Vous avez la musique… Il ne vous reste plus qu’à inventer le jeu dans votre tête ! C’est un peu le concept du magnifique nouvel album d’Izioq. Ce dernier s’est d’ailleurs essayé plusieurs fois à créer ses propres jeux avec divers moteurs sans succès… Les musiques de tout ces projets se retrouvent dans ce nouvel album et s’inspire essentiellement des sonorités de la Super Nintendo que l’on retrouve dans des titres tels que : Earthbound, Donkey Kong Country, Legend of Zelda mais aussi Mario 64 ou Animal Crossing par exemple… Alors, fermez les yeux et appuyez sur Start !
Débarquée pour les fêtes de fin d’année, la NES Classic Mini de Nintendo a fait partie des cadeaux de Noël les plus courtisés se retrouvant dès lors très rapidement en rupture de stock ! En effet, cette dernière aura trouvé refuge dans 1,5 million de foyers lors de son premier mois de vente, soit 3x plus que la Nintendo WiiU ! Un peu plus de 30 ans plus tard, cette mini-console surfe sur l’actuel vent de rétro-gaming et il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que quelques opportunistes ne profite de la rapide rupture de stock pour faire s’envoler les prix ! Ces derniers n’hésitant pas à re-commander 10 consoles, ce qui rend encore à l’heure actuelle difficile de se procurer une NES Classic Mini à son prix de vente recommandé, soit tout de même 69€ avec une seule manette et 30 jeux inclus… (soit 2,5€ le jeu).
Si depuis lors, il existe des solutions pour « hacker » la Mini NES, Nintendo a pris le choix de figer les titres dans la console. Un choix assez proche de la sélection faites pour le projet « NES Remix » sorti il y a quelques années sur la WiiU et la 3DS, à savoir :
Balloon Fight (Nintendo, 1985) , Bubble Bobble (Taïto, 1986), Castlevania (Konami, 1986), Castlevania II: Simon’s Quest (Konami, 1987), Donkey Kong (Nintendo, 1986), Donkey Kong Jr (Nintendo, 1983), Double Dragon II (ARC, 1989), Dr. Mario (Nintendo, 1990), Excitebike (Nintendo, 1984), Final Fantasy (Square, 1987), Galaga (Namco, 1988) , Ghost’n Goblins (Capcom, 1986), Gradius (Konami, 1986), Ice Climber (Nintendo, 1985), Kid Icarus (Nintendo, 1986), Kirby’s Adventure (HAL, 1993), Mario Bros (Nintendo, 1983), Mega Man 2 (Capcom, 1989), Metroid (Nintendo, 1986), Ninja Gaiden (Tecmo, 1986), Pac-Man (Namco, 1984), Punch-Out!! (Nintendo, 1987), StarTropics (Nintendo, 1990), Super C (Konami, 1990), Super Mario Bros (Nintendo, 1986), Super Mario Bros. 2 (Nintendo, 1988), Super Mario Bros. 3 (Nintendo, 1988), Telmo Bowl (Tecmo, 1989), The Legend of Zelda (Nintendo, 1986) et Zelda II: The Adventure of Link (Nintendo, 1987).
Ce weekend, j’ai eu donc l’occasion de tester la Mini NES de nos amis Natou & JR. Vraiment toute petite, la finition est réussie. Comme déjà lu sur le web, la longueur du cable de la manette est ridicule, impliquant donc l’achat d’une allonge et pour l’heure, trouver une deuxième manette reste difficile, mais la connectique est la même que celle d’un contrôleur Wii Pro ou WiiU Pro ! Le temps de faire une petite démonstration des aventures de Kirby qu’ils ne connaissaient pas, je me suis fait la réflexion que si Nintendo avaient choisi de proposer ses meilleurs titres conçus pour la NES, les autres jeux dispos n’étaient pas tant représentatifs des années Nintendo vécues ici en Europe ! Et pour cause, Nintendo a choisi une conception unique pour l’Europe et l’Amérique du nord, avec notamment un jeux de football américain, seul titres de sport, peu attractif dans nos contrés ou un Star Tropics dont je n’avais jamais entendu parler.
Ducktales – Capcom NES
A cette liste de 30 jeux, manque à mes yeux au moins deux jeux de Capcom particulièrement bien accueilli dans nos contrées : Tic & Tac Rangers du Risque et Ducktales, des titres présents dans tous les foyers équipés d’une NES à l’époque, mais dont le lien fort avec Disney aura probablement posé problème, puisqu’aucun de ses titres n’a pour l’heure fait son retour dans les catalogues de la « Console Virtuelle » sur Wii, 3DS ou WiiU !
