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Category: Chroniques vidéoludiques artistiques

Aux sources de la série Extreme-G

Aux sources de la série Extreme-G

La Nintendo 64 est une console que j’ai totalement boudée pendant de longues années. Je n’ai donc pas suivi l’arrivée de la licence Extreme G de Probe et Acclaim lorsque le titre sortira en 1997 sur la console.

A cette époque, je joue sur PC et dans le créneau, ce sont des titres tels que Wipe Out et Hi Octane auxquels je me suis essayé, je l’avoue sans grande réussite.


Ce n’est qu’en 2002 que je découvrirai la série Extreme G avec l’épisode 3 puis Association sur ma Playstation 2. Des courses endiablées et folles de motos futuristes, le tout sur des bandes son électro particulièrement géniales, de quoi à l’époque m’occuper en attendant de pouvoir découvrir quelques années plus tard F-Zero GX sur GameCube.

XGIII : Extreme G Racing (Acclaim, 2001)
XGIII : Extreme G Racing (Acclaim, 2001)

Trouvé pas hasard chez chez Mario Shop, XGIII : Etreme G Racing de course de moto futuriste super rapide était vraiment très sympa. Difficile à prendre en main, mais une belle alternative à F-Zero chez Nintendo… Les environnements étaient bien réalisés et surtout les musiques Trance entrainantes… Bref, ça décoiffe !

Je me plonge aujourd’hui dans ce premier Extreme G en tâchant de le regarder avec le regard d’un joueur de la fin des années 90. Lorsque le titre sort sur la Nintendo 64, il vient offrir une autre vision du jeu de course que ce que propose Mario Kart 64, d’autant qu’à l’époque, le nouvel épisode de F-Zero n’est pas encore sorti.

Graphiquement, les motos en 3D sont particulièrement rigides, bien plus que les vaisseaux de WipeOut. Ce n’était peut-être pas très attractif en 1997, aujourd’hui, je trouve que cela apporte un effet rétro assez amusant.

En solo, la prise en main est excellente ! On ressent cette vitesse folle, bien plus que sur le Pentium 120 MHz et ma petite carte graphique de l’époque. Ce sentiment de vitesse qui fera d’ailleurs partie de l’essence de la série.
Côté musique, Extreme G offre déjà une B.O. électro de qualité, totalement dans la mouvance de l’époque, une approche plus à mon goût que le côté underground de Wipe Out.

Oui, ce premier Extreme G me donne une bonne impression, les circuits essayés sont réussis, tortueux, plongeant, et j’y retrouve le plaisir de jeu que j’ai pu avoir avec les épisodes sur PlayStation 2.

Il semble qu’à l’époque le multijoueur pêchait de ralentissement…. Cela a-t-il été corrigé avec l’arrivée du jeu dans le catalogue du Nintendo Online ?

Après avoir été emballé par ce premier épisode sur le Nintendo Online, je suis maintenant content d’ajouter la cartouche à ma modeste collection de jeux sur Nintendo 64.

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Chronique vidéoludique artistique : Titus the Fox sur Game Boy

Chronique vidéoludique artistique : Titus the Fox sur Game Boy

Si le personnage de Lagaff pouvait difficilement trouver sa place dans un jeu vidéo hors France, l’idée du studio français Titus fut donc de simplement remplacer ce dernier par sa mascotte, un Renard devant dès lors retrouver sa dulcinée à Marrakech en traversant, les quartiers mal famés de Paris, les catacombes, les pyramides… Bien évidemment le « scénario » d’origine collait parfaitement au personnage de Moktar devant rejoindre sa Zoubida, à l’image du sketch à succès de l’humoriste français Vincent Lagaff !

D’abord disponibles sur Ordinateur PC, Amiga ou encore Atari, le jeu de plateforme offrait des graphismes colorés très réussis, dès sa sortie en 1991 pouvant rivaliser avec les premiers titres de la Megadrive et Super Nintendo. Le gameplay était plutôt original, tout en poursuivant l’idée proposée dans The Blues Brothers sorti 1 an plus tôt, notre héros peut ramasser des objets, caisses, fléchettes,… pour se débarrasser des ennemis, mais également transporter des trempolins et autres balles magiques pouvant également être utiliser pour accéder à des endroits en hauteurs. C’est dès lors tout la force de ce Titus The Fox, les niveaux sont remplis de passages secrets et autres raccourcis.

Très vite, la difficulté s’élève ! Il faudra évidemment trouver la sortie de chaque niveau, pas tellement linéaire, mais explorer celui-ci jusqu’à trouver le code secret, sésame permettant de reprendre l’aventure à un niveau précis lorsque nos vies sont perdues.

