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Tag: Legend of Zelda

Playing 2015

Playing 2015

Hé bien je vous avouerais que cette année 2015 coté jeux-vidéo ne m’a pas vraiment enthousiasmée ! Certes, il y a bien eu en tout début d’année la découverte du fabuleux Tomb Raider (2013) sur la PS3 ou les excellents moments passés sur Rayman Legends (2013) et New Super Mario Bros. U (2012) mais bien loin des nouveautés. Pourtant comme chaque année je me suis penché sur le Top/Flop de l’année afin de participer au grand article de fin d’année de Press Start. Pour ma part, entre l’impasse sur la PS4 et un manque flagrant de jeux géniaux sur la WiiU qui s’encroutent déjà, mon gros coup de cœur de cette fin d’année sera… Monument Valley sur iPad que j’envoie se frotter à Fallout 4 et autre Rise of Tomb Raider.

Monument Valley (iPad)Oh, vous savez, des petits jeux à se gratter les méninges sur devices tactiles, ce n’est pas ça qui manque ! C’est d’ailleurs parfois bien difficile de se trouver quelque chose de sympa tant il y a de trucs sur les stores d’Apple et Google. Or, il y a quelques semaines, je suis tombé sur Monument Valley, passé « FREE » en ce mois de décembre. Le concept est très simple, diriger un petit personnage, la princesse Ida dans un décor labyrinthique jusqu’à la sortie.

Soutenu d’une ambiance visuelle grandiose, le jeu repose sur les concepts d’objets géométriques impossibles de Maurits Cornelis Escher, de ce fait en modifiant la position de certains objets, de nouveaux chemins s’offrent à vous. L’un des points importants de Monument Valley qui lui permet de se démarquer des tas d’autres jeux auxquels j’ai joué cette année, c’est toute l’atmosphère, l’ambiance et la narration qui tournent autour des 10 niveaux à traverser. Dès le départ, le joueur est questionné. Que fait-il là ? Pourquoi poursuit-il son chemin, qui sont ces êtres étranges qu’ils rencontrent… Cela semble anodin, mais cela transporte le joueur dans une œuvre artistique qui semble être plus profonde qu’un simple jeu vidéo, probablement l’une des forces du courant « Indie ». Reste un regret. 10 niveaux, cela se parcourt vite lorsque l’on est accroc. Pourtant, l’histoire se termine et de ce fait, j’ai le sentiment que les add-ons payants offrants de nouveaux niveaux n’auront peut-être pas l’âme narrative de ce premier épisode.

Gageons que l’année 2016 redore le blason de Sony écorché dans mon coeur. Pour l’heure, la PS4 ne dispose d’aucun jeu grandiose qui me donne envie et s’aguiche de remake HD et d’un catalogue en ligne qui m’impose de tout racheter une 2° fois, ce qui a le don de me mettre en rogne à chaque fois que j’y pense !

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Pacman Syndrome : 3D moderne ou Ascii Art ?

Pacman Syndrome : 3D moderne ou Ascii Art ?

Epoque victorienne et loup-garou, voilà qui devrait plaire non ? (The Order 1886)Ce premier trimestre de l’année 2015 aura montré quelques sympathiques projets à suivre. Pendant que de mon côté, je profite de l’arrivée Resogun sur la Playstation 3, voici les différentes titres à venir sur grosses configs (la PS4 notamment) qui m’ont tapé dans l’oeil prévu pour cette année : The Order 1886, The Witcher 3, Legend of Zelda WiiU, Final Fantasy XV, Rise of Tomb Raider, Uncharted 4, Grow Home.

Epoque victorienne et loup-garou, voilà qui devrait plaire non ? (The Order 1886)The Order 1886

Je m’arrête notamment sur The Order 1886 qui mélange époque victorienne et loup garou dans un jeu au gameplay similaire à Heavy Rain et Beyond two souls… voilà qui devrait plaire également à ma petite dame.

Grow Home

Grow Home, le dernier "ptit jeu" d'Ubisoft... une première réflexion avant le retour de Rayman en 3D ?
Grow Home, le dernier « ptit jeu » d’Ubisoft… une première réflexion avant le retour de Rayman en 3D ?

