Du noir, du « sépia verdâtre »… et 2 tramages différents pour nuancer le tout. Des petits blip bip sur 4 voix stéréo très inspirés, 4 piles AA pour 2 heures de jeux au mieux… et un jeans aux poches, très très larges si l’on veut le ranger dans sa poche… Voilà le topo de ce que permettait à la Gameboy de nous fournir de pourtant d’excellents jeux dont je vous parlerais dans cette 2° partie.
Tetris – GB (Nintendo – Bullet Proof Soft. 1989)
Vous l’avez vu dans mon premier billet, des jeux pour Gameboy, j’en ai eu énormément entre les mains et faire un choix pour vous parler de ceux qui m’ont marqué le plus n’est pas simple. Par exemple, faut-il que je vous parle de Tetris ?? Au fond que dire de Tetris de plus que ce que tout le monde sais ? A quoi bon vous raconter l’histoire des droits d’auteur de ce jeux… Et ma fois, que vous dire de plus si ce n’est que j’ai été moi aussi un accroc de Tetris, que je faisais des concours pendant les heures d’études avec les pots pour voir qui feraient le meilleur score, et que j’ai vraiment pris mon pied en monde « Linked » avec Alain Dierckx, le paternel de Greg & Joe qui était très fort à ce jeu… Au fond… Tetris, c’est Tetris… Pourtant, aucune autre version n’est aussi prenante que ce Tetris en 4 couleurs, avec ces musiques qui vous restent en tête jusqu’à votre trépas ! (Tetris 1989 Nintendo)
Padam padam… oauip, un tube d’époque hein ! En lisant une petite astuce de Torx sur son Blog sur comment laver son Gameboy au lave-vaisselle, je me suis rappelé que j’avais envie d’écrire un petit sujet sur la Gameboy, la première console portable de Nintendo dont j’ai été un grand consommateur dans ma jeunesse.
S’il m’est assez facile de situer l’arrivée du premier ordinateur à la maison, le C64 en 1983, j’ai un peu plus de mal à me souvenir du début de ma période Gameboy… Ce qui est claire, c’est que celle-ci débarque en novembre 1990 en Europe, près d’un an et demie après sa sortie au japon.. C’est donc durant la période pré Saint Nicolas que le rayon jouet (et pas Maxitec pour une fois) a arboré une grosse borne au couleur de Nintendo avec une jolie Gameboy bien protégée de ces nombreux plexi afin de nous donner envie… Si dans un premier temps c’est bien sur Tetris qui était en démonstration, Double Dragon, assez réussi y a rapidement succédé.
Warhawk… un des premiers jeux dont j’ai vraiment été accroc sur mon C64… Je l’avais ramené de mon stage sport/informatique à Huy… sous le nom de P1. Ce qui marque tout d’abord dans Warhawk, c’est l’excellentissime musique de Rob Hubbard ! Ce shoot’m up de Firebird / Proteus sorti en 1986 était très prennant. L’action était parfaitement rhythmée et les enemmis très variés pour l’époque… Mouvements différents, dont les surnois vaisseaux Pacman… des attaques de météorites… et enfin le « boss » finale, une attaque groupée de différents vaisseaux tournoyant vers notre Warhawk sur écran fixe…
Warhawk, version originale sur Commodore 64
Faire un remake de Warhawk était un beau défis, et c’est ce que Headsoft réussi là ! Tout d’abord ce qui marque dans cette version Homebrew, c’est une volonté de ne pas faire une explosion de couleurs, mais bien rester dans des tonalités C64/Amiga qui mettent parfaitement dans une ambiance rétro. Les musiques ingame, réalisées par Space Fractal reprenant le thème du jeu sont plutôt réussies, par contre, je trouve que l’arrangement, pourtant bien réalisé de Press Play on Tape ne colle pas à la « cartouche ».
