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Tag: PlayStation

Et si on joue ?

Et si on joue ?

Si la PlayStation 5 est sortie depuis près d’une année, il ne suffit pas d’un coup de tête pour se rendre au magasin et s’acheter la dernière console de Sony ! Hé, non depuis son lancement les stocks sont vides un peu partout dans le monde. Sauf peut-être si l’on est prêt à débourser quelques centaines d’euro de plus !

En effet, ceux que l’on appelle les Scalpers ont flairé les bonnes affaires. Comme on joue en bourse, le phénomène consiste à acheter des stocks d’un produit de la vie courante en masse pour faire augmenter la demande et pouvoir le revendre plus cher ! Si la technique a été peu efficace sur le Papier Toilette pendant la 1° vague de COVID, dans le monde de l’électronique, c’est un commerce juteux et certains on gagné plusieurs dizaine de millier de dollars en spéculant sur des stocks de PS5 revendues au double du prix.

Le Père-Noël arrivera-t-il à contenter tout le monde ? Il semble en tout cas que le phénomène commence à être moins rentable, ce qui pourrait peut-être amorcer un ralentissement de cette pratique ?

 

Quoi qu’il en soit, jusqu’à présent, je n’ai rien raté ! Resident Evil Village est sorti en début d’année, mais je n’ai plus le courage de me lancer dans de telles aventures. La suite d’Horizon Zero Dawn a été repoussée à février 2022, c’est finalement Kena Bridges of Spirit qui est le premier à sortir et à rendre vraiment excitant l’idée de passer à cette nouvelle génération… Tout n’oubliant pas que les 3 titres cités auront finalement chacun également une version PS4 !

Là encore, c’est assez nébuleux. Si le titre sort aujourd’hui sur le store en ligne, il faudra attendre le mois de novembre avant qu’arrive la version en boite, à l’image de l’édition PS4 de Resident Evil Village qui n’a été que très peu diffusée. Moi je trouve que le lancement de cette PlayStation 5 est un peu chaotique, mais si Sony se félicite de ses chiffres de vente.

Bref, voilà un bon moment que je n’ai plus rassemblé toutes les nouveautés et titres à venir que j’ai trouvé particulièrement attirants ces derniers temps !

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Je suis un catalyseur de motivation vidéoludique

Je suis un catalyseur de motivation vidéoludique

Très vite, j’ai voulu être catalyseur de motivation vidéoludique (comme c’est bien dit) auprès de mes amis pour leur faire découvrir, tester et jouer à de nouveaux jeux ! A 8 ou 10 ans, je cherchais donc toujours après de nouveaux titres à ramener sur le C64, réaliser des classements hebdomadaires des nouveautés, je faisais des sélections de jeux sur des disquettes de compilations auxquelles j’ajoutais un genre de petite démo qui présentait les dits jeux sur de la musique en racontant un peu ma vie avec du texte animé… tant qu’à faire ! Déjà un blogger des années 80 ! Cela m’a aussi permis assez vite d’apprendre à utiliser des utilitaires de copies, comprendre comment copier des jeux sur K7 vers des disquettes,…

Quand nous sommes passés à la génération GameBoy et Mega Drive, des consoles qui n’étaient pas les bienvenues à la maison, je m’étais trouvé d’autres solutions. J’achetais les magazines et je venais présenter à mes amis… et leur parents, les supers nouveautés ! Qui ne manquaient pas d’être ensuite ramenés par des Papas très motivés du vidéoclub !

Nintendo Zone, liste XLS
Nintendo Zone, liste XLS

A l’école, j’avais également ma liste de jeux PC que j’enrichissais de nouveautés, avec des points, des classements par genre, le nom du studio et même les statistiques de mes meilleurs fournisseurs de nouveautés ! L’arrivée des graveurs CD aura amplifié les supers compilations… et le rétrogaming… Je me souviens avoir pris un été à tester 900 Roms de jeux Super Nintendo pour créer ma compilation Nintendo Zone, fournie avec un fichier xls qui classait les 900 jeux par genre avec une cote de 1 à 10 après avoir fait tester le jeu par plusieurs autres joueurs, histoire d’avoir un classement qui tienne la route. Version PC ou version PlayStation ! Quelle époque insouciante !

“Salut ! ! ! tu attendais depuis quelques semaines ma super nouvelle compile,… et la voici enfin. Mais ce retard était pour la bonne cause : avoir encore plus de jeux à te proposer… pour que quoi qu’il arrive, tu ne puisses pas t’ennuyer pendant tes vacances, même s’il pleut !  Donc voilà avec l’aide de Tbob qui m’a donné les premières roms et émulateurs pour la SNES, et surtout avec plus de 20 heures passée depuis janvier 2000 à fouiner le net : j’ai pu rassembler des centaines de jeux NINTENDO et également, je remercie à ce sujet mr Xav, des roms de la console d’arcade de CAPCOM. Alors comment s’y retrouver sur ce CD, comment utiliser tout cela à son meilleur niveau ? Tout d’abord en lisant ce fichier. Vous trouverez également un fichier .XLS (excel) avec la liste complète des jeux triés par type de console et par cote… et oui, j’ai testé tous les jeux,… ils fonctionnent tous ! et je les ai cotés pour que vous si le temps vous est compté vous puissiez aller à l’essentiel… Bien sûr ce n’est que mon avis… et sur mon petit ciryx 166 avec 32mo et un SB LIFE….” — NIntEnd0 z0nE.doc

