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Retour vers le Futur version sorcier

Retour vers le Futur version sorcier

Il faut bien l’avouer, retrouver nos sorciers favoris est un plaisir attendu depuis longtemps. Je n’ai jamais vraiment pu me résoudre à me dire que tout était fini, que je ne retrouverais pas Harry, Hermione, Ron et Giny et peut-être vous souvenez-vous qu’il y a quelques années, JK Rowling nous avait fait rêver un instant avec une courte brève sur nos sorciers préférés devenus grands à lors de l’ouverture de la coupe du monde de Quiddich à l’intérieur de Pottermore, son univers en ligne…

Bref, À l’annonce de la sortie du livre reprenant le texte intégral de la pièce j’étais un peu inquiet quant à la lecture de ce dernier, probablement différent à aborder face à un roman classique. J’avais donc d’abord envisagé d’attendre que cela finisse par être réédité en vrai roman, cela n’était marketingment pas inenvisageable… voire tout simplement espérer une diffusion sur grand écran de la pièce de théâtre originale sous-titrée au cinéma… puisque l’on y diffuse bien des opéras !?

Une fois le livre en magasin, l’envie de savoir, l’envie de replonger dans le monde d’Harry Potter, pas celui des Animaux fantastiques alors à l’affiche » est devenue grande, et j’ai fini par recevoir le livre pour la Saint Valentin.

Très vite, je me suis adapté à cette forme d’écriture propre aux pièces de théâtre. Quelques lignes pour décrire la scène, et de longs échanges de dialogues. Clairement, cela manque de détail, essentiellement pour décrire les décors, mais en grand amateur du petit sorcier, certes devenu grand, les lieus me sont tellement familier que mon esprit extrapole suffisamment les choses que pour reconstruire de manière précise l’endroit où se passe la scène. Le plus dur étant au fond de me représenter les personnages puisque la plupart sont soit des anciens qui aurait 20 ans de plus, soit des nouveaux personnages… Difficile de voir la jeune Rose Weasley-Granger avec une autre bouille que celle de la jeune Hermione…. C’est ce qui m’a manqué le plus et évidemment, si j’avais vu la pièce, j’aurais alors pu m’affranchir de cela… ou pas, puisque Hermione Granger sur les planches est à des années-lumière d’Hermione Granger au cinéma !

Et au fond, très vite, on se focalise sur cette nouvelle histoire, centrée sur Albus Potter, dernier enfant d’Harry et Giny et son meilleur ami…

=== Spoil (A ne pas lire si vous préférez découvrir tout ce qui suis par vous même) ===

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Le temps des devoirs

Le temps des devoirs

Et voilà donc mon petit grand Charly rentré en 1° année primaire ! Mama Mia, quel changement ! Je dois bien admettre que j’avais un peu peur qu’il ne retrouve pas ses marques. Fini, les moments « jeux » une fois les petits exercices terminés, les classes désordonnées et l’insouciance de l’école maternelle…. ou pas ? Au fond, Charly semble s’être plutôt bien acclimaté à ce nouveau rythme, à l’école tout du moins.

D’un œil indiscret, papa sait qu’en classe, les bancs ne sont pas bien alignés comme à son époque, mais forment des blocs de quatre, ce qui donne encore une certaine continuité. Charly semble plutôt content et intéressé d’apprendre de nouvelles choses et est très content de retrouver Thelma et Lily Rose qui étaient déjà en primaire. Au fond, le plus difficile est le temps des devoirs.

Peut-être l’est-il d’autant plus qu’il implique à papa et maman d’y participer et donc de comprendre dans quelle mesure nous devons le faire. Et oui, c’est nous aussi qui rentrons en première primaire. Ce moment n’est pas facile. Quand je récupère les enfants de la garderie, certaines choses ont déjà été réalisées, mais Charly est rarement encore en état de se replonger là dedans. Il me faut un peu de ruse pour en faire un jeu, mais lorsque cela ne fonctionne pas. Dois-je aller jusqu’au bout. Lundi dernier, 3 pages de devoir, c’était tout de même difficile à gérer !

Heureusement, la première réunion de parents a pu un peu permettre de comprendre la direction à suivre ! Diable que c’est impressionnant de se dire que d’ici quelques mois, ce petit bonhomme pourra écrire et lire des mots. Quel changement dans sa vie !

Il restera aussi à gérer les fardres, les cahiers, le plumier… Ce dernier est déjà bien vide, avec des crayons qui disparaissent, des gommes déjà usées et le taille crayons kaput.