Finalement, le point négatif de ce jeu, comme une bonne partie des titres de Titus, c’est ce scrolling à écrans saccadés…

Titus The Fox Game Boy (Titus, 1993)
La cartouche de Titus The Fox sur Game Boy (Titus, 1993)


Alors, en 1993, lorsque je glisse la cartouche dans la console de mon ami, il faut bien admettre que la Game Boy a déjà eu l’occasion de nous offrir de belles réussites de jeux de plateforme : Astérix vient de sortir, mais nous avions droit durant l’été à l’incroyable Kirby’s Dreamland ! Un an plus tôt Nintendo élevait déjà le niveau de ce que la console monochrome pouvait proposer avec Super Mario Land 2 !

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Une version GBA de Open Season pour les fans de pixel art

Une version GBA de Open Season pour les fans de pixel art

Je me sens un peu seul au monde sur mon blog et pour l’instant, ce que j’ai envie de partager c’est l’exploration de ma collection de cartouches Game Boy, Color, Advance chinées aux fils des années depuis ma nouvelle console à l’écran sublimé. J’en profite à l’occasion pour faire une chouette photo avec l’objectif Macro que je teste… Aujourd’hui, j’ai tiré au hasard la cartouche du jeu Open Season réalisé en 2006 pour les studios Ubisoft… Une adaptation de film qui s’annonce rapidement comme une belle surprise !

Les Rebelles de la forêt
Les Rebelles de la forêt – affiche officielle du film – octobre 2006

Lorsque sort le film « Les Rebelles de la Forêt » en 2006, il est loin de rencontrer mes faveurs. Ce nouveau film d’animation de Sony Pictures Animation qui n’a pas encore de grandes franchises à son actif propose une qualité qui n’est pas encore aux niveaux de ses concurrents, une histoires à l’humour américain un peu trop piquant à mon gout pour les enfants… Des enfants, je n’en ai pas encore… Bref, même en DIVX, j’avais passé mon chemin.

Ne parlons donc à cette époque d’envisager jouer à l’adoption d’un film sur ma PlayStation 2 ou ma GameCube ! Le film sera par ailleurs adapté sur une grande partie des supports de l’époque, ce compris la PSP, la Nintendo DS et même… la Game Boy Advance !


Si chacune des adaptions aura évidemment fait le choix d’une aventure en 3D, avec un résultat qui semble assez moche pour la Nintendo DS. Sur Game Boy Advance, Ubisoft revisite l’histoire du film dans un jeu de plateforme en 2D « à l’ancienne ». Un genre mis de côté, qui ne semble plus convenir qu’aux enfants à qui on laisse la vieille console du grand frère.

Pourtant, là où certaines versions 3D des studios Ubisoft se montrent, ne nous voilons pas la face, des graphismes ingrats, cette version en 2D propose des sprites et animations hautes en couleur, des décors réussis et même un level design amusant ! Les niveaux s’entrecoupe de scène qui racontent la trame de l’histoire, avec des dialogues pas trop long qui pose bien l’ambiance.

Dans le jeu, notre grizzly Moog est amusant à prendre en main. Il peut faire beaucoup d’action différentes, inspirées des plateformes d’exploration à la Metroïd.

Le premier niveau d’apprentissage colle avec l’histoire et se montre drôle. Il propose déjà un beau panel de mouvements, avant de nous emmener dans la forêt.

Bien évidemment, en 2006, « Open Season« , même si la presse souligne la qualité des graphismes sur la console, difficile de sortir du lot des productions Next Gen. En revanche, en 2024, pour les amateurs de Retrogaming, cette cartouche que l’on trouve pour une petite poignée d’euro méritera sa place dans votre collection, j’en suis certain !

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Spirou, mission ennuie.

Spirou, mission ennuie.

Après un Astérix, plutôt réussi, sorti en 1993, Les Schtroumpfs et Les aventures de Tintin au Tibet, nettement plus controversées. Le studio espagnol BIT Managers sous la coupole d’Infogrames s’attaque en 1995 à l’adaptation sur Game Boy d’un autres héros de la Bande Dessinée : Spirou !

A cette époque, cet épisode Game Boy, autant que les versions 16 bits n’étaient pas passées entre mes mains, j’avais laissé les consoles de côté pour profiter de l’arrivée de la 3D sur mon PC, ce n’est qu’à l’approche de 2020 que je glisserais la cartouche de Spirou dans ma Game Boy.

