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Author: cyborgjeff

Je suis un catalyseur de motivation vidéoludique

Je suis un catalyseur de motivation vidéoludique

Très vite, j’ai voulu être catalyseur de motivation vidéoludique (comme c’est bien dit) auprès de mes amis pour leur faire découvrir, tester et jouer à de nouveaux jeux ! A 8 ou 10 ans, je cherchais donc toujours après de nouveaux titres à ramener sur le C64, réaliser des classements hebdomadaires des nouveautés, je faisais des sélections de jeux sur des disquettes de compilations auxquelles j’ajoutais un genre de petite démo qui présentait les dits jeux sur de la musique en racontant un peu ma vie avec du texte animé… tant qu’à faire ! Déjà un blogger des années 80 ! Cela m’a aussi permis assez vite d’apprendre à utiliser des utilitaires de copies, comprendre comment copier des jeux sur K7 vers des disquettes,…

Quand nous sommes passés à la génération GameBoy et Mega Drive, des consoles qui n’étaient pas les bienvenues à la maison, je m’étais trouvé d’autres solutions. J’achetais les magazines et je venais présenter à mes amis… et leur parents, les supers nouveautés ! Qui ne manquaient pas d’être ensuite ramenés par des Papas très motivés du vidéoclub !

Nintendo Zone, liste XLS
Nintendo Zone, liste XLS

A l’école, j’avais également ma liste de jeux PC que j’enrichissais de nouveautés, avec des points, des classements par genre, le nom du studio et même les statistiques de mes meilleurs fournisseurs de nouveautés ! L’arrivée des graveurs CD aura amplifié les supers compilations… et le rétrogaming… Je me souviens avoir pris un été à tester 900 Roms de jeux Super Nintendo pour créer ma compilation Nintendo Zone, fournie avec un fichier xls qui classait les 900 jeux par genre avec une cote de 1 à 10 après avoir fait tester le jeu par plusieurs autres joueurs, histoire d’avoir un classement qui tienne la route. Version PC ou version PlayStation ! Quelle époque insouciante !

“Salut ! ! ! tu attendais depuis quelques semaines ma super nouvelle compile,… et la voici enfin. Mais ce retard était pour la bonne cause : avoir encore plus de jeux à te proposer… pour que quoi qu’il arrive, tu ne puisses pas t’ennuyer pendant tes vacances, même s’il pleut !  Donc voilà avec l’aide de Tbob qui m’a donné les premières roms et émulateurs pour la SNES, et surtout avec plus de 20 heures passée depuis janvier 2000 à fouiner le net : j’ai pu rassembler des centaines de jeux NINTENDO et également, je remercie à ce sujet mr Xav, des roms de la console d’arcade de CAPCOM. Alors comment s’y retrouver sur ce CD, comment utiliser tout cela à son meilleur niveau ? Tout d’abord en lisant ce fichier. Vous trouverez également un fichier .XLS (excel) avec la liste complète des jeux triés par type de console et par cote… et oui, j’ai testé tous les jeux,… ils fonctionnent tous ! et je les ai cotés pour que vous si le temps vous est compté vous puissiez aller à l’essentiel… Bien sûr ce n’est que mon avis… et sur mon petit ciryx 166 avec 32mo et un SB LIFE….” — NIntEnd0 z0nE.doc

NintendoZone.doc
NintendoZone.doc

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Super Vision et Game Master

Super Vision et Game Master

Petit détour au début des années 90. Je suis certain que vous vous souvenez tous de la Game Boy de Nintendo, la première console de jeu portable à cartouches interchangeables qui aura marqué les joueurs, même si d’autres s’y étaient déjà tentés bien avant. Nintendo avait réussi un véritable coup de génie avec cette dernière alors que, comme le raconte magistralement Florent Gorges dans son 4° tome de l’histoire de Nintendo, le chemin fut semé d’embûches ! Aujourd’hui, qui n’a pas joué à la Game Boy ? Tetris, Super Mario Land, Ducktales, Legend of Zelda, Pokemon, Astérix,…

On a tous joué à la Game Boy !
On a tous joué à la Game Boy !

