs que j’ai mieux profité d’une partie de Bilou sur OpenEmu, pouvant alors apprécier le travail de Pixelart à sa juste valeur que sur la petite console de Nintendo. En effet, vous pouvez télécharger sur SourceForge cette petite aventure « homebrew » afin de la faire tourner sur un émulateur Nintendo DS ou sur carte compatible Homebrew directement sur votre console.

Game Boy et sèche cheveux.

Game Boy et sèche cheveux.

Mon amie Aurore m’a ramené la semaine dernière son ancien Game Boy dont l’écran LCD était abîmé.

Les entrailles du Game Boy
Les entrailles du Game Boy

C’est un symptôme assez récurrent sur la première portable de Nintendo, les soudures de la nappe LCD se sont usées avec le temps et des lignes disparaissent donc à l’écran, rendant évidemment l’expérience pas très amusante. Lors des débuts de ma collection, j’avais récupéré plusieurs Game Boy de ce genre, j’avais fait appel à un ami pour ce genre de réparation… Entre temps, je me suis équipé d’un petit tourne-vis triangulaire nécessaire pour s’intéresser aux entrailles des anciennes machines de Nintendo et tentez de résoudre le problème par moi-même.

Je me suis dans un premier temps reporté au tutoriel disponible sur France Retrogaming qui détaille en photo la manipulation et où se trouve quel composant. Dans cette première étape, il faut essentiellement être vigilant lorsque l’on manipule la nappe qui relie l’écran LCD à la carte mère, mais rien d’insurmontable. Une fois ouvert, c’est alors l’occasion de faire un coup de nettoyage de votre Game Boy afin d’enlever tous les corps gras qui se sont accumulés au fils des années dans les petits interstices de la coque mais également de nettoyer les connecteurs des boutons.

Chacun son astuce, pour ma part, j’utilise des lingettes humides pour bébé, un cure dent et du gel désinfectant à base d’alcool, ce qui me permet de faire briller le tout, d’enlever les vieilles colles et autres inscriptions à l’encre. Cela ne permet pas de récupérer la couleur d’origine, il faut pour cela utiliser une technique plus complexe qui nécessite des agents mordant et du soleil.

Néanmoins dans ce tutoriel, les explications pour réparer les lignes de pixels n’étaient pas assez détaillés à mon goût, j’ai donc approfondi le sujet sur Youtube. Tous proposent d’utiliser un fer à souder, pas trop chaud, mais semble-t-il plutôt épais pour ressouder les connecteurs de la nappe, comme expliquer dans la vidéo suivante.

Mais à la maison, pas de fer à souder ! Il faudrait que j’y pense, j’ai quelques autres petites réparations de manettes Megadrive et console Atari que je pourrais expérimenter mais j’avais vu passer un commentaire d’une personne qui déconseillait l’utilisation du fer à souder au risque d’abîmer la nappe si la chaleur était trop élevée et qui utilisait un sèche-cheveux ! … Et ça, j’en ai un à la maison, alors tentons !

Game Boy et sèche cheveux
Game Boy et sèche cheveux

Lire la suite Lire la suite

Harry Potter et les 4 fantastiques

Harry Potter et les 4 fantastiques

Petit à petit, je commençais à m’acclimater à ce « nouvel » univers de JK Rowling et ses animaux fantastiques. Le monde des sorciers à l’américaine étant bien différent de celui que nous connaissions avec les aventures d’Harry Potter. Ce coté Marvel, ce coté sombre… Mais oui, petit à petit j’arrivais à m’émerveiller des petites choses magiques et des personnages plutôt attachant.

Dans cette deuxième aventure, le ton sombre est donné dès la première scène de l’évasion de Grindelwald qui nous offre un Johnny Depp plus violent que Voldemort… Oui, en quelques minutes Voldemort, celui dont on ne doit pas prononcer le nom semble déjà peu de chose !

Il faudra donc un bon moment avant que je parvienne à me retrouver dans l’ambiance magique, que je retrouve les personnages et ce malgré un jeune Albus Dumbeldore qui colle tout à fait à Jude Law !

Oui, il faudra bien 1/2 film avant de mettre les pieds dans un Poudlard des années 30 et même encore avant avec tout une série de flashback de la jeunesse de notre ami Norbert Dragonau, qui nous offre un agréable retour aux racines d’Harry Potter…. et je me suis senti transporté bien plus souvent dans cette deuxième partie de film.

