Voilà, hier soir notre première ministre, Sophie Wilmès, (maintenant tout le monde la connait), a renforcé le confinement. On reste chez soi jusqu’au 5 avril. On ne va pas rentrer dans les détails, ce n’est pour l’heure pas un souvenir utile, mais tout de même. On sent que nous ne sommes plus libre, et même si je me sens rassuré à l’idée de rester chez moi, plutôt qu’exposé. C’est un moment qui donne l’impression d’être dans une fiction.
On a tenté d’avoir tout ce dont nous avons besoin, sans pour autant sortir avec 160 rouleaux de papier-toilette, comme le gars croisé au magasin. Pour autant, avec 4 jeunes enfants, fruits, légumes, pains ne seraient pas suffisant. Je n’ai pas réussi à faire quelques achats nécessaires chez Brico, déjà passé en mode « chacun son tour ».
Bref, en ce 5° jour, on s’organise. On met en place des règles pour le travail des enfants, comme du mien. Ce n’est pas simple, tous les 4 nous épuisent déjà à vouloir tout, faire tout…. En vacances, on bouge, on se promène, et on ne doit pas jongler sur plein de missions en même temps. Déjà devoir jongler entre les vidéoconférence sur plusieurs logiciels différents n’aident pas. Cela prendre encore quelques jours pour être sur une direction précise. Je me suis fait un peu d’ordre dans mon bureau pour y travailler avec plusieurs ordinateurs en même temps plutôt que dans le salon sur mon espace du soir…
Télétravaille, devoir, occupation des troupes… les journées sont en réalité assez fatigantes !
4° jour de « confinement »,… peut-on vraiment appeler cela déjà ainsi, alors que nos voisins sont déjà dans une situation plus restrictives. Il n’empêche que les magasins du Delhaize au Broze sont bondés de monde, alors que l’on demande de rester chez soi. Bon, ceci dit, moi aussi, je suis tenté de m’y rendre pour aller chercher des trucs que je crains ne pas trouver prochainement,… du pellet tant pour moi que pour les animaux, des légumes, des pommes de terre… Évidemment avec 4 enfants, on a beau avoir des réserves, elles s’épuisent très vite ! Et puis, maintenant que j’ai les instructions pour que les enfants travaille à la maison… je risque de tomber à cours d’encre et de papier pour imprimer tous leurs travaux ! Encore heureux d’ailleurs que j’ai récemment acheté une imprimante !!
Bref, à la maison, l’organisation n’est pas facile. Moi j’ai du travail, je trouve important de prendre les mesures de confinements, mais l’environnement est bruyant, et surtout je sens la grande différence de puissance entre le Mac Book Pro et les Station iMac Pro surboostée. La connexion internet pour pousser des vidéos est également bien en retrait à la maison… Heureusement, il fait beau, on a le jardin, et voir le printemps permet quelques minutes d’oublier un peu que ce matin, des véhicules militaires commençaient à se déployer. Que nous annoncera-t-on ce soir. J’ai déjà bien du mal à faire le tri entre les symptômes du Coronavirus et ceux de la crise de stress.
Le premier Weekend de confinement se terminent. Demain, pas d’école… Nous avons « la chance » de pouvoir nous organiser pour être présent. Cela ne sera pas simple, cela va être épuisant même. Pourtant demain, les cours arrêtés, les écoles seront malgré tout remplies d’enfants, la Belgique n’est pas à l’arrêt.
Les média, enfin la folie des réseaux sociaux n’aident pas à être calme et posé. Je tente tant bien que mal de ne pas être « distrait » par les fausses informations, mais il y en a tant. Il semble en tout cas certain que le nombre de personnes testées positives au Coronavirus tant en Belgique que chez nos voisins soient en forte hausse ces deux derniers jours… et aux cotés des « on dit », je ne me sens plus aussi prêt, je ne me sens plus en sécurité de part les actes de précautions élémentaires qui me semblaient être suffisant la semaine dernière.
Comment ne pas transmettre tout ce stress aux enfants. Gâteau, jardin, bricolage, films… cela ne suffit pas à être penser vraiment à autre chose, et cela ne fait encore que 2 jours. Me boucher les oreilles et fermer les yeux ne seraient pas plus cohérent.
Demain, je serais à mon bureau. #Stayhome affiche, un peu tout le monde sur son mur, mais quand j’y pense, il y a en bien des gens qui ne sauraient rester chez eux si l’on doit faire tourner la Belgique, l’Europe, la planète… J’attends demain, comment tout cela va-t-il évoluer. Quel plan va-t-on réellement mettre en place ? Est-ce que je laisse encore Charly se promener en vélo ? Et du pain, on en trouvera encore jusqu’à quand ?