Peut-être vous souvenez-vous également de sa rivale, la Game Gear de SEGA. Très proche des performances de la console de salon 8bits, la Master System, elle se démarquait essentiellement par un écran couleur et une grande consommation de piles ! Mais elle n’était pas pionnière du genre non plus, la Lynx d’Atari également proposait une expérience nomade en couleur, même si cette dernière a trouvé assez peu de joueurs de ce côté de l’Atlantique.

La Game Gear fête ses 30 ans !
La Game Gear fête ses 30 ans !

Non, aujourd’hui je voudrais vous parler la console portable asiatique, la Super Vision fabriqué par Watara. Déclinée en deux version, le modèle qui débarque en Asie et Europe en 1992 n’a pas cherché à se démarquer de la Game Boy de Nintendo. Les formes en sont très proches, seule la croix directionnelle, brevet de Nintendo manque à l’appelle et la Super Vision s’annonce même équipée d’un écran LCD de grande taille face à sa rivale !

Soyons clairs, la Super Vision ne se veut pas être une copie chinoise mais bien une console concurrente qui sera moins cher (un peu moins que la moitié du prix) et proposera également de nombreuses cartouches de jeux à prix moins élevés que la concurrence !

Arrivée sur le marché européen début 1992 avec une dizaine de jeux dont Crystball, un casse-brique dans lignée de Break Out vendu avec la console, la Super Vision annonce la disponibilité d’un catalogue de 50 jeux d’ici la fin de l’année afin de pouvoir vraiment se positionner comme outsider ! C’est que Watara n’en est pas à son premier essai.  L’entreprise basée à Honk Kong aurait plus que probablement fabriqué la console Game Master, une autre console un peu cheap, (et même plus qu’un peu) qui sera distribuée en 1990 par d’autres marques tels que Hartung en Allemagne ou Vidéojet en France. (sources lues sur Gamopat)

Voilà plusieurs années que je suis à la recherche de cette Game Boy qui n’en est pas une ! Ce n’est pas pour la qualité ou l’originalité de ces jeux, ni même pour sa singularité dans ma collection mais tout simplement parce qu’elle me rappelle le souvenir de mon ami d’enfance, Xavier Strivay, bien trop tôt disparu !

Retour donc entre 1992 et 1993, tous les enfants mon âge ont une Game Boy. Au moins, une Game Boy, diable qui n’a pas eu de Game Boy à cette époque, je vous le demande ? Oui, pourtant chez nous pas de Game Boy à la maison. Pas encore, le forcing arrivera plus tard, mais je n’en suis pas frustré à l’époque. Tous mes copains en ont une, qui plus est avec une nombre de cartouches grandissantes. Si j’ai donc le loisir d’y jouer très souvent chez eux, j’ai même la grande chance que l’un ou l’autre me la prêtent pour quelques semaines !!!

Chez mon ami Xavier, qui a alors une douzaine d’années, débarqua un jour, cadeau de son parrain si mes souvenirs sont exactes, une autre console portable ! Cela restera pour moi, un souvenir trop vague. Elle ressemblait à une Game Gear, ou peut-être pas. Etait-ce la forme ou la couleur ? Il y avait un casse brique, un clone de Tetris et surtout, un petit jeu de char auquel nous avons beaucoup joué tous les deux. Voilà les souvenirs qu’il me reste de ce qui étaient nos premières après-midi. Si j’ai donc d’abord pensé à la Game Master, pour sa forme similaire à la portable de SEGA, la ludothèque me confirmera plus tard qu’il s’agissait plutôt de la Super Vision !

Super Vision et Game Master ayant aujourd’hui rejoint mon petit musée, je me suis attaqué en début d’année à (re)découvrir Hero Kid, l’un des titres de la portable de Watara qui tentait donc alors de se faire une petite place entre la Game Boy de Nintendo et la Game Gear de SEGA. En souhaitait proposer rapidement une 50aine de jeux sur le marché, l’originalité des jeux proposés étaient assez simples, tentant de singer les premiers titres disponnibles au Japon sur la Game Boy. Si la plupart sont développés directement par Watara, le studio anglais B.I.T.S déjà impliqué dans le développement de jeux Game Boy, proposera quelques titres parfois signés sous d’autres pseudonyme !