NintendoZone.doc
NintendoZone.doc

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Trop de règles, mais un peu de soleil

Trop de règles, mais un peu de soleil

Trop de règles tuent les règles lisais-je aujourd’hui dans la presse. Voilà bientôt un an que ce foutu virus est venu mettre le bazar dans la vie de chacun… Voici février passé et les choses n’ont pas tellement changés depuis des mois. Les courbes montent et redescendes, nos ministres s’empêtre dans une volonté de « rester prudent » et petit à petit les règles mises en place, sans liens les unes avec les autres, parfois même dans un non-sens profond s’ajoutent, et s’ajoutent. Plus personne ne sait ce qu’il peut faire, ne peut pas faire, est toléré, ne l’est pas, plus… Seul me reste le sentiment que mes libertés sont entre les mains de deux hommes et leur mafia de virolgues… voilà qui n’aide pas à adhérer à ceux qui nous dirigent.

Bien vu le Ligueur, Quel sens à tout ça ?
Bien vu le Ligueur, Quel sens à tout ça ?

Mais je ne suis pas ici pour m’étendre sur ce sujet. Mon quotidien est suffisamment rempli que pour perdre du temps avec cela. Nous avons la chance de participer à nouveau à un programme hebdomadaire de testing depuis janvier, cette fois au sein de l’école des enfants. Se savoir « négatif » chaque semaine aide à vivre le quotidien de manière moins stressante. J’ai pris mes habitudes, un autre rythme, et certaines choses me plaisent mieux de la sorte… Mes Weekends sont sacrément bien différents depuis un an ! En revanche, je n’ai plus flâner dans les magasins depuis le même nombre de semaine. Mes soirées entre amis me manquent beaucoup, mais en ce moment, c’est essentiellement le manque de perspective d’évasion qui me manque le plus. Pas de resto, pas de ciné, et surtout pas de vacances sur les routes de France…

Mais qu’importe, ici le temps file. Le boulot de mon coté s’est intensifié depuis janvier. Ma formation est intensive et occupe toutes mes soirées, et les enfants me demandent une énorme dose d’énergie en ce moment. Tous les 4, avec leur besoin respectif, et le plus douloureusement avec mon Alice, trop rebelle ces derniers temps…

A l’approche des vacances de Carnaval, le froid et la neige ont particulièrement laissé leur place à un soleil généreux grimpant même jusqu’à 18° de ce mois de février ! De quoi même lancer un premier Barbecue, sans amis, mais bien agréable malgré tout !

Comme pour beaucoup, nous avons pris plaisir à faire quelques balades. Nous nous sommes aventurés de l’autre côté de l’Ourthe dans les bois jouxtant l’Abbaye de Brialmont pour redescendre ensuite sur le Ravel de Méry en direction de Tilff… Un coin tout proche de chez nous que nous n’avions jamais jusqu’ici exploré ! C’était l’occasion bien agréable de retrouver nos amis au grand air pour une promenade avec nos 8 enfants et les deux chiens !

On a sorti les vélos, bien que le Ravel soit bondé plus que la galerie Belle-île pendant les soldes. Mais qu’importe, le soleil montre le bout de son nez, le printemps va arriver et cela redonne un peu de moral !

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Pourquoi m’entourer d’archives de jeux vidéo ?

Pourquoi m’entourer d’archives de jeux vidéo ?

Si plusieurs de mes amis me disent en souriant que mon bureau est un véritable musée, je n’aurais pas la prétention d’en dire autant, même si je suis conscient aujourd’hui d’avoir si pas quelques trésors, un large spectre de l’histoire du jeu vidéo que je peux montrer, partager voir brancher pour la faire découvrir à d’autres !

La thématique de l’archivage du jeu vidéo et de sa patrimonialisation abordée cette semaine dans le cadre du certificat en culture vidéoludique m’aura donc mené à me questionner : « Pourquoi m’entourer d’archives de jeux-vidéo ? »

Ce qui m’anime dans cette passion n’est pas disposer d’éditions rares, de rassembler l’ensemble de toutes les cartouches d’une console, ni toutes les consoles, mais plutôt de m’entourer d’objet physique en lien avec le jeu qui sont pour moi, tels de jalons mémoires, un petit morceau de ma vie, une vie dans laquelle le jeu vidéo a toujours pu trouver une place, comme j’avais eu l’opportunité d’en parler avec Valentin Boigelot lors de la séquence du JT de la RTBF en décembre dernier.

