Je ne cesse de vous en parler, en long et en large de ce remake de Legend of Zelda : Link’s Awakening sur la Nintendo Switch. J’ai eu l’occasion d’en écouter les bandes son ré-arrangées par Ryo Nagamatsu qui était déjà à la manoeuvre de Link between worlds sur 3DS.
Les musiques de la version originale sur Game Boy étaient déjà pour moi parmi les musiques de jeux vidéo les plus marquante, mais cette ré-orchestration mélangeant avec des doigts de fée orchestre et ambiance rétro est vraiment extraordinaire. Je la glisse sans surprise dans mon TOP 3 des 100 meilleurs musiques de jeux vidéo !
J’avais mis de coté quelques albums de musique électro découverts essentiellement sur Bandcamp que j’avais envie de vous partager.
Il y a tout d’abord un gros album de la formation québecquoise Le Matos que m’a fait découvrir James Monkman au début de l’été. Il s’agit de nombreux titres aux sonorités de synthés rétros des années 80 pour le film Turbo Kid, une genre d’ôde aux eighties dans un esprit bien différent de Strangers Things, mais clairement dans un style un peu trop gore à mon gout à l’écran. Musicalement par contre, c’est franchement excellent !
Cela a fait le buzz au même moment, les différents sites d’actu GEEK rapportait la sortie d’un album au format très original, sur cartouche pour SEGA Megadrive. En effet le producteur allemand Remute, avait réaliser son album Technoptimistic aux sonorités FM exploitant la puce sonore de la console 16bits de SEGA dans un style un peu similaire à la bande son du jeu Street of Rage.
Je ne sais pas ce qui est le plus excitant ? Enfin trouver le Dance Computer 4 après 28 ans de recherche ou le plaisir de la trouvaille retro-gaming devenue si rare depuis 2 ans !
Je dois bien admettre que ces dernières années, ce n’est plus vraiment sur les brocantes que je trouvais d’anciens jeux vidéo. La plupart du temps, ces derniers étaient uniquement vendus par revendeur « pro » à des prix trop élevé, et j’avais même fini par ne plus espérer tomber sur une belle occasion. Quelle ne fut donc pas ma surprise de tomber sur le premier stand de la brocante de Neuville en Condroz sur un monsieur bien sympathique qui revendait quelques cartouches pour la NES, première console de Nintendo dans nos contrées. Je commençais donc la balade en emportant une belle cartouche de Lemmings que je voyais pour la première fois sur cette machine… tout en gardant en tête ce Super Mario Bros. 3 dans sa boîte qui serait magnifique dans mon petit musée…
Un peu plus loin, alors que le soleil tape, je m’arrête sur une pile de 45 tours pendant que madame farfouille après des vêtements pour les enfants. Et je le vois, là à coté d’un disque des Bungles,… le Dance Computer 4. Ce fichu Dance Computer 4 que j’ai tant cherché dans les magasins à sa sortie en 1991. Etrange histoire que celle de ces 45 tours de la série Dance Computer réalisé et mixé par différents « équipes » et parfois bien difficile à trouver quand j’étais ados. J’avais découvert le n°2 chez un voisin, acheté le numéro 3. Alors que le numéro 4 tournait sur Radia Angelina Leader, mon ami Vivien s’était trouvé le tout premier et mon autre voisin Alain, le n°5. J’accrocherais à mon palmares le numéro 6, 7 et 8 sans trouver le numéro 9. L’édition Carnaval restera introuvable et j’achèterais encore l’édition spéciale numéro 10 avant la reprise du concept par Patrick Samoy et Luc Rigaux des Unity Mixers en version 60 minutes !
Quel chouette cadeau j’ai reçu là pour fêter nos 19 années ensemble ! Un tourne disque « Music Recorder » imitation vintage. Cela faisait un bon moment déjà que j’avais envie d’entendre à nouveau les vieux disques qui avaient accompagné ma découverte du monde de la musique. J’y réfléchissais encore il n’y pas si longtemps. Mon Charly de 10 ans a évidemment été baigné dans mon univers musicale et mes goûts, mais le monde d’aujourd’hui fait qu’avec les tablettes, youtube, Just Dance et toutes les autres activités artististques qu’il fait. Il a déjà une ouverture assez importante sur la musique de sa génération et fait entrer à la maison des artistes qui me seraient passés totalement au dessus, comme par exemple Soprano – Je suis en feu ou Zara Larsson – Lush life.
Chez moi, après avoir utilisé un temps les bandes de K7 familiale pour protéger de jeunes chatons du froid, je me suis très assis devant la chaine stéréo familiale qui tenait alors dans une armoire entière pour écouter des disques, et petit à petit à les mettre moi-même sur le pick up. J’aimais fouillé dans ceux que me parents n’écoutaient que rarement et c’est ainsi que laissant de côté les album d’Henri Dès et Anne Sylvestre, je me suis intéressé aux disques énergiques de mon paternel. Les Shadows et les Spoutniks trouvant plus mes faveurs que ces albums des Beatles. Mais hors de tous ces disques de guitares électriques, deux disques sortaient vraiment du lot : Le 45 tours de Pop Corn et un album « Synthesizer Hit ». Ces drôles de son me fascinaient !
Bioman, Juliette Je t’aime, allé chante Bernard, chante !
