Le mois d’octobre, zoupla c’est déjà derrière nous. Nous l’avons terminé emporté dans la tempête lors d’une petite sortie en famille à Port Zélande qui nous aura fait grand bien. Tant pis si le soleil n’était pas de la partie, tant pis s’il fallait tenir son chapeau pour ne pas s’envoler… Les enfants ont profité, on s’est promené malgré tout et j’ai même englouti un bouquin !
A la maison, je prends plaisir le matin à regarder les couleurs passer de jaune à orange.. rouge… avant de finir au sol. Ces moments sont éphémères, et en ce moment, se rendre compte que le temps est compté ne me semble pas anondin… Au revoir Claude :((
Après la course folle de la rentrée, prendre un peu de temps pour voir Rose retrouver ses jouets, découvrir que Juliette chante avec Charly n’a pas de prix. Un Charly qui est venu passer une semaine à travailler efficacement à mon bureau avec quelques montages vidéo…
Après avoir survécu à l’ambiance stressante de Resident Evil 3: Némésis sur la PlayStation de Madame, nous avions enchaîné à l’époque avec Resident Evil 2, découvrant les épisodes dans le désordre — mais avec la même fascination pour ce nouveau genre que Capcom venait d’imposer : le Survival Horror.
Et voilà qu’un quart de siècle plus tard, à l’approche d’Halloween, l’envie de se défaire de quelques zombies s’est à nouveau fait sentir. Après avoir bouclé avec plaisir le remake de Resident Evil 3 sur notre PS5, j’étais finalement convaincu par la qualité de cette relecture moderne. L’occasion rêvée, donc, de donner une seconde chance au remake de Resident Evil 2, premier de la série à bénéficier du moteur RE Engine.
Quand le jeu est sorti durant l’hiver 2019 sur PS4, je me souviens avoir été bluffé : visuellement superbe, terriblement immersif, et cette impression de retrouver le commissariat de Raccoon City encore frais dans ma mémoire.
Mais très vite, les cinématiques, l’ambiance moite et les zombies dégoulinants m’avaient refroidi. Peut-être aussi parce qu’à l’époque, avec de jeunes enfants à la maison, les soirées “angoisse et sursaut” n’étaient pas vraiment à l’ordre du jour.
Aujourd’hui, les monstres ont grandi. Le plus grand s’intéresse à The Last of Us et The Walking Dead. Les filles voudraient regarder Stranger Things. Alors une fois la petite dernière couchée, on peut enfin se dire : “Allez, on se matte du zombie !”