Ubisoft nous annonce également un titre au moteur 3D assez réussi et avec une approche visuelle assez « rétro » qui m’aurait fait penser à un titre « Indie » plutôt que sorti du studio français. Grow Home est intriguant et préfigure peut-être d’une amorce d’un retour de Rayman en mode 3D après la réussite de Rayman Origins et Legend.

Ce titre qui semble sortir de nulle part est l’œuvre de Reflections, un petit studio anglais composé de 8 personnes et racheté par Ubisoft en 2006. Il s’agit habituellement d’une équipe d’appoint pour les gros projets d’Ubisoft. Ainsi sur 2012, ils ont travaillé sur Far Cry 3, Just Dance 4, Just Dance 2014, Watch_Dogs et The Crew, en collaboration avec les autres studios de l’éditeur. (Un article à approfondir sur le JDG)

Crosix THTheme Hospital – Crosix TH

Madame sera également heureuse de savoir que Les Sims 4 sont enfin dispo sur MAC ! Néanmoins en attendant, elle pouvait compter à défaut d’un vrai nouvel épisode à la sauce Theme Hospital d’une solution permettant de rejouer à ce bon vieux jeux de Bullfrog en haute définition.

Comme nous l’explique l’équipe de SiteGeek, le titre est téléchargeable gratuitement sur la plateforme Origin d’Electronic Arts. Cependant, cette version n’est disponible qu’en anglais et dans la résolution d’écran d’époque… Pas très joli.

Or il existe un projet d’adaptation du code source sur Github du nom de « CrosixTH » qui permet de modifier et améliorer le moteur de Theme Hospital. Il devient alors possible d’y jouer en français, sans les bugs et en haute définition ! Merci Gwen et merci BLow pour ces infos croisées.

Starr Mazer

Et pour en finir avec les jeux en pixel, j’ai été assez bluffé par les deux projets suivants. Tout d’abord Starr Mazer qui a commencé sa campagne Kick Starter dans un projet de jeux de shoot’m up / Aventure visuellement très très réussi dans un esprit « Day of the Tentacle de l’espace »…. le tout sur des bandes son de C-Jeff, l’autre… pas moi ;) Bref, voilà un jeu que je garde à l’oeil et que j’espère voir débarquer sur une plateforme « console » plutôt que sur Steam.

Proto Raider

Et pour clôturer,… voyons encore plus « root » que les jeux en pixels, … les jeux en AsciiArt avec Proto Raider dispo sur PC, MAC et iOS. Aurions-nous osé ce genre de chose à l’époque en EP Basic, Pype ;)

 

 

Le plein de musique

Le plein de musique

Merci Père Noël

Cette année, le Père Noël s’était senti musicalement inspiré et ce n’est que tant mieux ! D’autant qu’il a pris plaisir a sélectionné des artistes indépendants drôlement talentueux : Les Déménageurs, Alfa Rococo, Peter Hollens, Taylor Davis et même les Piano Guys.

J’avais suivi la réalisation du nouvel album du groupe musical pour enfant Lili et Les Déménageurs sur leur page Facebook. Danse avec les gnous était donc sorti au début de l’automne après une campagne participative sur Kiss Kiss Bang Bang. A la maison Les Déménageurs avaient pas mal de succès depuis leur découverte en 2011. Si les chansons étaient toujours très originales, leur mise en musique avec d’anciennes flûtes, vielles ou accordéon apportaient une dimension supplémentaires à l’envie de gigoter dans la maison !

Cependant, bizarrement, je n’avais pas été emballé par les morceaux en pré-écoute durant la promotion du projet. Probablement laissé un peu déçu par Léon l’accordéon, compte musicale du même auteur Yves Barbieux, j’avais alors trouvé ces nouveaux titres un peu fades. Grosse erreur de ma part !

En effet, à la première écoute de l’album au complet, nous avons tout de suite retrouver les sensations que nous apportaient jusqu’ici le Patamod ou le Grand Carton. Tout autour du monde des animaux Lili et ses Déménageurs nous font parcourir le monde avec des ritournelles qui restent bien en tête et un arrangement musicale remplis de petits sons croustillants ! Je regrette donc d’autant plus cette mauvaise appréciation de ma part, qui fait qu’à l’heure actuelle, évidemment, tous les spectacles sont complets !