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Trop de règles, mais un peu de soleil

Trop de règles, mais un peu de soleil

Trop de règles tuent les règles lisais-je aujourd’hui dans la presse. Voilà bientôt un an que ce foutu virus est venu mettre le bazar dans la vie de chacun… Voici février passé et les choses n’ont pas tellement changés depuis des mois. Les courbes montent et redescendes, nos ministres s’empêtre dans une volonté de « rester prudent » et petit à petit les règles mises en place, sans liens les unes avec les autres, parfois même dans un non-sens profond s’ajoutent, et s’ajoutent. Plus personne ne sait ce qu’il peut faire, ne peut pas faire, est toléré, ne l’est pas, plus… Seul me reste le sentiment que mes libertés sont entre les mains de deux hommes et leur mafia de virolgues… voilà qui n’aide pas à adhérer à ceux qui nous dirigent.

Bien vu le Ligueur, Quel sens à tout ça ?
Bien vu le Ligueur, Quel sens à tout ça ?

Mais je ne suis pas ici pour m’étendre sur ce sujet. Mon quotidien est suffisamment rempli que pour perdre du temps avec cela. Nous avons la chance de participer à nouveau à un programme hebdomadaire de testing depuis janvier, cette fois au sein de l’école des enfants. Se savoir « négatif » chaque semaine aide à vivre le quotidien de manière moins stressante. J’ai pris mes habitudes, un autre rythme, et certaines choses me plaisent mieux de la sorte… Mes Weekends sont sacrément bien différents depuis un an ! En revanche, je n’ai plus flâner dans les magasins depuis le même nombre de semaine. Mes soirées entre amis me manquent beaucoup, mais en ce moment, c’est essentiellement le manque de perspective d’évasion qui me manque le plus. Pas de resto, pas de ciné, et surtout pas de vacances sur les routes de France…

Mais qu’importe, ici le temps file. Le boulot de mon coté s’est intensifié depuis janvier. Ma formation est intensive et occupe toutes mes soirées, et les enfants me demandent une énorme dose d’énergie en ce moment. Tous les 4, avec leur besoin respectif, et le plus douloureusement avec mon Alice, trop rebelle ces derniers temps…

A l’approche des vacances de Carnaval, le froid et la neige ont particulièrement laissé leur place à un soleil généreux grimpant même jusqu’à 18° de ce mois de février ! De quoi même lancer un premier Barbecue, sans amis, mais bien agréable malgré tout !

Comme pour beaucoup, nous avons pris plaisir à faire quelques balades. Nous nous sommes aventurés de l’autre côté de l’Ourthe dans les bois jouxtant l’Abbaye de Brialmont pour redescendre ensuite sur le Ravel de Méry en direction de Tilff… Un coin tout proche de chez nous que nous n’avions jamais jusqu’ici exploré ! C’était l’occasion bien agréable de retrouver nos amis au grand air pour une promenade avec nos 8 enfants et les deux chiens !

On a sorti les vélos, bien que le Ravel soit bondé plus que la galerie Belle-île pendant les soldes. Mais qu’importe, le soleil montre le bout de son nez, le printemps va arriver et cela redonne un peu de moral !

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Cat Mario brise les codes

Cat Mario brise les codes

Déjà la 7° de cours du certificat en culture vidéoludique ! Cette dernière se posait les œuvres de fans détournant le jeu. Une première approche nous a mené à investiguer entre autres Des Machinimas, comme la série Red VS Blue, un SpeedRuns, un Let’s Play, une Fan Fiction mais également Cat Mario.