Reste, un final à la généalogie trop complexe à mon gout, malgré une réflexion assez intéressante et nouvelle quant à l’impact des actes moldus sur la communauté magique…. une réflexion intéressante mais très « x-men »…

Joyeux anniversaire Jazz Jackrabbit !

Joyeux anniversaire Jazz Jackrabbit !

Il y a quelques semaines, la série Jazz JackRabbit soufflait les 20 ans de la sortie de son 2e épisode. Pour l’occasion les fans musicos du lapin vert offraient à la communauté un très bel album d’arrangements modernes des thèmes musicaux de la série ! Ah, que me racontes-tu là, Franqui… « personne ne connait Jazz JackRabbit !? » Une petite séquence Playhistoire s’impose donc… Je vais vous parler de ce temps où Epic Mega Games n’était ni synonyme d’Unreal Engine et encore moins de Fortnite.

Début des années 90, bon nombre de mes copains de classe reçoivent une Megadrive pour jouer à Sonic le hérisson, devenu le symbole des jeux vidéo « cool ». Moi, je fais partie de ceux qui ont à la maison un ordinateur et non une console. Si graphiquement les PC de l’époque proposent des expériences vidéoludiques novatrices avec des simulations en 3D vectorielle toujours plus réussies et des jeux d’aventure Point & Clic aux couleurs chatoyantes, je suis bien forcé de constater que les jeux de plate-forme que j’affectionne tant y sont bien moins fréquents. En effet, l’une des difficultés du monde PC à l’époque est que ces machines embarquent des composants relativement disparates dont notamment les cartes graphiques. Cette diversité de performances rend difficile la réalisation d’un scrolling concluant des sprites à l’écran. À l’époque par exemple, les versions MS-DOS des jeux français de Titus reposent alors sur une technique d’écrans qui scrollent brutalement lorsque le personnage se rapproche du bord (je vous invite au besoin à relire mon test des Aventures de Moktar). Ce sera l’arrivée des titres de la génération « sharewares » américains qui viendra bouleverser le paysage PC avec le premier épisode de Keen Commander signé Apogee – ID Software et Jill of the Jungle, proposé par le « studio concurrent » Epic Mega Games.


Les aventures de Keen Commander, Jill of the Jungle, Duke Nukem et autres Bio Menace reposent sur ce modèle économique du shareware qui n’a évidemment pas eu le même impact chez nous. Les studios proposent en « téléchargement » gratuit le 1er épisode de ce qui se présente souvent comme une trilogie. Les autres titres pouvant ensuite être téléchargés sur un BBS, l’ancêtre d’internet, et ce de manière payante voire commandés par vente par correspondance. Ici en Belgique, ces jeux « gratuits » se retrouvent en cadeau dans des magasines spécialisés, dans des packagings à bas prix de grande surface ou un peu plus tard dans des compilations de jeux sur CD-Rom.

Bien entendu, les influences du monde console sont importantes. Si Keen Commander tente de reproduire avec suffisamment de distance les mécaniques de gameplay et surtout le scrolling efficace du premier Super Mario Bros, Jill of the Jungle se rapproche plutôt de Metroid et Bio Menace de la série Contra… Mais nous sommes bien loin d’envisager l’équivalent d’un Sonic sur PC, d’autant que la plupart de ces titres se limitent à exploiter les 16 couleurs du mode graphique EGA pour offrir un scrolling fluide.

La guerre des mascottes - Pix'n Love Editions
La guerre des mascottes – Pix’n Love Editions

L’arrivé de Sonic the Hedgehog en 1991 va bousculer le monde du jeu de plateforme. Là où la majorité des héros avaient une forme humaine, les mascottes vont petit à petit inverser la tendance comme nous le raconte William Audureau dans son excellent ouvrage « La Guerre des Mascottes » édité chez Pix’n Love en 2016. Un singe chez Nintendo, un renard chez Titus, un chat chez Accolade, une chauve-souris chez Sunsoft, un écureuil chez Ocean, une fourmi chez Gremlin Graphics, un lézard chez Crystal Dynamics aux cotés des nombreux personnages de Disney et autres Looney Tunes, les rayons de jeux vidéo se retrouvent envahis !


