On m’a dit que Johnny n’avait écrit que 1100 musiques… c’est moins que moi !
Crazy Brix – MSDOS (P.P.P. Team Software, 1997)
D’ailleurs aujourd’hui c’est l’occasion de fêter les 20 ans de ma première OST officielle, la bande son du jeu Crazy Brix (P.P.P. Team Software) un jeu programmé en Assembler par mon frère Sylvain Martin. Un petit casse-brique qui sera également notre première présentation en Démoparty en 1999. S’il est un peu difficile de faire tourner Crazy Brix sur un ordinateur moderne (Mais vous pouvez toujours essayer ici)… En écouter les bandes sons de l’époque ne sera plus un problème avec cet album remastérisé de 17 pistes dont une introduction à la 2 Unlimited rétrocomputer chantée avec mon vieux micro à 200Fb… tout un programme !
Alors que la Mini Super NES Classics est venue envahir les magasins cet automne et que les Mini NES Classics de Nintendo s’arrachent encore à prix d’or sur 2emain… J’avais choisi de faire découvrir aux enfants ma collection de Game Boy un peu avant les vacances d’été, alors que nous étions en pleine GameBoyMania avec mes amis Thibault et Jeff.
1990, l’arrivée de la GameBoy en Belgique
C’est à la fin de l’année 1990 que débarque dans notre supermarché GB ce qui allait devenir un véritable phénomène de société ! Alors que la Master System, la NES et la nouvelle Megadrive sont rangées au rayon Maxitec aux cotés des micro-ordinateurs, la Game Boy est-elle rangée dans le rayon jouet du magasin dans un grand stand lumineux… Dans ce bloc gris rappellant le design des manettes de la console NES de Nintendo, on peut y découvrir le jeu Tetris qui demande de faire pivoter des formes géométriques pour compléter des lignes. Les fêtes de fin d’année aidant, la première réussite de console de jeux portable trouvera sa place dans bons nombres de foyers, comme chez mes amis Alain et Vivien. L’occasion de découvrir plus en profondeur les premiers titres qui feront un carton dans nos contrées : Super Mario Land, Ducktales ou encore Double Dragon. Avec son écran monochrome, la Game Boy n’a au fond pas à pâlir face aux alternatives du moment. Si les plus fortunés disposent de consoles en 16 couleurs, de mon coté, je joue toujours sur mon Commodore 64 avec un écran monochrome et les premiers jeux PCs que nous commençons à découvrir sont encore souvent limités aux 4 couleurs criardes du mode CGA. La fluidité et la lisibilité réussie des premiers jeux de la Game Boy font que ces derniers sont tout aussi réussis que les versions NES le tout déjà de jolies musiques en bliip bliip.
C’était mon projet durant les grandes vacances, organiser un petit shooting autour des consoles SEGA et tout particulièrement la console Megadrive ! En primeur chez Press-Start depuis le mois d’aout, je reviens ici sur la genèse de ce projet.
Bien que je sois plutôt un grand fan de Nintendo aujourd’hui, si je me pose un moment sur la grande époque du début des années 90 où le combat SEGA VS Nintendo battait son plein, il me faut bien admettre que j’avais plus d’intérêt pour la Mega Drive que pour la Super Nintendo. Et il y a plusieurs raisons à cela.
Automne 1991, Sonic et Mario 3 débarque chez Maxitec !
Tout d’abord, les courses folles de Sonic le hérisson avaient de quoi donner le tournis, bien plus que les sauts calculés d’un Super Mario qui avaient déjà peut-être perdu de son effet « nouveauté ». Si je jette un oeil à ma ligne du temps de joueur, c’est en 1988 que je découvre Super Mario Bros sur la NES. Le plombier moustachu restera pour moi la référence en la matière pendant quelques années mais la confrontation sera rude lorsque débarquera, à la rentrée 1991 au rayon Maxitec, le nouveau titre de SEGA : Sonic the Hedgehog sur Master System et Mega Drive aux cotés de Super Mario Bros 3.
Autre élément important, l’attaque des foyers : SEGA, c’est plus fort que toi !
