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Category: Jeux Vidéos

je suis fan de jeux vidéo.. essentiellement les bon vieux d’ailleurs !

Alleyway, le casse brique qui ne casse pas la baraque.

Alleyway, le casse brique qui ne casse pas la baraque.

Je ressorts de temps à autre les cartouches de ma collection Game Boy, et cette semaine, c’était l’occasion de revenir sur Alleyway, un casse brique développé par Intelligent System et Nintendo qui sortira en 1989 au Japon et l’année suivante dans le reste du monde.

Je ne reviendrais pas sur le genre, je m’étais déjà étalé sur le sujet en vous partageant ma découverte de Crackout sur la NES l’hiver dernier.

Alleyway - GB (Nintendo - Intelligent Systems, 1989)
Alleyway – GB (Nintendo – Intelligent Systems, 1989)

Découvert sur une cartouche multi-game en 2003, le casse brique de Nintendo est loin de… casser la baraque. Certes, il est bien amusant de voir notre Mario sauter dans sa saucisse de l’espace pour ce faire un Break Out grandeur nature,… enfin, pour lui. Pour moi joueur, lorsque l’on a gouté à Arkanoïd et Krypton Egg, on en attend clairement bien plus d’un casse brique !

Bé oui, casser des briques, c’est has been, c’est long,… Pas de bonus, pas de surprises… Alleyway ne fait qu’apporter le genre sur la console, ce qui explique plus que probablement pourquoi je n’ai jamais eu l’occasion d’y jouer à l’époque où j’ai eu des Game Boys !

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Taz-Mania, le Sonic de la Game Boy ?

Taz-Mania, le Sonic de la Game Boy ?

La toile s’emmêle un peu les pinceaux lorsque l’on parle de Taz-Mania sur Game Boy. En effet, nous autres petits européens avons eu droit à un premier épisode sorti sur la portable de Nintendo en 1993 et développé par Beam Software pour THQ, un peu avant la version de Sunsoft de 1994. Ce premier épisode déboulera tardivement outre-atlantique en 1997 sous le titre de Taz-Mania 2, il y a donc deux jeux estampillés Taz-Mania dans nos contrés !

Taz-Mania de Beam Software sur Game Boy

Le titre de Beam Software tend indéniablement à envisager un clone de Sonic the Hedgehog sur la console portable monochrome de Nintendo. A peine le temps de comprendre pourquoi notre Diable de Tasmanie doit parcourir les niveaux, c’est un peu comme dans le dessin animé d’ailleurs que le voilà à tourner dans les sens dans des niveaux au scrolling assez rapide pour l’époque. Il faudra ramasser quelques petits bonus, éliminer des ennemis lors de nos tornades et anticiper les précipices… Car, à l’image de Sonic, il est parfois difficile de savoir où l’on va arriver… A une nuance près, Taz ne perd aucun bonus qui pourrait nous permettre de récupérer de l’énergie… Probablement impossible à afficher sur la Game Boy.

Afin de tenir la route, ce Taz-Mania fait l’impasse de jolis graphismes. Les niveaux ont peu d’éléments de décors, les ennemis et bonus sont très petits. Enfin, les animations se montrent assez basiques. Comparativement au jeu qui arrivera un an plus tard, proposé par Sunsoft, l’aspect esthétique y est particulièrement tranché.

Tout comme la version 8 bits de Sonic, plusieurs phases des niveaux impliquent un arrêt brutal dans l’action. Demandant alors de négocier des sauts de jumpers en jumpers ou de plateformes mobiles à une autre. Des phases de jeu délicates, alors que notre Taz voudrait reprendre sa course folle.

Si l’idée était sympathique et la réalisation pas si mauvaise, ce Taz-Mania n’a pourtant pas su se démarquer parmi les bons jeux de la console !


Senna Forever

Senna Forever

Actuellement en énorme promo sur le PlayStation Store, j’attendais avec impatiente de pouvoir prendre le volant d’une F1 de légende afin de revivre l’ascension du pilote brésilien Ayrton Senna !

Voilà déjà quelques années que j’ai eu l’occasion de goûter à la série Horizon Chase du studio indé brésilien Aquiris Game Studio. D’abord sur iPad puis sur console de salon, le titre revisitait le concept de Lotus Turbo Challenge, Top Gear voire Outrun dans un jeu de course de voitures aux graphismes low poly oldschool colorés, le tout dans un gameplay nerveux et soigné aux petits oignons. Il était même possible de splitter l’écran pour des parties à plusieurs dans le salon, un régal !

Sorti en 2021, l’addon Senna Forever a tout d’un titre à lui tout seul, transformant l’univers en jeu de course de F1 qui me rappelle Virtual Racing et F1 Pole Position. On reste donc toujours dans une approche « Arcade ». A vous de revivre la carrière de Senna progressant de Toleman, Lotus jusqu’à la Mc Laren. Vous pourrez vous disputer la piste sur tous les circuits de légende… Hé oui mes filles, Papa n’a rien oublié des virages de Spa Francorchamps et Monaco… mais vous constaterez que je suis moins à l’aise à Phoenix !

