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Tag: Apple

OpenBoard, un outil TBi libre et gratuit.

OpenBoard, un outil TBi libre et gratuit.

Il y a quelques mois, j’avais repéré un article qui présentait un outil de type TBi (Tableau Blanc Interactif) libre, gratuit et multiplateforme : OpenBoard. Cela fait quelques années que je n’ai plus accès à un TBi pour pouvoir tester ce dernier, mais il pouvait au moins remplacer la version « démo » d’Active/Inspire sur l’ordinateur du fiston. Cependant OpenBoard pourrait tout à fait être utilisé non pas au départ d’un TBi, mais bien via le stylet d’une tablette graphique type Wacom, permettant alors de faire des schémas et annotations en direct et pourquoi pas un screencast en faisant tourner Camtasia en arrière plan.

Open Board tournant sur une tablette Wacom ?
Open Board tournant sur une tablette Wacom ?

Le logiciel de TBI peut être lié à votr matériel, et il en existe un grand nombre… Promethean, Smartboard, Starboard, Epson… Tous ne se valent pas mais proposent peu ou prou les mêmes fonctions de base. Je vais vous proposer ici le logiciel libre StarBoard, car celui-ci a l’avantage d’être gratuit, libre, et donc distribuable et installable pour tout le monde quel que soit son matériel ! Il est téléchargeable à cette adresse : http://openboard.ch/. L’interface du logiciel est relativement simple, mais nécessite un temps d’adaptation, car c’est un logiciel spécifique. On peut le comparer à la version numérique d’un paperboard. (A lire sur Formations et Ressources Numériques)

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Protéger la tablette des enfants, QuStodio échoue lamentablement !

Protéger la tablette des enfants, QuStodio échoue lamentablement !

Avec 4 enfants qui touchent aux tablettes et ordinateurs de respectivement 10, 8, 8 et 4 ans. Il est devenu primordiale pour moi de trouver une solution de gestion tant du temps que de l’utilisation qui est faites de ces « Devices » avec un suivi parentale. J’avais par le passé testé l’outil en ligne QuStodio dans sa version gratuite qui permettait une utilisation ‘light’ de ses outils sur 1 seul appareil. C’était suffisant tant qu’il n’y avait que la tablette de Charly, mais la multiplication et personnalisation des besoins et moyens a fait que j’ai donc envisagé naturellement de passer à la version payante.

Gestion du temps, surveillances des applications, blocages de site, surveillance Youtube et réseaux sociaux, le tout avec un rapport détaillé par enfants, voilà qui était séduisant venant d’un outil déjà éprouvé et dans une interface efficace. Mais malheureusement, sur le terrain, QuStodio échoue complètement dans sa tâche, tout au moins pour surveiller un Device sous iOS tel qu’un iPad.

Liste des problèmes principaux

Rapport QuStodio par mail, 1h d'utilisation et peu d'informations
Rapport QuStodio par mail, 1h d’utilisation et peu d’informations

Tout d’abord, les derniers changement imposé par iOS font qu’au final, QuStodio est incapable de faire un réel suivi de l’activité faites sur la tablette. Si les enfants peuvent l’utiliser 1h, j’aurais droit à l’équivalent de 7 minutes d’utilisations. Les recherches passées sur le net, quelques applications mais à peine 10% de celles qu’ils utilisent. Sur iOS, QuStodio ne peut pas surveiller Facebook, Messenger ou les recherches effectuées sur Youtube. Bref, hormis pour interdire l’accès à certains sites et recherche sur le web depuis le navigateur ou SIRI, QuStodio échoue dans la base de ce que j’attends de lui.

L’autre éléments important était de pouvoir gérer du temps d’utilisation et des horaires, et là encore, sous iOS depuis 2019, QuStodio est une vraie passoire. Toutes les applications non reconnues (soit 90% des jeux des enfants passent à travers les mails, les outils internes d’Apple comme le Chat ou iTunes par exemple ne sont pas bloqués. Et qui plus est si j’active l’option « bloqué la connexion internet », c’est la gestion des horaires qui ne fonctionne plus correctement et je suis obligé de faire un reboot pour que la vérification des accès soient recontrolées.

Accès à Messenger

Il semble que Messenger soit considérer comme « Facebook » pour l’application, dès qu’une restriction sur les applications est posées, Messenger ne fonctionne plus mais n’affiche pour autant aucun message d’erreur. Il ne reçoit plus de nouveaux messages, il n’affiche plus les photos, mais vous laisse croire que vous continuer à envoyer des messages à autrui… Par moment, il informe que le compte n’est pas connecté.