Je pense à tous ceux qui n’auront d’autres choix que de laisser leurs enfants à l’école. En tant que parents, ce ne sera pas facile comme situation.
— (*) articles de presse et publication Facebook censurés et conservés à titre privé —
Au début, il y a de cela 2 mois, on regardait d’un oeil critique l’arrivée de cette nouvelle grippe, là bas. A l’autre côté de la planète, en Chine. La Chine, c’est loin, ce n’est pas l’Europe, ni la Belgique. Et puis, les médias ont toujours l’art de tout exagérer. Que faut-il croire de tout ce que l’on nous raconte ? Je gardais néanmoins un oeil inquiet sur tout cela. Tout d’abord il y a tous ces films de virus, épidémie, pandémie même que j’ai regardé ces 20 dernières années. De Resident Evil à Blindness en passant par The Walking Dead ou Contagion. Ensuite, il y avait les épreuves sportives qui petit à petit étaient annulées. Et puis enfin, Newton Lawrence, ami et musicien liégeois qui se retrouvait « envoyé spécial » malgré lui.
Coronavirus : un musicien liégeois en voyage en Chine
Puis février est arrivé, les chinois construisaient deux énormes hôpitaux en quelques jours, voilà qui nous faisait sourire face aux si longs délais pour s’occuper du pont de Tilff. J’essayais de ne plus trop penser à cela. C’est loin. Il y a déjà tant de choses à s’inquiéter ici avec 4 enfants, avec le boulot,… C’est au travers des annulations d’évènements que je suivais l’information. Jusqu’à l’annulation du Carnaval de Venise. Oui, bon j’ai une bonne connaissance qui est sur place, alors ça joue un peu sur mon mode « Hypocondriaque« , mais j’ai dès lors suivi tout cela de manière plus intensive.
En semaines nous sommes passés de « C’est une simple grippe » à la fermeture des écoles, restaurant, activités, cinéma pour contrer la pandémie du COVID-19 dit Coronavirus…. Tout en tâchant de ne pas tenter dans la panique, j’ai tout de même organiser la réalisation de réserve de tout ce qu’il faut avant la folie bien avant la folie de ce vendredi,…
Les enfants, s’inquiètent, pour eux tout ceci est une situation où tout ce qui faisaient les repères de comment tourne le monde autour d’eux est perturbé. Difficile de se projeter sur le comment le monde tournera demain, demain quand cette pandémie sera en régression. Comment vivrons nous l’hiver prochain face à de nouvelles annonces de ce genre.
Là, il va falloir les tenir ces enfants, pendant 5 semaines à la maison, probablement annuler les vacances de Pâques. Bref, le soleil a intérêt à briller, histoire qu’ils puissent prendre l’air.
Bon évidemment, chez les sorciers, tout semble plus simple. Il suffit d’attendre le hibou qui vous déposera la lettre d’invitation à l’école de Poudlard. Le Choixpeau magique s’occupera de vous trouver la bonne maison ! Aux parents de faire les achats de matériel dans le Chemin de Traverse et d’être à l’heure sur le quai 9 3/4. Mais pour nous Moldus, les choses sont un peu plus compliquées… ou pas ?
Si mon grand rentrait à l’école secondaire en septembre prochain, j’aurais dû avoir rentré mon document officiel complété dans l’école de mon choix avant aujourd’hui, vendredi 6 mars. Et je vous avoue que fort heureusement, il ne rentre pas en septembre prochain, mais en 2021 ! Néanmoins, j’ai déjà pu me plonger dans toutes les inquiétudes que nous, parents, pouvons avoir dans ce qui sera peut-être le dernier grand choix que nous poserons concernant l’avenir de nos enfants.
Depuis de longues années déjà, la Belgique a mis en place un « décret inscription » qui doit favoriser les chances de chaque famille d’accéder à l’école de son choix. Il est vrai que je me souviens qu’il y a plus de 10 ans, mon ami Jeff avait fait la queue toute la nuit pour obtenir une place dans une école très courtisée de la ville de Liège. Avec le nouveau décret, chacun doit maintenant rentrer le dossier d’inscription dans l’école de son premier choix, cette année avant le 6 mars. S’il n’y a pas plus d’inscrit que de places disponibles, alors Bingo, on vous informe rapidement que votre enfant est inscrit à l’école ! Sinon, c’est à l’indice composite et les algorithmes de déterminer l’inscription ou la mise en file d’attente. On choisira alors d’attendre au moins jusqu’au début des vacances, ou d’opter l’école placée en second choix sur le document, si celle-ci dispose de place.