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Charly en mode tactile.

Charly en mode tactile.

Swampy le crocodileAi-je loupé quelque chose ? Peut-être qu’en voulant ne pas faire de Charly un enfant accroc à la console, j’aurais oublié de lui faire découvrir le plaisir des jeux-vidéos ? Voilà une question que je me suis posées régulièrement ces deux dernières années. Les tentatives sur Madagscar (PS3), Les Schtroumpfs (GBA), Super Mario Land 2 (GB), Kirby et Super Mario Bros (Wii) n’ont pas vraiment été convaincantes, le plus souvent d’ailleurs, c’est clairement l’utilisation de la manette qui le rebutait. Avec maintenant 5 ans et demi, j’étais parfois un peu déçu quand je lui proposais un moment pour jouer à un jeux-vidéo tous les deux, qu’ils me fassent clairement comprendre que cela ne l’intéressait pas.

Swampy sur iPad, un premier bon contact

Swampy
Where’s my water ? – iPad (Disney Mobile – Creatures Feep, 2011)

Mais ce n’était pas tout à fait juste. Depuis quelques années déjà, Charly aime deux jeux-vidéo ! Angry Birds et surtout Swampy : Jetez-vous à l’eau. Ce jeu, développé par Creature Feep pour Disney se présente comme un jeu de logique aux graphismes plutôt mignon. Swampy le croco dans son bain attend que l’eau arrive ! Vous devrez du bout du doigt creuser le chemin afin de remplir sa baignoire. Le niveau de difficulté est graduelle, et du haut de ses 4 ans à l’époque, j’avais été époustouflé du nombre de niveaux que Charly avait résolus seul !

Entre temps hormis Swampy, je n’avais pas vraiment réussi à lui faire accrocher à autre chose ! Il nous regardait jouer à Mickey Castle of Illusion, Mario Kart mais n’avait pas l’envie de participer. Seul WiiU Party et la course aux animaux avait pu se révéler attirer un peu son attention… Mais entre temps Tonton Pype avait pu nous trouver quelques bonnes idées pour donner envie à Charly de jouer avec nous.

Rayman Legends à la rescousse !

Rayman Legends - Gameplay
Rayman Legends – WiiU (Ubisoft, 2013)

La semaine dernière Tonton Pype et *deline étaient venu à la maison. La cousine de Charly, 5 ans, a un peu plus d’expérience en contrôle de personnages puisqu’elle a déjà terminé avec son papa quelques épisodes des « Aventures de Charly » (comprenez Legend of Zelda). Nous avons alors commencé une partie à l’excellent Rayman Legends sur WiiU, histoire que je découvre qu’effectivement, le mode multijoueur transcende complètement cette nouvelle aventure de la mascotte  d’Ubisoft. Assez rapidement, Charly s’est découragé de voir son petit personnage se mettre en bulle, puis Tonton Pype lui a proposé de prendre le rôle de Murphy, la petite mouche que l’on contrôle depuis l’écran tactile du GamePad. Voilà qui a complètement chamboulé l’expérience de Charly.

En effet, voilà que du bout du doigt, il allait pouvoir redonner vie à nos personnages et surtout nous aider à progresser en coupant des cordes, en détournant l’attention des ennemis. Clairement, cet élément lui a permis de profiter de ce moment de jeux avec nous ! L’expérience fut renouvelée également avec New Super Mario Bros U qui propose grosso modo la même approche de coopération que dans Rayman Legends.

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Zelda, 20 ans plus tard

Zelda, 20 ans plus tard

Illustration promotionnelle © Nintendo, 2013

The Legend of Zelda - Link's Awakening - GameBoy - Nintendo - 1993
The Legend of Zelda : Link’s Awakening – GameBoy (Nintendo, 1993)

