La grande annonce de SEGA
Au moins, la boite de l’édition japonaise est-elle attrayante !
Au moins, la boite de l’édition japonaise est-elle attrayante !
Mon amie Aurore m’a ramené la semaine dernière son ancien Game Boy dont l’écran LCD était abîmé.
C’est un symptôme assez récurrent sur la première portable de Nintendo, les soudures de la nappe LCD se sont usées avec le temps et des lignes disparaissent donc à l’écran, rendant évidemment l’expérience pas très amusante. Lors des débuts de ma collection, j’avais récupéré plusieurs Game Boy de ce genre, j’avais fait appel à un ami pour ce genre de réparation… Entre temps, je me suis équipé d’un petit tourne-vis triangulaire nécessaire pour s’intéresser aux entrailles des anciennes machines de Nintendo et tentez de résoudre le problème par moi-même.
Je me suis dans un premier temps reporté au tutoriel disponible sur France Retrogaming qui détaille en photo la manipulation et où se trouve quel composant. Dans cette première étape, il faut essentiellement être vigilant lorsque l’on manipule la nappe qui relie l’écran LCD à la carte mère, mais rien d’insurmontable. Une fois ouvert, c’est alors l’occasion de faire un coup de nettoyage de votre Game Boy afin d’enlever tous les corps gras qui se sont accumulés au fils des années dans les petits interstices de la coque mais également de nettoyer les connecteurs des boutons.
Chacun son astuce, pour ma part, j’utilise des lingettes humides pour bébé, un cure dent et du gel désinfectant à base d’alcool, ce qui me permet de faire briller le tout, d’enlever les vieilles colles et autres inscriptions à l’encre. Cela ne permet pas de récupérer la couleur d’origine, il faut pour cela utiliser une technique plus complexe qui nécessite des agents mordant et du soleil.
Néanmoins dans ce tutoriel, les explications pour réparer les lignes de pixels n’étaient pas assez détaillés à mon goût, j’ai donc approfondi le sujet sur Youtube. Tous proposent d’utiliser un fer à souder, pas trop chaud, mais semble-t-il plutôt épais pour ressouder les connecteurs de la nappe, comme expliquer dans la vidéo suivante.
Mais à la maison, pas de fer à souder ! Il faudrait que j’y pense, j’ai quelques autres petites réparations de manettes Megadrive et console Atari que je pourrais expérimenter mais j’avais vu passer un commentaire d’une personne qui déconseillait l’utilisation du fer à souder au risque d’abîmer la nappe si la chaleur était trop élevée et qui utilisait un sèche-cheveux ! … Et ça, j’en ai un à la maison, alors tentons !
Il y a des choses auxquels on ne s’attend pas toujours… Partir en reportage vidéo une semaine au Japon en faisait clairement partie. De retour depuis quelques jours maintenant, il ne fait aucun doute que ce voyage m’aura marqué, tant pour l’intensité du projet que nous y réalisions que pour la découverte de ce nouveau monde à l’autre bout de la planète.
Depuis bien longtemps le Japon me fascinait tant pour sa culture du Jeux-Vidéo que pour les mangas,… mais aussi son architecture, ses voitures, sa culture, sa musique, ses produits multimédia ! Le Japon m’a toujours donné l’impression d’être une destination de pèlerinage numérique !
Certes, avec des journées de travail de parfois près de 18h, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de flâner dans la ville. Néanmoins, travailler à 200 à l’heure m’a par contre permis de vivre à la même vitesse que la ville et mon esprit n’a cessé d’analyser et ramener des souvenirs, des mémos de cet univers quasi futuriste aux côtés de notre civilisation européenne encroûtée…
12h de vols + 7h de décalage horaire, encore un train à prendre pour arriver à la gare de Tokyo et nous étions déjà à pied d’oeuvre pour tourner les capsules MOOC de la journée dédiées à « L’esprit Kyocera« . Nous le savions, la semaine serait intense pour boucler notre planning et ce rythme intense aidait aussi à ne pas succomber à la fatigue… Bref, il était déjà tard lorsque nous arrivions ensuite à l’hôtel, nous laissant une fin de soirée pour découvrir la cuisine locale, les galeries souterraines de magasins improbables et rapporter les premières images d’Akihabara, le quartier historique du jeux-vidéo japonais. Je pensais y « perdre » des albums de musique made in Cyborg Jeff, mais force m’est de constater qu’il est impossible de perdre quelque chose au Japon,… On viendra toujours vous le rapporter !