Quand je prends en main l’un de ces jeux, prenons la boîte de Final Fantasy VIII – PlayStation (Squaresoft, 1999), ce n’est pas vraiment dans l’idée de me replonger dans cette aventure de plusieurs dizaines d’heures dans des arènes en 3D qui évidemment ont fortement vieilli. J’aurais d’ailleurs pu, si pas à moindre coût, de manière plus aisé acheté la ré-édition dématérialisée de celui-ci sur le magasin en ligne de ma console moderne de salon. Non, quand je prends en main mon boitier de Final Fantasy VIII, c’est tout une histoire que j’ai à raconter…

C’est tout d’abord une époque dans laquelle je me replonge. Les premiers partages de passions communes avec ma future épouse. C’est avec elle que je vais découvrir plusieurs jeux de l’univers PlayStation, sa console. Tout en découvrant les jeux qui nous plaisent à tous les deux, nous achèterons ensemble ce Final Fantasy. A l’époque, je n’ai eu l’occasion que de tester quelques aventures Super Nintendo en émulation voire sur la Game Boy et j’ai le sentiment que nous pourrions apprécier ce mélange d’aventure réflexion et aventure action. De fait, nous y passerons des longues nuits blanches.

Final Fantasy VIII
Final Fantasy VIII

De cette époque, je me souviens aussi que nous achetions nos jeux dans une boutique de seconde main dédiée au jeux vidéo, Mario Shop à Seraing. C’était l’endroit parfait pour acheter des jeux récents sans se ruiner… Ce Final Fantasy VIII nous aura effectivement coûté 600Fb…. Et quelques années plus tard, j’en ferais cadeau à mon beau frère, afin que lui aussi puisse profiter de l’aventure.

Je pourrais aussi vous parler de notre manière de jouer à deux, l’un à la manette, l’autre scrutant les HP et MP, un œil sur le site ETAJV pour ne pas rater l’occasion de trouver de nouvelles chimères pour améliorer nos stratégie de combat

Je pourrais encore vous embarquer dans notre passion pour la saga, pour les autres jeux de Squaresoft, ou encore une ouverture à l’écoute d’OST, bandes son composées pour les jeux vidéo auxquels j’ai commencé alors à m’intéresser.

Bien évidemment, tout ce dont je m’entoure ici n’a pas une histoire aussi riche, mais il a malgré tout une histoire qui illustre de manière plus ou moins forte une époque. Que ce soit comment la Formule 1 a évolué dans le monde du jeu vidéo, comment des petits studios que j’appréciais ont évolué ou les derniers représentants du jeu de plateforme,…

Tiens, voilà que me fait penser que lorsque je donnais ma formation à l’utilisation du logiciel de montage vidéo Pinnacle Studio, je faisais travailler les enseignants à créer un petit clip au départ des bandes annonces des Sims ou de Final Fantasy : )

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Pour mieux comprendre le jeu vidéo indépendant

Pour mieux comprendre le jeu vidéo indépendant


Je prends le temps de me poser dans un premier temps sur la première partie du sujet vendredi dernier se focalisantt sur les métiers du jeu vidéo et tout particulièrement le jeu vidéo indépendant dit “Indie”. Après la lecture de l’article de recherche “Le bonheur est dans l’Indé” coécrit par Vinciane ZABBAN qui animait la thématique.

Je vous livre dans un premier temps ce que j’ai appris de cette lecture.

Le bonheur est dans l’indé ? Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs

L’article croise une série de destin, anonymisé, d’acteurs français qui entrent dans ce courant de développeur indépendant. Un courant qui tranche aujourd’hui avec l’image du geek programmant tout seul des jeux vidéo dans son garage, comme on le présentait au début des années 80.

Le bonheur est dans l’indé ? Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs
Le bonheur est dans l’indé ?
Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo
Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs

Le créateur de jeux vidéo indépendants n’est donc pas un hobbyste ou un amateur, il s’agit bien d’un acteur professionnel. Néanmoins, comme nous le présente l’article, le terme jeu vidéo indépendant cible tant la production du jeu que sa distribution, hors du circuit des gros éditeurs. Mais c’est aussi un genre vidéoludique et dès lors un segment de marché. Enfin, on peut également aujourd’hui cible qu’il y a un manière de se revendiquer “Indie Game” avec une approche visuelle spécifique, une volonté d’être expérimental ou artistique.

Les acteurs français rencontrés dans le cadre du projet “TETRIS” dont découle l’article revendiquent cette appellation comme un positionnement alternatif de modalité de production. Ils vont créer leur “studio” à domicile, l’envie de faire leur propre projet, voir d’en concevoir l’ensemble des éléments plutôt que de manière morcelée comme c’est le cas de nos jours dans les gros studio de développement de jeux vidéo.

Ce nouveau statut est facilité d’une part par les nouveaux canaux de distribution propres aux jeux dématérialisés mais également grâce à l’accessibilité d’outils tels que Unity et des communautés d’utilisateurs.

Cette thématique sera remise sur la table dans la seconde partie de la journée, mais l’intérêt ensuite d’un bon éditeur sera d’apporter de la visibilité au produit finale car si la production est “locale” dans un petit studio, le produit lui est très souvent à destination mondiale, le plus souvent en anglais privilégiant parfois le chinois comme seconde langue plutôt que le français !

L’analyse de cette “nouvelle manière de faire des jeux” en s’émancipant des gros studios dans un nouveau courant, m’interpelle. 

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