Courage, courage… je vois déjà qu’en quelques semaines tu fais d’incroyable progrès mon Charly.

Et les filles, c’est vrai j’en parle moins. C’est qu’elles suivent évidemment bien des situations déjà éprouvées et testées par Papa et maman. Pourtant, comparativement à Charly au même âge, elles savent déjà compter jusqu’à 20, reconnaissent depuis un moment des prénoms,… et au fond, apprennent bien des choses, comme les noms des jours de la semaine, en même temps que leur grand frère ne les étudie à la maison.

Les films du mois : Jurassic World

Les films du mois : Jurassic World

Jurassic World (2015) 10/10

A l’annonce d’un retour de Jurassic Park, j’étais évidemment plus qu’enthousiaste. Comme beaucoup de grands enfants de ma génération, l’arrivée des Dinosaures dans notre vie à la fin des années 80 fut quelques choses de magiques, sublimé par la sortie du film Jurassic Park au début des nineties. J’ai tendance quand quelques me fait très envie à ne pas trop chercher à en savoir plus, histoire de me garder le plus de surprise possible, néanmoins, je n’avais pu m’empêcher de découvrir que le titre du film ne serait donc pas Jurassic Park, mais Jurassic World… Mais pourquoi, un film sur les dinosaures qui n’aurait donc rien à voir avec les premiers ? Très vite, on s’aperçoit que Jurassic World est loin de renier ses ancêtres, c’est la taille du park qui implique ce changement de nom, et les amoureux de la franchise auront de quoi se faire plaisir ! Sans rentrer dans les détails, l’histoire n’est pas redondante et offre suffisamment de surprise et de suspens… même si vous vous en doutez, il y a des dinosaures hors des clôtures qui provoqueront le chaos dans le parc ! Près de 25 ans plus tard, la relation avec la génétique et le monde des dinosaures est un poil différentes et a su se recomposer pour faire une histoire cohérente comme les meilleurs films américains savent nous en offrir !

Le majordome (2013) 8/10

J’ai vraiment du mal à imaginer qu’ouvertement les gens se soient comportés ainsi… pour une question de couleur…

Jersey Boys (2014) 8/10

J’aime assez bien ce genre de bioptic de groupes musicaux, belle découverte des Four Season.

The grand Budapest hotel (2014) 7/10

Camping 2 (2010) 7/10

Sex Tape (2013) 7/10

Palo Alto (2014) 6/10

Palo Alto est un bon film sur les ados. Le soucis, c’est qu’en ce moment, j’en ai un peu mare de voir des films d’ados qui font des bêtises ! Est-ce que la vie des ados se limitent aux filles/mecs, à la drogue, brosser les cours, faire des soirées… Je ne vais pas dire que je m’attendais à autre chose d’un film signé Coppola, mais Coppola « Jr »… et dans l’ensemble l’ambiance recherchée et bien construite… Simplement, j’aspire à regarder des choses plus amusantes en ce moment…

Papa ou Maman (2015) 6/10

En soi, « Papa ou Maman » est une bonne comédie française, mais rien à faire, j’ai du mal à avaler le second degré dès que l’on aborde le sujet parents / enfants sous cet angle.

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Les aventures de Buck Danny

Les aventures de Buck Danny

Auteurs : Charlier – Hubinon
Editions : Dupuis (1948)
Albums : ?? (53)

3. La revanche des fils du ciel
4. Tigres volants
5. Dans les griffes du dragon noir
6. Attaque en Birmanie
*11. Ciel de Corée
*12. Un avion sans pilote
18. Alerte en Malaysie
19. Le tigre de Malaysie
*21. Un prototype a disparu
25. Escadrille ZZ
*32. Alerte à Cap Kennedy
*34. Alerte atomique
*35. L’escadrille de la mort

Les aventures de Buck Danny - Ciel de Corée
Les aventures de Buck Danny – Ciel de Corée

J’ai découvert les albums de Buck Danny de mon papa au milieu des années 80 quand je me suis intéressé, comme beaucoup de petit garçon de l’époque au monde des avions que celui-ci avait également apprécié étant enfant.

Les albums sont longtemps restés chez mes grands-parents, j’avais juste pu ramener un jour l’un des albums chez nous. Alors que je rêvais d’être pilote de chasse à 6 ans, que je me tentais, certes avec peu de réussite à construire des modèles en maquette, j’ai eu trop peu l’occasion de découvrir la série et les personnages alors que j’avais apprécié l’album rapporté à la maison.

