n4n0b34t (à décoder nanobeat) est d’après mes calculs le 35° album de Cyborg Jeff et peut se présenter comme un prolongement plus profond de l’album EP « Storytelling » publié au printemps 2017.
Cyborg Jeff – Nanobeat
Perdu dans la masse de plus en plus opaque ces réseaux sociaux qui ne partagent plus et qui rassemblent peu, mon nouveau album sorti pour cette fin d’année s’est peut-être déjà perdu entre les sapins 3D, les chats qui s’accrochent aux boules de Noël et ce genre de choses qui envahissent nos écrans, néanmoins voilà déjà des mois que les titres majeurs de cet album s’écoutent auprès de dizaine de milliers d’internautes… C’est la magie des MOOCs.
Prolongement donc des 6 titres qui rythmaient le mini-album Storytelling, l’approche en est en réalité la même. Concevoir sur 2x 1h de composition une bande son inspirée d’une thématique bien précise afin de rythmer un clip vidéo. Des thématiques tels que l’énergie solaire, la langue française, la rupture, la chimie, les jeux-vidéo, la politique, l’investigation, le recyclage et les fonds marins.
Et pourquoi ces thématiques, tout simplement parce que la plupart d’entre-elles sont liées aux MOOCs (Massive Open Online Courses) que j’ai produit avec notre équipe de l’ULiège durant la saison 2017-2018.
Pour atteindre ce défi, mon approche est de travailler sur une base technique et musicale récurrente qui ne me fera pas perdre trop de temps à m’égarer dans le choix des instruments de musiques. Comme pour l’EP « Storytelling » chacun des morceaux démarre autour des sons hyper minimalistes du plugin d’instrument virtuel (VSTi) 4Klang bien connu du monde de la démoscène et développé par Dominik ´Gopher´ RIES et Paul ´pOWL´ KRAUS.
Des sons certes minimalistes mais dont je suis tombé amoureux il y a déjà de longues années lorsque j’ai composé Love Potion pour le groupe CTRL+ALT+TEST en 2011.
Néanmoins aux fils des années, certaines sonorités ont fini par me manquer dans cette expérience et j’ai donc choisi d’ajouter dans ma valise des sons plus modernes issus du tout nouveau VSTi 64klang2 développé également par Gopher. Un outil sur lequel j’ai eu la chance de pouvoir faire mes premières expérimentations dès la fin de l’année 2015. Beaucoup plus complexe à maîtriser, il m’aura fallu de nombreuses tentatives et analyses du travail de P0wl et Jochen ‘VIRGILL’ FELDKÖTTER pour arriver à adapter et triturer l’approche granulaire de 64klang2 et apporter de nouvelles sonorités aux compositions de cet album.
Cyborg Jeff – Solar Panel in Kyocera City
Le soleil se lève sur Kyocera City… la ville se recharge et s’anime.. A la fin de l’hiver, je me replonge alors mon voyage au Japon, avec des images inoubliables de Tokyo et Kyoto. Mais également la visite du musée Kyocera et j’imagine alors une ville entière qui vivrait de manière autonome à la puissance du soleil… des images tels qu’on les retrouvent dans les productions de la Demoscène et qui évidemment se transforment en notes de musique dans ma tête. Solar Panel from Kyocera City viendra donc mettre en musique le MOOC « Gérer autrement » de Claire Ghyselen.
Pour en terminer sur les aspects sonores si spécifiques à cet album, dans un souci de rester dans mon concept de ne pas bruler mes 2×1 heure de composition, à la recherche de nappes pour donner plus de profondeur à mes nouvelles musiques, j’ai samplé quelques instruments de mon nouveau synthétiseur Mininova, sortant dès lors du 100% demoscène kit.
Enfin son court temps de composition aura pu être optimisé par les idées inséminée par mon Jeff Van de Poël.
« Tiens, je verrais bien la chanson de Jacques Brel sur cette thématique ».
Du Jacques Brel à la sauce Année 80 ou m’inspirer de Bénabar… voilà des références musicales qui n’était pas mes premiers choix et qui m’auront permis des approches novatrices.
La quarantaine approche, difficile étape qui n’a que l’avantage de voir de nombreuses références à mon enfance prendre vie autour de moi. Entre la série Stranger Things : apologie aux années 80, la ré-édition de la Mini NES de Nintendo ou encore des Playmobils Ghostbuster, j’ai découvert il y a quelques semaines, une série de documentaires signés Netflix qui s’attardent sur les jouets qui ont fait de nous ce que nous sommes : Toys that made us.
Si les 4 premiers épisodes s’attardent sur les figurines Star Wars, Barbie, les Maîtres de l’Univers et G.I. Joe… J’ai pour ma part envie de m’attarder sur les Micro Machines, c’est toutes petites voitures qui se sont invitées dans les cours de récré chez nous au cours de l’année 1988. C’était en 1987 que la société américaine Galoob lançait sa gamme de véhicule « micro », 10x plus petit que les Matchbox, Majorettes et Hotwheels avec lesquels les enfants jouaient jusque là !
Janvier 1989, mon anniversaire avec les copains. Merci pour les Micro-Machines !
Je me souviens très bien avoir reçu ma première série de 5 Micro Machines après une longue journée à l’hôpital à prendre des décharges électriques dans les jambes. En sortant, ma maman m’avait proposé d’aller chercher un petit cadeau dans la boutique et j’y avais choisi un set de voitures classiques, plus que probablement la City Super Collection #2. Dès 1989, les Micro-Machines allaient être mon « cadeau » de prédilection. Tant pour l’anniversaire de mes 11 ans que sur la liste de Saint Nicolas.
