Rien à faire, la musique dématérialisée, cela ne me parle pas sous ce format payant.
Entre 119€ et 179€ par an (en fonction de l’abonnement 1 utilisateur ou famille) !!! A ce prix vous pensez écouter ce que vous voulez. En réalité vous écoutez les propositions que Spotify ou autre vous propose.
Pour 119€, vous pouvez vous achetez facilement 10 albums CD neufs des artistes qui vous plaîsent, ou des compilations. On trouve les dernières nouveautés pour 15€ contenant parfois 100 hits.
Si vous voulez écouter un peu de vieux trucs, c’est encore mieux. Brocantes, Cash Express, Vinted… Il y a moyen de trouver de bons albums à 1 ou 2€ pour toute la famille.
Vos CDs, vous les ripper légalement en MP3 sur votre téléphone, iPad et autoradio, sur les appareils de chacun des membres de la famille intéressés, voilà qui est bien moins coûteux que les 179€ d’abonnement famille non ?
Vous pourriez même encore en revendre quand vous avez fait le tour du sujet.
Alors , ou donc est l’avantage de ces Abonnements musicaux !?
Encore une fois, je vais devoir m’adapter. En ce début d’été, Google m’a gentiment informé que d’ici quelques mois, son service Google Play Music fermerait ses portes passant le relais à Youtube Music. Voilà près de 5 ans que j’avais trouvé refuge sur le steamer de musique de Google depuis que Spofity m’avait pris en traitre. Je suis évidemment conscient que mon profil mélomane et mercantile est loin de représenter le quidam moyen. Je n’utilise que la version « gratuite » de Google Play Music, comme je le faisais au par avant avec Spotify et je suis resté conscient depuis ma migration qu’un jour, les choses finiraient par changer.
Pourquoi tant de haine ?
Tout d’abord, musicalement, j’ai des goûts très originaux ! Vous me direz que c’est justement la force des abonnement musicaux tels que Spotify de s’adapter au gout de chaque utilisateur pour pouvoir lui proposer les musiques qui lui correspondent. Mais dans mon cas, cela ne fonctionne pas ! Une partie non négligeable de ce que j’écoute est de la musique issue de la démoscène et du monde du jeu-vidéo. Si certains auteurs ont commencé petit à petit à proposer certaines de leurs oeuvres sur les catalogues de musique en ligne, cela reste encore fort marginale hors de ma collection de musique construite depuis 20 ans sur ce créneau. Il y a ensuite toutes les musiques de mes compilations électro/dance des années 90. Les grands classiques se retrouvent disponibles, mais là aussi cela représente un pourcentage assez maigre.
Cet été, je fête donc mes 15 ans de travail à l’ULg devenue ULiège il y a quelques semaines ! C’était le 1° aout 2002 que j’entrais dans le service du professeur Dieudonné Leclercq, à quelques jours du grand déménagement vers le bunker du B9. L’une de mes tâches toucherait notamment à la vidéo numérique… Que de chemin parcouru depuis lors !
Pensez donc, en dehors de l’université la plupart des internautes belges utilisaient encore une connexion « modem », Il était encore impensable de prévoir l’arrivée de services tels que Youtube ou Skype ! Je disposais donc d’un caméscope SONY Mini-DV auquel j’allais rapidement adjoindre un micro un peu plus professionnel ! Les vidéos étaient ensuite récupérées via une carte PCI Pinnacle DV-500 dans Adobe Première 6 sur mon ordinateur dernier cri, un AMD à coeur unique cadencé à 1800mhz acheté chez Ordi.com !
De cette approche artisanale alliant technologie et pédagogie, de nombreux projets ont vu le jour jusqu’à la mise en place de manière plus ambitieuse de notre studio de production vidéo il y a trois ans, mais entre ces deux extrêmes j’ai vécu la création du portail eAgora, les vidéo-conférences Formasup avec la Lituanie, le début du streaming de la CUP avec la faculté de droit et la logistique technique du colloque ADME… et bien sur le lancement du projet MOOC qui nous anime depuis l’année dernière !
15 années de métier se fut aussi des rencontres enrichissantes avec des collègues et amis ! Certains aillant parfois pris d’autres routes.
Je reste en tout cas enthousiaste et curieux de savoir ce que l’avenir me réserve en la matière !
Voilà déjà 11 ans que je me suis inscrit sur le site Last.FM. Ce service proposait d’une part de « scrobller » tout ce que j’écoute comme musique, ça à dire de tenir un hit-parade, de récupérer un flux RSS de ce que je suis en train d’écouter comme musique et d’autre part, c’était également un des premiers sites à proposer en téléchargement gratuit les albums de Cyborg Jeff.