Alors qu’Epic Mega Games assoit un temps sa réussite sur une série de jeux de flipper très réussi (Epic Pinball), elle recrute dans son équipe Arjan Brussee. Democoder talentueux,  il s’attaquera depuis les Pays-Bas à un projet reposant sur un moteur graphique proposant une action très rapide à l’instar de Sonic bien entendu, mais également de Zool sorti sur Amiga et PC. Au début du projet, le héros pressenti devait être le cosmonaute hollandais Wubbo Ockels, afin d’offrir un titre dans l’esprit de Megaman, mais en plus nerveux. Cependant le thème spatial n’était alors plus aussi vendeur que la déferlante de mascottes… Notre cosmonaute se transforme alors en lapin vert repoussant l’invasion de tortues de l’espace ayant kidnappé Eva, la princesse de Karotus. Un lapin vert créé par le comparse de Arjan, Cliff Bleszinski.

Lire la suite Lire la suite

De retour à Monument Valley.

De retour à Monument Valley.

Il y a bientôt un an déjà, j’emportais dans ma valise pour le Japon le deuxième volet de Monument Valley, ce poème vidéoludique pour appareil tactile… Et voilà que je termine, après une longue pause, ce second voyage. Petit retour en arrière pour vous présenter le concept de cette franchise Indie à laquelle je décernais en 2015 sur Press-Start mon gros coup de cœur ! C’était donc l’occasion pour moi de partager cette expérience sur Press-Start.

Monument Valley - iPad (Ustwo Games Ltd, 2014)
Monument Valley – iPad (Ustwo Games Ltd, 2014)

Des petits jeux à se gratter les méninges sur appareils tactiles, ce n’est pas ça qui manque et cela est d’ailleurs parfois bien difficile de trouver quelque chose de vraiment chouette dans le genre, tant il y a de trucs sur les stores d’Apple et Google. Découvert en 2015 donc, Monument Valley offre un concept très simple : diriger un petit personnage, la princesse Ida, dans un décor labyrinthique jusqu’à la sortie. Soutenu dès ce premier épisode par une ambiance visuelle grandiose, le jeu repose sur les concepts d’objets géométriques impossibles de Maurits Cornelis Escher. De ce fait, en modifiant la position de certains objets, de nouveaux chemins s’offrent alors à vous.

Aux côtés de son gameplay, l’aventure repose également sur toute une atmosphère et une narration qui tournent autour des 10 niveaux à traverser. Dès le départ, le joueur est questionné. Que fait-il là ? Pourquoi poursuit-il son chemin, qui sont ces êtres étranges qu’il rencontre ? Des interrogations qui semblent anodines, mais qui transportent le joueur dans une œuvre artistique qui paraît plus profonde qu’un simple jeu vidéo, probablement l’une des forces du courant « Indie ». Reste un regret : 10 niveaux, cela se parcourt vite et je restais alors un peu sur ma faim, même si la fin de l’histoire, toute simple, était parfaitement maîtrisée.

Graphiquement un bon cran au-dessus du premier voyage, Monument Valley 2 nous offre une nouvelle histoire et de nouveaux lieux à explorer tout en conservant son concept d’énigme à résoudre autour de ces illusions d’optique. C’est au tour de Ro, un nouveau personnage, de se présenter à Monument Valley. Ro n’est pas seule, et nous comprenons très vite qu’elle est accompagnée de sa petite fille à qui elle va devoir enseigner les règles qui régissent Monument Valley, apprendre à se séparer d’elle et la voir prendre son propre envol. Un sujet étonnant à ressentir dans un jeu qui montre à nouveau toute la poésie narrative qui tourne autour de cette licence… Si comme vous le recommandent les auteurs, vous vous êtes coincé dans un petit coin calme, avec le son activé afin de vous immerger parfaitement dans ce voyage, ce nouvel épisode vous fera ressentir de jolies émotions autour du concept parent / enfant. Cette relation mère / fille sera évidemment, pour quelques tableaux, aussi prétexte à apporter un peu de nouveauté dans le gameplay, lorsqu’il faudra résoudre des énigmes à deux.

Reste que ce deuxième épisode, pourtant un peu plus long que le premier, me laisse un goût de trop peu. Les tableaux m’ont paru moins complexes à résoudre, plus prévisibles, et même si l’histoire se termine au fond de manière assez prévisible, j’aurais espéré un petit quelque chose en plus… Quoi qu’il en soit, si vous deviez n’acheter que deux jeux sur votre smartphone/tablette, c’est sur Monument Valley que vous ferez le meilleur investissement !

[contentcards url= »http://www.press-start.be/2018/10/monument-valley-2/ »]