Je me rappelle des parties folles de CTR avec madame d’il y a 19 ans !! Je découvrais avec elle tout l’univers des jeux Sony : Spyro, Crash, Croc, Medievil… mais clairement les courses endiablées de l’univers de Crash Bandicoot étaient vraiment impressionnantes, fluides, colorées, funs, cooools.
CTR – Playstation (Sony – Naughty Dogs, 1999)
Playstation et l’équipe de Naughty Dogs avaient réussi là où les magasines présentant Mario Kart 64 n’avaient jamais su me faire rêver pour un sous. Avec CTR, j’oubliais les après-midi chez mon ami Julien à attendre de pouvoir enfin jouer à Super Mario Kart sur sa Super Nintendo.
En ce début de millénaire, le succès de CTR allait faire fleurir de nombreux autres titres du genre à la ludothèque Playstation, jamais aussi géniaux, mais malgré tout amusants : Disney Magical Tour, Speed Freaks, Chocobo Racers ou encore Looney Tunes Racing… Etrangement, le passage à l’ère Playstation 2 et suivante ne laissera aucun prététendant sérieux aux Mario Kart Double Dash, Mario Kart Wii et Mario Kart 8.
Mario Kart 64 – Nintendo 64 (Nintendo, 1997)
A ce jour, j’ai eu l’occasion de faire le tour de Mario Kart 8 sur ma WiiU. Seul, à deux, entre ami, avec les enfants… et c’est donc avec grand enthousiasme que j’avais appris le remastering important mis en place par Activision. Un remastering qui esthétiquement serait du même niveau que la trilogie Crash Bandicoot sortie il y a 3 ans et celle de Spyro l’année dernière. L’idée de revivre quelques belles batailles sur la piste entre Crash et Crashette (oui en principe c’est Coco) pour les vacances était excitante !
Wouw, c’est avec beaucoup de fierté que je vous propose aujourd’hui de découvrir et d’écouter non pas 1, mais 3 nouveaux albums signés Cyborg Jeff ! J’ai en effet choisi de concentrer le partage des OST composées pour les jeux-vidéo Wolfling, Relentless et GridPix, tous trois programmés pour le mythique Commodore 64 ! Vous l’aurez donc compris, musicalement attendez-vous du Bliip Bilibiiip, certes, mais du Bliip Bilibiiip qui vous fera groover sur votre chaise, joystick à la main entre l’obscure donjon du Baron Baranov aux zones hostiles des confins de l’univers en passant par un cocktail acidulé vous aidant à vous remuer les méninges. Allez, ne faites pas les timides, montez le son, c’est gratuit et cela vous donnera même envie de jouer un peu !
Wolfling – C64/NES (Lazycow – RGCD, 2019)
Commençons tout d’abord par les musiques du jeu Wolfling dont j’avais déjà eu l’occasion de vous parlé il y a 1 an et demi. Il s’agit d’un jeu de plate-forme ambitieux réalisé par Matthias Bock reposant sur le moteur de son précédent titre Power Glove dont j’avais par ailleurs également composé la bande son il y a déjà 6 ans ! Retour à l’automne 2017 où Matt me propose de collaborer à ce projet initialement prévu sur la console phare des années 80, la NES/Famicom de Nintendo. L’ambiance est posée, notre petite héroïne est marquée d’une malédiction qui la transforme en loup garou sous les rayons de pleine lune, ce qui lui vaudra de se retrouver enfermée dans le donjon du Baron Baronov… c’est ici donc que le joueur commencera son aventure qui le mènera également dans quelques lieux extérieurs et sous-terrains.
Wolfling – NES (Lazycow – RGCD, 2019)
Visuellement, les influences 8bits font évidemment rapidement penser à Castlevania et Legend of Zelda, grands classiques de l’époque. De mon côté au moment de poser l’univers sonore je tâcherais de ne pas trop me disperser cherchant essentiellement à m’approcher de la qualité de « Vampire Killer », les thèmes Overworld des Tortues Ninja et Legend of Zelda ou encore ‘Jungle‘ de Contra/Probotector plutôt qu’à en singer le style. C’est d’ailleurs tout d’abord une création à la guitare de mon frère Pype : Nightmare qui sera le point de départ à l’univers de ce que j’appellerais un bon moment le projet Wolfling Zero.
