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Avant que Nintendo ne sorte une Game Boy Classics

Avant que Nintendo ne sorte une Game Boy Classics

Alors que la Mini Super NES Classics est venue envahir les magasins cet automne et que les Mini NES Classics de Nintendo s’arrachent encore à prix d’or sur 2emain… J’avais choisi de faire découvrir aux enfants ma collection de Game Boy un peu avant les vacances d’été, alors que nous étions en pleine GameBoyMania avec mes amis Thibault et Jeff.

 

1990, l'arrivée de la GameBoy en Belgique
1990, l’arrivée de la GameBoy en Belgique

C’est à la fin de l’année 1990 que débarque dans notre supermarché GB ce qui allait devenir un véritable phénomène de société ! Alors que la Master System, la NES et la nouvelle Megadrive sont rangées au rayon Maxitec aux cotés des micro-ordinateurs, la Game Boy est-elle rangée dans le rayon jouet du magasin dans un grand stand lumineux… Dans ce bloc gris rappellant le design des manettes de la console NES de Nintendo, on peut y découvrir le jeu Tetris qui demande de faire pivoter des formes géométriques pour compléter des lignes. Les fêtes de fin d’année aidant, la première réussite de console de jeux portable trouvera sa place dans bons nombres de foyers, comme chez mes amis Alain et Vivien. L’occasion de découvrir plus en profondeur les premiers titres qui feront un carton dans nos contrées : Super Mario Land, Ducktales ou encore Double Dragon. Avec son écran monochrome, la Game Boy n’a au fond pas à pâlir face aux alternatives du moment. Si les plus fortunés disposent de consoles en 16 couleurs, de mon coté, je joue toujours sur mon Commodore 64 avec un écran monochrome et les premiers jeux PCs que nous commençons à découvrir sont encore souvent limités aux 4 couleurs criardes du mode CGA. La fluidité et la lisibilité réussie des premiers jeux de la Game Boy font que ces derniers sont tout aussi réussis que les versions NES le tout déjà de jolies musiques en bliip bliip.

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SEGA, c’est plus fort que qui ?

SEGA, c’est plus fort que qui ?

C’était mon projet durant les grandes vacances, organiser un petit shooting autour des consoles SEGA et tout particulièrement la console Megadrive ! En primeur chez Press-Start depuis le mois d’aout, je reviens ici sur la genèse de ce projet.

Bien que je sois plutôt un grand fan de Nintendo aujourd’hui, si je me pose un moment sur la grande époque du début des années 90 où le combat SEGA VS Nintendo battait son plein, il me faut bien admettre que j’avais plus d’intérêt pour la Mega Drive que pour la Super Nintendo. Et il y a plusieurs raisons à cela.

LoadGame - l'arrivée de Sonic
Automne 1991, Sonic et Mario 3 débarque chez Maxitec !

Tout d’abord, les courses folles de Sonic le hérisson avaient de quoi donner le tournis, bien plus que les sauts calculés d’un Super Mario qui avaient déjà peut-être perdu de son effet « nouveauté ». Si je jette un oeil à ma ligne du temps de joueur, c’est en 1988 que je découvre Super Mario Bros sur la NES. Le plombier moustachu restera pour moi la référence en la matière pendant quelques années mais la confrontation sera rude lorsque débarquera, à la rentrée 1991 au rayon Maxitec, le nouveau titre de SEGA : Sonic the Hedgehog sur Master System et Mega Drive aux cotés de Super Mario Bros 3.

Autre élément important, l’attaque des foyers : SEGA, c’est plus fort que toi !

SEGA, c'est plus que QUI ? - Sonic the Hedgehog 2
SEGA, c’est plus que QUI ? – Sonic the Hedgehog 2

Et comment, la Mega Drive allait rapidement trouver sa place chez nombre de mes camarades dès 1992 ! Alors que, longtemps, seul mon ami Julien S. possédera une Super Nintendo et il faudra attendre le début 1995 avant que la console de Nintendo ne renverse la vapeur. Or ma passion des jeux vidéo a toujours été un mélange de moments forts passés avec mes amis et c’est cela qui aura fait devenir cultes à mes yeux les voyages au cœur du labyrinthe englouti des aventures de Sonic avec Benoit M., les combats endiablés de Streets of Rage II chez Greg et Joe ou la poursuite de la découverte des mondes secrets de Kid Chameleon chez Bruno D… Alors que chez moi, jeune ado de 14 ans, les consoles n’étaient pas autorisées à la maison.

