Encore une fois, je vais devoir m’adapter. En ce début d’été, Google m’a gentiment informé que d’ici quelques mois, son service Google Play Music fermerait ses portes passant le relais à Youtube Music. Voilà près de 5 ans que j’avais trouvé refuge sur le steamer de musique de Google depuis que Spofity m’avait pris en traitre. Je suis évidemment conscient que mon profil mélomane et mercantile est loin de représenter le quidam moyen. Je n’utilise que la version “gratuite” de Google Play Music, comme je le faisais au par avant avec Spotify et je suis resté conscient depuis ma migration qu’un jour, les choses finiraient par changer.
Pourquoi tant de haine ?
Tout d’abord, musicalement, j’ai des goûts très originaux ! Vous me direz que c’est justement la force des abonnement musicaux tels que Spotify de s’adapter au gout de chaque utilisateur pour pouvoir lui proposer les musiques qui lui correspondent. Mais dans mon cas, cela ne fonctionne pas ! Une partie non négligeable de ce que j’écoute est de la musique issue de la démoscène et du monde du jeu-vidéo. Si certains auteurs ont commencé petit à petit à proposer certaines de leurs oeuvres sur les catalogues de musique en ligne, cela reste encore fort marginale hors de ma collection de musique construite depuis 20 ans sur ce créneau. Il y a ensuite toutes les musiques de mes compilations électro/dance des années 90. Les grands classiques se retrouvent disponibles, mais là aussi cela représente un pourcentage assez maigre.
Cet été, je fête donc mes 15 ans de travail à l’ULg devenue ULiège il y a quelques semaines ! C’était le 1° aout 2002 que j’entrais dans le service du professeur Dieudonné Leclercq, à quelques jours du grand déménagement vers le bunker du B9. L’une de mes tâches toucherait notamment à la vidéo numérique… Que de chemin parcouru depuis lors !
Pensez donc, en dehors de l’université la plupart des internautes belges utilisaient encore une connexion “modem”, Il était encore impensable de prévoir l’arrivée de services tels que Youtube ou Skype ! Je disposais donc d’un caméscope SONY Mini-DV auquel j’allais rapidement adjoindre un micro un peu plus professionnel ! Les vidéos étaient ensuite récupérées via une carte PCI Pinnacle DV-500 dans Adobe Première 6 sur mon ordinateur dernier cri, un AMD à coeur unique cadencé à 1800mhz acheté chez Ordi.com !
De cette approche artisanale alliant technologie et pédagogie, de nombreux projets ont vu le jour jusqu’à la mise en place de manière plus ambitieuse de notre studio de production vidéo il y a trois ans, mais entre ces deux extrêmes j’ai vécu la création du portail eAgora, les vidéo-conférences Formasup avec la Lituanie, le début du streaming de la CUP avec la faculté de droit et la logistique technique du colloque ADME… et bien sur le lancement du projet MOOC qui nous anime depuis l’année dernière !
15 années de métier se fut aussi des rencontres enrichissantes avec des collègues et amis ! Certains aillant parfois pris d’autres routes.
Je reste en tout cas enthousiaste et curieux de savoir ce que l’avenir me réserve en la matière !
En deux mots, un syllabus interactif est un eBook comportant une série d’options interactives telles que l’intégration d’images, sons, vidéos et tests qui pourra être lu et annoté depuis une tablette numérique. La diversité des tablettes et compatibilité des systèmes fontt que plusieurs formats sont en compétition et qu’il n’est pas facile de trouver un outil simple, offrant les options nécessaires et compatibles sur un nombre suffisant de devices tant pour la lecture que pour la création.
iBook Author d’Apple par exemple se montre très abordable et propose des réalisations très professionnelles. Cependant il implique d’une part de travailler depuis un ordinateur Apple et d’autre part ne produira que du contenu au format iBook uniquement compatible avec les devices Apple. Après un premier tour d’horizon de mes collègues l’été dernier, nous savions que le format le plus compatible seraient l’ePub3, mais ce dernier était encore rarement entièrement supporté. J’ai choisi ces dernières semaines de tester l’outil de création dont Inkling Habitat afin de voir où ce dernier se situe à l’heure actuelle dans la création de syllabi interactifs. Je suis donc reparti de notes de préparation au CESS d’histoire pour faire un petit essai.
Tout d’abord l’outil s’utilise en ligne et implique l’utilisation du navigateur Chrome. Graphiquement, il est assez cohérent et l’on ne se perd pas trop dans l’outil. Il est par contre conseillé de lire un peu le manuel afin de s’y retrouver dans la manière de construire des contenus, créer des chapitres et des sections, comprendre comment ajouter un test et où le placer dans le contenu.
Il est par exemple possible de créer différents types de tests, malheureusement l’édition de ceux-ci doit de se faire…. dans le code HTML ! Il y a sur cette étape encore du travail à faire.