La cartouche de Spirou sur Game Boy

Bref, alors que les équipes d’Infogrames s’occupe de la version 16 bits, particulièrement colorée sur Super Nintendo et Mega Drive, le portage sur la portable de Nintendo n’est pas en reste. Visuellement, BIT Managers fait un très beau travail pour rendre notre groom nationale à l’écran particulièrement reconnaissable et lui offre des animations dignes d’un dessin animé. Spirou court, saute, s’agrippe à des câbles par dessus le danger. Les visuels du premier niveau, dans la ville New York sont soignés, même s’il faut bien admettre qu’ils tranchent un peu à l’univers de notre aventurier,… d’autant que la jaquette semblait plutôt nous emmener en Palombie.

A l’instar des précédents titres du studio, le cadre de l’histoire nous est proposée dans un long défilé de texte. Lent, il faudra être bien courageux pour lire que le Comte de Champignac est en congrès scientifique, il se retrouve confronté aux plans machiavéliques de Cyanure qui a décidé de réduire les humains en escalavage.

Le scénario est similaire à celui des épisodes 16 bits. Il n’est pas lié à un album en particulier, mais reprend quelques personnages issus de l’univers récent que Tome & Janry ont mis en place dans les aventures de Spirou et Fantasio. Et il faut bien admettre que ce synopsis n’est pas des plus originals. Il aurait été plus amusant de retrouver Fantasio, Zorglub et cie… Mais à cet époque, la franchise de Spirou cherche à se ré-inventer et prendre ses distances de ce que Franquin avait magistralement apporté à l’univers.

Si la toute première impression une fois la console en main est positive, surtout après la déception qu’était Tintin au Tibet, on s’ennuie enfaite très vite, sans vraiment comprendre notre but dans la vie. Des pots de fleurs qui tombent, cela fait très Schtroumpfs. Des câbles électriques à traverser, cela fait très Tic & Tac. Des chiens qui mordent, des petits oiseaux qui picorent la tête, et clairement notre seule option est d’éviter les ennemis.

On ramasse des coiffes de groom qui trainent dans la ville. Pourquoi ? Faut-il les trouver toutes ? Par essai erreur, on tombe dans les trous, on tombe de haut, on meurt… et avec un peu de chance, d’un saut osé, on arrive à la fin du niveau. Mais déjà au bout de quelques minutes, le level design se montre répétitif et inintéressant. Les 4 obstacles rencontrés (pots de fleur, chien, oiseaux, courant électrique) font un peu faiblard. Même la musique, joyeuses et de qualité, rappelant la patte de Alberto José Gonzalez Pedraza qui avait magistralement mis en musique Astérix sur Game Boy, fini par être répétitive.

Une nouveau panneau nous explique que Cyanure, avec son Sèche Cheveux, réduit Spirou à la taille de 10cm. Le second niveau nous propose avec peu d’originalité un Spirou dans un monde de jouets… avec un level design toujours aussi peu inspiré… J’abdique, comme probablement d’autres joueurs à l’époque.

Dommage peut-être, visuellement, les niveaux suivants semblent très réussis !


Chroniques vidéoludiques artistiques : Batman – Return of the Joker

Chroniques vidéoludiques artistiques : Batman – Return of the Joker

Nouvelle Game Boy Advanced mise en beauté avec entre autre un nouvel écran au contraste impeccable réalisé par Lust Passion Rétro Modding, je peux m’attaquer à mon idée de Chroniques Vidéoludiques Artistiques. Une manière de raconter mes souvenirs retrouvés sur un jeu issus de la Game Boy, pour l’heure, accompagnés d’une ou deux photos artistiques. Commençons par Batman : Return of the Joker du studio japonais Sunsoft sortis en 1992 en Europe auquel je jouerais pour la première un peu plus tard, fin 1995.


Batman est probablement le seul super héros américain à avoir réussi à me parler durant ma jeunesse. Abreuver d’autres héros des dessins animés du Club Dorothée et autres Récré A2, Batman, c’était le juste justicier de mon paternel ! Le héros de sa jeunesse. Si je n’ai pas vraiment accroché aux films des années 90, c’est surtout la série télévisée et sa bande son signée Danny Elfmann qui marquera mes esprits et les soirées « spéciales » Batman avant d’aller dormir.

J’avais déjà eu l’occasion de découvrir l’improbable et génialissime premier Batman de Sunsoft sur la Game Boy début 1995. Ce dernier, sorti en 1990 proposait un jeu de plateforme aux graphismes minimalistes digne du premier Super Mario Land, mais avait réussi à m’emmener dans l’univers de Gotham City avec une petite couche de shoot’m up.

Pour ce second opus, annonçant le Retour du Joker, qui sortira 2 années plus tard en 1992, Sunsoft propose cette fois un jeu avec de grands sprites, des décors réussis, des musiques à couper le souffle, un grappin pour s’accrocher, des batrangs à récupérer, et surtout, des animations des déformations qui en jettent… mais parfois un peu abusive !

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