Je ne bouquinne pas très souvent de romans : Harry Potter, Le livre perdu des sortilège, Hunger Games, La 5° Vague, Ready Player One sur ces 10 dernières années. Je me suis pourtant arrêté sur celui-ci que madame m’a offert, et qui en réalité fut mon premier « objet » ajouté sur un tableau Pinterest il y a bien des années !
Une écriture moderne, rapide qui s’enchaîne en courts chapitres de 4 ou 5 pages. La mort, la vie après la mort. Un sujet que je déteste et que je fuis… Je n’ai personnellement jamais pu me résoudre à la science et son néant… et je reste parfois perplexe quant aux saintes écritures…
49 jours nous glisse dans la peau de Floryan qui vient tout juste de perdre la vie dans le métro parisien. Il se retrouve dans l’autre monde où deux choix lui sont proposés. Est-ce cela la vie après la mort, et si d’autres options s’offraient a lui ? Peut être bien… Une fois mort, a quoi pense-t-on. À l’après ? À ce que vivent nos proches restés là ? Puis vient la page 189… où Fabrice Colin, l’écrivain français next gen, nous emporte vers un regard plus large que notre petite personne…
Et en réalité, dès lors, l’auteur ne cesse de nous surprendre dans les rebondissements et l’ampleur que prend l’aventure. L’ésotérisme se mêle au fantastique, la dystopie, la science fiction et le roman d’amour tout cela offrant à dévorer l’ouvrage.
Et voilà, pour la 3° fois cette année, nous nous rendions de l’autre côté de la Belgique pour se promener dans le magnifique parc de Pairi Daiza et profiter une dernière fois de notre abonnement famille. Après avoir profité des Estivales et leurs spectacles cet été, c’était autour de l’ambiance Halloween de nous offrir à découvrir le parc d’un autre oeil ! Les activités étaient plus nombreuses que lors de notre précédentes visites à cette époque et à nouveau les décorations étaient magnifiques.
Il faisait déjà bien froid et l’idée n’était pas, pour nous, de rester tard… Juste de profiter de cet endroit que nous apprécions retrouver. Allé, Pandas, ours, girafes et cie, à la prochaine !
Il y a bientôt un an déjà, j’emportais dans ma valise pour le Japon le deuxième volet de Monument Valley, ce poème vidéoludique pour appareil tactile… Et voilà que je termine, après une longue pause, ce second voyage. Petit retour en arrière pour vous présenter le concept de cette franchise Indie à laquelle je décernais en 2015 sur Press-Start mon gros coup de cœur ! C’était donc l’occasion pour moi de partager cette expérience sur Press-Start.
Monument Valley – iPad (Ustwo Games Ltd, 2014)
Des petits jeux à se gratter les méninges sur appareils tactiles, ce n’est pas ça qui manque et cela est d’ailleurs parfois bien difficile de trouver quelque chose de vraiment chouette dans le genre, tant il y a de trucs sur les stores d’Apple et Google. Découvert en 2015 donc, Monument Valley offre un concept très simple : diriger un petit personnage, la princesse Ida, dans un décor labyrinthique jusqu’à la sortie. Soutenu dès ce premier épisode par une ambiance visuelle grandiose, le jeu repose sur les concepts d’objets géométriques impossibles de Maurits Cornelis Escher. De ce fait, en modifiant la position de certains objets, de nouveaux chemins s’offrent alors à vous.
Aux côtés de son gameplay, l’aventure repose également sur toute une atmosphère et une narration qui tournent autour des 10 niveaux à traverser. Dès le départ, le joueur est questionné. Que fait-il là ? Pourquoi poursuit-il son chemin, qui sont ces êtres étranges qu’il rencontre ? Des interrogations qui semblent anodines, mais qui transportent le joueur dans une œuvre artistique qui paraît plus profonde qu’un simple jeu vidéo, probablement l’une des forces du courant « Indie ». Reste un regret : 10 niveaux, cela se parcourt vite et je restais alors un peu sur ma faim, même si la fin de l’histoire, toute simple, était parfaitement maîtrisée.
Monument Valley 2 - iPad (Ustwo Games Ltd, 2017)
Monument Valley 2 - iPad (Ustwo Games Ltd, 2017)
Monument Valley 2 – iPad (Ustwo Games Ltd, 2017)
Monument Valley 2 – iPad (Ustwo Games Ltd, 2017)
Graphiquement un bon cran au-dessus du premier voyage, Monument Valley 2 nous offre une nouvelle histoire et de nouveaux lieux à explorer tout en conservant son concept d’énigme à résoudre autour de ces illusions d’optique. C’est au tour de Ro, un nouveau personnage, de se présenter à Monument Valley. Ro n’est pas seule, et nous comprenons très vite qu’elle est accompagnée de sa petite fille à qui elle va devoir enseigner les règles qui régissent Monument Valley, apprendre à se séparer d’elle et la voir prendre son propre envol. Un sujet étonnant à ressentir dans un jeu qui montre à nouveau toute la poésie narrative qui tourne autour de cette licence… Si comme vous le recommandent les auteurs, vous vous êtes coincé dans un petit coin calme, avec le son activé afin de vous immerger parfaitement dans ce voyage, ce nouvel épisode vous fera ressentir de jolies émotions autour du concept parent / enfant. Cette relation mère / fille sera évidemment, pour quelques tableaux, aussi prétexte à apporter un peu de nouveauté dans le gameplay, lorsqu’il faudra résoudre des énigmes à deux.