Lors des dernières élections, la Région Wallonne avait annoncé en finir du système actuel. Mais qu’aurons-nous à la place en 2021 ? Plus que probablement une version un peu remaniée des algorithmes actuels plutôt qu’un changement complet. Faudra-t-il encore que celui-ci soit réellement prêt pour 2021 ! Il est donc plus que probable que les indices composites actuels soient toujours de mise : l’école de préférence, fratrie déjà présente dans l’école, partenariat pédagogique avec l’école primaire, distance entre le domicile et l’école (primaire et secondaire), poursuite d’un programme d’immersion…
Tout ceci crée évidemment du stress pour les parents et l’enfant qui va déjà voir chambouler toutes ses habitudes, d’autant qu’il n’y a pas que sur Bruxelles que parfois, le choix espéré n’est pas retenu. Je suis donc plutôt content de nous être mis, avec notre fiston à aller visiter des écoles, s’informer et s’imaginer comment sera fait demain !
Le Pacte d’excellence grave dans le marbre l’apprentissage du numérique (et par le numérique) à l’école. Le codage y trouvera aussi sa place parmi les nouvelles compétences à acquérir. « Il est essentiel que progressivement l’enseignement adapte ses pratiques et ne rate pas le tournant du numérique », nous dit la ministre de l’Enseignement, Caroline Désir. (Un article à lire dans l’écho)
Faire le bon choix
Je me souviens que de mon temps, au début des années 90, le choix avait été très simple. J’habitais à 10 minutes à pied de mon école primaire et l’Athénée de l’Air Pur de Seraing était à 10 minutes à pied également. La majorité de mes camarades de classe allait également se rendre dans cette école qui avait par ailleurs excellente réputation. Pourquoi diable envisager d’aller prendre le bus pour me rendre dans une autre école ?
Ici, nous habitons dans un petit endroit un peu isolé ou aucun transport en commun ne passe. Le choix de l’école est d’autant plus important qu’il faudra alors continuer à conduire les filles à l’école primaire en même temps pendant encore 6 années. La distance et complexité du trajet seront donc des éléments primordiaux du choix de l’école. J’ai bien du mal à m’imaginer déposer mon garçon à la gare tous les matins pour qu’il prenne le train jusqu’à la grande ville de Liège pour se rendre à l’école…
La taille de l’école est pour moi également un élément important. L’Air Pur où j’ai fait mes études accueille maintenant près de 2000 élèves, là où il y en avait probablement moins de 1000 à mon époque. Je préférerais une école plus modeste, ou mes enfants ne seront pas un numéro. C’est un élément particulièrement subjectif, j’en conviens, certains d’ailleurs préféreront une grosse école où son enfant sera mieux préparé au vrai monde !
Les parents peuvent aussi éduquer aux jeux vidéo, ce qu’il nous manque, ce sont les outils bien comprendre le jeu vidéo et sa culture
J’en parlais plus haut, le choix de l’école secondaire est peut-être le dernier choix que nous portons concernant l’avenir de notre enfant. J’aimerais donc pouvoir lui proposer la meilleure école, celle qui pourra lui ouvrir les portes aux meilleures études supérieures ! Il n’aura pourtant qu’une peu moins de 12 ans au moment de ce choix, impossible de savoir s’il sera architecte, ingénieur informaticien, imprimeur 3D, instituteur ou l’un de ces métiers qui n’existent pas encore. Néanmoins certaines écoles préparent mieux que d’autres à des études demandant des compétences très poussées en mathématiques ou chimies… Même si d’ici là, l’Université de Liège aura mis en place un package complet de MOOCs socles afin de se préparer à ces matières de manière autonome.
L’école numérique, un autre dossier intéressant lu dans le Ligueur
Enfin, j’ai envie de lui trouver une école où il rencontrera des enseignants motivés, qui lui donneront de pouvoir apprendre de manière innovante, avec le numérique comme le fait Laurent Di Pasquale à l’Air Pur ou Gaël Gilson à l’Athénée de Chênée, mais également un apprentissage où il pourra créer, expérimenter, découvrir…
« Les parents peuvent aussi éduquer aux jeux vidéo, ce qu’il nous manque, ce sont les outils bien comprendre le jeu vidéo et sa culture ». Travailler le français en jouant à Tower Assault en classe, une belle manière d’utiliser le jeu vidéo comme outil pédagogique, non ? Cette petite vidéo est en lien avec l’article que je suis justement en train de lire à la maison dans Le Ligueur des parents – Ligue des familles dont la thématique est actuellement « L’école numérique ».