Youpla, c’est le printemps ! Le soleil va briller, les oiseaux chantent, les fleurs s’ouvrent ! … Et comme l’année dernière à pareil époque, nous revoici tous les 6 confinés alors que nous sortions tout juste de quarantaine. Oh joie.
Mais je n’ai pas envie de grogner. Je l’ai déjà trop fait la semaine dernière. Je vais fermer les yeux quelques jours et penser à autre chose. Prendre l’air, marcher dans les bois, travailler dans le jardin, planter des fleurs,… Il faudra quoi qu’il arrive jongler entre télétravail, faire le prof, surveiller les enfants et travailler à ma formation de le soir… J’avais déjà l’impression d’avoir sorti tout ce qui pouvait un peu occuper les troupes pendants les 10 jours de quarantaine…
Vacances annulées, on s’y était préparés. Mais peut-être pas de se retrouver à nouveau confinés… voilà un peu la tendance à nouveau pour les 12 Charly qui seront, comme Pâques, encore une fois sous cloche !
Bon, j’aurais au moins sorti un peu le Sony Alpha 7 pour continuer à mieux le prendre en main… et on verra si Breath of Wild en version Switch m’inspire mieux que sur WiiU ;)
Après quelques semaines de travail, je vous invite à (re)découvrir mon album 11° album Pixelization dont la première édition fut diffusée en mai 2002 sur Internet.
Le projet prend naissance à la fin de l’année 2001. A cette époque je venais de m’installer dans une toute petite maison avec Jessica et j’avais enfin pu rassembler tout mon équipement musicale, là haut, dans notre chambre mansardée donnant sur les toits de la ville de Seraing. Encore à la recherche d’un premier job, il me faut être connecté à Internet pour pouvoir continuer à apprivoiser ce nouveau monde !
De son coté, mon frangin, toujours chez nos parents, poursuit ses études ! Il s’intéresse à Gimp, le concurrent d’Adobe Photoshop sous Linux et s’amuse à concevoir des fonds d’écran autour de l’univers Demoscène.
Voilà plus d’un an que nous étions tous les deux à la Inscene ‘2K, mais grâce à Internet et entre autre les sites Orange Juice et Nectarine Radio, nous pouvons garder le contact avec les autres Demosceners.
Alors que je venais de terminer la publication de mon précédent album et je continuais à mettre à jour le site web de Creadream, se glisse petit à petit l’idée de mettre en musique les créations graphiques de mon frère Pype autour d’un projet multimédia Demoscene.
Au bout de quelques jours seulement, les premiers titres vont donner une direction bien spécifique au projet : Scenemusic et New Age. Tout en exploitant les nouveaux sont issus de mon Yamaha DJX et le synthétiseur CASIO que mon ami Vivien m’avait alors prêté.
D’abord attendu pour les fêtes de fin d’année, le projet Pixelization sera finalisé en mai 2002. C’est d’une certaine manière l’un des albums les plus calmes de la sélection de compositions musicales de Cyborg Jeff. On y retrouve des titres plus ou moins rythmés, originaux ou avec quelques clins d’œils à de vieux jeux MS-Dos tels que Legend of Kyrandia ou encore Innerworld.
Ré-édité en 2003 puis diffusé sur Jamendo, l’album Pixelization s’était offert pour sa seconde édition deux nouveaux titres : Persistence of DNA et Spirit of Chaos.
Pour cette troisième édition sur Bandcamp, les titres originaux composés sous Impulse Tracker et masterisés via Open Modplug Tracker ont reçu un petit polissage qui offre un peu plus de présence aux instruments.
Petit détour au début des années 90. Je suis certain que vous vous souvenez tous de la Game Boy de Nintendo, la première console de jeu portable à cartouches interchangeables qui aura marqué les joueurs, même si d’autres s’y étaient déjà tentés bien avant. Nintendo avait réussi un véritable coup de génie avec cette dernière alors que, comme le raconte magistralement Florent Gorges dans son 4° tome de l’histoire de Nintendo, le chemin fut semé d’embûches ! Aujourd’hui, qui n’a pas joué à la Game Boy ? Tetris, Super Mario Land, Ducktales, Legend of Zelda, Pokemon, Astérix,…
Peut-être vous souvenez-vous également de sa rivale, la Game Gear de SEGA. Très proche des performances de la console de salon 8bits, la Master System, elle se démarquait essentiellement par un écran couleur et une grande consommation de piles ! Mais elle n’était pas pionnière du genre non plus, la Lynx d’Atari également proposait une expérience nomade en couleur, même si cette dernière a trouvé assez peu de joueurs de ce côté de l’Atlantique.
Non, aujourd’hui je voudrais vous parler la console portable asiatique, la Super Vision fabriqué par Watara. Déclinée en deux version, le modèle qui débarque en Asie et Europe en 1992 n’a pas cherché à se démarquer de la Game Boy de Nintendo. Les formes en sont très proches, seule la croix directionnelle, brevet de Nintendo manque à l’appelle et la Super Vision s’annonce même équipée d’un écran LCD de grande taille face à sa rivale !
Soyons clairs, la Super Vision ne se veut pas être une copie chinoise mais bien une console concurrente qui sera moins cher (un peu moins que la moitié du prix) et proposera également de nombreuses cartouches de jeux à prix moins élevés que la concurrence !