Reste que ce deuxième épisode, pourtant un peu plus long que le premier, me laisse un goût de trop peu. Les tableaux m’ont paru moins complexes à résoudre, plus prévisibles, et même si l’histoire se termine au fond de manière assez prévisible, j’aurais espéré un petit quelque chose en plus… Quoi qu’il en soit, si vous deviez n’acheter que deux jeux sur votre smartphone/tablette, c’est sur Monument Valley que vous ferez le meilleur investissement !
Il y a 20 ans, en septembre 1998, je terminais le 4° album de musique de Cyborg Jeff : Eyes Dreams. Finalisé avec mon ami Valentin Boigelot, cet album se découpait alors en deux parties, l’une dans un style Dance Trance et l’autre, une sélection de titres très différents sous le nom de « Cyborgelis ».
Ces titres beaucoup plus mélodiques étaient une nouvelle étape dans ma création musicale. Ces musiques reflètent au fond parfaitement le Cyborg Jeff de cette époque avec des œuvres construites autour de mon approfondissement de ce que mon Synthé Roland E68 pouvait m’offrir comme ouverture musicale, construites autour de ma découverte d’autres univers musicaux durant cette première année à l’Institut des Arts de Diffusions ainsi que l’influence de mon colloc’ pianiste Didier Rombauts, et enfin des œuvres construites atour de ma découverte du monde de la Demmoscène aux travers des magasines PC Fun et PC Team.
Sans pour autant être marqué par les sons de synthétiseur de Vangelis, cette « autre genre », celui de ce que j’appelais la New Age était pour moi une connection à cet artiste, ce qui en a donné l’idée de ce nom « Cyborgelis » que l’on retrouvait sur la pochette originale de l’album.
Cyborg Jeff – Eyes Dreams, 1998 – Back Cover
A l’heure de célébrer les 20 ans de l’album Eyes Dreams, je me suis dit qu’il pourrait être plus intéressant de scinder ces deux sélections de titres en deux projets distincts… Est alors né cet album pour lequel j’ai travaillé en profondeur le remasstering de tous ces titres composés initialement avec Impulse Tracker II et mon PC Cyrix 133mhz. Vous retrouverez donc en bonus les fichiers .IT originaux.
Ce travail de remastering est plus poussé que pour les précédents albums « anniversary », j’ai en effet exporté les instruments séparément hors d’Open Modplug Tracker (merci Elmobo pour l’astuce) afin de travailler le tout dans Reaper sous les conseils avisés de Spaneo.
Parmy, Thierry et Piet – Virtual Music, 1998
Je suis donc heureux de vous partager ce travail aujourd’hui, et de redécouvrir avec bien plus de plaisir ces petites compositions dont j’étais si fier il y a 20 ans et qui me semblait bien ternes depuis lors…
Pièce d’ouverture, Océanne 3D est probablement l’une de mes plus belles compositions dans ce genre musical, emportant celui qui l’écoute dans une histoire sonore à l’image de ce qu’aurait pu être la « Démo » en 3D que j’imaginais créer autour, afin d’avoir alors une production pour une première Demoparty. D’autres titres arrivent ensuite, toujours essentiellement construit autour de premières notes composées sur mon Synthé avant de passer à la moulinette Sound Tracker.
Cyborg Jeff – Soft Xmas
Parmi tous ces titres, beaucoup ont un petit goût de « Virtual ». C’était un mot que j’appréciais beaucoup à l’époque, il représentait le futur, l’avenir… mais aussi Virtual Music était le nom de mon groupe de Cover Pop de l’époque. Je puisais donc auprès de ma bande de pots des rythmes de batterie complexe avec Vivien, des loops de guitare avec Thierry et des séquences de basses mieux construites auprès de Laurent.
En route pour ce petit voyage dans le temps, n’hésitez pas à aller lire l’histoire de chacun de ces titres en commentaire sur Bandcamp… et tiens au fond… Si cette sélection Cyborgelis était à l’origine intégrée à l’album « Eyes Dreams », l’idée de remettre ensemble sur un CD ces morceaux avaient déjà été concrétisée quelques mois plus tard sur l’album de noël « Soft Xmas ».
C’était tout de même un truc magique « Internet ». J’ai découvert le plaisir de créer des sites web durant l’année 2000, une porte ouverte sur le monde pour partager ma musique et j’ai par ailleurs rapidement suivi une formation en CD & Web Developper qui m’a ensuite permis de trouver mon premier job à l’Université de Liège… ou j’y ai entre autre réalisé une série de site web.
Avant de suivre cette formation et de toucher à une série d’outil de la suite Adobe, j’avais pris mes marques avec le logiciel Namo Web Editor qui permettait notamment de prendre en compte pas mal de possibilité du CSS, de belle mise en forme de la balise et des effets de survols sur les objets… Et oui, c’était une autre époque les sites web de cette époque.
Le site était bien sur en français et en anglais, Internet m’avait clairement motivé à m’améliorer à ce sujet. On y retrouvait une grande partie des musiques de Cyborg Jeff et des autres membres de Creadream Sound Studio : Pierrick, Parmy, Tbob, Codasm,… quelques photos,… mais aussi des listes ! Mes softs drink préférées, mes jeux SNES préférés, mes pilotes de F1 préférés, ainsi que les musiques de mes musiciens tracker préférés…
Ce petit site et son nom de domaine sont resté plusieurs années gentiment hébergé avec le soutient de la SPRL Wan Informatique jusqu’à ce que je me lance dans la conception d’un site web en PHP/MySQL avec Xoops !