Wolfling – C64 (Lazycow – RGCD, 2019)
La version NES remportera la 3° place de la NESDEV début 2018 et quelques mois plus tard, Matthias se lancera dans la conversion du jeu sur notre Commodore 64 préféré ! De mon côté le défi est plus qu’intéressant. Si j’ai évidemment fait mes armes avec la bande son de Power Glove en 2013, composée sur Goat Tracker, j’aimerais techniquement pousser le processeur sonore SID du Commodore plus loin que cette première expérience. D’autre part, initialement composée avec 5 canaux sonores simultanés, la bande son de Wolfling a été pensée en référence au monde de Nintendo et à de la musique 8bits made in Japan. Sur Commodore 64, les compositeurs européens avaient une approche musicale différente, avec des sons moins doux, plus rugueux. Je voulais donc que mes mélodies ne soient pas de simples portages mais qu’elles vivent à la sauce C64, avec ce plaisir d’écouter la musique autant que de se perdre dans les couloirs du château. Donner l’envie d’aller encore plus loin, de recommencer l’aventure…
Cette année m’a déjà permis de participer à quelques chouettes projets musicaux. J’ai notamment été contacté par James, responsable de l’éditeur RGCD afin de composer quelques musiques supplémentaires au jeu de réflexion GridPix qui devrait rejoindre le catalogue de nouveaux jeux sur Commodore 64.
GridPix – C64
Il s’agit d’un jeu de réflexion dit « Nonogram Puzzle » au principe similaire à Picross auquel j’ai joué de longues heures sur ma Nintendo DS. Cette déclinaison sur C64 est ici réalisée par Carleton Handley, reposant sur des mini-pixel arts de Ilija ‘iLKke’ Melentijevic. Musicalement, je rejoins TDM et Merman afin de compléter l’univers sonore dans une style très Joyeux et acidulé.
Composées en deux soirées pendant que madame était en formation à Paris, je n’aurais jamais imaginé composé ce genre de musiques qui me rappellent un peu un mélange improbable entre Super Mario Land 2, de la country, Lindsey Stirling et une pointe de Liquido le tout proposant un cocktail au gout Lemon Cactus : ) Si, si … on peut associer musique et boisson !
Je vous laisse un petit aperçu musicale en attendant la sortie officiel de GridPix, et comme vous pouvez le voir, les différents projets de cette année sur Goat Tracker, m’ont permis une approche de plus en plus efficace !
E3 2019, et jouer me semble être quelque chose de si lointain
Comme chaque année, la E3 rassemblait outre atlantique les grands noms du jeu vidéo afin d’annoncer les grands projets à venir ! C’était l’occasion pour Microsoft d’annoncer la prochaine Xbox, Sony de confirmer qu’une PS5 serait également dans la course d’ici fin 2020, ainsi que Google de donner quelques éléments supplémentaires sur sa console Stradia et sa technologie cloud… dont le concept repose sur du jeu en streaming sur des titres dont le rendu sera fait sur des serveurs géants. Waouw, je me dis quand même que je me prends un sacré coup de vieux avec tout cela !
Jouer,… jouer à un jeu vidéo. Voilà quelques chose qui devient pour moi de plus en plus rare. Alors bien évidemment, je me laisse bien moins vite embarqué dans une envie débordante de me plonger corps et âme dans de longues épopées et c’est donc avec encore un peu plus de recul que je pointe du doigt ces quelques titres annoncés en marge ou lors du salon de la E3…
The Legend of Zelda : Link’s Awakening (Switch)
Je vous avoue que le seul jeu qui me fasse vraiment rêver, c’est l’incroyable, le magnifique remake de l’aventure de Link initialement sorti sur Game Boy. Ce remake tout mimi s’est offert une nouvelle bande annonce qui brosse encore un peu plus l’ensemble de l’univers du jeu. La bande son orchestrale est magistrale et le rendez-vous est pris le 20 septembre pour la sortie du jeu. Ne disposant toujours pas de Nintendo Switch, je reste à espérer une édition bundle, puisqu’il devient de plus en plus probable que Nintendo sorte prochainement une Switch reliftée… D’ici là, j’aurais eu le temps de mettre un peu de sous dans la cagnotte !
Final Fantasy VII – Remake (PS4)
Final Fantast VII – Remake
L’autre jeu marquant est l’officialisation de la date de sortie du remake de l’un des épisodes phare de la série Final Fantasy : FFVII, pour le mois de mars 2020. Je n’ai pour ma part jamais joué à cette épisode sorti initialement en 1998 sur la première Playstation, puisque c’était avec l’épisode VIII que madame et moi avons découvert la série. Là où de nombreuses versions HD d’épisodes de Final Fantasy sont sortis ces dernières années, ce remake reprend la trame de l’histoire tout en proposant des nouveaux graphismes entièrement en 3D, des modélisations modernes, un gameplay revisité et même plus que probablement un découpage en épisode tant le travail s’annonce titanesque pour les équipes de Squaresoft. Bien que considéré comme le meilleur épisode de Final Fantasy, j’ai toujours trouvé l’univers de Midgar fort sombre et je risque de lui faire les mêmes reproche que l’épisode XIII, mais quoi qu’il en soit, je serais tout de même très curieux d’en faire la découverte le moment venu !