Dès cette première journée, le choc était impressionnant. Nous avions la grande chance d’avoir Claire à nos cotés qui parle le japonais couramment et connait parfaitement la ville. Sans cela, il aurait été impossible d’être autant efficace dans l’organisation de nos déplacements… ou tout simplement choisir notre repas ! J’espérais partir sur place avec mon « Apprends le japonais » sur Nintendo DS, mais ce dernier s’est perdu dans un bureau de poste. Je n’avais donc en poche qu’un Moshi Moshi, Konishowa et Sayonara issu de mes lectures de Yoko Tsuno… Et ce n’est guère très utile ! Si il y une phrase à retenir, ce serait plutôt : 有難うございます。(à prononcer : Arigatougozaimaaaas) qui veut dire qqch du genre : Un tout grand merci ou Au revoir et merci beaucoup…
Prêt à atterrir à Tokyo
KLM - Amsterdam - Tokyo - Petit détour pour le vol
La gare de Tokyo
Pierre Martin ULiège
Premier tournage vidéo du MOOC près de la gare de Tokyo avec Jeff Van de Poël et Claire Ghyselen
Vous êtes ici ! - Tokyo
Under Tokyo Shop
Quelques magasins Kawai - Tokyo
Premier resto japonais - Tokyo
Premier resto japonais - Tokyo
Akihabara de nuit
Mario est à Akihabara
Cyborg Jeff, Premier pas à Tokyo
Super CJ Land, Cyborg Jeff's music album lost in Tokyo
MOOC in Japan - Pierre Martin - Jean-François Van de Poël - Bjorn Olaf Dozo
Grandir, ce n’est pas oublier… Même lorsque l’on a plus le temps de mettre de l’ordre dans tous ses souvenirs ou même simplement d’allumer la lumière… Grandir c’est jongler avec le temps et le désordre des souvenirs… Reste à l’artiste la chance de pouvoir faire le spectacle et faire rêver ceux qui l’entourent….
Vous le savez je m’intéresse aux anciennes consoles de jeux-vidéo depuis déjà quelques années. Mon ami Santo s’en étonnait dernièrement, jusqu’ici, j’avais fait l’impasse sur la première console SEGA dans nos contrées, la Master System. Non pas que je n’en ai jamais rencontrée en brocante, j’avais bien même une cartouche qui trainait, seule, abandonnée… Cette faille temporelle est maintenant colmatée… enfin presque !
Sortie sur le marché japonnais en 1985 pour contrer le succès de la Famicom de Nintendo (la version japonnaise de la NES), la SEGA Mark III était techniquement plus puissante et proposait de nombreux titres issus du catalogue Arcade de la marque. Pourtant, tant au Japon qu’outre-atlantique,cette dernière n’a pas réellement séduit, se heurtant même à la NEC PC Engine. Mieux connue sous le nom de Master System, ce n’est qu’en Europe et au Brésil qu’elle a sur grignoter des parts de marché. Débarquée au GB Maxitec à la fin des années 80 au coté de la NES et des anciens micro-ordinateurs
A mes yeux donc, la Master System, s’était un peu « les restes ». Quand la file pour jouer à Sonic sur Mega Drive ou Super Mario Bros 3 était bien trop longue… je commençais une partie sur la version Master System. J’ai d’ailleurs probablement dû jouer plus à cette version qu’à la version Mega Drive des premières aventures de Sonic, et j’en garde même un souvenirs moins frustrant.
En réalité, je n’ai besoin que d’une seule main pour compter les jeux auxquels j’ai joué sur Master System, tous en patientant que mes parents fassent les courses : Alex Kid, Sonic the Hedgehog 1 et 2 et Mickey Castle of Illusion.