Horizon Chase Turbo : Senna Forever - PS4/PS5 (Aquaris Game Studio, 2021)
Horizon Chase Turbo : Senna Forever – PS4/PS5 (Aquaris Game Studio, 2021)

Avant chaque course, il vous faudra choisir entre 3 stratégies privilégiant les ravitaillements, la performance ou la tenue de route.

Tout au long de votre épopée sur les circuits, le jeu vous partage des petits moments d’histoire sur la carrière du champion du monde. On sent clairement que le studio brésilien a voulu offrir à son héros national un hommage digne de ce nom, c’est une réussite !

Coté gameplay, la recette reste ensuite la même. Il faudra négocier les virages, mémoriser les circuits, analyser le déplacement des adversaires, ramasser et exploiter judicieusement les nitros, attraper les items carburant et ramasser les pièces sur la piste pour débloquer des bonus. Tout ce qui faisait le charme de la série Horizon Chase, en somme !

Terminant en beauté en soulignant que la bande son est à nouveau signée Barry Leitch à qui l’on doit les précédentes musiques du jeu, et dont on se souvient évidemment pour les titres énergiques composés sur Amiga avec Lotus Turbo Challenge ainsi que Top Gear sur Super Nintendo.

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Hard Drivin’ sur la Lynx : Conduite difficile

Hard Drivin’ sur la Lynx : Conduite difficile

Découvert sur PC en 1990, Hard Divin’ est un jeu de simulation de voiture développé en Arcade par Atari. Pour l’époque il tentait à se démarquer en proposant un environnement fluide en 3D polygonique, une esthétique aujourd’hui particulièrement désuète mais qui durant quelques années illustrera le jeu vidéo futuriste !

Hard Drivin' - Arcade (Atari, 1989)
Hard Drivin’ – Arcade (Atari, 1989)

Si la version arcade misait donc sur la fluidité, la version PC de l’époque était loin de m’avoir ébloui, le jeu était pour moi alors en compétition avec Grand Prix Circuit, certes plus classique et Indianapolis 500. Si le premier ne propose pas de course en 3D, l’un et l’autre offre une conduite particulièrement fluide, ce qui était loin d’être le cas de cette version de Hard Drivin’.

Dès lors, les tremplins et autres loopings proposés sur le tracé se montraient bien difficiles négocier, voire à atteindre… De plus, assez vite, Stunt 4D Driving avec ces tonnes de circuits et son mode « construction » allait pousser Hard Drivin’ parmi les vieux jeux un peu nuls !


Malgré cela, j’étais particulièrement curieux de découvrir comment Atari avait capitalisé sur son jeu afin de mettre en avant sa console portable, l’Atari Lynx.

Hard Drivin' - Lynx (Atari - NuFX, 1991)
Hard Drivin’ – Lynx (Atari – NuFX, 1991)

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Game On

Game On

Surprise, après au moins deux éditions loupées, je me retrouvais en dernière minute à l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège pour découvrir « Game On« , un concert dédié aux musiques de jeu vidéo sous la direction de la cheffe Eímear Noone, impliquée l’orchestration de différentes séries cultes, tels que World of Warcraft.

Voilà qui était impressionnant, même si j’en écoute déjà régulièrement des musiques de jeux vidéo, dont de nombreuses versions orchestrales. Un style que j’ai découvert il y a presque 20 années déjà avec Smash Bros. Melee et bien évidemment les albums de Final Fantasy. Si ce genre de concert est assez récent dans nos contrées, au Japon, dès le début des années 90, on retrouvait des concerts philharmoniques des grands hits vidéoludiques japonais !

Il n’empêche que c’est d’autant plus impressionnant quand cela « sonne » devant soi, que sur l’ordinateur.

De manière critique, je ciblerais néanmoins deux petits regrets à ce spectacle. Tout d’abord, la chorale de Namur, qui apportait une force incroyable à cette performance était cachée derrière l’écran géant. J’aurais clairement apprécié les voir à l’œuvre !

De plus, cet écran est loin d’être exploité à bon escient. Seul quelques musiques étaient accompagnées de cinématique. Il est certain que le plaisir est aussi de se laisser emporter par la force de l’orchestre, pour tout construire dans sa tête… Mais tout de même quitte à placer un tel écran… Afficher la couverture du jeu, son année de sortie, une photo du compositeur de l’œuvre, quelques anecdotes… On aurait bouclé la boucle culturel.

Il n’empêche que c’était la première fois que je me rendais à l’OPRL, et que le lieu est assez impressionnant… Entre Tram, travaux et ré-invention permanente, Liège cache pourtant de belles choses.

Je remercie mon ami et collègue Fred pour ce moment exceptionnel et j’en profite dès lors pour vous partager à nouveau mon TOP 100 des meilleurs musiques de jeu vidéo sur lequel j’avais travaillé durant de nombreux mois ;)

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