J’ai aujourd’hui ramené les albums en vidant la maison de mes grand-parents, il me faudra retrouver celui que j’avais dans ma Bédéthèque afin de pouvoir découvrir plus en profondeur l’univers de Buck Danny, de la guerre de Corée et des tension entre Russes et Américains des années 50 et 60.


Retour à ma Bédéthèque

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Seraing, quand j’étais petit…

Seraing, quand j’étais petit…

Notre petite famille est arrivée en 1983 à Seraing, dans l’une des dernières maisons à vendre du quartier du Bois de l’Abbaye près du tout nouvel Hôpital venu s’implanter sur les hauteurs de la ville. Mes parents me racontaient qu’à l’époque, annoncer que l’on allait emménager à Seraing inquiétait un peu la famille ! Car Seraing, c’était La Mine et les Usines ! Il est vrai que mon arrière grand-père avait quitté le nord de l’Italie durant l’entre-deux-guerres pour venir travailler à Seraing, dans les mines de Charbon. Ma grand-mère allait d’ailleurs assez rapidement le rejoindre avec le reste de la famille et restera toute sa jeunesse du coté de la rue de Fort.

J’ai quelques vagues souvenirs d’avoir été visiter quelques maisons dans les campagnes, mais je n’ai découvert notre nouvelle maison que pour y passer notre première nuit dans mon lit, quand tout était déjà emménagé ! Moi, du haut de mes 6 ans, j’avais dit à mes parents : « J’aimerais bien une maison avec un balcon ! » Parce qu’en fait, lorsque j’allais chez Henri et José, le long des quais de la Meuse, j’étais impressionné par le balcon de l’appartement qui donnait sur la ville. Mes parents avaient donc pu faire mon bonheur, la nouvelle maison avait son balcon, certes interdit aux enfants et pas très utile, mais il était bien là !

Nous habitions avant cela dans une maison que mes parents louaient à Rotheux, pas très loin de la route du Condroz. Il parait que la cheminée tombait en ruine, qu’il y avait plein d’araignées dans le garage dans lequel mon papa ne rangeait jamais notre Polo orange, on n’utilisait pas la moitié des pièces qui se chauffaient difficilement, il fallait bien attention de plus s’ouvrir le doigt dans les vieux carreaux de la serre et ne pas boire l’eau toute verte dans les tonneaux du voisin. J’y avais vécu un peu moins de 3 ans. J’en garde surtout de bons souvenirs du très grand jardin dans lequel mon frère d’un an plus jeune et moi allions jouer à tondre la pelouse et à la bonne saison regarder les moissonneuses batteuses couper le blé. Nous allions à l’école à pied, jusqu’au centre du village, ce qui maintenant que je suis grand me permet de constater qu’il y avait tout de même de quoi faire une sacrée balade.

Les Gillons et les Martins
Les Copains de la Rue Edison

Avec mon regard de Papa, je comprends maintenant le choix de mes parents d’avoir choisi cet endroit. Au printemps de mes 7 ans, j’avais l’autorisation de pédaler sur le trottoir du 41 jusqu’au 57 de notre rue, et après une petite négociation, j’allais même pouvoir rouler jusqu’au 59 où habitaient Alain et Annick nos premiers amis du quartier !

C’est que d’autres enfants de notre âge, le quartier ou même juste la rue en était rempli : Pierre, Sylvain, Marie, Alain, Annick, Gregory, Geoffrey, Laurent, Nathalie, Laetitia, Barbarra, Emilie, Florence, Christophe, Jessica, Natacha, Xavier, Vivien, Astrid,… Sur même pas 100m. A l’époque ni l’Hopital ni le cabinet du docteur ne transformaient le quartier en extension de parking et nous avions même « Le Petit Bois » à quelques mètres pour aller construire des cabanes !

Le jardin était plus petit qu’à Rotheux, mais le quartier était à nous ! Le mot d’ordre : « On ne traverse pas la route ». Assez rapidement, j’allais me rendre compte que je pouvais aller très loin sans traverser la route, jusque derrière la Piscine Olympique. Les petites places en cul-de-sac devenaient propices aux courses de vélo, les trous d’obus dans les bois pour faire du ramping, les petits piétonniers en pente parfaite pour du Skate Board,… et les nouvelles maisons qui poussent terrain de guerre entre nous et les Insoumis !

Bien entendu, c’était une autre époque… Il est probable que l’on laisse moins maintenant ses enfants jouer dehors avec quelques consignes d’horaire et de trottoir… Mais il est certain que j’aurais eu une enfance riche et heureuse d’avoir vécu là-bas.