A choisir, j’aurais même préféré l’excellent jeu de Football de Tecmo, Tetris, Kung Fu Master ou Yie are Kung-fu… Même s’ils n’étaient pas terrible, je pense que les titres Dragon Ball, Les Chevaliers du Zodiac et Tortue Ninja auraient été de bons choix également !
Voilà quelques années que mon frangin me parle de la Made In Asia, salon annuelle prenant place à Bruxelles autour des univers venu du pays du soleil levant… C’est via la MIA qu’il m’a fait découvrir la BD « Maliki » ou de nombreux ouvrages tel que Pix n Love ! Depuis quelques années également les collègues de chez Press-Start et Be-Games au par avant se rassemblent lors de ce meeting avec un beau stand dédié au rétro-gaming… mais pour ma part jusqu’ici, le timing ne m’avait jamais permis de m’y rendre !
Or, cette année, le stand Press-Start s’offrait une mini-exposition d’une série de clichés que j’ai réalisé autour du Rétrogaming, l’un de mes grands dada, et l’envie était donc d’autant plus grande de m’y rendre… ce que nous avons finalement fait vendredi dernier en « famille réduite ». J’allais donc pouvoir rencontre dans la vraie vie : Johnny ofthedead, Space Cowboy, Franqui et le reste de la bande.
On est vendredi, et il y a déjà une belle ambiance sur le stand de Press-Start ! La GameCube à 4 apporte pas mal de fun !
Made in Asia 2017 - Press-Start - Guns, Gore & Cannoli, ça à l'air vraiment sympa !
Made in Asia 2017 - Press Start
Made in Asia 2017 - Press Start - Gamecube
Cool Spot, un bon choix non ? Press-Start
Made in Asia 2017 - Press Start - Retrogaming - NES
Made in Asia 2017 - Press Start - Retrogaming - NES
Made In Asia 2017 - Stand Press-Start - Exposition Rétrogaming - Cyborg Jeff
Le temps de faire quelques photos, de faire l’accolade à Pablo, le concepteur du génial Healer’s Quest, de faire un waouw devant un autre jeu belge Guns, Gore & Cannoliet nous nous retrouvions dans la zone dédiée aux jeux de sociétés… A la recherche du stand de iello Games pour voir si il n’y trainera pas un prototype de Cherry Tree, un de leur prochain jeu illustré par l’ami Sylvain Sarrailh et je me retrouvais avec Alice à tester le très sympathique Face de Book prochainement dispo chez Cocktail Games.
Si je ne m’abuse, il y a peu la série Zelda fêtait ses 30 ans ? Moi de mon coté, plutôt convaincu par le remake d’Ocarina of Time sur la 3DS il y a quelques mois, je m’étais promis de donner une nouvelle chance à « Wind Waker » et son remake HD disponible sur WiiU. Alors que Remi et Thomas était passé à la maison au début des vacances, le hasard à fait qu’ils ont commencé à y jouer avec le reste des enfants. La galette dans la console, c’était l’occasion pour moi pour me lancer dans l’aventure pendant les vacances !
Ça fait un petit temps que je voulais lui laisser une chance à ce Zelda Wind Waker… Je n’avais pas du tout accrocher à son style cartoon et la maniabilité 3D du temps de ma GameCube… Mais c’est un tout autre regard que je lui offre aujourd’hui…
Entonnement, là où en 2004 je n’avais pas du tout été inspiré par le style cartoon du jeu, j’ai trouvé ici que les expression des personnages étaient plutôt sympathique et j’ai assez rapidement été dans le bain pour prendre en main mon petit Link. Charly s’est de suite intéressé à l’aventure, se remémorant les actions que les grands avaient faites, j’ai donc passé un bon moment durant les phases narratives du début du jeu jusqu’à l’arrivée dans la forteresse maudite… où j’avais à l’époque abandonné l’aventure… Puis j’ai fini par devenir fou à tournicoter sans trouver où me rendre pour sauver Arielle.
Legend of Zelda – WiiU -) Forteresse Maudite
Bon, je déteste les jeux avec un tuto à rallonge qui t’explique en bloc tout ce que tu peux faire avec ton personnage… mais sur ce coup là, au bout de plusieurs à tournicoter dans la forteresse maudite et écouter les « faux conseilles » (cherche après un petit trou pour ramper)… Je n’aurais jamais pensé que je pouvais marcher sur les corniches si je n’avais pas été jeté un œil sur une soluce : ( Bref, j’ai trouvé un bateau qui parle maintenant..