Arrivée sur le marché européen début 1992 avec une dizaine de jeux dont Crystball, un casse-brique dans lignée de Break Out vendu avec la console, la Super Vision annonce la disponibilité d’un catalogue de 50 jeux d’ici la fin de l’année afin de pouvoir vraiment se positionner comme outsider ! C’est que Watara n’en est pas à son premier essai. L’entreprise basée à Honk Kong aurait plus que probablement fabriqué la console Game Master, une autre console un peu cheap, (et même plus qu’un peu) qui sera distribuée en 1990 par d’autres marques tels que Hartung en Allemagne ou Vidéojet en France. (sources lues sur Gamopat)
Voilà plusieurs années que je suis à la recherche de cette Game Boy qui n’en est pas une ! Ce n’est pas pour la qualité ou l’originalité de ces jeux, ni même pour sa singularité dans ma collection mais tout simplement parce qu’elle me rappelle le souvenir de mon ami d’enfance, Xavier Strivay, bien trop tôt disparu !
Retour donc entre 1992 et 1993, tous les enfants mon âge ont une Game Boy. Au moins, une Game Boy, diable qui n’a pas eu de Game Boy à cette époque, je vous le demande ? Oui, pourtant chez nous pas de Game Boy à la maison. Pas encore, le forcing arrivera plus tard, mais je n’en suis pas frustré à l’époque. Tous mes copains en ont une, qui plus est avec une nombre de cartouches grandissantes. Si j’ai donc le loisir d’y jouer très souvent chez eux, j’ai même la grande chance que l’un ou l’autre me la prêtent pour quelques semaines !!!
Chez mon ami Xavier, qui a alors une douzaine d’années, débarqua un jour, cadeau de son parrain si mes souvenirs sont exactes, une autre console portable ! Cela restera pour moi, un souvenir trop vague. Elle ressemblait à une Game Gear, ou peut-être pas. Etait-ce la forme ou la couleur ? Il y avait un casse brique, un clone de Tetris et surtout, un petit jeu de char auquel nous avons beaucoup joué tous les deux. Voilà les souvenirs qu’il me reste de ce qui étaient nos premières après-midi. Si j’ai donc d’abord pensé à la Game Master, pour sa forme similaire à la portable de SEGA, la ludothèque me confirmera plus tard qu’il s’agissait plutôt de la Super Vision !
Super Vision et Game Master ayant aujourd’hui rejoint mon petit musée, je me suis attaqué en début d’année à (re)découvrir Hero Kid, l’un des titres de la portable de Watara qui tentait donc alors de se faire une petite place entre la Game Boy de Nintendo et la Game Gear de SEGA. En souhaitait proposer rapidement une 50aine de jeux sur le marché, l’originalité des jeux proposés étaient assez simples, tentant de singer les premiers titres disponnibles au Japon sur la Game Boy. Si la plupart sont développés directement par Watara, le studio anglais B.I.T.S déjà impliqué dans le développement de jeux Game Boy, proposera quelques titres parfois signés sous d’autres pseudonyme !
Trop de règles tuent les règles lisais-je aujourd’hui dans la presse. Voilà bientôt un an que ce foutu virus est venu mettre le bazar dans la vie de chacun… Voici février passé et les choses n’ont pas tellement changés depuis des mois. Les courbes montent et redescendes, nos ministres s’empêtre dans une volonté de « rester prudent » et petit à petit les règles mises en place, sans liens les unes avec les autres, parfois même dans un non-sens profond s’ajoutent, et s’ajoutent. Plus personne ne sait ce qu’il peut faire, ne peut pas faire, est toléré, ne l’est pas, plus… Seul me reste le sentiment que mes libertés sont entre les mains de deux hommes et leur mafia de virolgues… voilà qui n’aide pas à adhérer à ceux qui nous dirigent.
Mais je ne suis pas ici pour m’étendre sur ce sujet. Mon quotidien est suffisamment rempli que pour perdre du temps avec cela. Nous avons la chance de participer à nouveau à un programme hebdomadaire de testing depuis janvier, cette fois au sein de l’école des enfants. Se savoir « négatif » chaque semaine aide à vivre le quotidien de manière moins stressante. J’ai pris mes habitudes, un autre rythme, et certaines choses me plaisent mieux de la sorte… Mes Weekends sont sacrément bien différents depuis un an ! En revanche, je n’ai plus flâner dans les magasins depuis le même nombre de semaine. Mes soirées entre amis me manquent beaucoup, mais en ce moment, c’est essentiellement le manque de perspective d’évasion qui me manque le plus. Pas de resto, pas de ciné, et surtout pas de vacances sur les routes de France…
Mais qu’importe, ici le temps file. Le boulot de mon coté s’est intensifié depuis janvier. Ma formation est intensive et occupe toutes mes soirées, et les enfants me demandent une énorme dose d’énergie en ce moment. Tous les 4, avec leur besoin respectif, et le plus douloureusement avec mon Alice, trop rebelle ces derniers temps…
A l’approche des vacances de Carnaval, le froid et la neige ont particulièrement laissé leur place à un soleil généreux grimpant même jusqu’à 18° de ce mois de février ! De quoi même lancer un premier Barbecue, sans amis, mais bien agréable malgré tout !
Comme pour beaucoup, nous avons pris plaisir à faire quelques balades. Nous nous sommes aventurés de l’autre côté de l’Ourthe dans les bois jouxtant l’Abbaye de Brialmont pour redescendre ensuite sur le Ravel de Méry en direction de Tilff… Un coin tout proche de chez nous que nous n’avions jamais jusqu’ici exploré ! C’était l’occasion bien agréable de retrouver nos amis au grand air pour une promenade avec nos 8 enfants et les deux chiens !
On a sorti les vélos, bien que le Ravel soit bondé plus que la galerie Belle-île pendant les soldes. Mais qu’importe, le soleil montre le bout de son nez, le printemps va arriver et cela redonne un peu de moral !