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Et la Master System dans tout cela ?

Et la Master System dans tout cela ?

Vous le savez je m’intéresse aux anciennes consoles de jeux-vidéo depuis déjà quelques années. Mon ami Santo s’en étonnait dernièrement,  jusqu’ici, j’avais fait l’impasse sur la première console SEGA dans nos contrées, la Master System.  Non pas que je n’en ai jamais rencontrée en brocante,  j’avais bien même une cartouche qui trainait, seule, abandonnée… Cette faille temporelle est maintenant colmatée… enfin presque !

Sortie sur le marché japonnais en 1985 pour contrer le succès de la Famicom de Nintendo (la version japonnaise de la NES), la SEGA Mark III était techniquement plus puissante et proposait de nombreux titres issus du catalogue Arcade de la marque. Pourtant, tant au Japon qu’outre-atlantique,cette dernière n’a pas réellement séduit, se heurtant même à la NEC PC Engine. Mieux connue sous le nom de Master System, ce n’est qu’en Europe et au Brésil qu’elle a sur grignoter des parts de marché. Débarquée au GB Maxitec à la fin des années 80 au coté de la NES et des anciens micro-ordinateurs

Sonic The Hedgehog (Master System)Alex Kid in Miracle WorldA mes yeux donc, la Master System, s’était un peu « les restes ». Quand la file pour jouer à Sonic sur Mega Drive ou Super Mario Bros 3 était bien trop longue… je commençais une partie sur la version Master System. J’ai d’ailleurs probablement dû jouer plus à cette version qu’à la version Mega Drive des premières aventures de Sonic, et j’en garde même un souvenirs moins frustrant.

En réalité, je n’ai besoin que d’une seule main pour compter les jeux auxquels j’ai joué sur Master System, tous en patientant que mes parents fassent les courses : Alex Kid, Sonic the Hedgehog 1 et 2 et Mickey Castle of Illusion.

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Je peux jouer a la Ninteno?

Je peux jouer a la Ninteno?

— Et un jour Super Mario débarqua au rayon Maxitec de chez GB —

L’histoire de Nintendo – Tome 3 – Florent Gorges – © Editions Pix’n Love

Compagnon de mes siestes sous le soleil d’Espagne, le troisième tome de l’histoire de Nintendo m’a un peu deçu… Si j’ai vraiment apprécie le début de l’ouvrage narrant la genèse de la console Famicom (la version Jap de la NES) au début des années 80 au Japon, si j’ai découvert avec beaucoup d’étonnement l’incroyable folie qu’elle y avait engendrée, si j’ai été les étonné des paris de Nintendo, lançant au milieu des années 80 les jeux dématérialisés grâce au Disk system, qui permettait aux jeunes joueurs de venir charger sur une disquettes un nouveau jeu depuis une borne… J’aurais vraiment aimé que cette ouvrage s’attarde également sur la genèses des titres phares de l’époque NES… Ce n’est guère les petits encarts sur les quelques titres présentés qui vont me suffire, d’autant que leur sélection me semble assez discutable dans une optique non-collectionneur.

Rendez vous compte, la NES, appelée donc Famicom au Japon débarque en 1983, elle est alors extrêmement puissante pour l’époque et proposée pour un prix plus qu’attractif… Elle ne débarquera chez nous qu’a la Noël 1987 sans rougir de la concurrence. C’est que chez nous en Belgique, comme dans d’autres pays européens, le marché console de jeux n’existe pas encore vraiment… On retrouve essentiellement des micro ordinateur depuis plusieurs années tels que bien sur le Commodore 64 ou l’amstrad CPC. Les jeux y sont nombreux et se copient entre amis et aux fils des années le prix de ces ordinateurs s’est democratisés… Puis Super Mario débarqua dans le rayon Maxitec de chez GB.