Il y a bientôt vingt ans, je découvrais pour la première fois les aventures de Link avec Legend of Zelda sur la Nintendo GameBoy de mon ami Alain. Ce n’était certes pas le premier épisode de la série, mais c’était pour moi une première rencontre, et même le premier jeu d’aventure que j’allais découvrir. L’épisode GameBoy était magnifique, probablement l’un des plus beaux jeux sur cette console, avec une ambiance toute particulière que je n’ai d’ailleurs jamais plus retrouvée dans les autres aventures de la série… Pour moi qui avait alors 16 ans, toutes ces mécaniques de jeux étaient nouvelles. Se promener dans les villages, la forêt, discuter avec les personnages comme j’avais à le faire dans un Monkey Island pour résoudre des énigmes… tout en devant trouver une épée pour combattre les ennemis, une plume pour sauter au dessus des trous, un gant pour porter des cailloux bloquant le chemin, un coquillage pour une petite sirène,… Legend of Zelda arrivait à mélanger tous les styles de jeux que je connaissais jusque là, de l’action, de la réflexion (avec des énigmes dignes du pousseur de caisse de Sokoban), de la recherche d’objet, de l’amélioration de pouvoir, une histoire enivrante et des personnages attachants.

Au printemps dernier, Nintendo annonçait un tout nouvel épisode des aventures de Link développé sur la console portable 3DS. Abandonnant le concept graphique des épisodes précédent Phantom Hourglass que je ne trouvais pas vraiment sympathique, le style ce veut être en hommage aux épisodes du début des années 90, plus spécialement l’épisode sur Super Nintendo : A Link to the past qui fut développé en parallèle de la version GameBoy.

The Legend of Zelda : Link between worlds - 3DS (Nintendo, 2013)
The Legend of Zelda : Link between worlds – 3DS (Nintendo, 2013)

Bref, en début de semaine, j’allais pouvoir trouver un petit 1/4 d’heure pour enfin déballer Legend of Zelda – A link beetween worlds, la suite spirituelle de l’épisode Super Nintendo de 1992. Comme à mon habitude, j’avais essayé de ne pas trop suivre les actus sur le jeu, histoire de me réserver le plaisir de découvrir, d’ailleurs c’était même un peu surpris que j’avais vu qu’il sortait le 22 novembre, à un prix très compétitif de 32€ sur Amazon ! En quelques secondes, j’étais déjà sous le charme.

« Aufait Pitu, c’est quoi une sauvegarde ? Je suis petit, alors je ne sais pas ce que c’est… »

Rien que par cette petite phrase, je faisais un bon de vingt en arrière… pour me retrouver sur Cocolint, l’île où se déroule les aventures de Links sur GameBoy, où les petits enfants que je pouvais y rencontrer me donnaient des brides d’infos sur les commandes de base avec des expressions bien similaires. Le style graphiques des épisodes SNES et Gameboy étant très similaire, avec ou sans couleur, je replonge vraiment dans les moments magiques où je me calais dans mon lit à jouer à jouer tout l’après-midi à Zelda, jusqu’à ce que mes piles commencent à fléchir…. Mais bon, un petit coup de « girouette » pour sauvegarder, car j’ai des montages vidéos à finir !

attaque d'arraignées sauteuses en 3Dn'est-elle pas toute mimi la princesse Zelda ?Oui, difficile de coupler jeux-vidéo, enfants et boulots, boulots… quoi qu’il en soit, j’ai tout même pu me trouver d’autres petits moments détentes pendant la semaine… le temps de visiter le cimetière et constater que pour un début, les énigmes impliques déjà un peu de réflexion pour une personne ne connaissant pas du tout les mécaniques de Zelda… et de la logique sans s’encombrer d’un tutoriel pour les habitués… Je dois avoir grosso modo 40 minutes de jeux pour l’instant, et j’ai visité la carte d’est en ouest. J’ai déjà dû jongler entre épée, arc à flèche, soulever des cailloux, allumer des torches et me protéger avec mon bouclier. Difficile de comparer avec A Link to the past sur Super Nintendo, je n’ai jamais été très bon à cet épisode, mais comparativement à l’aventure GameBoy, il faut déjà pas mal jongler entre le A,B,Y et R.

Alors à vous dire également, je trouve la 3D vraiment bien utilisée. Elle donne vraiment un effet de profondeur réussi, lorsque l’on soulève des objets, lorsque les ennemis sautent par dessus notre petit héros. En contrepartie, Link n’a pas encore eu recours au fameux pouvoir de se transformer en peinture… ce qui est pour l’instant ma plus grande crainte quand aux modifications du gameplay que cela pourrait apporter.

Bon, vivement la prochaine session ! … et j’espère que j’arriverais à y donner goût à madame.