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Category: Jeux Vidéos

je suis fan de jeux vidéo.. essentiellement les bon vieux d’ailleurs !

Wolfling a trouvé son éditeur

Wolfling a trouvé son éditeur

Wouw après des années de travail et pour ma part de longues nuits de programmation musicale, le jeu vidéo rétro Wolfling réalisé par Matthias Bock pour lequel j’ai composé les musiques est terminé et sera produit par poly.play sur cartouche Commodore 64 !!

Les pre-commandes sont ouvertes !

Fier de voir ce magnifique projet prendre vie :))) J’y travaillais déjà depuis 2018 et une première version des musiques avaient déjà été adaptée pour la conversion de la NES au Commodore 64 en 2019.

Pour ma part, j’avais donc retravaillé et élargi la B.O. durant l’été 2022 en chassant les octets inutiles !! Il semblerait même que le jeu, disponible sur cartouche sera accompagné d’une petite figurine 3D !

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ChatGTP en assistant de combat

ChatGTP en assistant de combat

On ne va pas se mentir, les combats dans Clair Obscur demandent assez vite de parfaitement maîtriser toutes les subtilités des compétences de chacun de nos personnages et les faiblesses des adversaires rencontrés.

Sans cela, on ne peut pas profiter de toute l’extrême profondeur de l’histoire du jeu.

Et il est vrai que ces deux dernières semaines, la frustration prenait le pas. Entre un monde à explorer sans réel guide pour nos orienter, tout beau soit-il, et des combats devenant longs de plus en plus complexes, l’envie de s’y remettre faiblissait.

Rencontrant de plus en plus souvent des ennemis aux coups puissants et évitant mes attaques, oui je parle bien de vous l’Epéiste qui s’ajoute des boucliers en masse et le Cultisme qui esquive toutes mes attaques, je me suis dit que j’allais avoir besoin d’aide…. et assez rapidement, je me suis rendu compte que les guides étaient trop axé sur les quêtes, par ailleurs de plus en plus souvent sous forme de vidéo et que j’avais surtout besoin de comprendre les subtilités du jeu.

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Clair Obscur : entre panache et frustration

Clair Obscur : entre panache et frustration

Il y a des jeux qu’on attend pendant des années. Et puis il y a ceux qui surgissent de nulle part, portés par un certain enthousiasme sur la toile ou peut-être par une campagne de presse bien menée.

Clair Obscur : Expédition 33, je ne l’avais pas vu venir. Et pourtant, ce titre 100% français issu du jeune studio Sandfall, échappé du giron d’Ubisoft, a rapidement fait parler de lui. En quelques jours à peine, plus de 500.000 exemplaires étaient vendus : un joli succès pour un jeu à contre-courant, qui ose remettre au goût du jour un genre devenu désuet — le RPG en tour par tour.

Curieux et séduit par cette proposition audacieuse, j’ai réussi à mettre la main sur une édition physique alors que la presse annonçait le passage au cap du million d’exemplaires vendus, et nous nous sommes donc lancé dans l’aventure, manette en main, sur la PS5.

La rencontre avec les premiers protagonistes dans Lumière annonce déjà la couleur.
La rencontre avec les premiers protagonistes dans Lumière annonce déjà la couleur.

Dès les premières minutes, le charme opère : visuellement, Clair Obscur est une vraie réussite. L’univers de Lumière, sorte de Paris de la Belle Époque rongé par une étrange évaporation des âmes orchestrée par la Peinteresse, nous a immédiatement séduit. Un monde raffiné, baigné dans une direction artistique inspirée, quelque part entre Bioshock Infinite, Final Fantasy et un soupçon d’opéra steampunk.

D’ailleurs ce qui m’a évidemment marqué, c’est l’ambiance sonore. Une bande-son magistrale de Lorient Testard qui mêle avec brio dans ce premier projet vidéoludique envolées lyriques et nappes électro, comme un rappel musical à la dualité du monde qu’elle accompagne. Par ailleurs, les doublages français de qualité — un luxe devenu rare,  renforcent encore l’immersion du fond de mon canapé.

Le gameplay, quant à lui, nous ramène à une époque où l’on prenait le temps de réfléchir. Chaque affrontement demande stratégie et sens du timing, avec un système de parade et d’esquive qui vient rythmer les combats en tour par tour.

Les menus durant les combats au tour à tour offrent une belle énergie
Les menus durant les combats au tour à tour offrent une belle énergie

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Monument Valley — Un troisième rêve un peu trop éveillé

Monument Valley — Un troisième rêve un peu trop éveillé

C’est un peu par hasard, au détour d’une news sur mon téléphone que j’ai appris qu’une troisième aventure de Monument Valley était… déjà sortie depuis la fin de l’année dernière, discrètement, via le service Netflix Games. Voilà qui allait peut-être me faire sortir de cette quête mélancolique à retrouver mon sourire que je tirais depuis plusieurs semaines déjà !