SEGA, c’est plus que QUI ? – Sonic the Hedgehog 2
Et comment, la Mega Drive allait rapidement trouver sa place chez nombre de mes camarades dès 1992 ! Alors que, longtemps, seul mon ami Julien S. possédera une Super Nintendo et il faudra attendre le début 1995 avant que la console de Nintendo ne renverse la vapeur. Or ma passion des jeux vidéo a toujours été un mélange de moments forts passés avec mes amis et c’est cela qui aura fait devenir cultes à mes yeux les voyages au cœur du labyrinthe englouti des aventures de Sonic avec Benoit M., les combats endiablés de Streets of Rage II chez Greg et Joe ou la poursuite de la découverte des mondes secrets de Kid Chameleon chez Bruno D… Alors que chez moi, jeune ado de 14 ans, les consoles n’étaient pas autorisées à la maison.
Aaah, les vieux jeux-vidéo, les vieilles consoles, j’adore ! Tant retrouver les sensations et souvenirs d’époque que d’élargir mes connaissances en matière de Playhistoire… Mais ce que j’aime également c’est partager cette passion et cette re-découverte. Au bureau, j’ai fini par corrompre mes collègues Thibault et Jeff qui ont fini par se lancer dans les brocantes à la recherche de Gameboy, mais l’autre quel ne fut pas la surprise lorsque ce dernier est revenu avec une SEGA Saturn !
Waouw, si j’ai de nombreuses consoles dans mon petit musée, je n’avais jamais eu l’occasion de voir une Saturn, juste de loin parfois sur l’étal d’un revendeur. C’est que la console 32bits de SEGA s’est assez mal distinguée dans nos contrées. La Saturn fait partie de la 5° génération de console qui démarre en 1993 avec la sortie de la console 3DO, rapidement suivie par l’Amiga CD 32 et la Jaguar d’Atari… et souffrira très vite de la concurrence avec un nouveau venu sur le marché des consoles de jeux : Sony et sa Playstation.
Retour en 1997, où je venais donc de passer depuis peu le cap de mes 19 ans… Une année particulièrement marquée par les sons incroyables de Faithless, Sash!, DJ MD ou BBE qui auront une grande influence dans les différentes compositions que vous retrouverez dans cet album.
Pochette originale de l’album Divagation, avril 1997
Nous sommes au moi d’avril et mon meilleur ami et voisin, Vivien venait d’équiper son PC d’un graveur de CD ! (Waaoww).. si si, pour l’époque un graveur de CD, ce n’était pas commun et j’allais donc pouvoir créer mon premier album CD !! Pour vous rafraichir la mémoire, à l’époque je composais depuis 2 ans en « mode tracker » sous Impulse Tracker, logiciel de musique sous DOS, issu du monde Amiga.
Le concept est assez puissant pour l’époque, puisque à l’inverse de la plupart des logiciels de M.A.O., le programme ne mémorise pas uniquement la partition jouée (comme en midi qui serait rejouée de manière différente sur chaque synthétiseur) mais contient également les samples (échantillions) personnalisés qui serviront à créer les instruments.
Ne vous attendez pas à un album hyper perfectionner donc, je suis alors équipé d’un Pentium 120 mhz avec 8mo de mémoire.. chaque morceaux, est enregistré par la sortie son de mon PC vers l’entrée son du PC de Vivien… hors les disques dures de l’époque font rarement plus 600mo.. en enlevant une grosse 50aine de méga pour Windows 95.. il n’y a pas de quoi graver un CD entièrement.. il faut donc limiter l’album à 15 pistes. (+1 bonus dans la S.E. de 2002).
Si l’album original ne comptera que 15 titres en MONO, ce nouvel album « anniversaire » restaure tous ceux-ci en stéréo et inclus également 10 titres qui avaient dû être abandonnés ou améliorés par la suite : Trip to Aywaille City, Come on Baby, Alors regarde, Qu’est-ce que je fous ici ?, This day was a good day, Voyage au bout du monde ainsi que les versions chantées de Give me the night et Hey Mister DJ.
Néanmoins, Divagation n’est pas juste une histoire de technologie musicale, c’est avant tout une histoire d’amitié et de dernière années de Rétho !