Petit a petit les ordinateurs en demo ont fait place aux consoles Nintendo et Sega… Rêve de gosses, je ne manquais pour rien au monde les courses du samedi pour aller moi aussi taquiner la manette. Mais il me faut bien admettre que la politique Nintendo chez nous etait loin d être parfaite. Très vite Super Mario Bros allait laisser pour de nombreux mois sa place a des titres nettement moins attirant tels que les Tortues Ninja, Dragon Ball, Super Baloo… ou Tic et Tac Ranger du risque restant ceci dit assez sympa a jouer a deux… Tout cela jusqu’a l’arrivée de Super Mario Bros 3, a mes yeux LE JEU sur NES…

Oui, en peu de temps, les Pharaoh’s curse et Summer Games challenge de mon C64 allaient difficilement me donner envie, et même les Game&Watch dans la cours de récré n’avait plus trop la quote,… hormis peut-être le Super Mario Bros de Stéphane D’Argent…

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A deux, c’est mieux !

A deux, c’est mieux !

Ce que je trouve triste dans le monde du jeu-vidéo actuel, c’est que la majorité des productions sont plutôt conçue pour que l’on y joue seule ou chacun chez soi dans son canapé, en réseau… Aah que je regrette le temps où l’on se retrouvait à trois ou quatre pour jouer ensemble à un jeu vidéo !!! Et il faut bien admettre que c’était vraiment la grosse motivation d’un retour d’une Nintendo Wii à la maison… et les deux soirées passées avec mon frangin Pype à progresser dans New Super Mario Bros Wii sont là pour en attester ! Et ce matin à jetant un oeil à mon TOP 40 Commodore 64, j’ai eu envie de me souvenir avec vous des jeux « 2 Players » avec lesquels on s’est éclaté étant gamins !

Rally Speedway C64Dans le genre évidemment, ce n’était pas vraiment les prouesses graphiques du jeu qui allait faire le poids, souvent la musique n’était pas l’élément principale… Ce qui compte s’était évidemment le fun que l’on allait s’offrir ! Et dans le genre, c’est clairement Rally Speedway (Adventure Internationnal 1984) qui s’impose ! C’est d’ailleurs bien plus tard que mon frère et moi avons découvert ce jeu, dont les sprites étaient loin d’étonner à l’époque, vu de haut les deux bolides se promène dans les campagnes plus que sur des circuits. Afin de ne pas brusquer les limites des machines de l’époque (le jeu provenant de l’Atari 8bits), le principe est qu’une fois la course lancée, il faut au plus lent des deux, rester au contact du premier… à défaut celui prendra 1 point d’avance, pouvant lui offrir petit à petit la victoire,… Un concept d’ailleurs ré-exploité dans la franchise Micromachine 10 ans plus tard ! Evidemment, il ne faudrait pas croire qu’être leader offre le bon rôle, c’est qu’il faut alors anticiper le tracé, avec quelques virages délicats, pouvant parfois déboucher dans la piscine d’une belle propriété… Ajouter à tous ces ingrédients, la possibilité de rouler sur piste humide, voir gelée, et un éditeur de circuit… pour l’époque, c’était un sacré jeu !

Loco C64Pour jouer à deux, il n’était pas toujours nécessaire d’avoir deux joystick, en effet dans Loco (Alligata Software 1984) (que nous appelions Loco 64), il était primordial d’avoir un partenaire de jeux ! Avec mon frangin, nous partions en guerre dans notre locomotive armée, à l’assaut du rail, et dans Loco, lorsqu’un avion ou zeppelin ennemi entre dans la zone d’écran, il s’agit de s’en débarrasser à coup de nuage de vapeur bien calculé… ça c’était mon boulot ! Pendant ce temps, Pype gardait un oeil attentif en tracé, afin d’éviter les wagons explosifs ne laissant aucun répis une fois à l’écran, mais également à me guidant vers les station FUEL de ravitaillement ! Assez vite, il devient totalement impossible de s’occuper de toutes ces tâches seules… D’autant que la motivation suprême était d’en entendre un peu plus de la musique plutôt réussie, un arrangement à la sauce Commodore d’Equinoxe de Jean-Michel Jarre réalisé par Ben Daglish.

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