La série vidéoludique Monument Valley reste dans un coin de mémoire tant j’avais apprécié ses deux premiers épisodes. Pas d’achat sur l’Apple Store, pas de belle icône à installer et garder sur mon iPad, nous sommes cette fois dans le pire des scénarios du jeux dématérialisée, il faut passer par l’appli Netflix en tant que service d’abonnement pour pouvoir jouer, mais ne soyons pas de mauvaise fois, je n’ai pas dû débourser le moindre Euro de plus pour retourner à Monument Valley !

Je me suis donc lancé, sous la couette,  dans ce Monument Valley III espérant être happé comme j’avais déjà pu l’être par ces prédécesseurs. D’emblée, le charme opère : visuellement, on retrouve ce style si particulier qui m’avait tant marqué — des architectures impossibles inspirées d’Escher, baignées de lumières douces et de couleurs subtiles, tout droit sorties d’un rêve éveillé. Le concept reste fidèle à lui-même : déplacer notre personnage dans des décors oniriques où la perspective est l’unique vérité. Ici, chaque niveau est un petit casse-tête : faire pivoter une passerelle, déplacer un pan de mur, faire basculer une tour pour ouvrir un chemin… Rien de nouveau sous le soleil, mais une formule qui fonctionne toujours.

Monument Valley III - iPad (Netflix Games - Ustwo, 2024) -- source : Netflix Games
Monument Valley III – iPad (Netflix Games – Ustwo, 2024) — source : Netflix Games

Dans ce troisième volet, nous suivons Noor, une apprentie gardienne de phare, en quête de sens et de savoir dans un monde en déséquilibre. Le jeu distille sa narration à travers des fragments de texte et un voyage en bateau, entre des îles mystérieuses, chacune porteuse d’un nouveau paysage, d’une nouvelle idée. L’ambiance sonore, comme toujours, accompagne avec délicatesse l’exploration.

Pourtant… quelque chose cloche.

Les niveaux, aussi jolis soient-ils, semblent parfois trop vite survolés. Là où Monument Valley II avait su ajouter une dimension émotionnelle forte avec la relation mère-fille, cette nouvelle aventure peine à retrouver une telle intensité. Les énigmes, souvent ingénieuses dans leur concept, manquent de défi. Elles donnent l’impression d’être là pour servir l’esthétique, la narration, ou proposé un nouveau concept plus que pour offrir une vraie progression de difficulté et de satisfaction intellectuelle.

Peut-être est-ce là le cœur du problème : Monument Valley III est superbe, soigné, poétique — mais il semble davantage se présenter comme une vitrine interactive qu’un véritable jeu à part entière. L’œuvre est touchante, oui, mais un peu trop lisse, presque aseptisée. Là où les deux premiers épisodes m’avaient happé, bouleversé même, celui-ci m’a distrait sans vraiment me marquer, arrivant bien au bout… sans le moindre nouveau sourire à la clé.

Est-ce la faute à la prise en main de Netflix sur le petite studio Ustwo, misant plus sur la quantité de petits jeux aux expériences courtes, accessibles, pensées pour le « jeu d’occasion » plutôt que l’investissement profond ? Est-ce simplement moi, qui en attendais peut-être trop, espérant profondément retrouver la plénitude des précédents épisodes.

Quoi qu’il en soit, Monument Valley III reste un joli moment, un petit souffle d’évasion. Mais il me laisse aussi avec un sentiment étrange : celui d’avoir revisité un lieu que j’aimais, sans y avoir retrouver l’écho de ce qui m’avait touché alors…

Les Tortues Ninja sortent des égouts !

Les Tortues Ninja sortent des égouts !

Grand amateur de la série télévisée des Tortues Ninja quand j’étais gamin, je dois pourtant avouer que je n’ai jamais eu l’occasion de jouer, à l’époque à l’un des jeux vidéo sortis sur la Game Boy.

Souvenez-vous qu’au tout début des années 90, les Tortues Ninja s’étaient surtout incrustées sur la NES, la console de salon de Nintendo, et même si le jeu est en réalité franchement sympa, sur les consoles de démonstrations, le titre se montrait vraiment difficile à prendre en main pour un gamin comme moi…

En revanche, j’avais sur mon ordinateur Commodore 64 un tout autre jeu mettant en scène mes tortues préférées dans un format « Beat’m all », soit dans la lignée de Double Dragon. Deux jeux co-existaient donc au même moment, tant sur console que sur ordinateur.

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