Spacewar! en fonctionnement sur l'ordinateur PDP-1, conservé au musée de l'histoire de l'ordinateur - Wikipedia
Spacewar en fonctionnement sur l’ordinateur PDP-1, conservé au musée de l’histoire de l’ordinateur – Wikipedia

Un petit coup d’oeil dans le rétro nous rappelle que jeu vidéo prend naissance en détournant l’utilisation d’un ordinateur qui n’était pas conçu pour jouer. A cette époque, on parlait déjà de hackers en ciblant ces jeunes étudiants bidouillant les mastodontes de leur université, donnant en autre naissance à Spacewar. On pourrait également s’arrêter sur le cas de Doom qui aura ouvert la porte au Modding, càd la pratique de modifier des éléments d’un jeu pour en changer des aspects esthétiques ou de gameplay. Aujourd’hui, certains jeux encouragent même le détournement en proposant dans leur menu une option “Modding”, il y a donc une anticipation du phénomène par les développeurs. « Est-ce encore du modding me dira Boris » ?

De fait, à partir du moment où l’éditeur ouvre la porte au modding, ce serait plus un héritage du détournement qu’un détournement en soi… Mais ce serait tout de même intéressant aussi d’aller à la rencontre du joueur afin de comprendre si il a ce sentiment de détourner le jeu de la sorte ou non… Là aussi son expérience antérieur aura un impact sur le sentiment de détourner le jeu, même si la « nouvelle version » de celui-ci ou de la licence ouvre grand la porte à cette pratique !

Notes de cours - Les règles dans le jeu vidéo
Notes de cours – Les règles dans le jeu vidéo

Détourner le jeu, c’est tout d’abord intégrer que celui-ci est régi par des règles. Certaines sont fixes et d’autres implicites. Détourner le jeu vidéo, c’est contourner ces règles, c’est contourner le “Play Model” (la meilleure manière de jouer.)

Le Modding s’inscrit dans un détournement du GAME, on va modifier les règles du jeux, du visuels, raconter une nouvelle histoire alors que les Let’s Play ou SpeedRun entrent dans le détournement par le PLay, on modifie l’approche du jeu.

On se posait alors la question, parmi les différents titres investigués en marge de cette journée, quel serait pour moi, l’œuvre la plus subversive, soit celle se présentant comme destinée à modifier le système mis en place en utilisant des valeurs antagonistes.

Pour ma part, c’est en jouant à Cat Mario que je me sens le plus proche de cette définition. De manière drôle, le jeu cherche à casser les codes de l’univers de Mario avec des ennemis qui tuent, des champignons qui tuent. Plus en profodondeur, tous les détails sont pris en compte, l’habitude du joueur plus aguerri est également pénalisée. Les stratagèmes de saut et course, apportent un retournement de situation. Clairement les valeurs de jeu de l’univers de Super Mario y sont complètement renversées.

Twine, un outil gratuit pour créer des Visual Novels

Twine, un outil gratuit pour créer des Visual Novels

Aujourd’hui, j’ai eu l’occasion d’échanger un peu avec les autres apprenants du certificat. Pas si facile de retenir qui est qui dans le Tchat de Zoom. Il faudrait peut-être que je me mette à être plus actif sur Discord… Well, parmi les différentes directions prises par ceux-ci, l’idée de Visual Novel et d’Escape Game sont régulièrement ressortis. C’est une approche finalement « simple » qui permet d’intégrer des activités vidéoludiques sans se lancer dans grands projets pharaoniques. Intéressant à investiguer pour de futurs projets. Je me note donc de côté Twine 2.0 un outil open-source téléchargeable gratuitement qui permet de créer des Visual Novels dans une approche proche du branching narrative.

Les Visual Novels ou Interactive Graphic Novel sont finalement une sorte de livre dont vous êtes le héros en BD. Ce format de jeu a beaucoup de succès côté nippon mais peut-être vous souviendrez-vous que j’avais testé sur ce blog il y a quelques années deux projets français particulièrement réussis : City of Love : Paris et Along the Edge. 

En y regardant bien, l’outil ne semble peut-être pas si facile que cela à prendre en main, impliquant de beaucoup jouer dans des bouts de codes HTML5/CSS3 dirait-on, peut-être sera-t-il intéressant de poser la question à Thierry qui avait l’idée de partir sur un autre outil. (Tyranobuilder).

Quelques projets réalisés avec Twine dispo sur itch.io :

https://natnatart.itch.io/a-tale-at-the-bonfire
https://itch.io/games/top-rated/genre-visual-novel/made-with-twine

Un petit “City of love” avant d’aller dormir ?