Oui, me voilà donc arriver près d’un petit village au bord de l’eau au couleurs chatoyantes… ça donne envie de continuer l’aventure !
Il n’est pas trop tard pour découvrir Ocarina of Time
Il fallait partir pour l’hôpital. Dans l’idée j’allais juste pour au plus 1 nuit avec Alice aux urgences puis suivrait rapidement l’arrivée de Rose et l’accouchement. J’avais donc emporté dans mon sac ma console 3DS avec un titre bien choisi… Quelque chose succeptible de m’occuper quelques minutes, une heure au plus sans pour autant me distraire trop afin que je reste concentré sur l’accouchement !
Mon choix c’est donc porté sur Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D acheté quelques mois plus tôt et mes amis Santo & Christel. Oui, cela pourra faire sourire plus d’un connaisseur, puisque de l’avis de beaucoup, Ocarina of Time fait partie si pas des meilleurs jeux-vidéo au moins des meilleurs Zelda. Hors à mes yeux, Ocarina of Time n’a jamais été d’un grand intérêt. Certes, je n’y avais jamais joué, mais dans l’ensemble la période 3D de la Nintendo 64 n’a jamais su me séduire… Les jeux 3D dans leur ensemble me paraissent toujours peu maniable et surtout à cette époque j’étais toujours resté sur les frustrations de la série Tomb Raider. Déjà lors de la lecture de Zelda : Chronique d’une légende, j’avais un peu été agacé par l’encensement fait sur cet épisode monopolisant un trop grand volume de pages…
Bref, si les trois premières nuits à l’hôpital avaient été suffisamment mouvementées que pour ma 3DS reste dans mon sac, la planche qui me servait de lit et les insomnies ont fini par me pousser à démarrer l’aventure. J’ai donc erré un instant dans le village des Kokiri avant de me retrouver devant le vénérable arbre Mojo. Jusque là, je n’étais pas tellement emballé. Le lifting 3D laissait toujours ce sentiment de traverser un décors polygonaux et devoir tournicoter pour savoir où aller. Ah tout de même j’avais apprécié retrouver le gros hibou et ses conseils comme dans Link’s Awakening. Je suis alors entrer dans l’arbre pour mes premiers défis, combat et phases de réflexion. Et j’ai commencé à accrocher à tout cela.
Là où je m’attendais à beaucoup de frustration tant dans la progression du « donjon », les combats ou simplement la gestion de la caméra, j’ai pris plaisir à y trouver mon chemin, résoudre les petites énigmes et combattre les ennemis. Oui, clairement Miyamoto l’avait effectivement drôlement réussi son nouveau Zelda et c’est donc en tentant de m’imaginer être en 1998 que j’ai poursuivi l’aventure. Comme si j’attendais depuis 5 ans la suite de Link’s Awakening sorti en 1993 sur la Game Boy, un si long développement où le gameplay avait été plusieurs fois été repris à zéro.
Oui, en m’imaginant à cette époque, plein de petites choses me paraissaient vraiment amusantes. La grande plaine à parcourir et cette impression d’immensité, la gestion du temps jour/nuit, les jolis petits villages et leurs ruelles à découvrir, le ciblage des ennemis, les idées d’énigmes… et même les phases d’approche que j’ai tendance à détester.
J’ai donc continué l’aventure durant ce long séjour à l’hôpital pendant qu’Alice dormait, rencontrant la princesse bien au chaud dans son château, apprenant mes petites mélodies à l’ocarina dans la crypte du cimetière et au fin fond de la forêt, rencontrant même pour a première les fameux Gorons dont m’avait déjà tant parlé le frangin !
Bref, à posteriori, cet épisode refilté sur la Nintendo 3DS aura été mon coup de coeur de l’année 2015 mais par contre quand je regarde les graphismes de l’épisode d’origine… rien à faire, je ne suis toujours pas plus emballé !
La version Nintendo 64 propose bien sur des graphismes bien plus grossiers même si la 3D pour l’époque est quand même réussie pour les bâtiments. Les personnages par contre sont loin d’être aussi sympathique, mais je pense que les des éléments les plus agréables de la version 3DS ce sont les couleurs chatoyantes qui remplacent l’univers gris et fade d’origine…