L’intégration de vidéo se fait uniquement en “élément pop-up” et pas intégrée dans la page. Les types de fichiers supportés sont nombreux, mais il faudra parfois utiliser Miro Converter pour transformer par exemple un fichier M4V en MP4. Il y a quelques erreurs et blocages pendant la phase d’upload, mais dans l’ensemble cela fonctionne. Les fichiers vidéos ne sont pas inclus dans le fichier final mais lus en streaming depuis le web.
On sent malgré tout que l’outil est encore peu stable et à besoin d’évoluer. L’export au format ePub donne des résultats peu concluants et l’export vers la librairie iBook de l’iPad implique de diffuser le contenu dans l’AppStore. Reste l’option de la publication vers la bibliothèque Inkling qui est évidemment bien mieux compatible…. mais l’application n’existe que sur le web et les devices Apple.
Bref, pour l’heure… cela n’est toujours pas la solution miracle et surtout le résultat est bien moins intéressant que ce que l’on arrive à produire facilement via iBook Author. Le produit a tout de même l’avantage d’être compatible iDevices et Web. De plus depuis l’interface Inkling Store/Read on dirait que l’on peut annoter de manière sociale les contenus, ce qui peut être assez sympa.
Dans une autre optique, j’ai également trouvé un outil qui cette fois fonctionne et permet de récupérer des contenus issus de WordPress pour en faire un eBook au format ePub, mais dans un format extrêmement basique. Il s’agit du plugin : Anthologize
Aah la météo.. Mais où donc se cache le beau soleil que nous avions les années précédentes lors des vacances de Pâques ? Celui qui me permettait de mettre un peu d’ordre dans ma jardin, de faire quelques photos de mes jolies fleurs, de laisser courir Charly, de faire des Barbecue et de chouettes balades… Naan, pour cette deuxième semaine d’avril, il fait froid, il fait gris et la pluie s’invite un peu trop souvent. Résultat, mon Charly qui fêtait hier ses 3 ans est trop excité à la maison !
Le début des congés était plutôt de bonnes augures avec deux grasse mat’ jusque 9h, une petite chasses aux oeufs le samedi, la fête de Pâques chez Mamou… une petite sortie à Maastricht pour trouver le magasins de Crocs… deux PVs… Une chouette soirée avec Vicky et Laurent, qui m’amenait pour l’occasion de nouvelles pièces pour ma collection. La Revision 2012 en streaming, une sortie à Plopsa Indoor où Charly s’est bien amusé avec ses copains Mattéo et Roméo, une après-midi Mega Drive (merci Stef !), une remise en couleur de la chambre de mon grand avec l’aide de Pype, Marie et Mamou… une petite soirée sur le nouveau Silent Hill Downpour… la première victoire de Nico,… et pour terminer en beauté, la fête d’anniversaire de 3 ans de Charly…
Pfiuuuh, 1 semaine, cela passe drôlement vite quand même !
Bon, cela fait un moment que j’en parle. J’ai la chance de pouvoir tester depuis le mois de juin deux tablettes tactiles : la bien connue iPad 2 d’Apple et à l’époque sa concurrente directe signée Samsung, la Galaxy Tab 10.1 (version P7100).
Technologiquement ces deux appareils sont assez proches, et je ne m’attarderais donc pas sur le processeur graphique de l’un ou la mémoire embarquée de l’autre. Ce qui m’intéresse par contre, c’est évidemment l’écosystème des deux, à savoir Google Androïd (Honeycomb 3.0) et iOS (version 5).
Histoire de ne pas dire de bêtise pour certains visiteurs, il faut savoir que le Galaxy Tab que j’ai ici a testé est un modèle resté très peu de temps sur le marché Belge et hollandais (P7100) et que celui-ci a été très remplacé par un autre modèle, améliorant peut-être l’expérience sur certains points.
Bref, un élément intéressant à comparer est la qualité de l’écran. La brillance de l’écran Samsung donne un rendu moins agréable à la lecture. Sur ce point l’iPad est clairement plus agréable pour lire du texte. Lors de mes premiers essais, je préférais vraiment la taille des touches tactiles de la Samsung, mais les améliorations apportées par iOS 5 ont rendu l’iPad plus agréable à ce niveau. Enfin, si je trouvais l’ergonomie de l’interface d’Androïd 2.2 Froyo (sur mon Smarphone) claire et pratique, je trouve au final la futuriste version 3.0 de Honeycomb assez désorganisée. J’ai du mal à savoir où mettre mon doigt, ou trouver les options et quels boutons fait quoi ! L’iPad avec son unique bouton n’est pas toujours intuitif… Il faut apprendre, mais une fois les habitudes prises, on se met dans le rythme. Peut-être la version 3.1 de Honeycomb améliore-t-elle les choses, mais il semble que Samsung ne se presse pas vraiment à la proposer sur la P7100.