Warhawk DS v1.02 (c) Copyright 2009 Proteus Developments and Headsoft
Coté gameplay… On retrouve assez bien le plaisir de la version originale. L’action est tout aussi soutenue, et des vaisseaux ennemis un peu plus imposants viennent s’adjoindre aux vagues d’attaques à l’ancienne… Le grand plaisir de Warhawk comparativement à un R-Type par exemple, est que notre vaisseau dispose d’une jauge de vie importante (présentée sous forme de petit triangle), qui diminue à mesure des impacts de votre Warhawk. C’est du coup tout de suite moins frustrant… assez rare pour l’époque ! La difficulté est bien présente… Une rapide partie ne m’a menée qu’au level 2… Sur commodore c’était un peu pareil, il me fallait une bonne dose de concentration et d’entrainement pour atteindre le Level 8. Enfin, les niveaux sont ici terminés par de vrai boss !
Ce qui par contre me perturbe un peu et que j’apprécie moins c’est le déplacement du vaisseau. En effet le jeu profite du double écran de la console, permettant de voir un peu ce qui va nous tomber dessus, par contre, on peu scroller d’un demi écran à gauche ou à droite… Le vaisseau alors semble moins rapide que lorsque l’on est en bord d’écran… Cela fait un peu perdre de réactivité au jeu.
Néanmoins, on ne peut que féliciter la qualité de ce Homebrew !!!
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Bref, merci Pype de m’avoir un peu poussé à ressortir ma DS qui dormait un peu… en attente de nouveaux trucs sympa… j’ai quelques autres homebrew à approfondir tel que Twitter pour DS, un émulateur Atari 2600,…
21 juillet 96, Oui, oui, c’était bien les vacances… Après un Summer Snow, un Go to Holiday, voici Summer Flight… Un morceau qui me plait assez bien également, mélangeant une jolie mélodie au piano et et un arrangement dance / éléctro avec quelques orgues sympa et un Ayééé à la Confetti’s.
C’est que je m’étais donné du mal pour faire ce morceau, histoire d’impressionner Didier (Didier Rombauts), le frère de Wivine que je venais de rencontrer à la Troupe de l’îlot. Voyant que je m’occupais de la Sono notamment, elle m’avait expliqué que son frère venait de monter un Studio d’enregistrement et qu’il allait commencer des études dans le domaine… Waoow, moi j’imaginais là la chance de ma vie… Un producteur qui allait faire mon single !! J’avais toutes mes chances, puisque c’était le frère de quelqu’un que je connaissais !
Dès mon retour à la maison, je m’étais donc attaqué à faire un morceau qui me permettrait de mettre en avant mes compétences. Pas quelques choses de trop Techno non plus… Je l’avais copié sur 2 disquettes, pour être sur ! C’est que ces supports avaient bien trop tendance à foirer une fois passer quelques temps en voiture…. Et donc tout content je l’aborde un jour où il venait rechercher sa soeur… Pas grand mot… Il emporte mes disquettes… qui n’ont pas dû aller bien loin… Peu de chance que Didier ait pu lire mes fichiers .S3M … s’attendant plutôt à des fichiers MIDI.
Ce fut notre première rencontre… heureusement pas la dernière !
PS : Summer Flight sera revu en version plus « chip » sous le nom de « La clairière enchantée » pour la version GBA de Bilou (un projet devenu Bilou DS), présent sur l’album HTML Quest.
Le monde du jeu vidéo a bien changé ces derniers temps, et toutes les consoles modernes proposent maintenant de se connecter à Internet, essentiellement pour proposer des jeux en réseau… mais pas uniquement ! J’en ai déjà parlé l’année passée, à l’époque ou je bavais devant le remake de Prince of Persia sur Xbox Live, ou lors de mes premiers achats « WiiWare » et « Console Virtuele » sur ma Nintendo Wii, en plus de possibilités de jeux en réseau, une série de services sont disponibles depuis les consoles de jeux Next Gen. Ma PS3 ne déroge pas à cette règle, et j’ai donc envie de vous parler de ces petits moments volés sur le Playstation Network.