Square Enix Ltd. a annoncé que FINAL FANTASY® VII REMAKE, la spectaculaire réinterprétation d’un des jeux les plus marquants de sa génération, sera disponible à partir du 3 Mars 2020 sur PlayStation®4. Retrouvez la toute nouvelle bande-annonce de FINAL FANTASY VII REMAKE, dévoilée lors du concert FINAL FANTASY VII – A Symphonic Reunion, (Une brève à lire sur Press-Start)
Alors que la Game Boy souffle ses 30 bougies, l’équipe de Press-Start en profite pour poursuivre son projet « Full Set Quest » qui a pour ambition de se poser sur les 444 jeux sortis en Europe sur la portable de Nintendo.
Navy Seals – Press-Start
J’avais déjà grandement apprécié la chronique dédiée au jeu Navy Seals l’année dernière, un jeu d’action parmi les premiers découverts à la sortie de la Game Boy. Un titre difficile mais que j’appréciais malgré tout car,… signé Ocean Software, une boite que j’appréciais beaucoup et que je connaissais du monde du Commodore 64… D’ailleurs Navy Seals est tout à fait dans la vague des jeux sortis sur mon micro-ordinateur préféré mais j’ignorais totalement que celui-ci était issu d’un film éponyme.
Une fois de plus, Ocean a adapté un film à succès en jeu vidéo et a encore une fois réussi son coup. Même si vous ne faites pas un fullset, Navy Seals est un jeu que je conseille pour son fun, sa difficulté et son respect de l’oeuvre originale dont il a été adapté. (Un article à lire sur Press-Start)
Aujourd’hui, c’est autour des Blues Brothers de monter sur scène, or je suis un grand fan de Blues Brothers. Non pas du film, mais bien du jeu et de manière générale des créations du studio français Titus à qui l’on doit également Prehistorik et Les Aventures de Moktar/Titus the Foxsur lesquels j’ai déjà eu l’occasion de m’attarder par le passé.
Fin 1991, débarque Blues Brothers
La fin de l’année 1991 approche et mon ami Alain a reçu une série de nouveaux jeux sur son PC 286 fraichement équipé d’une carte son Sound Blaster et nous découvrions alors deux jeux développés par Titus, la démo de Préhistorik et The Blues Brothers. C’était une révolution pour nous à l’époque avec ces premie jeux en 256 couleurs et des chouettes musiques qui venaient remplacer le biip biip du PC-Speaker.
The Blues Brothers – Press Start
The Blues Brothers, avec le recul fait évidemment penser aux jeux Tic & Tac : Rangers du Risque sorti un peu plus tôt sur la console NES de Nintendo mais que nous découvrions en paralèlle sur les bornes de démonstrations du Maxitec pendant les fêtes de fin d’année. Le jeu de Titus se présentait comme un titre dans lignées des jeux consoles avec un gameplay proche dans la mesure où notre musicos peut ramasser des caisses qu’il pourra ensuite balancer sur la tête de ses ennemis. Sur PC, hormis le scrolling brutal d’écran par écran, le titre se montrera plus interssant que Tic & Tac avec beaucoup de variété en sein même d’un même niveau !
Une petite pépite de la portable de Nintendo. Une bande son au top, une jouabilité bien foutue et des détails épurés permettent au titre de prendre une place de choix dans la plupart des ludothèques. On regrettera peut-être de ne pas avoir la possibilité de passer dans une difficulté plus élevée et de n’avoir « que » 5 niveaux à parcourir. (Un article à lire sur Press-Start)
Je n’ai découvert que tardivement la version Gameboy dont le portage était assez réussi. Titus maitrisant assez bien le portage de son moteur « plateformer » sur la portable de Nintendo, là où la version NES par contre est assez catastrophiquement pauvre !
J’ai récemment retrouvé également la version Commodore 64 qui souffre, elle, d’une bande son calamiteuse, alors que la machine aurait permis à cette époque de faire quelques chose de beaucoup plus réussi !
On fait l'impasse sur beaucoup de graphismes dans la version NES - The Blues Brothers - NES (Titus, 1992)
Sur le Commodore 64, cela manque un peu de lisibilité ! The Blues Brothers - C64 (Titus, 1991)
The Blues Brothers - PC (Titus, 1991)
Le portage GB tiens parfaitement la route ! The Blues Brothers - GB (Titus, 1992)
Captures d’écran utilisées à titre personnel, d’illustration et d’archive respectant le cadre du “Fair Use“, issues en autre de Mobygames
Bref, The Blues Brothers fait partie de ces jeux mythiques qui ont façonné un plaisir de jeux que je cherche à retrouver dans les jeux dit « de plate-forme » et est donc pour moi une référence quand je pense à la création d’un jeu de ce genre, comme j’aurais prochainement l’occasion d’en parler lorsque je m’arrêterais sur le projet « Spector ».