Très vite, la mode des Micro Machines devient virale et les « échanges » entre copains s’imposent ! Je me souviens avoir très rapidement échanger mes véhicules de constructions reçu de ma petite voisine Annick pour mon anniversaire contre d’autres voitures. Non pas que je n’appréciais pas ces derniers… Les échanges, j’adorais cela ! Cela faisait partie de la Micro Machines Mania !
Convertible #19 - Micro Machines, 1989
Construction Collection #22 - Micro Machines, 1988
On découvre pendant les vacances la nouvelle version du jeu Destins : Le jeu de la vie. Quand j’étais petit, j’adorais y jouer avec mes copines de classe… Cette nouvelle mouture tranche grandement avec avec la version des années 80 apportant un peu plus d’humour mais aussi plus de simplicité dans les règles… Quoi qu’il en soit, Charly râle encore et toujours, il voulait être prof et pas agent secret , il voulait plus d’enfants et pas un appartement de luxe… Merci ma choupette pour ce cadeau de Noël.
Aaah, les années 80 n’ont jamais eu autant de succès. Parmi les différents jeux « mis de cotés » dans l’actualité de ce mois de décembre, un grand nombre y font référence. Press-Start nous parle de The Next Penelope et 80’s Overdrive, mais il y a également Teen Adventure Crossing Soul.
The Next Penelope déboule sur Switch
The Next Penelope, Un mix entre F-Zero, WipeOut et Micro Machines dans un univers à la Ulysse 31… ça donne envie et c’est sur Nintendo Switch !
Pour les plus dissipés, The Next Penelope est donc un jeu oscillant entre F-Zero, WipeOut et Micro Machines et dont le scénario se veut largement inspiré de l’Odyssée d’Homère. « Mais pourquoi revenir sur ce titre ? » me direz-vous. Tout simplement parce qu’il est désormais disponible sur Switch, ce qui ma foi est une assez bonne nouvelle puisqu’il se prête à merveille au mode nomade de la nouvelle console de Nintendo. (Un news à lire sur Press-Start)
Les jeux vidéo, c’était mieux avant… ou pas
Tout comme Horizon Chase sublimait nos souvenirs de Lotus Turbo Challenge sur iPad, 80’s Overdrive nous replonge dans une ambiance Outrun reboostée sur Nintendo 3DS !
Que vous soyez nostalgique des jeux de course rétro ou tout simplement à la recherche d’un chouette jeu de voitures qui se démarque un tant soit peu de la concurrence, je ne peux que vous conseiller 80’s OVERDRIVE sur 3DS. En effet, grâce à son mode carrière et à son gameplay simple mais efficace, il vous tiendra en haleine durant quelques heures, voire même plus si affinités. (Un test à lire sur Press-Start).
Le site de La Première annonce un nouveau jeu en réalité augmenté par l’équipe de développement de Pokmon Go. Autant un jeu Pokemon en réalité augmenté ne m’intéressait pas vraiment… autant quelque chose atour du monde d’Harry Potter… là ça m’intéresse !
Ode aux années 80
Enfin Teen Adventure Crossing Soul pourrait bien être le Stranger Things du jeu-vidéo.
Crossing Souls aims to nurture the imagination and reexperience an important part of our team’s childhood from the 1980s through video games, comics, cartoons and film. We will never forget those special moments from The Goonies, E.T., Stand by Me, Explorers, Ghostbusters, Gremlins, Karate Kid, Poltergeist, and more that shaped our view of the world and what was possible. (Un news du Blog Playstation)
Alors que la Mini Super NES Classics est venue envahir les magasins cet automne et que les Mini NES Classics de Nintendo s’arrachent encore à prix d’or sur 2emain… J’avais choisi de faire découvrir aux enfants ma collection de Game Boy un peu avant les vacances d’été, alors que nous étions en pleine GameBoyMania avec mes amis Thibault et Jeff.
Les enfants découvrent la Game Boy - La boite à trésor
Les enfants découvrent la Game Boy - Paperboy, à nouveau parmi les favoris
Les enfants découvrent la Game Boy - La boite à trésor
1990, l’arrivée de la GameBoy en Belgique
C’est à la fin de l’année 1990 que débarque dans notre supermarché GB ce qui allait devenir un véritable phénomène de société ! Alors que la Master System, la NES et la nouvelle Megadrive sont rangées au rayon Maxitec aux cotés des micro-ordinateurs, la Game Boy est-elle rangée dans le rayon jouet du magasin dans un grand stand lumineux… Dans ce bloc gris rappellant le design des manettes de la console NES de Nintendo, on peut y découvrir le jeu Tetris qui demande de faire pivoter des formes géométriques pour compléter des lignes. Les fêtes de fin d’année aidant, la première réussite de console de jeux portable trouvera sa place dans bons nombres de foyers, comme chez mes amis Alain et Vivien. L’occasion de découvrir plus en profondeur les premiers titres qui feront un carton dans nos contrées : Super Mario Land, Ducktales ou encore Double Dragon. Avec son écran monochrome, la Game Boy n’a au fond pas à pâlir face aux alternatives du moment. Si les plus fortunés disposent de consoles en 16 couleurs, de mon coté, je joue toujours sur mon Commodore 64 avec un écran monochrome et les premiers jeux PCs que nous commençons à découvrir sont encore souvent limités aux 4 couleurs criardes du mode CGA. La fluidité et la lisibilité réussie des premiers jeux de la Game Boy font que ces derniers sont tout aussi réussis que les versions NES le tout déjà de jolies musiques en bliip bliip.