Accès à l’AppleStore

Régulièrement, l’accès à l’AppleStore ne fonctionne pas. Soit avec un message qui annonce que l’AppleStore n’est pas disponible, soit simplement l’authentification ne passe pas. On ne sait alors pas s’il s’agit d’un problème « Apple » ou si QuStodio en est responsable. Si nous sommes dans les conditions d’accès à la connexion, tant sur le temps que dans le réglages des applications, alors il est obligatoire de redémarrer la tablette pour débloquer l’AppleStore.

Réglages

Je suis obligé de désactiver l’option « Verrouiller la navigation ». En bloquant l’accès à l’accès à Internet, les réglages de QuStodio ne fonctionnent pas correctement, la gestion des heures d’utilisation et des timing d’utilisation ne sont pas cohérents et réglages et l’appareil se retrouvent inutilisables si je ne le redémarre pas. Or, le verrouillage de l’appareil n’impacte qu’une partie mineur des applications de la tablette, les enfants pouvant donc à leur guise continuer des heures à chipoter voir jouer sur la tablette !!

QuStodio - Réglage iPad
QuStodio – Réglage iPad

Verdict

Vous l’avouerez pour une service payant, QuStodio ne fait pas le job ! Il est même un problème à gérer au quotidien. Je passe plus de temps à désactiver et ré-activer des options pour pouvoir faire des manipulations de bases que sont : ajouter une nouvelle application, mettre à jour les apps, communiquez sur Messenger.

J’ai commencé donc petit à petit à réduire son utilisation. Je le conserve pour faire le lien avec l’option interne de « gestion du temps » de la tablette d’Apple (j’y reviendrais dans un autre article). QuStodio m’envoyant un rapport mail du nombre de minutes utilisés de manière globale (puisqu’il ne peut le faire en ciblant les applications) et le filtrage web… qui pourrait être fait par d’autres outils gratuits.

Si d’aventures le SAV de QuStodio était efficace à résoudre les problèmes, le constat décevant pourrait être assoupli, mais ce denier, en français traduit par Google se retranche derrière les limitations imposée par Apple. Pour un service payant, ce n’est pas acceptable et j’espère que cet article leur permettra de mieux en comprendre les raisons !

de FCPX 10.4.3 à 10.4.6, problèmes d’effets et fonds

de FCPX 10.4.3 à 10.4.6, problèmes d’effets et fonds

Depuis de nombreuses années, je fais cohabiter plusieurs versions de Final Cut Pro X sur une même machine. Devant travailler en groupe, il arrive fréquemment que nous ne pouvions complètement migrer notre version de Final Cut Pro X en même temps, quand l’une des personnes de l’équipe travaille sur un projet plus ancien, entamé dans une précédente version.

De fait, certains changements majeurs du logiciel du montage d’Apple impliquent une mise à jour de bibliothèque qui ne pourra plus être lue sur une ancienne version de FCPX. Voire, évidemment certaines versions du logiciel ne sont pas compatibles avec d’anciens ou nouveaux systèmes d’exploitations. Pour l’heure le grand changement imposé par Mojave, nous invite à rester au mieux sous High Sierra ou sous Mojave en fonction de la date d’achat de l’équipement.

Quoi qu’il en soit, jusqu’ici. Ce n’était guère problématique. Je pouvais très bien avoir sur mon ordinateur la version 10.4, 10.4.2 et 10.4.3 sur la même machine en renommant le fichier de l’application. Leur seul désagrément était de devoir remodifier quelques réglages de préférences d’espace à chaque switch de version.

Cependant, certaines nouvelles machines sous Mojave et Catalina nous ont obligé à passer un peu plus rapidement à 10.4.6 qui fort heureusement tourne sur ces deux versions de l’OS d’Apple, mais également sur High Sierra (en version 10.3.6 de l’OS)

Or étrangement, j’ai rapidement constaté des soucis avec des projets démarrés sous FCPX 10.4.6 dans ce cette situation de multi-version plutôt que de mise à jour de l’outil de montage vidéo. Ces problèmes se présentaient sous forme d’objet manquant ou par exemple de fond de couleurs devenant noir.

En général en exécutant FCPX en mode « suppression des préférences » (soit en appuyant sur OPTION et COMMAND) en même temps, ce genre de soucis se corrigeait, mais le problème est cette fois plus profond. La version 10.4.6 de Final Cut Pro X s’est adapté à la nouvelle interface « Metal » intégrée à Motion, l’outil permettant notamment de modifier des objets dans Final Cut Pro. Il est donc nécessaire que celui-ci soit également mis à jour sur la machine en version 5.4.3 au minimum.

Ce système de versionning ne fonctionne pas avec Motion. De fait, si je fais cohabiter deux versions, même en changeant leur nom, FCPX continue à faire référence à la version précédente et le bug reste donc présent !

