Refermons, sans regret, l’année 2024.
2024 est derrière nous, déjà les pieds au froid dans l’année 2025 qui, je l’espère ne pourra être que meilleur que les souvenirs, encore frais, que me laisse l’année 2024.
Cette dernière se devait être une année de changement, avec entre autre un changement de taille, celui de mon lieu de travail, puisqu’après 22 années passées sur le site du Sart Tilman, mon équipe des MOOCs de l’Université de Liège prenait place, durant l’été dans un Nouveau Centre névralgique rassemblant différents acteurs du numérique et de la formation en périphérie de la ville de Liège, au Val Benoît.
Si ce changement était en sursis depuis de longues années, j’étais en revanche loin d’imaginer me retrouver un nouveau club de Basket pour notre Alice, prenant tout juste ses marques chez les verts… Si la transition s’est montré humainement difficile dans un premier temps, nous voici maintenant bien installé en rouge, avec même la petite soeur qui joue, soit près de 5 entrainements par semaine dans le nouveau club Alliance Flémalle, de quoi même se proposer comme sponsor de l’équipe U14 ;)
Enfin du changement en voiture, avec l’arrivée de notre carrosse au printemps dernier qui nous emmène de la maison à l’école. De l’école au boulot, du boulot à l’école, de l’école au Basket, à la danse, au chant, au match, avant de rentrer à la maison.
Pourtant de tous changements finalement positifs, me reste le sentiment que 2024 était une « sale année », une année usante, une année pesante,… 2024, l’année où j’ai pris un coup de vieux !
Un sentiment d’avoir plus de responsabilité, un sentiment d’entrer dans un nouveau monde numérique où l’argent a pris le pas sur la magie de l’innovation, d’un rythme de vie où lire une BD, sortir des Micro Machines, jouer à un jeux vidéo… avec ou sans les enfants, toutes ces petites choses qui me donnaient l’impression d’être un « grand enfant » se retrouvent mises au grenier,… à l’image des grands bacs de LEGO et de Playmobil que j’ai remisé lors des précédentes vacances.
Oui, le Papa joueur se retrouve contraint à prendre une autre identité. Les enfants ont grandi. Charly chante, compose, crée, débat, s’affirme. Mes filles se transforment en petite jeunes filles. Encore pleine de contradictions, avec parfois encore l’envie de passer du temps avec moi, mais déjà bien le nez dans un nouveau monde d’ado.
Reste ma petite Rose… Petite ? Elle se joue tellement à faire la grande par moment, que j’ai du mal à me souvenir qu’elle vient seulement d’avoir 9 ans, prise dans le monde de ses soeurs.
Alors que mes 47 ans se rapproche, je ressens, peut-être vraiment pour la première fois, une sensation d’avoir passé le sommet de la courbe. Que les soucis ne seront plus des petits méhins, des petites babioles,… Qu’il va falloir apprendre à avancer dans une nouvelle ère, à un autre rythme,… et que peut-être ce changement était déjà entrain de s’amorcer depuis quelques temps.
Puis je pense à tous ceux qui autour de moi ont traversé une année 2024 bien plus sombre… Barballo, Papy, Claude, Geo,… et ainsi que leurs conjoints, enfants, famille. Courage.
Voilà cher blog ce que j’ai envie de conserver dans mon souvenir, même si pour vous, lecteur perdu ici, tout ceci ne pourrait sembler qu’une complainte d’hiver…