Depuis le mois d’aout, Last.FM a sorti « en douce » une nouvelle version BETA qui en réalité a supprimé la quasi-totalité de ce à quoi il se destinait, être un site social autour de la musique. Seule l’accumulation de la base de données de ce que les gens sont entrain d’écouter a été conservée, probablement le seul aspect intéressant à monnayer. En 2007, le site était passer dans les mains de CBS pour ensuite proposer des abonnements payants de streaming à l’instar de Spotify, mais comme ce dernier, depuis l’arrivée massive de formules exclusivement payantes, il y a fort a parier que cette version Beta de Last.FM ne soit qu’une coquille vide… coquille remplie de publicité par ailleurs ! Last.FM semble annoncer que les options reviendront, mais Spotify en avait fait de même, sans que rien n’apparaisse.
Par ailleurs, le site a supprimé toutes les musiques liées à des artistes et label indépendant, tels que les albums de Cyborg Jeff, ce qui me fait dire qu’il est peut probable qu’un retour positif de Last.FM soit envisageable. Je vais donc désinstaller mon scrobbler tant de mon ordinateur que de mon smartphone.
Une fois encore le monde de la musique fait un pas de plus vers le néant. Après avoir récemment désinstaller Spotify, je tente actuellement de trouver refuge auprès de Google Music.
J’ai déjà souvent pesté sur Spotify, cet outil permettant d’écouter de la musique en streaming qui au fil des années a fini par s’imposer un peu partout sur les ordinateurs, tablettes et autres smartphones. L’une des forces de Spotify est de pouvoir écouter « n’importe quel » morceau de musique sans en disposer réellement. L’outil est gratuit avec pas mal de publicité ou payant.
Et quand je dis n’importe quel morceau, ce n’est évidemment pas tout à fait vrai. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle je suis resté longtemps réfractaire à Spotify, 80% de ce que j’écoute ne se trouve pas dans le catalogue. Bien évidemment, écoutant beaucoup de musique libre, liée à la demoscène ou aux jeux vidéo, ce n’était pas vraiment le créneau propre à Spotify, mais ils étaient tout de même possibles de les écouter depuis l’espace « Fichiers Locaux ».
Après avoir installé et désinstallé plusieurs fois Spotify, j’avais fini par m’y contraindre l’année dernière, afin de profiter des aspects de partage d’info liés à Facebook, sa compatibilité avec le scrobbler de Last FM que j’utilise depuis plus de 10 ans… et après avoir « signé » un label qui allait diffuser à ma charge certains titres Cyborg Jeff sur la plate-forme Spotify.
Mais voilà, en ce mois de mars 2015, Spotify nous a sorti une nouvelle version supprimant de nombreuses options que j’utilisais en permanence ! Côté communication, on me répond « Elles seront réintégrées par la suite »… Oui, mais bon, je reste assez dubitatif.
J’utilisais donc la plupart du temps Spotify au départ de la partie « Fichiers Locaux » et non au départ des Playlists en streaming.
Lorsque l’on écoute un morceau au départ de « Fichiers Locaux », on ne peut plus le visualiser dans liste, uniquement voir sa référence dans le catalogue.
On ne peut plus faire une recherche dans « Fichiers locaux » afin d’y afficher certains titres sur base de mots clés, on peut uniquement faire une recherche dans le catalogue
On ne peut plus éditer un fichier local (afin de corriger une référence et ainsi le lier à morceau du catalogue par exemple, ou simplement avoir une information exacte)
La nouvelle version est superlente et consomme plus de mémoire
Il n’est plus possible d’alimenter le contenu d’une playlist en faisant un glisser/coller de fichier MP3 au départ de l’explorateur de Windows vers Spotify, on ne peut faire que clic droit ajouter à une playlist à l’intérieur de l’outil (ce qui est franchement barbare !)
Honnêtement la seule raison que je vois à toutes ces nouvelles restrictions, c’est de décourager l’utilisation de l’outil comme je le faisais, c’est à dire comme un player MP3, sans avoir jamais besoin d’envisager l’achat d’un abonnement ! Bref, j’ai de gros doutes quant au retour de ces fonctionnalités, d’ailleurs la toute récente mise à jour de ce matin, se paie le luxe de m’afficher maintenant un petit icône « action impossible » là où hier, il ne se passait simplement rien !
Bref, je vais devoir trouver autre chose pour écouter et partager ma musique ! En attendant, j’ai tout de même trouvé MP3Tag qui me permet gérer un peu mieux ma collection de MP3.
Scoop : Les utilisateurs gratuits de Spotify écouteront moins de musique
Bon, cela fait un moment que les options disparaissent dans Spotify… alors s’il n’y a même plus de versions gratuite. Ne comptez pas sur moi pour continuer à utiliser cette $^Ù@€
Spotify restreint l’accès à ses utilisateurs gratuits dès le début de l’année prochaine, sous la pression de l’industrie musicale. Avec le temps, la résistance de Spotify face à l’industrie musicale s’est effritée. (A lire sur le Journal du Geek)