— La problématique est bien ciblée, afin de pouvoir retrouver ces informations, je les publie en état. J’affinerais par la suite en profondeur, comment résoudre le problème, mais voici en gros la direction à prendre —

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Récupérer un projet Adobe Première vers Final Cut Pro X

Récupérer un projet Adobe Première vers Final Cut Pro X

Pour l’heure, j’ai toujours tâché de garder une cohérence de production depuis la migration du montage PC vers FCPX et Mac. Néanmoins, récemment, dans mon équipe, nous avons dû analyser la faisabilité de récupérer un nombre important de projets entamés sous Adobe Première. J’avais déjà eu écho de la possibilité de pouvoir convertir un projet de l’un vers l’autre, mais c’est évidemment sur la tas que l’on peut mettre les solutions à l’épreuve.

Premiere Pro CC: Transfer Projects to Final Cut Pro X
Premiere Pro CC: Transfer Projects to Final Cut Pro X — Source : Larry Jordan

En récupérant les projets Adobe, nous avions en partie les Rushs intégrés (les fichiers vidéo brut). Mais nous disposions également d’une archive externe avec l’ensemble des fichiers vidéos. En analysant le document anglais assez complet de Larry Jordan j’avais pu interpréter que l’on pouvait récupérer des données XML à l’intérieur des bibliothèques d’Adobe. Bien que détectés comme tels dans Notepad++ tant FCPX que l’outil magique « SendToX » qui permet la conversion d’Adobe à Apple ne considèrent pas directement les fichiers renommé en XML. Il faudra donc ouvrir les projets depuis Adobe Première pour exporter ces derniers au format XML.

Si vous ne disposez pas d’Adobe Première, vous pouvez simplement installer la version d’essai 7 jours pour faire ces conversions et ensuite utiliser SendToX pour les convertir et importer directement dans de nouvelles bibliothèques FCPX.

Cela fonctionne, il vous faudra probablement recibler et importer certains fichiers sources de vos Rushs dans les nouvelles bibliothèques, mais oui, cela fonctionne pour récupérer une architecture de montage.

Néanmoins, le keychroming, d’éventuelles réglages de colorimétrie ou même simplement des mots clés incrustés ne seront pas importer en tant qu’objets FCPX, parfois juste en tant qu’image. Il ne s’agit pas d’une solution miracle qui va convertir un projet de l’un à l’autre, mais bien de pouvoir récupérer un pré-montage.

Booster son ancien MAC.

Booster son ancien MAC.

Voilà des mois que madame me fait savoir que trop souvent, quand elle travaille des lots de fichiers photo bruts dans Photoshop, son ordinateur est extrêmement lent. Je me suis penché régulièrement sur le sujet, j’en ai bien fait le tour. Pendant cette phase de travail, l’application Photoshop souhaite exploiter beaucoup de mémoire RAM, ce qui déborde des 16go et utilise de la mémoire sur le disque dur. Ce dernier, crée également d’énorme fichier temporaire tout en devant accéder à des fichiers .RAW lourd sur le Fusion Drive du Mac. Or le Fusion Drive est un disque hybride qui combine un disque de 128go en SSD pour le fichiers devant être régulièrement accessibles et un disque à plateau lent (5400 tr/m) pour le reste de données. A ce moment, c’est sur cette partie du disque que se trouvent les données, ce qui ralentit la machine. Vu que ce travaille est long, le système de backup Time Machine va considérer qu’il y a de nouvelles données à archiver et risque bien de tenter de créer un backup sur le disque dur externe, connecté en FireWire.

On boost ou on remplace ?

C’est une question qui aujourd’hui a bien plus de sens qu’il y a 10 ans. Les ordinateurs modernes ne semblent plus apporter de nouvelle technologie changeant fondamentalement le quotidien au point de devoir changer complètement de machine. Si les anciens Mac sont particulièrement robustes dans le temps, ils sont par contre dépendant du timing d’achat. En effet, les modèles restant longtemps au catalogue, l’iMac acheté en juillet 2015 est en réalité un modèle de la fin 2013, alors que mon Mac Portable acheté à l’automne 2013 était un modèle mi-2012. Les Macs sont connus pour être difficilement upgradables, mais cela reste possible, surtout pour ces anciens modèles. Sur un PC, là,  c’est d’autant plus facile d’envisager des améliorations depuis la démocratisation du prix des disque SSD !

Remplacer un disque dur par un SSD et ajouter un peu de RAM à un vieux PC lui permet forcément de gagner en rapidité, mais à quel point ? Après avoir amélioré notre PC, nous avons bien évidemment évalué les résultats. Et ils sont incontestables ! Auparavant, notre PC de maison était ce qu’on pourrait vulgairement appeler « une brouette » qui mettait 151 s à démarrer et à tout charger sur Windows 7. Une fois le contenu du HDD placé sur le SSD, le PC ne prend plus que 36 s à démarrer, ce qui reste assez long, mais déjà plus tolérable. L’arrêt de Windows passe lui de 105 s à 15 s. (Un tuto à lire sur Les Numériques)

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