Pourtant à 10 ans, en 1988 je n’avais encore que peu eu l’occasion de découvrir que je grandissais dans la génération « New Wave » rythmée par Depeche Mode, Erasure, Eurythmics, Indochine, The Cure, OMD que je ne découvrirais qu’au moins 10 ans plus tard ! Pour moi, les musiques modernes aux sonorités électroniques, ce sont essentiellement les génériques de dessin animés ! De l’inspecteur Gadget en passant par Les Mystérieuses cités d’or puis la fournée de son issues des synthés cheaps des Musclés et chanté Bernard Minet ! C’était une belle époque où chaque générique TV se retrouvait édité en 45 tours et se vendaient comme des petits pains chez le disquaires du coin ! Pour ma part, ce sera surtout des compilations 33 tours qui auront mon choix !
Trouvailles sur la brocante ce matin
Mes premiers 45 tours seront surtout ceux de ces jolies chanteuses dont j’étais amoureux étant enfant : Sandra Kim et Melody : ) Combien de fois ai-je fais tourner mon disque de « Y’a pas que les grands qui rêvent » et « J’aime la vie » en regardant la pochette… Et c’est évidemment avec beaucoup d’émotion que j’ai apprécié voir mes filles Alice et Juliette aimer ces chansons de ma jeunesse !
Il faudra attendre la fin de l’année 1988, j’ai alors bientôt 11 ans pour je commence vraiment à avoir l’envie d’avoir mes musiques. J’ai un petit poste de Radio reçu de chez 3 Suisses pour écoute Radio Ciel et je commence à enregistrer des K7 de musiques de son électronique qui donnent envie de danser. Je viens de découvrir la New Beat et le groupe Confetti’s… Impossible de trouver The Sound of C en magasin, j’achèterais donc sans en connaitre la chanson le 45 tours de C in China !
Wouw, c’est avec beaucoup de fierté que je vous propose aujourd’hui de découvrir et d’écouter non pas 1, mais 3 nouveaux albums signés Cyborg Jeff ! J’ai en effet choisi de concentrer le partage des OST composées pour les jeux-vidéo Wolfling, Relentless et GridPix, tous trois programmés pour le mythique Commodore 64 ! Vous l’aurez donc compris, musicalement attendez-vous du Bliip Bilibiiip, certes, mais du Bliip Bilibiiip qui vous fera groover sur votre chaise, joystick à la main entre l’obscure donjon du Baron Baranov aux zones hostiles des confins de l’univers en passant par un cocktail acidulé vous aidant à vous remuer les méninges. Allez, ne faites pas les timides, montez le son, c’est gratuit et cela vous donnera même envie de jouer un peu !
Wolfling – C64/NES (Lazycow – RGCD, 2019)
Commençons tout d’abord par les musiques du jeu Wolfling dont j’avais déjà eu l’occasion de vous parlé il y a 1 an et demi. Il s’agit d’un jeu de plate-forme ambitieux réalisé par Matthias Bock reposant sur le moteur de son précédent titre Power Glove dont j’avais par ailleurs également composé la bande son il y a déjà 6 ans ! Retour à l’automne 2017 où Matt me propose de collaborer à ce projet initialement prévu sur la console phare des années 80, la NES/Famicom de Nintendo. L’ambiance est posée, notre petite héroïne est marquée d’une malédiction qui la transforme en loup garou sous les rayons de pleine lune, ce qui lui vaudra de se retrouver enfermée dans le donjon du Baron Baronov… c’est ici donc que le joueur commencera son aventure qui le mènera également dans quelques lieux extérieurs et sous-terrains.
Wolfling – NES (Lazycow – RGCD, 2019)
Visuellement, les influences 8bits font évidemment rapidement penser à Castlevania et Legend of Zelda, grands classiques de l’époque. De mon côté au moment de poser l’univers sonore je tâcherais de ne pas trop me disperser cherchant essentiellement à m’approcher de la qualité de « Vampire Killer », les thèmes Overworld des Tortues Ninja et Legend of Zelda ou encore ‘Jungle‘ de Contra/Probotector plutôt qu’à en singer le style. C’est d’ailleurs tout d’abord une création à la guitare de mon frère Pype : Nightmare qui sera le point de départ à l’univers de ce que j’appellerais un bon moment le projet Wolfling Zero.
Wolfling – C64 (Lazycow – RGCD, 2019)
La version NES remportera la 3° place de la NESDEV début 2018 et quelques mois plus tard, Matthias se lancera dans la conversion du jeu sur notre Commodore 64 préféré ! De mon côté le défi est plus qu’intéressant. Si j’ai évidemment fait mes armes avec la bande son de Power Glove en 2013, composée sur Goat Tracker, j’aimerais techniquement pousser le processeur sonore SID du Commodore plus loin que cette première expérience. D’autre part, initialement composée avec 5 canaux sonores simultanés, la bande son de Wolfling a été pensée en référence au monde de Nintendo et à de la musique 8bits made in Japan. Sur Commodore 64, les compositeurs européens avaient une approche musicale différente, avec des sons moins doux, plus rugueux. Je voulais donc que mes mélodies ne soient pas de simples portages mais qu’elles vivent à la sauce C64, avec ce plaisir d’écouter la musique autant que de se perdre dans les couloirs du château. Donner l’envie d’aller encore plus loin, de recommencer l’aventure…